Regarding Steve Stanford…
The iconic Hot Rod Legend is now on Facebook…https://www.facebook.com/Stevestanforddesigns
This is the first time Mr. Stanford has allowed his private works to be viewed on the internet. He is a God to those of us in the automotive industry, however very reclusive and hard to reach…So we are very excited that now we get to share his work.
Steve Stanford is viewed by most of us as the greatest automotive artist alive, and is the man responsible for designing Eleanor from Gone in Sixty Seconds….as well as countless other Hot Rods, Showcars, Etc Etc….his work has been gracing magazines for over 40 years.
Can you please announce to your viewers that Mr. Stanford is here for us to see…..He joined 11 days ago and already has nearly 23k likes…
We truly appreciate all of those helping us. We have Hot Rod Magazine, Maximum Drive, Low-rider, The Rodders Journal and many others currently about to put out info on their facebook pages and we ask that you please do the same….
I am one of Steves reps and we look forward to working with you and cross promoting…please see some of the links I have attached…
Mr. Stanford is about one of the most humble men you could ever meet…
Thank you,
Katherine Morris
Très cher Steve Stanford, très chère Kate Morris…
Vous m’envoyez des messages pour m’informer être sur Facebook, vous y joignez des liens menant à des articles réalisés en cette conséquence par d’illustres (sic !) magazines de Hot-Rodding et Kustom-Kulture qui en vivent et s’affichent indirectement heureux d’avoir encore du grain à moudre (je crache dans la soupe pour lui donner plus de goût)…
Tout jeune je suis tombé là-dedans, je me suis construit un Chopper avec des boûts de ferrailles, puis je suis passé aux “Voitures Américaines” que je croyais pleines de promesses et avec qui j’ai dépensé plus que raisonnable, comme un ado va aux putes en s’imaginant accéder au sublime…
J’ai appris que le sublime et le sordide s’emmèlent, que le mythe américain sert à faire les poches des touristes qui viennent s’y afficher en vestes à franges et bottes de pseudos-cow-boy, dans des voitures dont plus personne ne veut, car elles ne sont plus en phase avec la vie réelle.
Le mythe de l’Amérique est une véritable institution…, tout le monde s’y est mis : vieux blancs mourants sans retraite et indiens alcooliques aux têtes burinées de scalpeurs illuminés…, que des breloques à vendre, des faux souvenirs de pacotille, des cartes postales et des néons.
Certains y vont pour y manger des hamburgers gras, dégoulinants, arrosés d’une Bud’ ou d’un Coke… et rouler… et rouler… et rouler, vers divers points touristiques, quelques shows, pour y photographier mémé, les enfants, mamie et parfois pépé édenté, souriant béatement en souvenir de John Wayne massacrant les mauvais indiens…
Le top de cette aventure mensongère étant de croire que l’histoire américaine c’est tout ça, avec Hollywood au bout du chemin…
Il y a aussi des Pin-up’s qu’on photographie, souvent pour des marques de Jean’s, des bières, du Coke et des bagnoles…
Il y a aussi des putes qui racolent minent de rien pour un flash-back Pathé-Ciné technicolor au fond d’un lit crasseux de motel en ruine…
C’est tout ça l’Amérique !
J’ai cru à l’Amérique, j’ai rêvé d’Amérique…, j’ai acheté, roulé…, été roulé, démonté, remonté et reconstruit des Américaines… en métal et plastique… en chair et en os aussi !
J’ai possédé des Corvette’s, des Mustang’s, des Cadillac’s, des Thunderbird’s, des Hot-rod’s et des Kustom-Cars aussi…, des kit-Cars Cobra 427 et Mercedes SSK, j’ai surtout été possédé par eux…
J’ai édité des magazines de Hot-Rod’s, me suis ingénié à populariser la Kustom-Kulture en Europe avec mes magazines Chromes&Flammes durant toute la décennie ’80, d’un boût à l’autre, sans discontinuer, bravant tout, toutes et tous…, en recevant plein la gueule et les couilles…, envoyant tout valdinguer en finale, dégouté…
J’ai toutefois tout conservé, en vrai et dans ma tête, achetant ou construisant encore, quelques Hot-Rod’s dont un très perso (le look Bugatti pour un Rod, est suavement français, voyez les photos en illustration)…, qu’aucun n’a apprécié, sauf quelques-uns quand même…
Et maintenant, vous voilà arrivant via Kate Morris qui fait votre retape (votre promo), votre relance…, jusque dans ma boîte à message HotMail et mon Facebook, avec liens pour mieux attacher…
OK, bienvenue chez nous, chez moi… (et moi bienvenue chez vous en retour ?)…, ça me rappelle l’époque ou j’étais ami-ami avec Tom McMulen et Deana sa compagne, ou je partageais ses orgies et ses photos de mag’s Hot-Rods et Choppers avant qu’ils ne partent au septième ciel dans un accident d’avion…
Vous dessinez bien, vous avez de la technique, mais je ne sais plus très bien à quoi ça sert de se complaire dans des redites de style non vraiment évolutif, car franchement, ce n’est pas très innovant à comparer à diverses créations Européennes et Russes…
Alors, écrivez-moi comme si votre vie en dépendait, écrivez-moi une plaidoirie en votre faveur comme s’il s’agissait de sauver votre tête…
On savait l’Amérique au bord de la crise de nerfs…, ce grand pays infantile où le moindre téton turgescent dévoilé à la télévision provoque l’hystérie des mères de famille.
A observer leurs mœurs rétrogrades, on est partagé entre le sourire et l’accablement…, puis, âme charitable, on les plaint, les Américains, de vivre dans cette schizophrénie perpétuelle, cette affreuse confusion mentale faite de puritanisme et d’exhibitionnisme.
Pays à la fois de la fesse triste et de l’industrie pornographique florissante, l’Amérique ne sait plus à quel sein se vouer.
L’Amérique ne nous déçoit jamais dans sa représentation grotesque et attardée des rapports humains et de son inévitable apologie de la société marchande.
C’est aussi réactionnaire que risible.
Je ne parle même pas ici du style, négation totale de l’acte littéraire, simplification à outrance du discours et de la pensée, on assiste à la naissance du “junk-book”, un peu comme les “junk-bond” et les “juke-box”.
Alors, par souci d’information et d’émancipation, j’aimerais que vous enleviez la camisole de force qui drape l’honneur d’une Amérique aussi peu experte sur les choses de l’amour et de la vie…, car en ce qui concerne la vie, les américains sont spécialistes…
Le massacre génocidaire et “holocaustien” des amérindiens (les indiens peaux-rouges caricaturés par Hollywood)…, le massacre des noirs importés d’Afrique…, le massacre des finances mondiales…, le massacre des illusions…, le massacre des ouvriers et autres catégories sociales…, le massacre des autres, ceux qui ne sont pas eux… (mais qui sont-ils vraiment ?)…, le massacre des Japonais d ‘Hiroshima et Nagasaki, après les civils de Dresde…, les massacres de la Corée, du Viet-nam, de la Serbie, du Kosovo, de l’Afghanistan, de l’Irak et j’en passe tellement la liste est longue…
Il serait bon que les américains (re)découvrent les vertus de l’irrévérence, de la transgression, du raffinement et tout simplement de la vraie liberté qu’on croyait vous avoir apporté avec LaFayette, puis avec la statue de la Liberté…
Vous vous prétendez artiste…, démontrez-le au delà de dessins stéréocopiés, sortez de votre cocon…, osez être innovant…, bienvenue en Europe…
Comme Kant le disait déjà en 1784, l’Europe est le continent de la sortie de l’enfance, le seul dans l’histoire de l’humanité où les individus, hommes et femmes sont traités comme des adultes et pas comme des enfants, c’est le continent de la fin du théologico-politique mais aussi du théologico-esthétique et Kulturel (j’ai mis un “K” comme Kustom-Kulture)…
L’Europe, est un continent laïque, malgré les préchi-précha de fumistes qui rêvent de bondieuseries et s’extasient qu’en Amérique est écrit “je crois en Dieu” sur le dollar…
L’Europe, ce n’est pas Wall-Street, les Bonds, les rèles d’or Buchiènes perpétuées par Obama et consorts…, c’est un espace de civilisation de l’autonomie… et pas de l’autoservilité comme en Amérique (vous saisirez le double-sens plus tard)…, ce que tente de détruire vos gouvernants qui corrompent les nôtres parce que c’est moins coûteux de verser quelques milliards de dollars sur un compte secret au chef d’un Etat souverain pour obtenir la servilité du pays, l’obligeant à se coucher afin de “servir” la prétendue bonne cause du “monde libre” dans des guerres absurdes et colonialistes…
C’est comme ça que l’industrie automobile Française a été ruinée, guidée par Général-Motors (et donc par votre gouvernement actionnaire) pour se tirer une balle dans le pied en stoppant ses fabrications et ventes en Iran (1/3 de son chiffre d’affaire)…
Ce qu’il faudrait en Europe, ce ne sont pas des rêves d’Amérique, des rêves formatés par Hollywood, des mensonges (et de la pacotille telle celle données aux Amérindiens)…, ni des dessins de Hot-Rods qui ne font pas partie de notre Culture (avec un “C”), mais des hommes et femmes qui ont le sens historique de comprendre ce qu’est le monde !
A vous lire, très sincèrement…