Réflexions désabusées..
Ceusses qui lisent mes textes sont tellement stupéfaits dans leur stupéfiante stupeur qu’ils n’y répondent pas…
Je me répond dès-lors à moi-même en descriptions de ce que j’ai vécu dans les shows et enchères d’automobiles “de collection”, c’est une thérapie : pouvoir écrire ce qui a été vécu aide à le supporter..
Tant que je ne ressens pas une déprime profonde et un abattement, tout va bien…, je considère sans remord que ce sont simplement les aléas des séquelles du consumérisme de ma vie précédente…, je continue ensuite, tout en tournant les pages du livre des pires stupidités du monde, à chercher de nouvelles voies… illustrant davantage que d’autres, cette grande déglingue d’un monde de plus en plus absurde, mettant en parallèle mes aventures hectiques et le grand drame des gnous confrontés à eux-mêmes.
Je crois que c’est le fonctionnement de nos sociétés qui ne correspond pas aux êtres humains : tout continue de fonctionner plus ou moins, mais en finale à force de courir en tous sens pour rien de valable, on se rend compte trop tard, qu’on s’est fait piéger dans des illusions et des leurres, dans une arnaque planétaire… toutefois, avec du recul, avec de la hauteur, ce désenchantement du monde est extraordinaire à voir car nous vivons un n’ième basculement de société.
Au niveau de chacun, ce qui est visible pour la première fois au monde, pour autant d’en avoir le temps et l’envie, se sont les millions de milliers de “blogs” qui s’avèrent bien souvent n’être que des SOS… où des infinités de drames humains versent dans le pathétique !
Nous avons toutes et tous été tellement conditionnés que nous croyons que la solidarité n’est qu’une aide financière en aumônes-charités successives qui donnent l’illusion de contribuer à quelque-chose qui n’existe pas, puisque c’est une condition générale, une déglingue de civilisation, le no way, le no future d’une certaine construction de vie…
Même à relire les grands poètes antiques, on s’aperçoit que c’était pareil alors…, c’est donc que l’humain est ainsi et c’est donc sa limite de vie qui en est cause, car la philosophie ne se développe que trop tard pour générer des réflexions salutaires capables de régénérer positivement l’inhumanité et la faire évoluer vers une positivité humaine…
Mais bon… je ne suis qu’un collectionneur d’automobiles anciennes, accessoirement écrivain perdu et non publiable…, simplement un gnou pensif….