Rolls-Royce Pick-Up & co…
Pensez-donc, 875 Newtons-mètre à 2.200 tours/minute, voilà un chiffre faramineux dont l’ouie abracadabrante bombarde l’esprit initié d’images dantesques quand l’illettré technique ne perçoit que barbares chinoiseries. 875 Newtons-mètre à 2.200 tours/minute, pour l’amoureux des chiffres, c’est du Wagner, le souffle épique d’une loco Atlantic lancée à toute vapeur, la force irrépressible d’un brise glace balayant tout sur son passage et bien sûr, la charge onirique d’une Rolls-Royce s’ébrouant brusquement à la faveur d’un kick-down exalté.
Avec son empattement aussi long qu’une Mini Cooper entière, ses trois tonnes de Heavy-Métal et sa bonne grosse gamelle à la courbe de couple de Diesel industriel qui n’aurait certes pas déparé sur un autorail SNCF ou un groupe électrogène, cette Gargantua inquiétera davantage les Kustomizeurs Nitromaniaques que les dandys bellâtres de la plus pure race.
Ce cétacé défie à ce point l’entendement que toute tentative de jugement objectif se brise sur les fanons de son monumental fronton. Elle n’occupe pas l’espace, elle l’emplit, l’envahit sinon l’écrase en s’imposant à notre regard plus qu’elle ne se propose à lui. Ni raisonnablement belle ni honnêtement laide, elle EST, tout simplement. Définitivement étrangère à nos critères d’évaluation contemporains, elle va jusqu’à se jouer des repères temporels.
Alors que s’éteignent les derniers dinosaures, la modification d’une Silver Shadow Berline 4 portes en Pick-Up 2 portes est un coup de force magnifique et dérisoire comme un baroud d’honneur nous faisant réaliser l’incommensurable absurdité d’un paquebot de luxe transformé en cargo. Altière souveraine, elle croise au delà de l’entendement, là où aucune comparaison trivialement automobile n’a de sens. Hors du temps, elle inspire le même sentiment béat qu’une icône de la locomotion à vapeur. Hors-norme, elle a de la magnificence quasi ouvrière d’un besogneux ayant gagné l’Euromillion malgré, il est vrai, quelques concessions au “tuning-chic” sévissant chez les Happy -Few. Et pourtant, la loi de l’évolution, le Covid et le confinement sonnent le glas de ces baroqueries en nous priant de faire le deuil d’un demi-siècle de V8 gargantuesques.
Cet éloge est un défouloir à zygomatiques car à dire vrai, les Rolls sont enveloppées en Franchouille d’un tissu niaiseux de clichés éculés à base de “meilleure voiture du monde” et autres suffisances fumeuses échappées de l’esprit dogmatique d’Henry Royce, on ne peut guère en dire autant des plumes anglo-saxonne dont le professionnalisme critique outrepasse toutes les révérences verbeuses à l’égard de la mythologie britannique. J’ai peine à expliquer comment Rolls-Royce a pu passer des années à dépenser des millions de livres Sterling pour s’évertuer à fabriquer des voitures énormes et lourdes, utilisant le même moteur assoiffé ! Une consommation d’essence de 35 litres aux 100 (aujourd’hui lamentable) est devenue franchement anti-sociale et bientôt illégale dans les années à venir ! Outre l’effarant bilan énergétique d’une bonne grosse gamelle de six litres trois quarts conçue en des temps plus prospères à destination des gaspilleurs de pétrole, on peut comprendre l’amertume des épicuriens quant à l’innovation d’une transformation Pick-Up de ce qui n’est qu’un simple re-carrossage de la Silver Shadow, modèle emblématique lancé en 1965. Quant à l’esthétique certes empâtée, la raideur monacale de ses lignes trop rébarbatives pour ne pas dire déjà vues sous des labels moins glorieux, n’incite guère au lyrisme.
Ravie de se taper autre chose que des minimum automobiles aseptisés à force de boîte longue et autres brides anémiantes, les journalistes avides d’histoires étranges devraient être tentés par une présentation ! Pourquoi-pas ? Retournement de non-situation. Quoi de mieux à faire avec un exemple fatigué de “la meilleure voiture du monde” que de le transformer en un véhicule utilitaire improbable ?
Oeuvre maîtresse de la carrosserie Clark & Carter basée dans l’Essex au Royaume-Uni d’Angleterre c’est Anthony Bamford un pair du royaume et l’un des industriels les plus respectés de Grande-Bretagne grâce à son entreprise familiale JCB, qui en est l’ordonnateur, suite au choc qu’il a éprouvé en voyant une publicité/affiche mettant en scène une Rolls-Royce20/25 transformée en Pick-Up exposée somptueusement “en cadre sous-verre” dans le Hall de l’usine de Crewe. Cette vision a imprégné de manière indélébile ce passionné et l’a inspiré pour se faire fabriquer une Rolls-Royce Silver Shadow Pick-up digne du chevalier du royaume qu’il prétend être. La réalisation a vraiment commencé en 2014, avec la découverte d’une Silver-Shadow qui avait déjà été convertie.
-“Lord Bamford l’a découverte, et quand cette chose est arrivé dans nos ateliers, ce fut un peu un choc ! Elle était peinte en blanc et la conversion ressemblait un peu à un hillbilly avec un porte-fusils et une armoire à boissons. Les pare-chocs avaient été grossièrement coupés et les garnitures latérales remplacées par du bois de style “Town and Country. Nous avons vite découvert qu’il aurait été beaucoup plus facile de repartir de zéro que de restaurer cette conversion. Je n’approuve pas vraiment le fait de découper une Rolls-Royce mais, comme celle-ci avait déjà été coupée, cela ne m’a pas tellement dérangé”… m’a dit Steve Clark le Boss du garage.
Au fil des âges, plusieurs modèles Rolls-Royce ont été transformés, aucun n’a surpassé la légendaire Silver Ghost qui avait été convertie en voiture blindée pendant la 1ère guerre mondiale. L’Amérique plus que toute autre nation n’éprouve le moindre respect envers les constructions automobiles, ces gens veulent tout transformer…
Le plus ancien pick-up Rolls fut une Silver Ghost réalisé à Springfield dans les années 1940 par le producteur d’agrumes Lindley Bothwell pour une utilisation autour de son “Bothwell-Ranch” Californien. Une fois passée son apogée exclusive, la Rolls a été convertie en véhicule publicitaire !
Mais d’autres transformations pires ont été commises, allant d’un corbillard utilisé par un croque-mort du Pays de Galles dans les années 1960 à un camion de pompiers en Suisse. Plusieurs aristocrates britanniques ont même transformé des modèles d’avant-guerre en « Woodies » s’en servant comme moyen de transport rural pour la chasse, tandis qu’en Inde, une Rolls 20/25 a été modifiée en Tourer-Jeep pour transporter une équipe de cricket locale !
Diverses entreprises de livraison et même des vendeurs de crème glacée se sont adonnés à la dégradation de l’image Rolls-Royce en les utilisant comme véhicules promotionnels ostentatoires et plusieurs garagistes ont modifiés de vieilles Rolls-Royce récupérées de la ferraille pour les adapter en grues de dépannage.
Une fois que les Rolls-Royce ont été fabriquées en monocoques sans châssis, le défi des conversions commerciales est devenu plus complexe, mais cela n’a pas empêché de sévir les entrepreneurs irrévérencieux à la recherche d’un véhicule promotionnel prestigieux. En 1984, le Champagne Krug a transformé une Silver Shadow 1979 en fourgonnette pour assurer ses livraisons “chics” autour de ses vignobles de Reims et pour une utilisation promotionnelle à Paris, l’arrière transportant deux réfrigérateurs.
L’Amérique a, par après, de nouveau ouvert la voie aux réinterprétations impudentes, y compris une Silver Shadow 1969 modifiée en Pick-Up de loisirs pour le magnat du cigare basé en Floride : Millard W Newman. Au pays du pick-up, ce n’était qu’une question de temps avant que le modèle phare Rolls-Royce ne soit transformé en véhicule utilitaire, avec la section arrière coupée pour en faire un plateau telle la “Shad-amino” ultime. Le symbole du luxe des années ’70 est devenu une aubaine en occasion, les côtelettes sont devenues inévitables avec “Mt Fyans Black Angus”, y compris les tout-terrain “Jacked-Up”.
La carrosserie Clark & Carter a voulu maintenir le style original de John Blatchley, alors que d’autres Silver-Shadow modifiées étaient grossièrement sectionnées à l’arrière de la porte avant, avec un panneau métallique situé à l’arrière, Clark & Carter a décidé de conserver le panneau Pick-Up arrière comme s’il était d’usine ! La lunette arrière a été soigneusement encastrée au niveau des portes arrière et de nouvelles sections en acier ont été fabriquées pour conserver les lignes épurées de la Shadow.
Le lit de chargement (le plateau) magnifiquement réalisé en bois (d’arbre) peut être étendu pour des cargaisons plus volumineuses.
–“Le panneau arrière a été fabriqué en aluminium pour sa légèreté et sa facilité d’utilisation. L’ancienne conversion avait un pare-chocs arrière avec un désagréable, nous avons donc utilisé un pare-choc standard d’usine et l’avons sectionné pour ressembler davantage à une pièce originale destinée à ce Pick-Up. Nous avons également décidé de placer la plaque d’immatriculation arrière sur la valence inférieure, plutôt que sur le hayon, c’était plus propre. Sous le pare-chocs, un panneau amovible cache les fixations d’un attelage” m’a encore dit Steve Clark le Boss du garage.
Immédiatement, votre esprit évoque l’équipement de rêve de cette voiture unique remorquant une GT40 jusqu’à Goodwood pour le Revival Meeting… La mise en forme des angles des ailes arrière autour des feux arrière Shadow standard a été magnifiquement réalisée, mais le détail final, une moulure plaquée le long du haut des côtés de la zone de rangement et du hayon, complète brillamment le relooking. Je suis sûr que l’emblématique concepteur italien de bateaux à moteur Carlo Riva approuverait.
La carrosserie a été peinte en gris Tudor, qui complète la finition en bois naturel, tandis que les pneus à filets blancs donnent un aspect désuet d’époque. La garniture latérale chromée a été rétablie, avec une section ininterrompue allant de la porte à la queue, améliorant le profil élégant imaginé par Blatchley.
À l’intérieur, tout a été magnifiquement rénové et “retrimmed” dans un cuir gris ardoise, pour que l’ensemble ressemble à un club de gentlemen exclusif. Derrière les sièges se trouve un coffre “de sécurité” pour ranger des objets de valeur pendant les réunions de course et/ou de chasse… et le niveau de fabrication est superbe.
La disposition des “unités de stockage” à l’arrière a été soigneusement planifiée. “Billy et Bryan”, les mécaniciens de l’équipe JCB, ont réalisé un beau travail qui, en plus d’avoir l’air élégant fait de la voiture un véhicule de soutien relativement pratique dans son inutilité relative ! Snob its’nt !
-“Nous voulions rester simples, mais cela s’est vite impliqué pour nous. Le résultat final impressionnerait n’importe quel ébéniste sur mesure. Le côté gauche est équipé d’une boîte à outils et d’un cric Rolls-Royce complets tel que comme vous le trouvez dans le coffre de la berline d’origine, mais ici, tous soigneusement clipsés en place”…
-“Le reste des unités latérales fixes sont conçues pour transporter les boîtes à outils de l’équipe, l’équipement de course et les pièces de rechange, tandis que la section centrale a des panneaux amovibles pour donner une longueur supplémentaire pour transporter des pièces plus longues. La suspension arrière a dû être modifiée pour supporter des charges plus lourdes. De nouveaux ressorts réglables ont été installés. Le reste de la spécification mécanique reste shadow standard”… m’ont dit presque en chœur Billy et Bryan…
Les accessoires sont très inspirés de la marine, avec du contreplaqué de qualité provenant du Dorset tandis que les “chandlers” locaux fournissaient des fixations de yacht. Le magasinier de Clark & Carter, Sean Chittock, a passé des siècles à passer au peigne fin Internet pour trouver des pièces provenant de vieux stocks, et, à la fin, plusieurs ont dû être refabriquées dans les ateliers. Du teck a été utilisé en bordure des panneaux de bois afin de protéger les unités. Toutes les boiseries ont été réalisées en interne par Colin Cutmoore.
Toujours perfectionniste, Lord Bamford voulait plusieurs détails pour rendre la conversion encore plus spéciale. Le badge “Pick Up” sur mesure sur le hayon a été conçu pour correspondre au style de l’emblème original de la Rolls-Royce Silver Shadow. Lorsque le tonneau-cover en toile a été installé pour la première fois, Bamford n’aimait pas les attaches “Dzus” en métal nu parce qu’elles semblaient trop proéminentes. D’autres provenant de chez Morgan ont été “sourcées”, ce qui a transformé le style arrière lorsqu’il était couvert. Lorsqu’elle est déclipsée, la toile à double canard est roulée vers l’avant et sécurisée par des sangles en cuir.
La voiture finie est un crédit-gagnant pour l’équipe talentueuse et est devenue une affaire de famille avec les deux fils de Clark impliqués : Stuart a travaillé sur la carrosserie, tandis que Jamie a pris en charge l’assemblage. Vous ne pouvez pas vous empêcher de sourire lorsque vous ouvrez la portière du conducteur. Une fois dans cette cabine somptueuse, avec le V8 Rolls-Royce qui murmure, vous oubliez vite que nous sommes dans l’époque du Covid et du confinement dictatorial. Sur la route, la puissance est “crémeuse”, la direction “légère” et les lacets sont semblables à ceux d’un yacht dont les virages alimentent tous les fantasmes façon Steve McQueen dans “Thomas Crown Affair”. Y a-t-il un meilleur endroit pour profiter de la bande originale jazz rêveuse de Michel Legrand que de naviguer dans cette Silver Shadow ?
Sur les routes de campagne de l’Essex, il était amusant de regarder les réactions des gens alors que les premiers admiraient la célèbre calandre puis, lorsque l’arrière Pick-up leur apparaissait, ils brandissaient immédiatement leurs I-Phones pour capturer son passage silencieux. Le pick-up deviendra maintenant un élément incontournable de l’équipe de course historique JCB et sera éventuellement vu lors des événements de Goodwood. Garé sous les abris du paddock avec l’arrière à l’ombre, vous le reconnaîtrez probablement comme une ombre argentée à la menthe. Clark n’aime pas penser aux heures qui ont été consacrées à cette conversion, il est donc probable que cela reste unique.
Merci à Lord Bamford à Steve Clark www.clarkandcarter.co.uk et à www.cressingbarns.co.uk.
Les pick-up d’époque les plus exotiques ont sans aucun doute été les cinq camions de pompiers Maserati construits pour être utilisés sur les circuits de Monza et d’Imola. La conversion des Quattroporte a été réalisée par le spécialiste des extincteurs CEA Estinori basé à Bologne en 1973 et comprenait un canon à eau à haute pression. Après un service de circuit à grande vitesse (au cours duquel l’un d’eux a été détruit), les quatre survivants ont été sauvés par des passionnés et dispersés dans toute l’Europe.
Il y a eu plusieurs pick-up basés sur Porsche, aucun ne fut plus cool que celui créé par Dick Troutman, le légendaire constructeur californien de voitures de course, qui en 1972 a converti une paire de VW-Porschettes-914. L’une était basée sur une voiture standard, avec des feux arrière Opel Manta et un toit Targa, l’autre était une 914/6 plus radicale avec élargisseurs d’ailes qui a ensuite été transformée en véhicule de soutien aux courses. En outre, un Danois s’est donné beaucoup de mal pour éviter les lourdes taxes locales sur les voitures de sport en transformant sa Porsche 928 GTS en pick-up, qui est devenue une attraction très photographiée autour de Copenhague.
Même le cheval cabré n’est pas à l’abri des coupeurs de culs, car en 2014, la carrosserie London-Supercar-Workshop a transformé une Ferrari 412 pour créer un Pick-up-Woody avec des boiseries en teck dans la benne destiné à un afficheur… D’autres conversions récentes ont inclus une Mustang GT350 6 roues Pick-up importée en Angleterre par le spécialiste des Poneys-cars Bill Shepherd.
Mais peu de véhicules similaires peuvent tenir une bougie allumée sur leur tête en courant nu dans la campagne en hiver que Jerry Hathaway et sa Citroën SM Bonneville. Ce spécialiste et détenteur de records de vitesse basé à Los Angeles s’est illustré au Lac-Salé avec une conversion Pick-up SM à quatre roues suspendues hydropneumatiquement le tout équipé de garnitures de roues Moon Disc. Cet ensemble impressionnant est maintenant exposé au Mullin Automotive Museum !
4 commentaires
Il y a beaucoup de similitudes : Le refus d’accepter les choses telles qu’elles sont (une Rolls = une berline, une bite = 1, un vagin = 0) , se mettre en avant ou en scène, tenter de transformer la souffrance (la rouille ou une paire mal vécue) en création extra ordinaire (un pick-up ou … ), et à la croisée de tout ça, des types prêts à faire plein de sous (carrossier, chirurgien), et des relais pour exhiber le résultat plus ou moins réussi…
J’aime cet état second issu de la pensée… Nous ne sommes rien mais tout à la fois ! Ahhhhhhh ! Découvrir la merde érigée en œuvre d’art et s’en extasier. Trouver beaux les pires défauts. Devenir obsédé par les macérations des corps, les excrétions poisseuses et en faire de l’amour pulsion. C’est la survivance des pires que se complaire dans l’abominable et en parler dans le vide… Tuer pour des idées misérables, pour que d’autres survivent… Accepter les pires abominations, les pires abominables et causer des heures et jours pour ne rien en dire, n’en rien dire. Accepter les dictatures, les dégénérés vociférant des ordres creux et stupides… Et les masses qui profitent de l’imbécilité innée des humains pour faire leur fortune dépensées en vanités éphémères ou qui s’ingénient à la destruction de ce qu’ils ne peuvent prendre ! C’est heureux que notre cycle nous fait mourir, car à trop y réfléchir c’est invivable ! Je suis mort 4 fois et c’était comme m’endormir après une journée d’emmerdes et de déceptions diverses, avec le seul regret de ne plus pouvoir caresser mon chien et lui parler sachant que ce n’est qu’une action miroir… Revoir ma mère me disant que ça ira mieux demain, que tout passe, tout lasse et que mourir c’est finalement comme s’endormir après une journée de merde… Puis survivre afin d’écrire pour rien que me relire m’écrire… Revivre la veille, fatiguer encore jusqu’à couper le son et être satisfait que la surdité du temps qui passe me fait entendre le vide que les gens remplissent d’inutiliés futiles… C’est beau, là, non ?
Une Citroën ami est plus facile à garer, moins coûteuse au quotidien et à l’achat, mais moins pratique pour le transport de charges.
Il y a un côté chimère à accoupler une carrosserie pick up utilitaire prisée aux USA sur ces automobiles rapides européennes !
Doit-on en déduire que l’inconscient de ses créateurs est peuplé des mêmes démons que le dernier article de la sexion secrets interdits ?
Le dernier article que j’ai publié dans la section SecretsInterdits concerne Arca un/une Transsexuel(le) qui a du Peps ! Je n’avais pas imaginé qu’on puisse y faire un lien avec une Rolls Pick-Up… Aidez-moi à vous comprendre ?
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