RÜNGE RS010 : L’explication finale…
J’ai l’esprit kitsch, je suis un dandy déjanté, amer et désabusé, sourire en coin je cultive le minor-mood, je suis un esprit libre, in the mood from Hal Hartley et autres indies absolutely free in their head… Ma pudeur à moi, décalée, mais intello avec laquelle je fais mouiller les boxers-fashion des lolitas vénéneuses au sentimentalisme ombrageux pétri de tragédisme wébien, c’est d’ironiser sur le systèèèèèèèèèème de la consommation massifiante. Je suis, en définitive, un sociologue free-lance qui manie l’understatement comme d’autres la cautelle. De l’esprit du web, j’assume la vêture baudelairienne, je me gausse des blockbusters, des religieux de la bagnole et des masturbateurs gazifiants, car moi, je ne suis d’aucun bord, je suis un réactif pur, je ne me sens exister que dans l’opposition, même si c’est inconfortable et risqué…
Je suis un marginal. Pour moi, tout est resucée, je suspecte l’arnaque commerciale partouze où il y a trop de sourires, je démonte les roquets. Ouh ! Que je suis dérangeant. Ouaip ! Je dérange, moi, le rebelle biberonné à l’âge d’or des lofts et des chatouilles in the dark dans l’odeur des poppers, je dénonce l’alliage de la confiture et de la culture par le biais de textes “humoresques” et déjantés publiés dans mon site-web à trois casquettes : www.GatsbyOnline.com suivi de www.ChromesFlammes.com et de www.SecretsInterdits.com …. Des types comme moi, ça empêche de digérer les p’tits bourgeois et les p’tits cons, connes comprises, qui se prennent au sérieux le plus sérieusement du monde… L’œdipe mal digéré est mon fonds de commerce, je préfère la filistrie au paternalisme. J’ai l’esprit de contradiction, la nostalgie d’un “powète holderlinien” qui chante le retrait du divin en faisant un pied de nez aux nantis, aux assis.
Je m’en vais souvent voir ailleurs si l’air est plus frais, c’est ma pudeur à moi, ça ! Cow-boy de midi, politicaly incorrect cachetonnant à mort dans les fight-clubs de la gentry, je bosse mou pour faire de ma vie un fun-show de dérision… J’arrête, je me fais bander moi-même ! C’est dingue les forums du Web surtout “Fesses de boucs” ! Que de choses ridicules de mecs et nanas qui n’y connassent rien mais qui se prennent au sérieux… Moi, en débutant mes communautés diverses en 2000, d’abord des communautés de bagnoles ensuite des trucs de culs balèzes, je visais surtout à me construire un site mâtiné d’articles et sujets d’une autre envolée lyrique que les conneries pathétiques que des Masters et autres soumis scatologiques débitent (double-sens) en français papouasien dans le web Facebookien et dans des magazines cul-cul-tissimes de type Nitro-mort et Poweg-Glide-enterré super profondément.
L’un des deux, le plus emmerdant de l’univers, s’est cassé la gueule fin 2020 ! Snif ! Fallait voir les pleureuses se mêler dans l’indifférence cynique générale… A chier ! Ça m’a confirmé qu’on ne pouvait rien construire sur le terrain des autres, rien bâtir sur du sable, rien faire sans être chez soi, solide… Comme dit, j’ai créé en 2000 mon site-web, j’ajoute : “libre sans contraintes”. Mais le journalisme, sauf à être éditeur fou mais malin (ce que j’ai été et suis encore), ça paye des nouilles, pas des canards laqués. Hors, j’aime bien le canard… Ben ouais… Donc je m’édite et médite moi-même, comme avant ou j’éditais mes premiers mag’s Chromes & Flammes… Naaaaan ! Je suis intellectuellement suicidaire. Je me suis donc repris au piège du jeu primordial du web… Et il m’a fallu faire comme tout le monde, selon les règles, étaler ma vie privée au regard d’inconnu(e)s, ce qui, parfois, favorise la baise générale !
Il y a quelques soirs d’ici, un soir noir (je précise) et glauque au dehors, j’étais en train-train de terminer un texte sur les pouffes, les cons, les connes et tutti-quanti, lorsque je me suis, par inadvertance, complètement pété au Pina Colada… Voilà ! Contents mes Popu’s ? Ca vous va ? On ne vous a jamais dit que malgré ma bonhommie, j’adorais jeter le froid ? La première gorgée de Pina Colada me fit comprendre qu’il me restait encore beaucoup d’alcool du jour d’avant dans le sang et que je n’allais pas tarder à être complètement pété. Ça n’a pas vraiment été le cas : entre fatigue profonde et excitation rigolarde, mon état n’a cessé de balancer. J’ai échoué quelque part… En ville, l’ambiance était dégueulasse… Ça puait la lose et le danger grotesque ! Alors je me suis barré. Je suis rentré chez moi. J’ai un peu chipoté à l’ordi, tenté de lire un bouquin et j’ai fini par m’écrouler.
Plutôt que de me bourrer la gueule d’alcools divers, j’aurais dû me gaver de culture. Gavé est bien le mot : bédés, disques, bouquins, films… Un peu de tout, en grosses quantités, de façon compulsive, dans le simple but d’arriver à une sorte d’abrutissement total. J’ai consommé cette culture plus que je ne l’ai appréciée, j’ai lu des bouquins aussi vite qu’on ne boit de la mauvaise vodka quand on cherche l’ivresse, sans trop faire gaffe à la marque. J’en ai attrapé des trous noirs… Je ne me rappelle pas tout ce que j’ai lu… J’ai bu dans le verre d’un autre moi-même, participé à une conversation avec la partie gauche de mon cerveau qui n’avait rien à dire à la droite… Le film TV était tellement mauvais que j’en ai seulement chipé des images, sans vraiment suivre. A force… Oui, à force d’accumuler, je suis arrivé à ce que je cherchais : un abrutissement général m’empêchant de penser…
Tout ce temps passé permet d’oublier que rien n’est jojo en ce moment. La connerie humaine, une nouvelle fois, m’a mis les larmes aux yeux : les gens pleurent pour n’importe quelle foutaise. Je me suis écroulé de rire… En riant… Puis pluche tard, réveillé avec une gueule de bois culturelle : nausée, silence. Silence et mal de crâne. Une gueule de bois due aux conneries est plus déprimante qu’un véritable lendemain de veille travaillé au houblon et à la caï… Si ça, ce n’est pas du scoop, mes cocos ! Mes Popu’s ! La médiocrité du Web, en général, est épouvantable, ce côté fanzinard : Nul vécu, nulle mise en perspective tout me donne souvent la nausée… C’est juste l’adoration couillonne d’icônes à poils, souvent douteuses, qui servent à faire la retape de n’importe quoi, du mixer au 4X4 en passant par la poudre à lessiver, les chocolats qui fondent et le papier toilette triple épaisseur…
En regardant ce spectacle, leurs trucs pourris qui nous ramènent à la condition de citron à presser, je ne ressens pas la joie de sauter en l’air en suant comme un porc lors d’un gang-bang tout en envoyant une grosse gerbe de sperme sur les voisines en plein milieu d’une rave… Tout cela pendant que des rats de sex-shop chipotent leurs coucougnettes… Ce sont des frustrés qui trouvent une petite lumière dans l’arrière train d’une bagnole à défaut d’une pouffe. De cette orgie découle souvent tout un tas de petites passions parallèles. C’est en lisant ces bazars qu’on se rend compte que c’est finalement très triste, le web ! D’un côté des branleurs en chambre, de l’autre des pouffes qui se roulent par terre et revendent leurs culottes ! L’abu exagéré d’alcool, de caféine et de quantités ahurissantes de substances diversement illicites, ont généralement tendance à donner le vertige…
L’idée du grand néant de la vastitude éternelle (Grande Lumière Blanche, réincarnation ou panade ?), aide à surnager et attendre qu’une fois bien pété, on pétochera pas mal à l’idée de mourir un jour… Pffffffff !!! Je suis sinon un gars plutôt serein. Mes cauchemars, par exemple, me font souvent marrer… Un jour d’ailleurs, je me les revendrai pour en faire un roman ! Bon, il est tard et tôt à la fois… Je suis de plus en plus noctambule… Je vais finir Nosfératu… N’oubliez-pas, si vous avez envie d’autres choses, de textes déjantés, de lire les quatre vérités qu’on envoie aux abrutis, lisez-moi, ce n’est qu’un euro le premier mois… Profitez-en, mes Popu’s, car j’ai décidé de faire payer plus cher, car c’est libre d’empocher quelques pépètes, c’est le salaire pour le temps passé à éditer un site de pirate pour des flibustiers, un site où je m’amuse à aborder les chaloupés qui s’ancrent dans la baie des illusions…
Ces derniers temps, quantités d’étranges événements sociétaux planétaires désagrègent peu à peu nos cerveaux et notre univers. Vous pensez direct au Covid et vous avez tort quoique le tort-tue ! Il y a Gaza, l’Ukraine… Divers scientifiques ont dès-lors analysé tout-ça… Et, en conclusion, ont chargé des gourous d’annoncer la fin du monde pour hier ! Certains se sont regroupés en nombre important dans certains endroits éloignés afin de tenter, une ultime fois, de détecter, puis décoder le langage politicien afin de communiquer avec les gens des divers gouvernements et éventuellement comprendre ce qu’ils veulent de nous : une tâche immense ! A partir de cette soif de comprendre l’incompréhensible, le simple est devenu psychologiquement renversant, car quelques-uns ont mis le doigt sur des aspects terribles de nos sociétés qui s’affrontent entre-elles dans une étrange guerre économico-militaro-financière…
Elle est basée sur l’effroi des masses et l’intelligence des multimilliardaires, un souk de oufs ou personne n’en sortira indemne, voire vivant ! Sous la forme haletante d’un huis clos, j’ai résolu de vous narrer les faits via un texte d’une extrême sensualité, tout simplement à couper le souffle dans une échelle de plans manuscrits phénoménaux, me permettant une économie de dialogue, dans un rythme littéraire étonnant et langoureux qui pourtant va dégager un suspense terrible et vous entraîner dans de vertigineux paradoxes qui vous glaceront d’effroi jusqu’aux derniers instants de mon final, noir et onirique. Un chef-d’œuvre beau et envoûtant ! Dès le début, à peine mon texte commencé, j’ai toutefois regretté de m’infliger un tel calvaire, j’ai hésité à persévérer… Aujourd’hui que j’ai terminé ma tâche (gigantesque), sachez que je ne regrette pas, au plus profond de moi-même, de vous infliger ce spectacle.
Alors que je me réveillais, à peine remis de ma nuit entre les seins d’une plante d’appartement vénéneuse, ex-strip-teaseuse camée qui m’affirmait, en grandes enjambées littéraires, qu’elle m’admirait… Qui aurait pu résister ? Entre les promesses d’un monde nouveau et un plan Marshall réactualisé pour sortir d’une millionième crise fabriquée, mes mots en phrases formant un tout incertain, m’ont semblé alors investis d’un sens sacré, d’une réalité primordiale, loin de la souffrance et des turpitudes. Après une nuit semblable à mille autre, j’ai pu imaginer à quel point tout était creux et dénué d’intérêt. C’est ainsi que j’ai vécu l’immédiateté, comme le fantôme d’un Gérard Depardieu castré au milieu d’une réunion de figurantes de ciné, qui regarderait les images d’un film Pakistanais XXX tourné dans un club échangiste du Zwambali oriental défiler devant ses yeux mi-clos, luttant contre le sommeil…
Tout cela en attente du moindre signe qui irait rallumer une étincelle dans le fond de son regard livide, ce regard qui hier illuminait le ciel pluvieux d’une France moribonde alors qu’il cultivait ses vignes d’un pas fougueux et déterminé pour rejoindre une quelconque “personnalipute” en vue. A la fin de la dernière ligne de mon article qui résumait parfaitement le pourquoi du comment et son contraire, dans une vague sentence plus ou moins cruelle, j’ai senti par avance les reproches muets de la populace venant de me lire, sanctionnant mes efforts pour la pousser à venir assister à mon pénible remake sciptural qui se voulait dérangeant… Et ce, à grand coup de violence dénonçant la justice auto-proclamée… Alors qu’en réalité le manque de courage pour assumer leurs propos ne sert au final qu’à alimenter la soupe offerte aux geeks, fanatiques de super-héros débiles et de divertissements fun et décomplexés…
Malgré tout, j’ai essayé de rire avec la foule des beaufs, parfois de bon cœur même, à leurs quelques gags débiles qui ont toujours eu le don de faire rire les imbéciles… Mais j’ai ri aussi par gêne, effondré dans mon fauteuil, terrassé par le poids du monde, comme si Georges Bush, Barak Obama et Nicolas Sarkozy s’étaient rematérialisés devant moi ! Un hoquet d’horreur m’a échappé, quand tout ce qui aurait pu être sauvé du fait de mes explications simples sur la manière de sauver le monde, s’est mis à basculer dans une indéfinissable mélasse tiédasse et racoleuse, qui se voulait triste mais qui n’assumait rien, manifeste d’un système qui recherche à tout prix le “cool” pour plaire à un public de veaux qui mangent les infos de BDSMTivi comme des cochons à qui on donne les restes d’un festin, pour qu’ils chient ensuite sur le Web quelques stupidités telles que “C‘est un complotiste qui débite des Fake-News”…
Pardon, pardon, d’avoir, tel Moïse, détruit mes dix pages, en réaction/érection, à cette vision dantesque d’un monde devenu fou. Aujourd’hui j’entrevois à peine les abîmes dans lesquels j’errais. Mais pour vous consoler, lisez les paragraphes suivants, voyez ce que je vous ai épargné, ce par quoi je suis passé, tout ce que j’ai traversé, comme un chemin de croix sur la colline de ma repentance… Voyez, lisez… et si un jour vous oubliez ce que j’ai traversé, mes texticules resteront à jamais comme témoignage de mes heures données au grand savoir universel, comme une offrande spermatée scellant un pacte passé depuis longtemps déjà, dans une cathédrale obscure où, les yeux humides j’assistais pour la première fois à une histoire plutôt hors du commun qui va assez loin dans l’hystérie et la folie et dont on pourrait craindre qu’elle s’embourbe et s’asphyxie ! Tout est écrit. Bien !
Quel intérêt de vous faire un gros clin d’œil alors que tout ce qui précède est assez cohérent ? Tout le monde prend beaucoup trop son jeu de vie au sérieux et patate dans les brancards à tout bout de champ. Alors certes il ne faut pas tomber dans la psychologisation à outrance, mais c’est tout l’inverse ici !
Malgré tout, s’il faut bien reconnaître quelque chose concernant mon analyse, c’est de ne jamais expliquer les tenants et aboutissants de la catastrophe financière qui va nous précipiter dans un abîme de perplexité… On ne connaîtra jamais les causes ni les conséquences de la catastrophe, ni même l’identité des gens de l’extérieur… Et j’ai bien peur que ce soit la seule qualité de cette histoire, par ailleurs catastrophique, enchaînant les citations et les situations les plus imprévisibles. S’il faut résumer, c’est simple et court : “On est continuellement baisés bien profond”…
Certes la dernière phrase va parvenir à vous insuffler un sentiment d’hystérie, mais c’est tellement appuyé que ça en devient éprouvant pour moi. Alors oui, mon texte ci-avant est allé très loin dans la violence, et je crains qu’il n’ait pas l’impact escompté, par la faute à mes défauts divers, qui mis ensembles rendent mes explications bien anecdotiques… Je vais donc y ajouter une Nième couche de gras en vous informant que l’ancien snowboarder Christopher Rünge, plutôt que s’en faire par avance sur le sort du Professeur Raoult qui, avant de prendre sa retraite, passait chaque jour 2.000 heures à raconter que la Chloroquine est le TOP pour survivre à la connerie du monde, il a finalement préféré passer 2.000 heures à fabriquer chacune de ses voitures uniques en aluminium trop poli pour être malhonnête, dont celle illustrant ce texte trop court ! (La longueur des textes est la conséquence du nombre de photos)…
Une grange dans le Minnesota est plus appropriée qu’un CHU Marseillais en tant qu’endroit où un collectionneur de voitures classiques pourrait trouver un véhicule d’occasion qui, avec l’aide d’un spécialiste de la reproduction (ne croyez surtout pas que je vais vous causer de pénétrations sexuelles !) de vraies automobiles, pour réaliser des fausses identiques… pourrait finir par valoir quelque chose voire quoi-que-ce-soit dans quelques années. Tout comme dans les jeux BDSM, c’est l’aspect phallique qui prime et en ce cas les Rünge’s sont gainées d’aluminium poli, si profondément que leur surface se reflète comme un plateau de chirurgien… Le modèle FF004 a de plus, des courbes qui ondulent sur la longueur de la voiture, tandis que le modèle compact FF007 Gullwing est un boulet de canon chromé sur roues…. Que toutes deux soient hors de prix, est à ce stade, anecdotique pour les radins que vous êtes…
Rünge, 40 ans, s’inspire des voitures des années 1950 construites et courues par les grands noms de l’automobile : Ferrari, Jaguar, Maserati, Porsche… sauf que chacune de ses créations est unique. Les prix commencent à 225.000 US$ jusqu’à l’infini. Il est venu à son obsession actuelle d’une manière détournée, bien que le bénéfice du recul rectal (bien profond) laisse rendre-compte d’un fil conducteur menant à une très rentable rentabilité (sic !)… Adolescent, il travaillait avec un optométriste missionnaire local qui réparait du matériel médical à envoyer à l’étranger histoire d’engranger de très importants profits… Au début des années 2000, il a conçu des équipements pour Burton Snowboards et y a gagné bien plus que la notoriété : des dizaines de millions de dollars en pagaille. Mais Christopher Rünge ne traite pas dans les classiques…
Dans sa grange faisant partie d’une ferme familiale à l’extérieur de Minneapolis (USA), il construit ses voitures à la main, une par une à la fois (gag !) et par lui-même, sans plan. Sans considération foireuse, l’homme (comme les masturbateurs émérites fanatisés) travaille seul “à la main”… L’explication de “Comment devenir multimillionnaire est simple… En 2010, il a rendu visite à une femme âgée du Dakota du Sud qui avait mis en vente sur Craigslist une Porsche 912 de 67 : “Elle vivait dans une ferme de 3.000 acres avec son mari qui venait de décéder et elle vendait sa voiture”, m’a expliqué Rünge : “J’ai accroché une remorque à ma Jeep, j’ai roulé cinq heures, et quand je suis arrivé, j’ai constaté qu’elle possédait plusieurs granges, toutes entièrement remplies de vieilles pièces automobiles, d’outils et d’anciennes carrosseries en aluminium fabriquées maison mais pas complètes ni donc terminées”…
Il a tout acheté en une fois sans discuter, toutes les granges et les ferrailles du dedans-elles, la maison, les terres, tout… Sauf la vioque… Puis il a embarqué les carrosseries pour les terminer. L’étape suivante a été de les motoriser après les avoir montées sur des châssis “maison”.… (Il a utilisé pour cela des moteurs d’autres voitures, y compris celui d’une Porsche 356.) Il a fallu un an pour que la première voiture soit prête. Rünge l’a surnommée “FF001”. Il ne s’est pas foulé, ça c’est certain… En 2012, lors d’un rassemblement “Cars and Coffee” local, il a vendu “FF001″… En suite de cet exploit, alors, avec le quart de million de dollars ainsi engrangé, il a œuvré pour terminer la construction de “FF002” afin d’empocher un second quart de million de dollars et clôturer ses crédits… Avouez que raconté comme ça, c’est simple de devenir millionnaire…
Sa création la plus récente est la “RS010”, qui dispose d’un châssis tubulaire en acier et est motorisée d’un bloc VW-Porsche Flat-Four 2,3 litres, 200 chevaux à quatre vitesses et transmission “longbox”, qui “spermet” de “cruiser” façon croisière (sic !), en quatrième vitesse, confortablement, à plus de 80mph. Les commandes intérieures et les interrupteurs de basculement proviennent d’épaves d’avions des années 1950… et une horloge provenant d’un jet Mig Soviétique a été inséré dans le tableau de bord. Le cockpit a été isolé avec un recouvrement assourdissant les bruits et une climatisation électrique de 12 volts a été installée. Rünge a fabriqué 10 voitures à ce jour… et trois autres sont presque terminés, y compris une “R2” qui sera terminée dans les semaines à venir. Pour en obtenir une, le temps d’attente est de trois ans et le prix est automatiquement supérieur à 225.000 US$.
RÜNGE qui a déjà empoché plus de 6 millions de dollars en ce compris par la vente d’objets créatifs en aluminium, vise encore bien plus et fréquente maintenant les célébrités du monde entier. Tentez de comprendre alors pourquoi il a voulu que l’on se déplace à 2.500 miles de son atelier pour aller réaliser quelques photos sur la plage de Seaside au moment où le soleil se couchait derrière un ciel nuageux. Bien que nous n’eussions qu’environ 15 minutes de lumière, ce bref lap de temps fut toutefois monté tel un “tournage” cinématographique vraiment mémorable pour obtenir que la voiture apparaisse aux yeux éberlués des lecteurs de GatsbyOnline : “Chatoyante dans la lumière”… Elle s’estompait ! Un caprice ! Mais c’est parce qu’il croit que dans les dizaines de milliers d’internautes abonnés à GatsbyOnline, il s’en trouvera au moins un acquéreur…
Rünge m’a dit : “Je suis ravi de partager dans GatsbyOnline l’émotion que procureront les photos d’une de mes plus belles pièces auprès des internautes. Cette voiture a été mon projet le plus ambitieux à ce jour. Cette baignoire monocoque en acier inoxydable utilise une suspension comportant des bras réglables et des disques Brembo. Pour mon projet suivant je vais utiliser un moteur Porsche 3.6L flat-six refroidi à l’air et placé midship. Je suis en train de mettre à niveau le moteur avec un système de gestion GT3 Plenum et Motec et un échappement FabSpeed personnalisé. Cela produira un supplément de 30HP pour atteindre une estimation de 315cv… La voiture finie est déjà estimée peser 1800 lbs et 500.000 US$… Les jantes sont des Speedline TechArt afin de donner à la voiture un look agressif. La vitesse de pointe estimée va dépasser 165 MPH. La voiture sera également dotée d’un système AC12V de Classic Retrofit”…
J’ajoute qu’en plus, des détecteurs de radar avant et arrière ainsi qu’un système de caméra seront installés à la demande. La carrosserie a été “formée à la main” en aluminium sur un châssis “Superleicht”, c’est un ensemble de tubes en aluminium comprenant une cage de sécurité intégrée. Dernier point, le pare-brise est celui d’une Porsche 962, donc si ça casse, ça peut se remplacer… Voilà ! Voulou ! C’est (enfin) terminé ! C’est fini ! L’idéal est de tout relire au moins deux fois en examinant les photos… La vidéo est un plus qui mène vers d’autres via Youtube…
Restez branchés ! Mis-à-part www.GatsbyOnline.com, aucun vaccin contre la connerie n’existe !
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