La Corvette’59 Chinoise ! Roadster-SS-Dolphin by Songsan-Motors…
Le Salon automobile de Pékin, qui n’en a rien à f… du Covid, bat son plein pour démontrer que la Chine est redevenue une civilisation toute puissante n’ayant toutefois pas oublié les douloureux souvenirs de la colonisation occidentale. La Chine n’est plus ce que l’Occident voulait en faire. Elle a tout assimilé et s’est rendue incontournable pour les industries.
En fait, la Chine colonisée était une autre Chine, celle d’un passé lointain, mais qui n’oublie rien de ce qu’on lui a fait subir : les vexations, les chantages, le mépris, la morgue. La Chine était considérée comme une nation d’esclaves loqueteux comportant quelques belles et très jeunes belles “gourdasses” acceptant toutes les basses besognes, surtout sexuelles, pour survivre en contrepartie de miettes de survie… Dégradation, honte, avilissement ! Maintenant, elles défilent au pas, fières, tout comme leurs hommes.
La Chine est maintenant toute puissante, très riche et colonisatrice, mais elle n’emploie pas les mêmes moyens que l’occident. Pour coloniser, l’Occident vole, s’accapare, contraint et en finale prête et c’est ainsi qu’il asservit ! L’Occident prétexte les impossibilités de remboursement des pays débiteurs pour occuper leurs territoires avec leurs armées de domination. A l’instar de l’invasion britannique de l’Egypte en 1882, qui ne parvenait plus à payer sa dette. A l’instar de la France prenant possession d’iles, de pays pour les annexer, les exploiter en volant leurs ressources et surtout les taxer pour ces missions civilisationnelles.
Lesquels pays conquis ne pouvant rembourser ces dettes d’obligations, accablés, appauvris, rendus exangues, violés et occupés, se voyaient submergés d’expéditions punitives et d’entreprises militaires remplacées peu à peu par une arme non moins persuasive : la création d’une dette amenant l’aggravation des déficits publics des nations ne disposant pas d’une monnaie souveraine pouvant être librement émise. A cet égard, l’indépendance “offerte” à certains de ces pays endettés n’était qu’une illusion permettant de les exploiter davantage tant ils étaient en réalité sous la coupe de leurs créanciers-bienfaiteurs (sic !).
Une autre variante de l’esprit colonial fut la destruction de la Libye et le meurtre de Kadhafi pour que notre Président puisse conserver les sommes extorquées pour ses frais de ré-élection en promesse de la construction d’une centrale nucléaire destinée à sortir de l’obsession pétrolière ! Erreur stratégique d’un président qui dans ses ordres de destruction au nom de la France afin de délivrer les Libyens asservis (sic ! c’était la nation africaine la plus riche de ce continent), a oublié que la Chine y avait investi énormément et a vu cet ensemble systématiquement détruit, sous les ricanements américains…
La Libye et presque tous les pays esclaves de l’Occident, aujourd’hui, ont changé de camp. De méthode également. Ainsi, ce sont plus de 150 pays à travers le globe qui doivent à présent près de 400 milliards de dollars à la Chine au titre de son initiative dite de la “ceinture économique de la Route de la soie”, dans une transparence relative puisque ces dettes ne sont déclarées que très partiellement à la Banque Mondiale. Une quarantaine de ces débiteurs Etatiques sont des nations très pauvres comme le Cambodge, le Myanmar, le Laos, les Maldives ou la Papouasie qui doivent à la Chine plus de 10% de leurs P.I.B. respectifs.
Donc, s’il est devenu pour les puissances en quête de domination actuellement nettement moins dangereux du point de vue des pertes humaines de coloniser, un glissement supplémentaire est en train de s’opérer. En effet, les dettes accordées à des Etats attirent bien trop l’attention en comparaison de celles consenties aux entreprises de ces pays pauvres. Voilà donc que 70% des montants prêtés par la Chine ne le sont désormais plus à des gouvernements, mais à des entreprises publiques, privées et à des banques locales de ces pays en détresse financière !
La Chine avait avancé ses pions “pour voir” en Grèce alors qu’elle était lâchée par l’Europe sous l’impulsion de la glorieuse Allemagne qui avait elle-même une dette de la guerre nazie envers la Grèce. Jamais payée ! Dès lors, une nouvelle brèche s’est ouverte dans le gigantesque puits sans fond des crapuleries occidentales, car ces créances consenties à des organes non-gouvernementaux n’ont pas à être déclarées aux institutions internationales ni aux instances de ces pays, quand elles existent.
Ces sommes substantielles qui transitent depuis le Trésor chinois en direction d’emprunteurs privés passent totalement sous le radar car ne sont soumises à aucune obligation déclarative dans leur Etat de tutelle et ne sont la plupart du temps même pas mentionnées dans leur balance des paiements. Pour les dirigeants de ces pays si redevables à la Chine, comment s’y prendre pour gérer un pays où le mélange des genres est savamment entretenu par les créanciers entre dette publique et endettements privés ?
Et comment tenter de protéger les intérêts de ces débiteurs privés pour stabiliser l’économie quand l’écrasante majorité de ces sommes échappe à toute surveillance ? Mao a laissé une Chine très pauvre, principalement pour des motifs idéologiques car il était obsédé par l’éradication du pouvoir des élites économiques concentrées surtout le long des côtes. Voilà une quarantaine d’années que cette nation dotée d’une culture sophistiquée et d’une immense masse salariale, étend son influence, sans hésiter à avoir recours aux subterfuges impérialistes les plus traditionnels.
Encore et toujours, la dette mène à la soumission. Il n’est donc pas si différend ce temps où Rosa Luxemburg écrivait en 1913 : “L’économie égyptienne a été engloutie dans une très large mesure par le capital européen”… La Corvette Chinoise est la démonstration en forme de doigt d’honneur à l’Amérique, qu’elle préfère et a les moyens de copier les “colifichets-occidentaux” sous forme d’inspiration plutôt que de les acheter et donc de transvaser une partie de ses finances vers ses extérieurs ! C’est dans cet esprit que les nouvelles voitures chinoises ont une ressemblance “étrange” avec leurs homologues occidentales.
Lors du salon de Pékin, la société chinoise Songsan Motors a présenté son dernier modèle, appelé Roadster SS Dolphin, qui s’inspire très clairement de la Chevrolet Corvette C1 1959 originale mais ne la copie pas. D’accord, c’est le “doppelganger” de la Corvette 1959, avec exactement les mêmes éléments de style, mais avec un élément significativement différent en termes de plagiat et donc échappant à la copie : les proportions et la motorisation !
La SS Dolphin mesure 189 pouces (4800mm) de long, 72,8 pouces (1850mm) de large et 54,7 pouces (1390mm) de haut. Cela la rend 11,8 pouces (300 mm) plus longue et 3,7 pouces (94 mm) plus haute que la Corvette’59 d’origine alors que l’impression visuelle fait croire qu’elle est moins longue !
Certes, il y a d’autres petits changements à l’extérieur, comme les phares à DEL et un emblème de dauphin chromé qui remplace le badge Corvette d’origine (gag !). Mais alors que la carrosserie est clairement conçue pour imiter sans vergogne la Corvette d’origine, l’intérieur d’inspiration rétro et garni de bois est équipé d’une technologie moderne que vous ne trouverez pas dans la voiture de sport originale des années 1950, comme un tableau de bord numérique, un système d’info-divertissement et un volant multifonctionnel.
Et voici autre chose de plus pour marquer une sorte de dédain envers “les Yankees”, il était hors de question de loger un vieux V8 américain qui ne se soucie guère des normes antipollution ! Sous le capot, il y a un groupe motopropulseur hybride rechargeable combinant un moteur turbocompressé de 1L5 et un moteur électrique BYD. Oui, la Chine a déjà construit une Corvette hybride avant l’arrivée de la Corvette C8 électrifiée…
Une batterie de 16 kWh permet à la Corvette chinoise d’accélérer de 0 à 62 mph en 4,9 secondes et de fonctionner à l’énergie électrique pendant environ 100 kms. La puissance est également envoyée aux roues avant, ce qui semble sacrilège dans une Corvette mais plus avant-gardiste et sécuritaire pour les Chinois et Chinoises qui peuvent l’acheter sans taxes (cadeau de la Chine aux clients rénovateurs).
Cette technologie a été fournie par le constructeur automobile chinois BYD. Cette Corvette C1 du 21eme siècle réalise le 0 à 100 km/h en 4,9 s. A titre de comparaison, animée par un moteur V8 4,6 de 220 ch, la “vraie” Corvette C1, du siècle dernier, filait de 0 à 100 km/h en 9,1 s. Deux fois moins rapide, la ricaine ! Les livraisons aux clients ont commencé depuis début 2021. Le prix débute à 590.000 ¥ (86.613 US$ – 74.246 €), ce qui le rend un peu plus chère qu’une toute nouvelle Chevrolet Corvette Stingray aux États-Unis, mais c’est voulu, un doigt d’honneur de plus.
Vous êtes enragés d’apprendre tout cela ? Vous ne devriez pas l’être, le mimétisme est la forme la plus sincère de flatterie. Et d’ailleurs, ce n’est même pas la première fois que la Corvette classique inspire des voitures imitatrices. Vous vous souvenez de la Mitsuoka Rock Star japonaise basée sur la Mazda MX-5 Miata ? Le site de la société Songsan Motors présente des célébrités comme Brad Pitt, Tom Cruise et George Clooney au volant de Corvettes américaines, indiquant sans honte, donc avec un bonheur visible, que le Roadster SS Dolphin est une évolution moderne de l’emblématique roadster américain.
Mais ce n’est pas tout, Sonsang Motors a également recréé le “Summer”, une évolution du fameux Bulli T1 de VW, c’est le même esprit, mais pas la même forme ni la même motorisation, car cette innovation est électrique !
Le monospace est équipé de jantes rétro et d’un ensemble de portes coulissantes, ainsi qu’à l’arrière une roue de secours et un petit hayon. La pièce de résistance est le fait que son toit peut être incliné, révélant un auvent qui donne aux passagers suffisamment d’espace pour se lever et regarder à travers le toit ouvrant. De plus, une remorque “clone” 100% identique peut s’y accrocher pour des balades en grandes familles nombreuses, grands-parents inclus !
En ce qui concerne l’habitacle, le Summer inspiré du Bulli T1 est revêtu de cuir de couleur crème sur les sièges, le tableau de bord, la console centrale et les panneaux de porte. Un petit groupe d’instruments numériques se trouve directement devant le conducteur, tandis qu’un grand écran d’infodivertissement (identique à celui du Roadster SS-Dolphin) se trouve également au centre du tableau de bord. Comme pour le Roadster SS-Dolphin, le Songsan Summer est propulsé par le même groupe motopropulseur hybride rechargeable de 1L5 avec un moteur électrique BYD et une batterie de 16 kWh.
2 commentaires
Faux décor, faux nichons, fausses voitures… peu importe si tout est faux, ou en plastique, avec les couleurs très saturées c’est photogénique !
Je n’en dis pas plus, je m’aperçois que je suis bourré de préjugés.
Je vois, j’analyse, je commente…
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