“RIZK”, dantesque chose !
À l’intersection de l’art et de la science, se trouve une âme commune : la créativité.
L’histoire de l’automobile a traversé un siècle d’innovation et de design, mais malheureusement, rarement ces deux attributs combinés.
La Rizk se targue d’assimiler le meilleur des plus belles voitures de course de l’âge d’or, avec le matériel et les procédés de fabrication actuels de la technologie aérospatiale.
Transcender le banal de la simple mécanique, c’est transformer chaque voyage dans un mode de vie unique.
Un style de vie, qui reconnaît que la vitesse est un sport… et que dans la nature il n’y a pas de lignes droites. L’expérience viscérale de la conduite d’une Rizk : le bruit, les vibrations, l’intimité de son style intérieur…, est l’affirmation d’une vie digne d’être vécue : une déclaration d’élégance des choix, une absence de prétention et un plaisir de conduite sans inhibition pour la vitesse.
La noyade des sens dans une mer de lignes et de surfaces différentes, tout comme vivre dans une ère de la sensualité des courbes…, sont des choses qui semblent nous avoir échappé…, que l’inspiration vienne des formes féminines, ou de l’altération des roches, voire de souvenirs de douceurs immémoriales…
Mais, la psyché humaine résonne dans les galbes de cette voiture faite de lignes fluides et de formes en cohésion.
La Rizk s’appuie sur le génie perdu des maîtres artisans, tenant compte des exigences routières du 21ième siècle, tout en gardant une beauté intrinsèque.
Les critères furent les suivants : la rigidité, la légèreté, l’espace, la souplesse dans l’adaptation de plusieurs options de moteur et, enfin : la précision dimensionnelle…
Le châssis fut le plus grand défi dans l’ingénierie de la construction.
Tout véhicule de la même catégorie que cette voiture, a toujours utilisé ce qui est communément connu sous le nom de : structure spatiale, en l’occurence un châssis “birdcage“…, construit en tubes d’acier soudés ensemble sur un gabarit.
Le principal avantage de ce type de structure est la rigidité.
Pourtant, la structure spatiale a deux faiblesses significatives : son poids (si la résistance et la rigidité sont atteints) et son extrême inefficacité dans la véritabe protection des occupants du véhicule.
C’est pour ces raisons qu’un châssis monocoque en carbone fut la solution retenue.
Il n’y avait qu’un seul inconvénient à cette conception : son coût.
Philip Henderson, le gourou du composite en Formule1 Benetton, qui fut l’équipementier au cours de la durée du mandat de Michael Schumacher (il a remporté 2 championnats du monde avec eux)… a été choisi pour concevoir et fabriquer le châssis.
Ce qu’il a accompli est incomparable à toute production de masse, offrant un espace cabine spectaculaire, pour un poids total de seulement 220 kg !!!
Aucune autre mesure visant un véhicule classique construit dans le monde, n’a jamais atteint ce niveau de technologie.
C’est un des matériaux parmi les plus performants, le carbone y est utilisé pour les recouvrements, offrant l’un des meilleurs ratio résistance/poids.
De la Formule 1 au véhicules spatiaux de la NASA, le plus répandu dans la structure composite est le carbone Nomex.
Le Nomex, utilisé comme matériau de base, est un aramide ignifuge, qui a des propriétés exceptionnelles de cisaillement.
Le but de l’utilisation de carbone Nomex fut d’ajouter de l’épaisseur à la matière, sans ajouter aucun poids.
La rigidité de la structure composite est fonction de l’épaisseur du matériau.
Ainsi, si l’on compare 2 panneaux en composite, l’un avec une épaisseur 1t et l’autre avec 2t d’épaisseur, celui-ci sera 7 à 8 fois plus rigide que le premier.
Tenant compte que les automobiles typiques sont construites avec une tôle d’environ 0,04 po, alors que la RA est construite avec un composite de 0,5 po d’épaisseur, une comparaison mathématique simplifiée, démontre qu’une RA est 1.500 fois plus rigide.
En outre, les caractéristiques de l’absorption d’énergie en carbone Nomex, offrent une meilleure protection aux crashs par rapport à des matériaux traditionnels.
Enfin, comme, de la sorte, la carrosserie de la Rizk est extrêmement rigide, elle ne peut pas être pliée ou affectée par une force humaine, donc pas de petits coups et bosses.
Lorsque la NASA a lancé son programme d’un véhicule sur Mars, il fallait que la résistance aux écarts important de température soit encore plus efficace que pour le véhicule lunaire.
Cette intégration de la nano-technologie est appelée science Aérogel.
Elle est la plus avancée des technologies d’isolation/résistance au froid et à la chaleur dans le monde.
Le succès de l’Aérogel a été si spectaculaire, que la NASA a créé une entreprise pour commercialiser ce produit… et cet engin dantesque est le premier véhicule à utiliser de l’Aérogel.
Le compartiment moteur et le dessous du véhicule sont recouverts de ce matériau également hydro-phobique (résistant à l’eau). Entièrement indépendantes, les suspensions avant et arrière sont en aluminium… et le véhicule est équipé de 4 freins à disques ventilés.
Les options moteur :
– Jaguar Straight 6 à triple carburateurs SU ou Weber
– Jaguar V-12 avec triple carburateurs SU ou Weber
– Corvette LS3 V8 à injection
Les transmissions disponibles :
– Boîte manuelle 5 Vitesses pour toutes les options Jaguar
– Boîte manuelle 6 Vitesses pour moteur Corvette seulement
– Boîte automatique 6 Rapports pour moteur Corvette seulement
Prix en version de base : US$ 200,000
Si votre imagination n’arrive pas à atteindre ce que cette voiture est capable d’établir comme chronos, équipée d’un V8 Corvette LS3, enlevez 500kgs de poids à une Corvette équipée de ce moteur !
99% des véhicules, même des supercars, étant plus ou moins maîtrisables…, avec l’essai exclusif de cette Rizk, je suis conscient d’ouvrir une dimension parallèle !
En résumé, elle est absolument innommable…, presque inimaginable.
C’est en effet difficile de retranscrire cela par écrit mais, d’après mon expérience vécue, je vous propose de faire pire que tout ce que vous avez connu de sportif jusqu’à aujourd’hui !
Me voici donc à bord d’une des voitures parmi les plus brutales, bestiales, sportives et performantes qui soit au monde !
Bienvenue en enfer…
Qui plus est, son look est celui d’un vieux coucou des années cinquante, style Mercedes 300 SLR…, c’est dire que quand on est conducteur d’un tel engin…, on a la banane !
C’est bête à dire, mais pas un instant ne s’est passé sans sourire, c’était vraiment inaccoutumé, j’étais dans un état quasi second.
J’en reviens ou j’en étais…, assis avant la mise en contact dans le parking.
Le magnifique bruit du V8 se fait donc entendre, mais de suite après (sic !), j’ai constaté que les manoeuvres au ralenti n’étaient pas aisées.
Départ tranquillos, sous les regards de la foule.
C’est fou, une impression que tout le monde observe en attente d’une explosion…
Jamais je n’ai ressenti cela dans une voiture…, même dans ma Smart Roadster… (c’est de l’humour) !
Vraiment…, une impression d’être à part et décalé !
En ville, peu agréable, cependant pas d’à coups quelconques.
Une forte puissance se dégage du V8, pas besoin de rouler vite ou fort…, non, même à 50km/h personne ne dépasse, les très grosses berlines tiennent une distance respectable, les autres sportives (pour la plupart 2 à 3 fois moins puissantes et 500 kg plus lourdes, ce qui est loin d’être un miracle), ne viennent bizarrement pas s’y frotter, car un sentiment de force véridique et réel se répand sur le reste de la planète terre via les échappements de cet engin…
C’est vraiment le phénomène qui se produit, nombreux sont les proprios de sportives qui veulent aller sur la lune, cette Rizk, ben, c’est le contraire, elle semble avoir été produite sur la Lune et ensuite abandonnée par erreur sur notre sphère, là est tout le paradoxe.
De ce fait incomparable, la dimension parallèle continue…, un autre univers je vous le garantis !
Je suis bien harnaché et prêt à tout !
Enfin l’entrée d’autoroute.
Le cortège derrière, suit aussi tranquillement mon rythme, il s’agit de 2 Porscheries GT3, d’une BMW M3, d’une Ferraillerie 599 et d’une Mercedes SLR Mc-Laren!
Ce défilé de bolides a tendance a exciter un peu les autres usagers de la route…, sans raisons aucunes, les dépassements se faisant dans une espèce de tension permanente.
Ceux osant dépasser mon engin étrange qui respecte la limitation de vitesse, paraissent un peu désappointés…
Vous voyez le genre ?
Non ?
Alors glissez-vous un instant dans la peau et la tête d’une personne dépassant un monstre du bitume de plus de 500 bourrins (et pesant à peine 1000kg), sur autoroute : Je dépasse, je dépasse pas ?? Aïe aïe aïe j’arrive à sa hauteur…, de dieu, c’est quoi cette caisse de fou ? Ouffff ! Ouffff ! Je dépasse, ‘tain s’il appuie je suis foutu. Faut pas que je le regarde, il va croire que je le provoque…, ‘tain ce monstre, je le crois pas, je le crois pas, ‘tain, ‘tain, s’il allume il me rattrape en une demie-seconde et me dépose littéralement, ‘tain, ‘tain…, oups pas oublier mon clignotant, voilà, je me rabats tranquille. Purééééeeeee, je l’ai passé, il roule molo, c’est bizarre ? Oups, faut pas trop regarder dans le rétro, il va croire que je fais le malin…
Oui, une tension permanente !
C’est pas tous les jours que l’on croise cet instrument de guerre sur route, et je compati.
Sinon, ben, y’a toujours quelques marioles qui ne savent pas exactement à quoi et à qui ils ont à faire et veulent donc “comparer“…, autant dire que sur un coup de gaz à mi-pédale, ils sont immédiatement remis en place !
Après une bonne dizaine de minutes sur autoroute, vient alors une limitation à 100km/h…, puis un tunnel.
Je passe le tunnel, j’accorde un peu mon instrument de musique et le V8 se déchaine d’une simple pression sur l’accélérateur…
Quelques belles reprises sur la voie de gauche pour le plaisir de tous…, dans le tunnel, ça résonne !
Je suis toujours aussi calme et inflexible…, mais comment fais-je pour rester serein au volant d’un tel monstre ?!
Comment ?!
Je ne comprends pas !
Ma pensée soudaine n’a plus de raison d’être.
Fin de limitation, fin du tunnel…, j’appuie à fond…
Un hurlement me plaque soudainement au siège, ma seule réaction est : Ouffff !
Un oufff de terreur, car une poussée comme jamais je n’avais connu dans ma vie à bord d’un antique coucou des années cinquante…, se passe en ce moment même.
Elle ne dure pas longtemps mais la démonstration a été impressionnante.
Nom d’une bite !!
Ca pousse fort !!
J’ai jamais ressenti autant de puissance débarquer…, les 3 premiers rapports se passent avec un oeuf sous le pied sur cette caisse !
La folie !
La route file vers l’infini, moi aussi (forcément, je conduis)…
Je passe la 4ème…, je suis prêt à subir pour la première et probablement l’unique fois de ma vie une poussée que seules quelques voitures sont capables d’établir.
La poussée est dantesque, ma bouche est ouverte, pas un mot ne sort, mon dos est scotché contre le siège baquet, impossible de faire un mouvement.
La poussée est indescriptible.
Le train avant se soulève, la direction s’allège, la voiture cherche un peu sa voie…, elle commence même à louvoyer…
Les pneus hurlent à la mort et s’enfoncent littéralement dans le macadam en y laissant leurs traces.
C’est la chevauchée des Walkyries !
La charge de la Brigade légère !
Okinawa Atoll sanglant !
C’est dingue mais ça pousse de plus en plus.
Ma vue se brouille.
Je ne vois plus rien, mes yeux sont vitreux sous la pression exercée par l’accélération (il n’y a pas de pare-brise).
J’ai la tête dans les étoiles.
Les nuées se déchirent, et laissent apercevoir, au milieu de terribles éclairs, les chiffres du Démon.
Ils s’affichent dans cette brume démoniaque : 666
Je suis assis sur un volcan et j’entends le Diable qui rit avec moi…
Peut-être suis-je déjà mort ?
Où suis-je ?
En enfer, bien sur, je ne l’oublie pas !!!
En quelques secondes, je roule à une vitesse inavouable…
Vraiment, c’est absolument mémorable et dantesque.
C’est terrifiant, mes mains tremblent : de peur, de bonheur…, que sais-je ?!
Je suis presque tétanisé !!!
Les gens s’agglutinent autour de cet engin qui semble d’une autre époque, les conducteurs de Porscheries et autres Ferrailleries tirent des têtes d’haltérophiles en plein effort…, c’est rigolo.
Sortie d’autoroute, arrêt au feu rouge.
La montée du col va être superbe, j’ai apprécié une tenue de route et un grip inimaginables eux aussi, et quelques belles accélérations du même genre.
Les dépassements sont vraiment une formalité… et je me sens vraiment en sécurité à bord du véhicule.
Le freinage est romanesque lui aussi…, enfin c’est dingue quoi !!
La moindre reprise ou accélération te plaque contre le dossier du baquet comme si 2 rugbyman de 130kgs me sautaient dessus…, la pression est énorme, l’habitacle est tremblant !
Moi aussi…
Dans ces instants “magiques“, la machine prend le dessus sur l’homme.
Elle est maîtresse et on ne peux rien contre sa force et sa puissance !
Avec cette Rizk, j’ai pris tous les risques…