Re-éditer Chromes&Flammes, ce fut pire mieux qu’un sacerdoce…
“Patrice De Bruyne est devenu fou, il balance tout”...
Je lis ça et je me marre doucement, façon Gainsbarre… c’est que renouer avec le monde de la presse via le retour de Chromes&Flammes, devait être (dans ma tête) un grand bonheur d’écriture et d’aventures qui reviennent, mais ce fut tout un pan de mur qui m’est retombé (à nouveau sur) le dos…
Il y a 3 aspects à caricaturer dans la vie des magazines Chromes&Flammes… la rédaction, la publicité, la diffusion…
Je commence par la publicité :
Tout a commencé par des félicitations qui touchaient au cœur mais ne coûtaient rien à ceux qui en ont usé… telles celles d’un “ami” garagiste vendeur d’automobiles américaines qui m’écrivit un chouette message sur ma page Facebook ; mais la conversation par émail qui va s’ensuivre va partir en dissertation “philousophique” :
– Super, Chromes&Flammes, de nouveau le meilleur magazine du monde va être en vente.
– Et oui… Mais uniquement en France pour re-débuter… Comme tu as un garage de vente de voitures américaines, si une page de pub t’intéresse pour le prochain numéro, la tarification “Régie publicitaire/agence de publicités” ne peut t’être appliquée, elle est établie entre 5.000 et 20.000 parce que “c’est comme ça”…mais donc (sic) force est de convenir d’un tarif adapté aux gens du commerce “normal”…
– Les prix pratiqués par les régies et agences pour la pub n’est pas réaliste pour les petites entreprises
– Inversons… Combien peux-tu mettre pour une page de pub ? Fait moi une offre…, si tu veux quelque chose de cool, une page c’est bien…, sur 1/4 de page on ne met pas grand chose… et ce qui compte ce sont les clients que ca va t’attirer venant de toute la France…
– Un échange serait plus cool. Si tu cherches une américaine, j’en ai trois pour toi : 1°) Une Mustang Coupé de 1964, couleur Or métallisé, une “t” de préproduction, donc très très rare, moteur 260 cid, boite manuelle, dynamo, airco : 33.000 euros… 2°) Une Mustang Fastback 1965, couleur Or pareille que l’autre, très belle auto toujours immatriculée comme voiture urbaine : 44.000 euros… 3°) Une Corvette rouge C4 Cabrio de 30 ans, 1987, 19.500 euros , pas de grosses taxes, petite assurance, 4 nouveaux pneus, 4 nouveaux étriers de freins + flexibles, nouvelle ligne d’échappement, nouveaux roulements de roues, toutes huiles changées + filtres de moteur/boite/pont/freins, nouvelle batterie, graissage, nouvelles plaquettes de freins avant et arrière + contrôle technique OK avec Carpass et 1 ans de full garantie : 19.500 euros.
– Un deal partiel avec la Corvette peut se faire, 19 pages de pub à 1.000 et 500 euros en cash ? A raison de 4 numéros par an (C&F est trimestriel) dans un peu plus de 4 ans c’est plié
– Je viens juste de la vendre à l’instant à un client qui passait par hasard, désolé..
– Tu dois comprendre que c’est lassant, tes clients doivent aussi te dire que tes autos sont trop chères et que c’est moins cher ailleurs… Mais les autres magazines, ce n’est pas pareil que Chromes&Flammes… Tu l’as écrit toi même sur Facebook : “Chromes&Flammes, le meilleur magazine… blablabla”… Amicalement, on aura passé toi et moi toute une vie sans réaliser des affaires…, dommage ! Ceci écrit, les anciens C&F tiraient à 100.000 en Français et 500.000 toutes éditions par mois… là ou les autres moins chers grattaient à pas même 20.000 ! Maintenant les autres tirent entre 5 et 10.000 et C&F a démarré à 35.000…, les autres sont donc moins chers parce qu’ils sont publiés à 3 ou 4 fois moins d’exemplaires, de plus le ton et le contenu des articles, c’est pas du tout pareil… Par comparaison, tu ne peux pas comparer une Mustang Coupé 6 cyl avec une Shelby GT500…
– Patrice , d’accord que la qualité se paye, comme tu l’écris , c’est pour cela que je suis depuis 40 ans dans le business des voitures américaines et que j’ai une grande clientèle fidèle. Il y a des acheteurs sur photos, des acheteurs pour le prix, et bien d’autres qui rêvent d’en acheter une pour ne finalement ne rien acquérir…, mais mes clients acheteurs achètent des voitures pour rouler et pour le service après vente et une garantie correcte.
– On a chacun un business à faire tourner, chacun ses frais, ses besoins, ses conneries… Concernant le mien, de business, le nouveau Chromes&Flammes à 35.000 exemplaires chaque trois mois de sortie (12 tonnes) réels (tout compris, maquettes, impression, transport) coûte environ 36.000 €uros TVAC… Je garde 500 exemplaires pour les promos, les amis, amies, relations diverses, recherches de pubs, faire valoir auprès des boutiquiers, etc…, je fais diffuser 34.500 exemplaires dans toute la France… et le diffuseur prend grosso-modo 50%… des 6€90 TVAC prix public. Ça va rétribuer les libraires et kiosquier, le personnel qui réceptionne, envoie, trie, comptabilise, les entrepôts, les locaux administratifs, les employés, machines et autres, ainsi que les taxes et impôts… Ça veut dire qu’il faut vendre 33% du tirage…, alors qu’actuellement, selon les statistiques, un magazine qui tourne correctement vend 33%…C’est dire que j’espère (alléluia Saigneur aie pitié de moi) atteindre 40% de vente et d’avoir au moins 10 pages de pub pour gagner des euros et payer comme d’autres éditeurs : charges sociales, impôts, assurances, habitation, autos, garages, charges d’épouse, frais de maîtresse(s) et tutti-quanti… alors qu’en réalité je ne sais pas à combien d’exemplaires Chromes&Flammes va réellement se vendre…, que je peine à obtenir des pages chez toi et d’autres… et que les annonceurs qui pourraient y trouver leur bonheur ne viennent pas parce que c’est moins cher de faire de la pub dans un magazine qui tire 10.000 exemplaires et n’en vend que 3.000…, une sorte d’escroquerie généralisée qui existe dans tous les segments de l’édition, c’est déprimant ! Et…, je ne cause pas (encore) de notre lot commun, celui de tous les artisans/commerçants/petits industriels et industrieux, c’est à dire de payer la TVA, les taxes, les impôts, les charges, surcharges et autres joyeusetés…, sans compter les amendes pour tout et n’importe quoi… Dans ce grand foutoir, j’ai trois atouts qui me permettent de bien dormir, 1° je suis retraité et j’ai droit à tous les avantages du 3ième âge… 2° je dispose d’un stock d’environ 3.600 articles, textes et photos que j’ai écrit depuis des années ce qui peut nourrir 30 ans de nouveaux C&f… 3° J’ai déjà gagné dans le passé, suffisamment pour pouvoir m’asseoir et regarder les nuages… Les éditeurs n’ayant pas “cette double chance” doivent en plus des coûts et frais identiques à ceux indiqués ci-avant, payer des journalistes, des journaleux (moins chers) et photographes qui vont représenter au moins autant que la moitié du coût d’impression…, ainsi qu’un rédac’chef qui va demander un pont d’or si l’éditeur n’y “connasse” rien…
Je continue avec une sorte d’interlude récréatif concernant le Rédac’Chef dont il est fait état ci-avant :
J’ai gardé en souvenir une partie du courriel final que m’avait envoyé “CE” Rédac-chef “ULTIME”, le génie de la presse innovante, de plus prétendument “titré” (de la “haute”), Strasbourgeois-cycliste souvent sur-alcoolisé, clone du Bobo Parigot type, snob à faire chier l’univers…, après que je lui ai dit que ses prétentions de me lui payer 8.000 euros mensuels plus charges et congés payés ainsi que les coûts divers de voyages partouze dans le monde : budget mensuel 18.000 euros (alors que le magazine était bien explicité comme paraissant tous les trois mois)…, je le place ici, pour faire un “interlude récréatif”…
– Tu me refuses 18.000 euros mensuels, petite merde d’éditeur radin…
– Mon plan de fonctionnement pour le prévisionnel de Chromes&Flammes, et pire encore pour le “Chromes Collection” que vous me poussez à réaliser ne permet pas de vous payer plus qu’un ministre, très cher, de plus, vos “extractions” nobiliaires restent floues et vous n’avez pas de particule à disposition pour votre nom qui ressemble à une marque d’apéritif…, la “quasi-noblesse” ne m’endort pas.… Pour en finir, je ne suis pas sensible à votre offre d’emploi, je ne vous ai rien demandé.
– Mes origines familiales ne sont pas quasi nobles, petit merdeux enrichi, elles sont nobles. Contrairement à vos allégations merdeuses, c’est vous qui êtes entré télépathiquement en “contact” avec moi en premier (et de façon merdeuse, consubstantielles à vos origines médiocres). Je vous ai dit que j’appréciais votre travail (ce qui est vrai et sincère…, vous eûtes une certaine réussite dans le domaine de la presse auto il y a 35 ans), mais je sais aussi que vous avez un côté “fumiste” et bricoleur… Ne me prenez pas pour un imbécile, mon petit De Bruyne, affairiste opportuniste, vous manquez profondément d’intelligence, et vous avez la fâcheuse tendance à prendre les autres pour des imbéciles. Vous êtes, effectivement un parvenu (à pas grand chose, en fait), mal entouré, comme tous les gens de votre espèce, confondant l’argent et la réussite personnelle (comme tous les gens de médiocre extraction)… Regardez votre site, il pullule de photos de “filles à camionneurs” et de références ordinaires, c’est la misère, l’univers de Chromes et Flammes…
– Je suis un tantinet choqué de vos fanfaronnades, surtout celle ou vous mettez en avant votre relation avec une jeunette post-pubère qui a un héritage en attente…
– Ma vie avec une trop jeune femme de moins de 18 ans alors que j’en ai presque 50, vous devriez y réfléchir, pauvre type, comment, dans l’esprit de Bruyne à gros cul dans sa Jeep Wrangler parce que fatigué de rouler en Bentley, espèce de pourri, un type dans la quarantaine comme moi, peut-il vivre avec une jeune-fille de bonne famille, belle, nantie d’une fortune et d’études supérieures, qui aime le Sado-masochisme en plus…, sans avoir les mêmes précieux “picaillons” que vous, qui permettent (à peine ) au pauvre crétin à gros cul que vous êtes de vivre avec des femmes médiocres, intéressées et incultes !
– La question n’est pas là, je me fiche que vous soyez amateur de Lolitas, mais je n’ai pas envie de vous supporter comme rédac-chef…
– Elle est là, la question…, gros couillon, essaies d’y réfléchir… ça ne pourra pas te faire du mal, gros plouc qui crache sur les 18.000 euros que je lui demande par mois. Mdr, c’est charges comprises. @+++ :-)”…
Lorsque j’ai été totalement excédé de ses conversations et que j’ai stoppé Chromes-Collection 1, il est devenu encore plus fou et est parti visiter des agences de pub parisiennes en démarchant à son compte au moyen de mon magazine sur lequel il avait positionné un autocollant d’un autre nom pour le continuer “à son profit”…
La récréation se termine avec la duperie du diffuseur Presstalis et les conséquences du Coronavirus :
La presse “papier” a besoin de d’annonceurs publicitaires pour payer les coûts gigantesques et gagner un max de flouze, il est inutile de proposer des tarifs bas car “ça ne fait pas sérieux et ça ne laisse pas beaucoup de bénéfices aux agences de pubs”... l’alternative est de chercher des lecteurs plutôt que des annonceurs, car si on caresse les annonceurs en jouant les putes, les lecteurs diminuent… et si on écrit les réalités sur les bagnoles, alors les annonceurs ne viennent pas mais les lecteurs augmentent… c’est la base de l’édition de magazines automobiles (les autres fonctionnent pareillement)…
Tout ça, c’est à l’exemple des C&F tels que connus, mais certains éditeurs partent dans la voie du luxe… et poussent la qualité papier afin de démarcher des annonceurs vivant du luxe, cela augmente absolument tout : les coûts d’impression, les frais, les charges de transport ainsi que le prix de vente… et du coup les lecteurs diminuent, d’autant que les maigres articles sont ampoulés puissance mille… ce type de magazine n’est bon que dans les salles d’attente des dentistes… on l’y feuillette, car il n’y a rien que des conneries de putes à y lire, style : “des automobiles magnifiques, formidables, extraordinaires, qui n’ont jamais de panne et sont hyper confortable”…
Les putes, ça a toujours existé, c’est un job assez simple… par contre ne pas être pute c’est moins d’argent facile qui rentre (appréciez le double sens)… mais les gens deviennent de plus en plus putes car les temps sont durs à vivre et que tout coûte de plus en plus cher alors que les merdias poussent à toujours plus de consommation, c’est l’effet infernal du consumérisme…
Dans le job des ventes de bagnoles d’occazzz’s, que je connais également très bien…., on considère que le bénéfice se fait à l’achat, au moins une auto coute, au plus il y a de chance qu’elle rapporte… et quand on joue sur de l’émotif comme les Mustang’s, alors c’est la route du Kif, les superprofits bonnards à 50% de marge… et si on y ajoute les “voitures casino” style Excalibur et autres qui ne valent rien à l’achat mais un max à la vente, alors c’est Jackpot, la culbute, on double ou on triple le montant d’achat, certains quadruplent…
L’édition de magazines ce n’est toutefois pas exactement le même job que les vendeurs de bagnoles et d’épaves, quoique c’est complémentaire.., parfois, pour aider de part et d’autre, on réalise des échanges, complets ou partiels, pour mettre de l’huile dans les engrenages et du beurre dans les épinards (comme mon soubresaut concernant la Corvette Cabrio C4 rouge avec le garagiste qui trouvait mes tarifs trop chers)…
Voilà…, je connais le business en général, mais particulièrement auto, aussi bien que le business magazine, j’ai même acheté/vendu des bagnoles en enchères et me suis rendu compte que c’est un des plus basiques moyens de blanchir un max de conneries à des gogos avides…
On ne va pas se prendre la tête, mais je pense avoir été clair… reste à commenter la distribution et la vente des magazines… d’un coté il y a les Messageries Lyonnaises de Presse (LMP) de l’autre Presstalis (la continuation des NMPP)…
L’affaire est complexe quoique simple…
-Il y a d’abord Presstalis qui assassine ses clients au bazooka et ne paye plus rien aux éditeurs (on prévoit qu’ils seront cocufiés d’environ 130 millions “in solidum” dans quelques jours), leur système comptable ayant été rendu volontairement complexe afin que personne n’y comprenne rien…
-Il y a ensuite le CoronaVirus qui se propage… et qui plombe le business mondial…
Tout cela est effectivement préoccupant et me préoccupe beaucoup…
En attente, je me suis mis moi-même personnellement en repos pour conter (compter) les 100.000 euros que j’ai perdu avec Presstalis !
Par contre, avec mon web-site, jusqu’à 6.000 visiteurs viennent quotidiennement sur WW.GatsbyOnline.com et sont passés à 11.000 depuis que le couvre-feu a été instauré par le Maréchal Macron…
Tout ce résume aux deux points ci-après :
1°)
– Presstalis en règlement judiciaire, arrêt total de la publicité dans les journaux et magazines, non paiement du solde éditeurs, plan social massif… tout menace de ruine le secteur-Presse que Bercy veut rénover mais sans rien y changer !
C’est la grande cavalerie, la grande escroquerie !
La presse papier devient un panier de crabes aux mains d’escrocs de haut vol (double sens voulu)…
-La presse écrite n’engrange plus de recettes publicitaires “à cause” de la crise du coronavirus et de la décision des grands groupes comme LVMH de stopper les publicités… de plus elle a diminué les quantités d’exemplaires fournis… de 25 à 75% en moins par numéro… et les ventes sont en chute libre (jusqu’à 50%)
-Les messageries Presstalis sont, une nouvelle fois, en faillite : 500 millions d’euros de fonds négatifs + un milliard d’Euros de dettes !
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Bercy voulait pousser Presstalis en règlement judiciaire le 26 mars 2020 pour mieux céder une partie de ses actifs aux actionnaires qui l’ont conduite à sa perte…, mais sous prétexte de la crise causée par le Coronavirus, cela a été reporté… C’est une escroquerie gouvernementale légalisée “entre amis au pouvoir”… car la loi dispose qu’un actionnaire n’a pas le droit de reprendre l’entreprise qu’il gère s’il l’a conduite à sa disparition… dès lors le tribunal de commerce de Paris “aux ordres” devait solliciter (ou devra solliciter lors’il sera décidé que le moment est venu) une dérogation spéciale au procureur de la République pour contourner cette interdiction ! A qui profite le crime ? Aux actionnaires qui n’exécutent pas leurs obligations légales, qui ne renflouent pas le bateau qui sombre (avant qu’il soit bel et bien coulé) et qui vont pouvoir le racheter pour quasi rien, sans devoir assumer les dettes et rembourser les crédits… ce qui va encore accroître la fortune de mon voisin Saint-Tropézien : Bernard Arnault (LVMH) et celle de son gendre Xavier Niels ainsi que la famille Dassault etc etc…
En fait, Presstalis va ainsi mourir pour mieux renaître sous la forme de deux sociétés…, l’une consacrée aux quotidiens, l’autre aux magazines, devant être créées, se répartissant les actifs qu’elles reprendront à la barre du tribunal.
Le dépôt de Bobigny qui distribue toute la presse de l’Île-de-France, quotidiens et magazines confondus, sera ainsi donné à la première entité…. et le niveau 1 de Presstalis, c’est-à-dire le centre opérationnel, sera donné à la seconde qui ne conservera que la partie administrative et l’informatique, soit une centaine de personnes au grand maximum.
Cela implique l’abandon du siège actuel de Presstalis, toute la logistique étant transférée à des sous-traitants… le centre de Bonneuil, géré par Geodis, se voyant confier l’ensemble du traitement des magazines effectué actuellement par les dépôts de presse, les SAD… la filiale de la SNCF récupérant également la charge de travail effectuée par les plateformes de distribution pour le compte des dépôts indépendants… et de son coté, Bobigny verra le nombre de ses effectifs divisé par quatre car la décision a déjà été prise de confier la partie exportation et gestion des magazines à une autre messagerie qui pourrait être les MLP ou la nouvelle société (en montage secret) qui prendra en charge les magazines.
Dans cette dernière hypothèse, les quotidiens nationaux voudraient que cette “new co” des quotidiens détienne, en direct, 50 % des parts de Bobigny… l’issue de ce dossier dépendra de l’acceptation par tous les acteurs du plan conçu par le gouvernement.
Si ces “new co” sont séparées dans la pratique, elles ne le seront pas sur le plan capitalistique, elles devraient, en effet, être détenues à 100 % par une holding qui serait contrôlée à 75 % par les magazines et à 25 % par les quotidiens… une répartition correspondant au chiffre d’affaires que ces deux familles de presse réalisent.
À l’exception du groupe Lagardère qui défend la position des quotidiens nationaux, les magazines ne veulent pas de cette solution élaborée par Le Monde qui permet aux quotidiens nationaux de détenir le quart de la holding et la moitié du centre de Bobigny qui dessert la zone de chalandise la plus importante du territoire !
Le gouvernement Macron, lui, se montre terre à terre… il tient compte du principe de réalité et considère que Le Monde dans les mains de Xavier Niel, Le Figaro dans celles du groupe Dassault, le Parisien et Les Echos dans le giron de Bernard Arnault… constituent de puissants relais d’influence. (Le Monde sait se montrer indispensable au pouvoir et rend des services quand on le sollicite… et c’est à la demande explicite du Comité Interministériel de Restructuration Industrielle, rattaché à Bercy, que Xavier Niel s’est porté acquéreur de France Antilles, entreprise en cours de liquidation contre le versement de 8 millions d’euros… c’est aussi lui qui a mis la main sur Nice Matin évinçant le groupe Safar, propriétaire de Valeurs Actuelles, jugé plus inconséquent.
Quand, le jeudi 5 mars 2020, les éditeurs des magazines, convoqués par le CIRI, ont découvert ce plan, beaucoup ont compris qu’il leur était imposé… la plupart ont été satisfaits de découvrir qu’une nouvelle messagerie consacrée aux magazines allait voir le jour, car ils sont nombreux, à l’exception du groupe Prisma-Bertelsmann et de Marie-Claire (qui ont déposé un Recours au Conseil d’Etat afin d’annuler l’interdiction ARCEP aux éditeurs de quitter Presstalis)… à croire que le concurrent de Presstalis, les MLP (30 % du marché), ne pourra pas absorber tous les titres en cas de disparition de celle-ci. L’hostilité de ces magazines au plan gouvernemental s’est encore renforcée quand ils ont appris que Le Monde restait redevable d’une ardoise de 4,6 millions d’euros correspondant à la contribution volontaire de 2018, tout comme Czech Media Investment (CMI de l’oligarque Daniel Kretinsky) qui doit encore 2 millions d’euros.
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Ces éditeurs ont-ils les moyens financiers de leur indépendance ?
Comme ils ne veulent pas et ne peuvent pas prendre en charge les 100 millions d’euros que va coûter le plan de licenciement de près de 750 personnes chez Presstalis (voire d’un millier si l’on intègre les salariés et intérimaires des filiales et des sous-traitants), ils semblent condamnés à accepter ce plan… ils sont d’autant plus tenus par le gouvernement qu’ils repoussent toute idée de liquidation directe… c’est le CIRI finance qui décide de manière dictatoriale…, c’est toujours la même loi qui veut que ce soit le payeur qui soit le donneur d’ordre.
Bercy joue parfaitement ce rôle en déliant les cordons de la bourse… le CIRI débloque 25 millions d’euros pour payer la sur-commission des marchands de presse, ce complément de rémunération portant sur le deuxième semestre 2019 et le premier trimestre 2020… si l’État ne l’avait pas fait, les diffuseurs de presse auraient pu bloquer tout le système en refusant de vendre les titres… mais le CIRI qui est passé maître dans la maîtrise du rapport de force a fait savoir aux éditeurs que cette somme leur était exigible.
Bercy et l’hôtel Matignon sont persuadés que la résistance des magazines au projet disparaîtra dès que la procédure de mise en règlement judiciaire sera déclenchée car, sans aide financière des pouvoirs publics, Presstalis partira en liquidation directe. et quasi toute la presse fera de même !
L’État mène donc sa barque et assure qu’il fera “comme toujours, son devoir”, c’est-à-dire qu’il apportera 50 % des sommes nécessaires à la mise en place du plan social, soit 50 millions d’euros… une partie de cette somme étant prélevée “EN FORCE” auprès des éditeurs.., le gouvernement Macron fait, là encore, preuve de pragmatisme politique : il aide ceux qui le suivent dans sa démarche et pénalise ceux qui s’en abstiennent.
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Les quotidiens et les magazines, quant à eux, devront compléter la part de l’État en apportant cash les 50 millions d’euros restant à payer (en fait 150 millions d’euros s’ajoutant à la perte des 120 millions que Presstalis ne paiera jamais aux éditeurs)… et comme les éditeurs ne pourront pas apporter cette somme en cash, il est déjà prévu qu’ils règlent obligatoirement cette créance en s’acquittant d’une nouvelle contribution exceptionnelle représentant près de 7 % du chiffre d’affaires annuel de Presstalis…, celle-ci restant, en plus et tout comme la rémunération des marchands de presse… due par les éditeurs même s’ils quittent, à la fin du gel des transferts le 17 juin 2020, la nouvelle société pour la concurrence (MLP).
Avec un incroyable cynisme, Presstalis a déjà informé les éditeurs captifs (retenus prisonniers et esclaves) que des prêts pourront leur être consentis pour s’acquitter de ces montants obligatoires, ce qui devrait aider à accentuer leur naufrage !!!
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Quand l’épidémie de coronavirus ne concernait encore que la Chine, Bernard Arnault a immédiatement décidé que le groupe LVMH cessait tout investissement publicitaire dans les médias… il a été immédiatement suivi par le groupe Kering de François Pinault… ce qui est un moyen efficace de précipiter les éditeurs en faillite pour faire table rase de tout ces “emmerdeurs-critiques” et éventuellement les racheter pour rien… depuis, tous les annonceurs ont suspendu sine die leurs achats dans les médias !
La situation ressemble à celle de 1991, où la publicité avait, en raison de la guerre du Golfe, déserté la presse… et n’était jamais revenue.
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L’enfer ne fait que commencer car 2020 sera l’année noire de la presse papier qui verra des centaines de titres disparaître et les plans sociaux catastrophiques se multiplier… rares sont les éditeurs qui y échapperont car il faut ajouter à la perte des recettes publicitaires un manque à gagner sur la vente “kiosques, librairies et grands-magasins…, car depuis une semaine (début mars) il n’y a plus de remontée d’argent du produit de la vente qui doit revenir aux éditeurs !
Le montant de ces encours dénommés “le solde” reporté avait été chiffré dans un document de travail gouvernemental à 135 millions d’euros… mais il pourra être très largement supérieur si le délai qui sépare le redressement judiciaire de la reprise des actifs atteint deux, voire trois semaines !
Dans tous les cas de figure, la presse papier va donc perdre entre 15 et 50% du produit des ventes annuelles, en plus de ne plus engranger le moindre euro en publicités et en plus de devoir payer des sommes mirobolantes obligatoires !
C’est “le casse” du nouveau siècle, qui outre “faire de la place” va permettre aux seuls grands éditeurs amis du gouvernement Macron, de subsister, ce qui sous entend une presse enchaînée, aux ordres, comme dans les années 30 en Germanie…, du grand spectacle du gente “Marche où crève” !
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Pour tenter de sauver les meubles et limiter les pertes, de nombreux éditeurs ont déjà pris l’initiative, suivant l’exemple du groupe Prisma-Bertelsmann, de réduire entre le quart et la moitié des volumes de papier mis en vente dans les kiosques et chez les marchands (librairies, grands-magasins)… et ils envisagent de passer entre 50 et 75% si la situation perdure.
Cette politique de la terre brûlée a des conséquences directes sur les revenus des diffuseurs de presse comme ceux des imprimeurs qui pourraient recourir rapidement au chômage partiel, voire au dépôt de bilan !
C’est toute la filière presse, dans son ensemble, qui crève…
Les ouvriers des messageries Presstalis l’ont compris et ont commencé, depuis vendredi dernier à bloquer les circuits de distribution : Le Parisien et les quotidiens nationaux ont par exemple été bloqués en province… car les syndicalistes savent qu’ils ne pourront pas s’opposer à la disparition de Presstalis et veulent préserver autant de postes qu’ils peuvent, et de l’autre, assurer aux ouvriers licenciés qu’ils pourront bénéficier d’une rémunération jusqu’au jour où ils liquideront leur retraite : ce qui suppose de réévaluer à la hausse les 200.000 euros qui avaient été prévus, en moyenne, par la gouvernance de Presstalis pour chaque ouvrier licencié…elle passerait alors à 300.000 euros en prime de départ… une revendication exorbitante dans le monde du travail mais au regard des 196 millions d’euros que l’Etat a versé à Presstalis depuis deux ans, elle prend pour le personnel sa totale justification !
Pour les éditeurs qui eux ne sont plus payés des ventes de leurs magazines et doivent OBLIGATOIREMENT payer de force solidairement pas loin de 10% du chiffre d’affaire de Presstalis, c’est totalement indigeste, mais comme le Gouvernement Macron les considère comme des emmerdeurs et comme ne valant moins que rien si ce n’est à devoir payer, c’est la fin…
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Les ventes au numéro moyenne (chiffres acpm) démontrent une baisse globale entre 10 et 50% !
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Les quotidiens nationaux
Le Monde (35 828 exemplaires -10,4% ) , Le Figaro (24551 ex., 37329 ex. -13,47% avec les suppléments magazines), Libération (12984 ex. -12,37%, Aujourd’hui en France (82366 ex. -12,76%) Le Parisien Aujourd’hui en France (136 844 ex. -11,7%), L’Equipe ( 98438ex. -13,47%), Les Echos (7848 ex. -11,42%).
Les magazines du groupe Le Monde
L’Obs. (19349ex -6,2% ) Courrier International (11241ex. -14,05% ), Télérama (44503 -3,41%)
Les suppléments du Figaro
Le Figaro Magazine (74187 ex. -10,21%) Figaro Madame (78027 ex. -8,95%)
Czech Media Investment de Daniel Kretinsky
Télé 7 Jours (371352ex. -8,13% ) Elle (74862ex. -6,72%) Marianne (34038ex. -7,82%)
Prisma Berteslmann
Gala (77820ex. -16,08%) Voici (161 220ex. -13,44%) Géo (29044 ex. -15,05%) Télé Loisirs (267222ex. -9,64%), Femme actuelle (210589 ex.-9,27%)
Groupe Lagardère
Paris Match (154009 ex. -14%), Le JDD (81959 ex. -12,52%)
Reworld
Télé Star (287324 ex. -8,21% ) Closer (101408 ex. -16,82% ) Grazia (34759 ex. -17,22%) Sciences et Vie (36032 -13,19%), Biba ( 81173 ex. -20,16%) AutoMoto (15065 ex. -16,98%)
Marie Claire
Marie Claire (135793 ex. -9,23%), Cosmopolitan (117812 ex. -9,07%)
Le groupe Perdriel
Challenges (7930 ex. +5,4%), Sciences et Avenir (23086 ex. +11,71%)
Et aussi
Maxi du groupe Bauer (155961 ex. -10,29%)
Le Point (42082ex. -12,61%)
L’Express (18880 ex. -17,72%)
Mitro (2612ex. -45%)
Chromes&Flammes (34.854ex. +17,6%)
Extrapolé de l’article de EMMANUEL SCHWARTZENBERG/Médiapart
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La tendance devait se confirmer, avec les mêmes volumes de baisse, sur le premier trimestre 2020 (il fallait donc multiplier le % par 2), mais se fut pire à cause du Coronavirus
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2°)
– Les médias alternatifs devenant bien plus consultés, vus et lus que les médias traditionnels, pour contrer cette tendance, une politique visant à décrédibiliser internet, ses blogs, ses réseaux sociaux et la totalité des non-politiquement-corrects… a été élaborée et mise à exécution.
– Les médias traditionnels ont débuté la guerre en affirmant que les médias alternatifs n’étaient pas crédibles, financés par “la Russie et autres puissances de l’ombre désireuses de détruire nos valeurs”… et comme ces “fakes-news-gouvernementales” ne prenaient pas malgré que notre Président Macron a publiquement invectivé le Président Poutine dans un monologue Jupitérien au Palais de Versailles visant la chaine TV d’infos “Spoutnik” n’obtenant en réponse qu’un sourire de commisération… c’est Michèle Cotta en tant que “Papesse des vraies vérités” qui a été chargée d’un tour des villes et villages de France pour affirmer en doctes réunions “officialisées” sous le label “vérités vraies”… que : “Les Fake-News qui déforment les vérités vraies et authentiques de la seule vraie presse reconnue viennent des Blogs et des Réseaux Sociaux Internet aux mains d’entités sataniques, de racailles, de hors-la-loi, de terroristes et traîtres payés par des pays ennemis comme la Russie, la Chine et la Corée du nord qui en veulent à nos valeurs démocratiques”…
Il faut pourtant se souvenir qu’en matière de “Fake-News”, de désinformations et de lobotomisation générale, les Gouvernements sont passés Maîtres… les Journaleux/journaleuses racontant dans les merdias qui les emploient toutes les élucubrations imaginables en affirmant que ce sont des vérités qui ne peuvent être discutées et remises en cause, ce qui à permis le gag des fioles de rien du tout devenues les preuves incontestables (à l’ONU) que Saddam Hussein était un monstre sanguinaire qui possédait des armes de destruction massives, d’ou la guerre d’Irak…, puis que Mouammar Khadhafi était un vampire qui tuait son peuple et violait les femmes de son peuple dans des locaux souterrains aménagés avec des fauteuils gynécologiques… et quantités d’autres de manipulations ce qui a amené le journaleux en chef de TF1 a réaliser un faux interview de Fidel Castro… et à une journaleuse merdiatique d’organiser son enlèvement bidon afin qu’une rançon soit payée…
L’information est libre, les opinions aussi, chacun en à le droit constitutionnel… par contre le coté ubuesque et politiquement nazifiant de toute action visant à créer et conforter une vérité médiatique unique, inique et imposée, aux sévices des groupes aux mains de multi-milliardaires qui considèrent les politiques comme leurs marionnettes… c’est une dérive qui mène à une dictatucratie…
Toutefois, cette main-mise, cette volonté de vouloir contrôler les populations dans cette action surnommée RUSE (“Nous sommes la seule vérité authentiquement véritable habilitée par notre République, Unie, Sainte et Eternelle) et dont Michèle Cotta est “La Papesse Référente”, est mise à mal par deux évènements :
Presstalis qui distribue 80% de la presse “papier” est quasi en faillite et dépôt de bilan avec un milliard et demi d’euros de pertes (pas pour tout le monde)… Presstalis ne peut plus payer les éditeurs intégralement et dans les délais habituels, ce qui signifie que les recettes des numéros vendus depuis le début de cette année ne sont plus payés.
Le “Coronavirus qui tue” a obligé le confinement chez elles des populations, créant une cassure économique qualifiée de désastre mondial, les bureaux et ateliers se sont vidés, les discussions d’affaires ont disparu… les journaux et magazines fourmilières d’ordinaire vibrionnantes où se pressaient les employé(e)s sont devenues des cloîtres électroniques ou les ordinateurs contrôlés à distance s’agitent en silence… en presse, le travail d’édition et de fabrication se fait presque exclusivement sur écran, le contact du papier est perdu tout comme la présence des ratures et des annotations manuscrites… pis encore, la publicité qui servait de viatique aux éditeurs a presque totalement disparu.
“Ce n’est pas une surprise, lorsqu’une crise se déclenche, les entreprises coupent les dépenses rapidement… et c’est souvent l’industrie de la publicité qui en fait les frais. Il y a vraiment une fragilisation structurelle. On a à la fois des annulations, des reports et, sur le long terme, on voit des clients qui décident de couper des budgets de communication puisque ça fait partie des éléments variables pour la gestion de leur entreprise. Communication, publicité, affichage, événementiel, tous les secteurs sont touchés, sur le marché de la publicité, on observe une baisse qui avoisine les 70% actuellement”… témoigne Laurent Habib, président de l’Association des Agences-Conseil en Communication et président de l’agence Babel…“Ensuite, on a une crise durable sur l’achat d’espaces liée à la suppression d’événements sportifs puisque le report de l’Euro et des Jeux Olympiques va avoir un impact structurel très lourd. D’autres métiers sont encore plus touchés comme l’événementiel ou la production publicitaire. Le secteur de la communication est extrêmement fragile parce qu’il est fait de petites entreprises, d’indépendants. Toute la chaîne de production est touchée donc on a un désastre”…
JCDecaux, géant des affichages publicitaires, a d’ailleurs renoncé à ses prévisions pour le premier trimestre, alors qu’il prévoyait déjà une chute des revenus face à la crise liée au coronavirus, et a prévenu que le second serait pire encore : “Nous sommes désormais face à une récession mondiale qui risque d’être pire que celle de la crise financière de 2008, durant laquelle le marché de la publicité avait été durement touché”… a souligné dans un communiqué Jean-François Decaux, président du groupe.
Chaque matin, dans son kiosque de Paris, notre premier interlocuteur témoin, reçoit des centaines de journaux et magazines, il passe une partie de sa journée à les disposer dans les recoins de son mini-magasin de 12m²… et 90% ne trouveront pas preneur : “J’ai 900 titres différents dont 450 que je ne vends pas et que je ne vendrais jamais, et sur les 450 restants je vais seulement en vendre 90%. Par contre Presstalis en tire profit en me facturant la totalité, créant une masse d’argent fictif sur le même canevas que la Cavalerie qui est une escroquerie. Pire, ils nous disent de renvoyer directement les surplus invendables en créant une note d’annulation, mais Presstalis comptabilise aux éditeurs ces retours immédiats comme des invendus, y ajoutant des frais de retour alors que c’est quasi le même camion qui a déposé les journaux et magazines qui en reprend la moitié le lendemain. C’est tellement rodé, qu’on ne déballe plus” !
À 900 kilomètres de là, le gérant d’une maison de la presse témoigne à son tour : “Avant le Coronavirus, 1.950 des 3.900 titres que je reçois et propose ont fait zéro vente. Actuellement ce n’est plus la moitié qui ne se vendent pas du tout, mais plus de 90%… Les marchands de journaux ne choisissent pas ce qu’ils vendent, ni les titres ni les quantités. Ce sont les éditeurs, propriétaires du papier, qui choisissent où ils veulent être et avec quelles quantités. Soit en donnant les consignes à Presstalis soit via des sociétés de réglages qui mettent les quantités en place selon les instructions des éditeurs. Un système hérité de la loi Bichet de 1947, qui régit la distribution de la presse en France. Ses grands principes : liberté de diffusion et égalité de traitement des journaux. C’est un marché qui, AVANT LA CRISE LIÉE AU CORONAVIRUS, avait déjà connu une chute de 50 % de son volume et qui a un taux de plus de 50 % d’invendus au niveau national donc des coûts de logistique énormes, le mode de régulation et de fonctionnement était déjà mauvais avant le Coronavirus, maintenant on peut dire que la presse papier a 90% d’invendus parmi les 2/3 des titres qui ne se vendent jamais. On pourrait simplifier en disant qu’actuellement on vend à peine 5% de ce que Presstalis nous livre et nous facture”…
Donc, d’un coté la presse “papier” ne se vend pas/plus du tout… et les titres qui se vendent avec difficulté ont 90% d’invendus : Presstalis en est à plus d’un milliard et demi de dettes, les éditeurs ne sont plus payés qu’en monnaie de singes et d’effets bancaires qui ne seront jamais honorés… d’un autre coté les éditeurs ont malgré tout continué leurs publications parce qu’ils avaient des publicités payant les frais, se moquant totalement que les ventes réelles étaient 90% moindres qu’indiquées dans leurs tarifs… mais avec la crise du Coronavirus, les publicités s’arrêtent, les annonceurs décrochent tous… les marchands de journaux qui espéraient qu’enfin le système allait bouger voient leur business s’effondrer en catastrophe… leurs critiques qui pleuvaient contre Presstalis sont devenues des “misérabilités” devant la catastrophe : livraisons en retard, quantités mal réglées, interlocuteurs inexistants, impossibilité de recevoir des exemplaires supplémentaires en cas de besoin, avance de paiements à règler à Presstalis sur les journaux reçus, défauts et magouilles dans le décompte et le remboursement des invendus…
Michèle Benbunan alors qu’elle était encore Présidente de Presstalis ne se dérobait pas, affirmant : “Ils n’ont pas tort. Nous allons revoir nos prestations. Je vais également mettre en place une réunion mensuelle avec les éditeurs, un Presstalis Lab, pour échanger sur la qualité de service et innover avec eux”… des promesses qui ne seront jamais tenues, elle s’en est allée avec un parachute doré… deux autres se sont succédés !
Mr Rolf Heinz, président de Prisma Média, un des plus gros éditeurs européens a indiqué que 75% de ses employés étaient en activité partielle : “Tout ce que nous avons envoyé à Presstalis ne sera jamais payé, la perte sera d’environ 25 millions d’euros auxquels il faut ajouter les 17 millions d’euros que nous avions versés pour aider à la restructuration de Presstalis suite à la crise de Presstalis en 2018 et qui ne nous sera jamais remboursés. Une perte de 42 millions d’euros” !
Un “haut gradé” de la comptabilité de Presstalis à qui je demandais des comptes (sic!) m’a dit que c’étaient mes chroniques diffusées auprès des gens de Presstalis qui les avaient avertis que plus rien n’allait et que la direction pour créer une diversion avait fait circuler un message au personnel de Presstalis : “MEFIEZ VOUS DE CE QU’ECRIT LA PRESSE”…, mieux qu’un gag venant d’une des deux sociétés qui la diffuse !
Toujours est-il que la presse “papier” tombe à quasi rien du tout, différents titres stoppent, c’était déjà le cas aux USA avec l’arrêt définitif de 20 magazines automobiles, mais il y a quelques jours, en Australie, c’est 60 magazines qui cessent leurs parutions définitivement…, la France va suivre !
Résultat : restructuration de www.GatsbyOnline.com et “Top-Référencement-Google” (jusqu’à 6000 visites/jour- 180.000/mois) et pour parfaire, les photos et chroniques de GatsbyOnline sont progressivement retravaillées en HD plein écran tandis que les articles sont retravaillés !
Première incidence pour GatsbyOnline qui a été créé il y a 20 ans et est en tête de liste de son secteur, l’arrivée des publicités AdSence de Google qui permettent la gratuité de toutes les rubriques exceptées les liseuses (Magazines et romans)… GatsbyOnline comporte plus de 4.000 chroniques, 100.000 photos et l’intégralité des vidéos des magazines Chromes&Flammes…
Tout Chromes Tout Flammes en VIMéO…
Voici une séance cinéma/vidéo gratuite et garantie sans virus (sauf celui de devenir déjanté, hors-norme et politiquement-incorrect, comme moi) !
C&F 01 : https://vimeo.com/358236533
C&F 02 : https://vimeo.com/358203151
C&F 03 : https://vimeo.com/358267333
C&F 04 : https://vimeo.com/344649974
C&F 05 : https://vimeo.com/359696875
C&F 06 : https://vimeo.com/376955754
CC HS1 : https://vimeo.com/345031595
C&F SecretsInterdits A : https://vimeo.com/359442180
C&F SecretsInterdits B : https://vimeo.com/395543015
C&F Ataraxie (Burnigman) : https://vimeo.com/359105516
C&F Ataraxie (Tout un monde) : https://vimeo.com/36455387
C&F Toute une vie (“La vie en Chromes&Flammes” Musique d’Ambroise Aïello, Réalisation David Levevre) : https://vimeo.com/318059021