Rétromoteur Ciney 2010, le poids des mots, le choc des photos !
J’ai tant et tant de choses à ne plus vous dire concernant les shows de voitures anciennes…, si vous saviez…, mais alors rien !
Je me triture les méninges à coups de tiges de culbuteurs et ne trouve soudainement plus la moindre petite particule de sujet intéressant.
Ma visite, ce lundi 24 mai 2010, de la foire autos-motos “Rétromoteur” de Ciney (Wallonie-Belgique), m’a tout autant éreinté que le temps que je suis occupé de passer pour en faire le compte rendu…
Bientôt, le fait même de penser écrire concernant les bourses, shows et foires de bagnoles et pièces de bagnoles, même écrire n’importe quoi…, va devenir problématique.
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Ce n’est pas un caprice, c’est sérieux !
Jamais je n’ai été aussi sérieux…
Ce n’est pas tant le contenu de ce que j’y ai vu, de ce que j’y ai vécu, ou des banalités locales, des grasses saucisses et autres cochonneries vendues au prix d’un kilo de Caviar Beluga…ou encore des banalités échangées re-transcrites ici sous forme d’interjections narratives de ces faits… qui me fait défaut, que les personnes à qui je les destine…
Car les seuls mots qui les font accourir (ces personnes), lorsqu’ils (les mots) se percutent et parviennent à leurs oreilles blasées et suralimentées…, appartiennent au paradigme de la plus intense folie.
Et encore de la folie…, pas la folie douce, pas celle qui frappe en douceur le privilégié allongé achevé à la morphine, plutôt celle qui décapite, broie, brûle vivants des égarés, des chineurs et glandeurs, leurs familles aussi qui accompagnent (à 12 euros l’entrée par personne pour ne voir que des épaves, ne vaut-il pas mieux passer le week-end devant une décharge, ou chez soi devant le lave-linge…, plutôt qu’être prisonniers des voitures…, je poursuis la liste d’exemples ?
Pour qui connasse la foire Rétromoteur de Ciney et qui n’y serait pas venu ce week-end les 22-23-24 mai 2010, d’abord sachez qu’il y avait moitié moins de monde que l’année passée qui était elle aussi en nette diminution de fréquentation de l’année d’avant !…
Le grand emplacement aux bestiaux ne comportait quasi plus d’automobiles anciennes, que du “brol” (expression belge concernant le “bazar” immonde exposé), des vêtements improbables, des ferrailles, des exposants perdus, certains braves, d’autres franchement escrocs…
Pour y arriver, une sorte de place aux cochonneries concentre quelques dizaines de roulottes et tentes de commerçants (en chambre ou non) ambulants… proposant tout ce qu’il y a de pire pour le cholestérol…
Tout alentours les visiteurs venus avec une voiture plus ou moins ancienne (ainsi que n’importe quelle moto), assurent un spectacle assez pathétique, dans le sens ou il ne se passe strictement rien…, excepté ceusses qui arrivent et ceussent qui s’en vont…
Sur la butte, dans le Bunker sans fenêtres, sorte de four noir, de la même noirceur que la sympathie des vendeurs… sont présentées une centaine de voitures, pas vraiment anciennes, affichées à des tarifs stratosphériques…, moins cependant que les prix des quasi-mêmes exposées en vrac sur le parking situé devant le Bunker…
Le coté bon-enfant, festif d’il y a quelques années a fait place à un esprit de kermesse aux boudins grillés, qui désigne aussi bien les visiteurs que les visités…
De temps en temps, dans le temps, je me rendais au bord de la mer pour raconter ma journée aux vagues, je déclamais haut et fort des textes que je n’avais pas encore écrit… et finissais en hurlant des AAAHHHHH !…, des OOOUUUUU ! qui effrayaient les petits crabes, histoire de ne pas perdre la main d’écriture…
Ben, ici, à Ciney, c’est pareil !
Alors oui, ces fameuses choses, ces tant et tant de choses à ne plus vous dire, c’est quoi ?
C’est le contraire, au sens strict, “stricto sensu” c’est mieux, de tout ce que l’on peut se dire, de ce que l’on a à se dire, se raconter dans une journée, c’est à dire rien ou si peu, c’est parfois intéressant quand il m’arrive une aventure épique, quand le résultat des espoirs (parfois vains) est soluble dans un Mojito…
Au fait, je mangerais bien une pizza aux quatre fromages demain soir soir, pour changer des pizzas hawaïennes !
Mais à Ciney 2010, pas d’aventure épique, donc rien à narrer, si ce n’est l’ambiance funèbre qu’on rencontre dans certains cimetières de voitures…
Je me prends pour qui d’oser écrire cela ?
Mais pour Quelqu’un, justement…, symbolique, glauque, torturé, algébrique, non pré-codé, produisant d’immenses efforts de communication via GatsbyOnline pour que vous parveniez à entendre mes écrits (je me marre en y pensant)… et, si, souvent, vos interprétations de mes messages reçus ne sont pas les bonnes…, tant pis.
Au bout de quelque temps (oui mais combien de temps ?), vous vous serez adaptés.
Mon style, unique, aura constitué la thématique principale de tous vos repas des jours de fêtes puis vous passerez à autre chose…, à l’augmentation du prix de l’essence…, au pouvoir d’achat…, à la grande déglingue financière…, matinée de “Merde in Belgium !“……
Ahhhhhhh, je reparle en écrivant silencieusement dans le noir…, c’est que ça va beaucoup mieux !
Ahhhhh…, si vous saviez ce que je sais et que vous ne savez pas que je sais…
J’aimerais me répandre devant des juges absents, parlant de sexe et de partouzes, buvant un Mojito en attente qu’on me passe une guirlande de baisers au cou….
Je souhaiterais me balancer sous une pluie d’applaudissements, longuement, entre les branches d’un vieil arbre sentimental, dans un jardin-jasmin-coquelicot rempli de clowns gueulant aux oiseaux combien la vie est emplie d’absurdités en ces lieux inconnus de Zeus et de sa bande de pouffes…
Mais nous, où sommes-nous passés ?
J’ai de mauvais pressentiments quand la nuit m’abandonne à divers cauchemars qui paraissent réels…
La foire de Ciney est devenue aussi obscène que des maisons hypothéquées par les subprimes…
Une véritable fortune de choses perdues, aussi anonyme que le bord d’une assiette exposée aux puces dans une grande braderie.
Croyez-moi, je l’ai vu de mes yeux vu…, tout retourne à son état originel de transferts liquides en tous genres…
Tandis que je vous écrit tout ceci sur mon PC portable, divers passants m’enjambent en se pinçant le nez…
C’est pour ça que les hommes n’ont pas de becs mais des mains à cinq doigts, deux jambes, deux narines, deux yeux, un anus-dei et un cerveau pour penser à-ryen…
C’est définitivement ainsi que nous nous représentons, du début jusqu’à la fin de nos simagrées, pas moyen de nous accepter autrement, sinon croire que l’on fut autrement construits et que l’on reviendra sous des formes plus humaines…
Ceci écrit…, je pisse aussi sur Mathilde, croyez-moi, j’ai bien heureusement perdu (enfin) le respect envers les gens qu’elle représente et auprès de qui elle devient bobonne…
Un coup de gueule salutaire.. fait place aux scribouillages vaseux de politesses journalistiques en retour d’ascenseur, avec publicités pour 2011, auto-promotion, publi-reportages et copinages divers…
Les journaleux qui scribouillent ce genre d’articles nauséeux, sont obligés d’ouvrir une boutique de parapluies (gérée par une péripatéticienne, pour que ça reste en famille), afin de revendre ceux qu’ils reçoivent continuellement en cadeaux pour services rendus…
Ce web-site se réalise (tout comme d’autres, encore pire, mais au plus c’est pire, au plus ça se vend, c’est comme Luc pire refusant mon “Quelqu’un contre le reste du monde” préférant publier les prières de Fabiola…), selon une grille précise en fonction des pourcentages des sondages… et préférences des ménagères de plus de quarante ans (voire cinquante et plus)…
Avec le temps passant, les magazines “papier”, tout comme les journaux télévisés et radiodiffusés…, deviennent des conditionneurs de cerveaux, pour que les vrais faits et causes restent inconnus…
Donc, merci de m’avoir lu…
Pour le surplus, les photos “parlent” d’elles-mêmes…, le poids des mots, le choc des photos… pour caricaturer un célèbre magazine !
Un dernier Mojito et je ferme, ne vous inquiétez pas, j’éteindrai la lumière en sortant…
www.GatsbyOnline.com
www.ChromesFlammes.com