Russo-Baltique Impression…
Bien cher Monsieur Patrice De Bruyne,
Avec vos magazines et web-sites exceptionnels : Chromes&Flammes, GatsbyOnline, SecretsInterdits, vous êtes le seul organe de presse mondial à avoir publié un article sur la légendaire Russo-Baltique-Impression relancée un siècle après avoir été la marque préférée du Tsar de toutes les Russies. Cette automobile unique et spectaculaire a été présentée en première mondiale au Concorso d’Eleganza Villa d’Este 2006 pour démontrer le lien associatif avec les automobiles des années ’20 de la marque Russo-Baltique. Hélas, elle n’a pas pu débuter une fabrication en petite série. Les artisans de Saint-Pétersbourg de la société Russo-Baltique, avec le soutien des spécialistes du studio de tuning A.Level, étaient les Maîtres d’œuvre de ce coupé vintage de grand luxe réalisé en fibre de carbone, motorisé par un puissant Mercedes-Benz CL65 AMG V12 à double suralimentation développant 555 chevaux.
Il est dommage que le planning établi pour produire 15 voitures par an ne se soit pas réalisé. Cependant, c’est pour le mieux et votre bonheur car c’est ma société Estonienne Dartz Motorz Company (disposant d’une filiale en Lituanie), propriétaire de Russo-Baltique, qui vous a sélectionné pour devenir le seul et unique propriétaire de la seule et unique Russo-Baltique au monde. Prix : 120.000.000 de Roubles.
Amicalement
Leonard F. Yankelovich
Dartz Motorz Company est une société privée basée en Lituanie, filiale de la société Estonienne Dartz Grupa, qui conçoit, fabrique et vend des véhicules blindés de haute performance. La société s’est construite à partir d’une ancienne usine Russo-Baltique rénovée à Riga, en Lettonie. Il est utile de préciser d’emblée que : La Lettonie, son voisin du nord l’Estonie et son voisin du sud la Lituanie sont devenus membres de l’Union européenne et de l’OTAN en 2004.
Les magazines Gatsby (en continuation des magazines Chromes&Flammes, stoppés par la faillite de Presstalis qui ne m’a payé que 50% de ce qui m’était du des ventes du n°4 et ne m’a jamais rien payé des ventes-kiosques des C&F n°5 et n°6), étaient imprimés en Lituanie. Ils ont du être à nouveau stoppés en cause de la guerre d’Ukraine car la Lituanie se situe entre l’enclave Russe de Kaliningrad et la Biélorussie qui sont reliées entre-elles par un couloir stratégique qui forme une “autoroute-frontière” qui depuis janvier bloque le passage Lituanie-Pologne…
Comme de plus :
-1° Le prix du papier à augmenté de +100% en 3 mois depuis mi-2021 et ensuite de +200% depuis début-2022 et de +30% pour l’impression/machine !
-2° Le coût des transports Lituanie-France-Paris/MLP-Saint-Tropez a augmenté de +70% (essence-diesel-gaz) !
-3° Presque plus d’annonceurs si ce ne sont nos partenaires/clients : PlayBoy, King, AAT-ZF, Comptoir du cabrio, Avenir-auto et Century-Car-Services !
-4° Les paiements des ventes Kiosquiers/Libraires par les MLP mettent entre 6 mois et 1 an et plus à se finaliser (toujours incomplètement : “à l’élastique”)et le Gatsby n°5 n’a pas été payé… Tout ce “Bim’s” totalement écoeurant m’ayant fait perdre la valeur d’une Rolls, j’ai préféré laisser tomber ce souk infernal auquel s’ajoutent a) les intimidations fiscales, b) le Covid et les vaccinations avec les restrictions de déplacements et autres joyeusetés qui n’incitent plus le public à rêver d’automobiles extraordinaires de plus en plus chères a acquérir et utiliser, qui de surcroit ne se vendent et revendent plus, si ce ne sont des moyens de fraudes fiscales de bagnoles “au million d’euros pièce” via des ventes aux enchères nébuleuses… Je me contente donc de mon numérique perso, mon Web-Site www.GatsbyOnline.com créé il y aura bientôt 25 ans, pour ne pas choir dans les escroqueries publicitaires des “Gafam’s” (Google, Amazon, Facebook/Meta, Apple, Microsoft). Qui aime mes articles m’y suive ! Youpee ! Voilà, vous savez presque tout ! Pour acheter divers des anciens numéros ainsi que vous abonner à GatsbyOnline, les moyens de paiement se trouvent coté droit du bas de la page d’acceuil.
Maintenant voici l’article ! En 2009, Dartz a atteint la notoriété avec son modèle Prombron, à l’origine avec un intérieur en cuir fabriqué à partir de prépuces de pénis de baleines (la société a abandonné cette option à la suite de la colère de certaines associations et personnalités comme Greenpeace, le World Wildlife Fund, Pamela Anderson et ma voisine Brigitte Bardot… Le Dartz Prombron se décline en 12 modèles distincts : Iron Diamond, Iron Xtal, Monaco Red Diamond Edition, Black Dragon, Black Russian, Black Shark, Black Snake, Gold Russian, Prince Aladeen, White Horse, French Riviera Blue et Prince of Monako. Depuis 2010, Red Sea Distribution a annoncé que le T-98 Kombat avait obtenu l’accord du Gouvernement Américain pour diffusion limitée en Floride et Californie à partir de 225.000 US$. ET, en 2021, Dartz a annoncé pouvoir vendre en Europe le Wuling Hongguang Mini EV Chinois sous le nom de Dartz FreZe Nikrob, pour un prix de départ de 9.999 €…
En octobre 1917, le développement de l’entreprise automobile la plus avancée techniquement de l’Empire russe, l’usine Russo-Baltique, qui a produit au total pendant 9 ans seulement 623 voitures sous son emblème d’un aigle à deux têtes, a été arrêté. Pas de rentabilité. Le nom glorieux de “Russo-Baltique” a ensuite été oublié pendant de nombreuses années. En Union soviétique, on savait qu’avant la révolution de l’industrie automobile dans le pays, il n’y avait pas d’échantillons de “Kulibin” faits à la main, à l’exception de quelques incidents. L’usine de Riga avait été réformée pour la production de remorques et le territoire de Moscou, dans la plaine inondable de Filyovskaya, où la production automobile avait été transférée pendant la Première Guerre mondiale et où les dernières Russo-Baltique et leurs héritières soviétiques, les Prombron, sont sortis des cales de halage. Plus tard, “Les ateliers de l’association scientifique et de production Proton” sont apparus sur ces domaines. Mais, curieusement, l’oubli est allé à “Russo-Baltique” pour le bénéfice : son nom n’a pas été fissuré dans la propagande, n’a pas créé de faux cultes et, surtout, n’a pas été diffamé par des descendants douteux. La seule marque automobile Russe indigène, qui était autrefois un signe de noblesse, de qualité et de véritable enthousiasme, n’avait qu’à attendre des jours meilleurs.
L’idée de faire revivre la célèbre marque est apparue à plusieurs reprises parmi les connaisseurs de l’histoire automobile Russe, mais pour des raisons politiques, cette question a été enfermée à chaque fois, jusqu’à ce que les temps modernes et nouveaux ouvrent la voie aux passionnés. Le premier qui a sérieusement parlé du projet de recréer la marque Russo-Baltique était un ingénieur et artiste, dont les illustrations ont suscité l’intérêt pour les voitures de plus d’une génération de jeunes soviétiques : Alexander Nikolaevich Zakharov. Le célèbre (en Russie) journaliste et historien Lev Mikhailovich Shugurov, qui avait toute sa vie rassemblé les archives uniques de Russo-Baltique, a également participé activement aux discussions. Les croquis et les développements de Alexander Nikolaevich Zakharov ont servi d’inspiration aux étudiants de “L’Institut d’art et d’industrie Stroganov” de Moscou, où, sous la direction de Nikita Rozanov, chef du Département de conception des moyens de transport, un concours étudiant a été organisé pour que les options les plus déraisonnables et les plus spectaculaires soient sélectionnées afin que “la Russie relève la tête” dans le design. Le développement du projet battait son plein, l’incarnation dans une mise en page à grande échelle n’était pas loin. Cependant, les difficultés financières bien connues de la fin des années 1990 l’ont empêché.
La renaissance de la marque “Russo-Baltique” en tant que telle aurait pourtant eu du sens, précisément dans le cas de la poursuite de l’histoire. Et un prototype n’est pas de l’histoire. L’opinion de Shugurov selon laquelle la Russo-Baltique moderne devait être simple et utilitaire dans l’esprit social-communiste a provoqué des soupirs de compréhension, mais a finalement été rejetée. Pourtant, il n’y avait pas d’autre véritable alternative que de créer un objet d’art automobile, car le projet d’une voiture du peuple d’un design Russe avant-gardiste était hors de moyens, trop cher à concevoir et à fabriquer à grande échelle. La “Russo-Baltique” des années 1920 était pourtant devenue rapidement la voiture du Tzar, donc star potentielle de tout garage royal. Elle avait de surcroit obtenu le privilège d’utiliser les symboles de l’Empire Russie, et était promise et censée devenir une supernova automobile, un symbole luxueux du positif et du créatif ! Les “РУССО-БАЛТ IMPRESSION” du Tzar Nicolas II consistaient en deux types C24-30 de ce qui était perçu dans le public comme sortant de l’usine de wagons Russo-baltes pour les besoins de l’armée.
Que la nouvelle Russo-Baltique ne devienne qu’un prototype unique, une voiture d’exposition pour musées ou, peut-être, une voiture à part entière allant sur le podium des salons de l’automobile et dans les garages privés des plus fameux Oligarques, il y avait beaucoup de questions sans réponses, ainsi que des idées, mais au début du XXIe siècle, les chances de recréer la marque Russo-Baltique via une voiture digne d’un Tzar pour revoir le monde, ou le monde de revoir Russo-Baltique… semblaient illusoires. Donc “on” y est allé pas-à-pas… Fondée en 2001, la société moscovite “A: Level” s’est donnée pour mission d’apporter une part d’individualité à la voiture. Le slogan : “Une personne, une voiture”, a illustré le concept d’entreprise. Pour créer une voiture unique pour tous et non pas “finaliser une idée avec un fichier”, non mais ! C’est la Grande Russie quand-même, pas l’Ukraine primaire ! Premier dilemme, créer à partir de zéro ou re-créer en prenant une plate-forme existante comme base ?
Un objet fabriqué par l’homme créé à l’aide de technologies traditionnelles, mais au plus haut niveau moderne… R : Level avait déjà de l’expérience dans de tels projets. En 2001-2002, la société avait présenté aux salons de Moscou, Paris et Genève un coupé Volga V12, fabriqué en un seul exemplaire pour apporter la nostalgie du vingt et unième. C’était sans doute merveilleux pour des Russes, mais très mal perçu dans les pays capitalistes occidentaux qui en fait de nostalgie soviétique préféraient à l’inverse oublier… Raté ! Même si après tout, cette Volga V12 unique représentait des années de travail minutieux, avec l’idée du “Pas le droit de faire une erreur, ni de faire un tir à blanc”. Raté ! Par conséquent, à la recherche d’un objet digne de ce nom pour l’application de son ingénierie, de sa conception et de son potentiel organisationnel, la société a reporté toute son attention sur l’histoire de la Russo-Baltique.
Un prototype exclusif pour commencer, ensuite une petite série pour les passionnés dévoués, avec en appui une limousine de cérémonie pour le président Poutine, considéré comme le nouveau Tzar, tel était l’avenir imaginé le plus radieux possible. L’essentiel fut la possibilité d’introduire des approches occidentales dans la production russe, ainsi que l’accès aux développements nationaux et au développement de matériaux et de technologies inaccessibles à l’Occident. Un échange/partenariat ! Après avoir acheté les droits sur la marque, l’équipe de “A: Level” a commencé à travailler. Le projet était axé sur la production du premier prototype, le développement de ses caractéristiques stylistiques et, surtout, l’idéologie de la marque Russo-Baltique. L’investissement est venu des mains, ou plutôt de la poche, de l’entrepreneur moscovite Viktor Taknov, un collectionneur passionné de voitures d’exception désireux de contribuer à la nouvelle grandeur créative de la Russie… À la suite des discussions, il a été décidé de développer cette vision d’un grand coupé à moteur avant à quatre places. Il a fallu près de deux ans pour développer le style via divers croquis et la mise en page à grande échelle.
Il a fallu à l’équipe réviser à nouveau beaucoup d’archives, visiter un certain nombre de musées européens, ainsi que le lieu de naissance de l’ancêtre Russo-Baltique. C’est à Bruxelles, dans le musée du Cinquantenaire que se trouvait la seule et unique Russo-Baltique survivante. Les premières esquisses de Zviad Tsikolia, un designer de Tbilissi, nécessitaient une révision importante en fonction du design de cette survivante. Par conséquent, il est extrêmement difficile de nommer l’auteur de la conception finale du prototype qui date de 2005. Durant différentes périodes, plus de cinq artistes y ont travaillé. Les sources d’inspiration ont été d’abord la Russo-Baltique de Bruxelles, mais aussi les formes des coupés classiques depuis les années 20-30 jusqu’aux années 2010. Tout d’abord, la marque Bugatti, dont l’histoire étonnante ne laisse pas indifférent celui qui communique avec la voiture comme un objet d’art et de passion. Bugatti, soit dit en passant, a fait parler d’elle à Stroganovka. En conséquence, plus de 10 modèles de la РУССО-БАЛТ IMPRESSION ont été construits à l’échelle 1: 5… et lorsque la question s’est posée de la base de production, il a été décidé d’utiliser le site “A: Level” dans la région de Moscou.
Bientôt, la société a subi une réorganisation radicale, a changé en un nouveau nom “Russo-Baltique” et a acquis un département d’ingénierie et de production en Allemagne. En tant que “voiture donneuse”, la Mercedes Benz CL, un coupé équipé d’un V12 turbo, a été choisie. À cette époque, c’était l’exemple le plus parfait du genre. Pour obtenir les proportions nécessaires, la carrosserie a dû être allongée, l’essieu avant a été déplacé de 25 cm vers l’avant. La quantité de travail mécanique pour modifier et créer les composants les plus importants était énorme. En plus du fait que la solution de telles tâches à grande échelle est fondamentalement impossible à pré-imaginer, et tout le processus de création d’un prototype de voiture qui reçoit un nom qui a presque cent ans, est semblable à marcher dans un champ de mines ! Beaucoup de problèmes insolubles sont apparus en raison des réalités russes. La tâche était compliquée au quotidien, notamment par l’inaccessibilité des pièces de rechange, le régime douanier et fiscal (très lourd), l’absence de nombreux spécialistes, par exemple, dans l’électronique pour les réglages fins, la fibre de carbone, les calculs de résistance. Et l’équipe elle-même, composée de modélistes, de concepteurs et d’ingénieurs, n’était encore qu’une équipe de “kulibins”, certes talentueux, précis, éduqués et désintéressés, des artisans, dans le meilleur sens du terme, mais des “Kulibins” quand-même !
De nombreux sous-traitants, malheureusement, n’ont pas appris en collaborant à ce projet, à adopter une attitude responsable envers toutes les entreprises. Les technologies industrielles pour la production de prototypes de voitures étaient, et il semble qu’elles le soient toujours, une chimère de l’industrie automobile russe. La Russie n’a jamais été, n’était pas, et ne sera sans doute jamais l’endroit le plus adéquat et confortable pour créer du travail de studio de concept-car. Après deux ans de travail sur le prototype, il est devenu clair que l’objectif dans les conditions russes ne pouvait qu’être atteint dans au moins trois à quatre ans ! De longues discussions ont conduit la direction de l’entreprise à la conclusion que le site de production devait être modifié. Sur les conseils du partenaire allemand, le prototype “Russo-Baltique”, qui avait alors reçu le nom complémentaire de “Impression”, a été transféré en Allemagne pour être affiné dans la société d’ingénierie bavaroise “Gerg”. Le projet est ainsi temporairement tombé hors de la vue du public Russe, et ce n’était pas étonnant. La discipline européenne n’implique pas d’annonces prématurées, avec lesquelles la courte nouvelle histoire de la Russo-Baltique était déjà plus que riche ! Toutefois, pendant que les Allemands travaillaient, les idées jaillissaient au siège de Moscou.
L’anticipation de l’achèvement imminent des travaux a stimulé l’imagination des membres de l’équipe particulièrement créatifs. Un grand nombre de plans – de la participation à des courses automobiles – à la construction d’une voiture spéciale pour les premiers pontifes de l’État… semblaient déjà facilement réalisables. En janvier 2006, un petit groupe de journalistes russes s’est réuni dans la ville de Hohenthann, près de Munich (München), afin de jeter un coup d’œil au symbole ressuscité pour la première fois. Pas tout à fait fini, mais déjà en déplacement, peint dans une gamme bicolore inhabituelle (nuances de gris), le prototype s’est soigneusement faufilé entre les congères et a roulé en toute confiance le long de la route. Les journalistes ont oublié les caméras, ont couru pour rattraper leur retard, mais cinq cent cinquante chevaux ont rapidement emporté le coupé en fibre de carbone. РУССО-БАЛТ IMPRESSION faisait impression ! L’intérieur était réalisé en une gamme de bois de zèbre exotique représentant plusieurs mois de travaux de finition.
Lors de la compétition Concours d’élégance à la Villa d’Este à Tivoli, en Italie, sur les rives du lac de Côme, la première mondiale de la voiture a eu lieu. La Russo-Baltique Impression a refait Grande impression, marquant le public et, plus important encore, les professionnels ! Chris Bangle, Patrick Le Quément, Fabrizio Giugiaro, Gerd Hildebrand, Anatoly Lapin, ainsi que de nombreux journalistes et experts ont donné des critiques très positives et enthousiastes. La suivante se déroula dans la presse, avec des publications dans Car Styling, Auto & Design, deux publications phares de l’industrie du design, ont ainsi servi de bonne préparation pour l’événement principal dans la vie de la nouvelle “Russo-Baltique”. Sen est suivi une présentation en Suisse, au célèbre Salon de l’automobile de Genève, où généralement tous les plus grands studios de design, fabricants de supercars et autres équipements exotiques sont exposés, où les dernières nouveautés et concepts sont présentés. Malgré un certain nombre de difficultés, dont l’arrestation temporaire en douane française de la remorque et du prototype, la Russo-Baltique Impression a finalement pu être exposée fièrement sur un stand situé au pavillon principal, en face des stands d’Italdesign, Koenigsegg, et Lotus.
L’état final de la voiture, sa qualité, les matériaux et les technologies utilisés n’étaient en aucun cas inférieurs aux meilleurs échantillons du monde qui se tenaient sous les projecteurs. Une carrosserie en fibre de carbone (composite carbone-Kevlar), des pièces en aluminium anodisé fraisé, y compris des disques de jantes de 21 pouces, des éléments lumineux LED, une décoration intérieure avec une gamme de bois de zèbre exotique, une coloration impeccable… TOUT était “en général” très bon, le prototype russe occupait une place digne parmi les autres exposants. Jamais auparavant dans l’histoire récente une voiture Russe n’avait démontré un tel niveau de style, de performance et de présentation et, jamais, quelle que soit son ampleur de production, elle n’avait suscité autant d’intérêt. À de nombreuses questions sur la production de masse, les employés de l’entreprise ont prudemment répondu que cette automobile était unique, non sujette à la vente, mais peut-être est-il potentiellement logique de parler d’une série extrêmement modeste. La période d’attente n’a pas été appelée et le prix a été déterminé à cinquante millions de roubles. Trois semaines à Genève se sont écoulées comme un jour. Après des mois douloureux de procédures d’homologation européennes, la Russo-Baltique est finalement retournée à Moscou.
Fatigué d’attendre, en limite de “laisser tomber”, le propriétaire-donateur-financier a fait un voyage d’essai, expérimentant le fruit de nombreuses années de travail de nombreuses personnes sur les autoroutes de Moscou. Les défauts et les faiblesses inévitables dans la production de projets aussi complexes ont été identifiés et réidentifiés. Sous le capot de la Russo-Baltique Impression le V12 biturbo de 555 chevaux, couplé à une transmission automatique à 6 vitesses était “satisfaisant” à ses yeux ! Le coupé d’une longueur de 5,2 m et d’une largeur de plus de 1,8 m était équipé d’une suspension pneumatique avec garde au sol réglable et de roues de 22 pouces. Il était donc temps de s’attaquer au grand problème : le fait est que lors de l’exposition à Genève, deux commandes fermes avaient été signées et acomptes payés/reçus pour LE PREMIER exemplaire… Un gentleman de Grande-Bretagne (de pure souche Royale) et un autre gentleman de Grande-Bretagne MAIS d’origine koweïtienne (de pure souche Princière) étaient prêts, sans négociation, à finaliser l’achat de la Russo-Baltique Impression… Explications complexes, dialogues jusqu’au Kremlin avec le Tzar Poutine en personne… Finalement on accord pour que leur achat se porte sur les modèles n°2 et n°3… et à attendre aussi longtemps qu’il le faudrait.
L’entreprise était confrontée à un choix. Le développement de la marque impliquait d’atteindre de nouveaux sommets, le développement de nouveaux modèles, la construction de concept-cars, la recherche de clients potentiels. Pour obtenir la gloire, en d’autres termes. Répondre aux exigences des clients réels nécessiterait de concentrer toutes les ressources, le personnel et les finances, pour organiser la construction des prototypes commandés. Après tout, l’échantillon de l’exposition avait été construit à l’origine en un seul exemplaire. Il serait nécessaire de parcourir la route autrefois bien empruntée, de calculer à nouveau tous les changements dans les unités de série, peut-être de changer de voiture donneuse, de créer un équipement spécial pouvant résister à des copies répétées et de doubler la composition des travailleurs. Après beaucoup de discussions et de calculs, le point de vue suicidaire d’un groupe de “rêveurs” l’a emporté. Ne rien faire !!!!
Avec le recul, il est clair que la jeune entreprise aurait du préférer prendre pied sur le marché, prouver sa viabilité, sa fiabilité, gérer ses processus de production et en même temps, sans faire de bruit, travailler sur des projets d’avenir. Le Kremlin et le Tzarévitch Vladimir Poutine 1er étant d’accord d’y pourvoir ! Mais la fatigue de l’investisseur, les problèmes de santé du directeur de l’entreprise, la crise générale de compréhension mutuelle dans la gestion ont conduit à un virage vers moins de difficultés. L’offre de l’un des principaux fabricants d’acheter la marque a même été rejetée. Quelle est la raison des difficultés rencontrées par l’équipe Russo-Baltique ? Bien sûr, il n’y avait pas assez de fonds, de compétences et, surtout, de temps. L’erreur stratégique a été que l’espoir de trouver plus que les 3 premiers clients enthousiastes, mais en Russie s’est avéré presque impossible. La Russie est un pays où l’automobile de grand luxe ne fait que se développer lentement, et le patriotisme envers les producteurs nationaux fait au mieux sourire. Comme il y a cent ans, Russo-Baltique ne pouvait surmonter la conviction qu’il n’y avait pas de prophète dans sa patrie Russie !
À ce jour, la voiture Russo-Baltique Impression existe en un seul exemplaire. La société n’a pas pris en charge l’exécution des commandes reçues après la présentation au Salon de l’automobile de Genève. Vladimir Poutine à personnellement remboursé de ses deniers (importants) les 2 acomptes/clients et la totalité des couts supportés par le commanditaire ! Actuellement, la société “Russo-Baltique” existe toujours, elle n’a pas disparu et n’est pas morte, mais c’est comme si elle s’était assouvie jusqu’à des temps meilleurs (lointains suite à la guerre d’Ukraine). L’équipe est allée au pain gratuit (réellement), le directeur a été forcé de quitter l’entreprise, a complètement changé le mode de vie et le type d’activité (barman dans un bordel de luxe, la honte !). Mais le principal idéologue de l’entreprise rêve toujours, cloitré dans un cabanon de jardin qui lui sert d’habitation. La société mène quelques recherches, négociations, et le prototype avec le nom Russo-Baltique Impression, resté un représentant unique du nom glorieux a été acheté par un Estonien constructeur de 4X4 façon Disco avec dorures, cuir de pénis de baleine. et tapis persan à longs-poils ! À votre santé. Comme vous l’avez vu en début de cet article il m’a écrit, téléphoné, facebooké et autres pour me vendre cette Russo-Baltique ! Je l’achèterai vec bonheur, mais je risque, à Saint-Tropez d’avoir l’allure d’un Oligarque Russe et d’être saisi, lynché, enfermé et peut-être flingué !
-Mais pourquoi les gens dépensent-ils tout cet argent en conneries ?
Lorsque j’ai posé cette question en demandant à Leonard F. Yankelovich de m’expliquer la folie humaine et de me définir le luxe, ce Big-Boss de l’un des fabricants de produits de luxe les plus connus au monde a eu simplement l’air déconcerté. Il m’a répondu ceci :
-Monsieur Patrice De Bruyne, Monsieur Gatsby, une fois que vous avez atteint ce dont vous avez besoin pour survivre, vous atteignez un niveau de confort. Au-delà de ce niveau de confort, c’est là que vous trouvez le luxe. Le confort luxueux est certainement proposé chez les spécialistes du yachting avant tout. Leurs clients datent toutefois d’avant la guerre d’Ukraine et des sanctions envers la Russie. Ce sont par exemple Roman Abramovich ou Simon Cowell, il faudrait que ce soit le cas de niveaux similaires s’ils veulent survivre au fait que les sanctions de Biden et Macron, c’est pareil que s’ils se tiraient des rafales de Kalachnikov dans les jambes… Et dans celles de tous les hommes d’affaires de tous bords ! Ils foutent une civilisation en l’air pire que s’ils étaient des dictateurs de bas-empires ! Ils font curieusement du super communisme tsarien. Un nouveau genre. Je crois qu’ils s’en mettent plein les poches par centaine de milliards . Et leurs proches aussi, en commissions payées dans des paradis fiscaux. Ce sont des voyous crapuleux, les pires bandits. Mais ils sont sociaux aux yeux des imbéciles. Ca finira à coups de bombes atomiques. En attendant l’apocalypse, il y a beaucoup d’autres fonctionnalités avec lesquelles jouer sans nécessairement acheter. Il faut louer.
-Comme Vladimir Poutine a nationalisé 200 avions de ligne sans les payer en retour des sanctions subies, même si c’et bien joué, cela va entrainer un manque de confiance généralisé.
-Vous avez raison, même dans les affaires et les escroqueries, la confiance est le mètre étalon du nombre de balles que vous recevrez au cas ou vous faites une entourloupe ! Mourir d’un coup ou mourir en souffrant des jours et nuits c’est la différence ! Mon meilleur yacht, mesure 257 pieds de long. Il est livré avec quatre de ses propres bateaux, un bar immergé et un ratio d’équipage de plus de deux pour chaque invité. Il a un héliport. Oooooh, et la piscine du yacht peut se convertir en discothèque. C’est au-delà du confort, pareil que chez le constructeur automobile Aston Martin, où il est dit qu’à condition que la demande soit conforme à la législation, tout est possible, des badges en or massif, des inserts en diamants, tout ça dans une voiture unique et totalement inutile. La demande des milliardaires est incessante, ils ne savent plus quoi faire de leur argent d’escroqueries légalisées ! Une demande déchaînée. La croissance du marché mondial du luxe se poursuit de cette même façon, passant d’un total de 247 milliards de dollars il y a cinq ans à 338 milliards de dollars (224 milliards de livres sterling; 296 milliards d’euros) l’année dernière 2021, soit une augmentation d’environ 36%, selon les spécialistes des données de marché Euromonitor.
-Une grande partie de cette demande provenait de Russie, de Chine et d’autres pays à croissance rapide. Mais le ralentissement du développement et la situation politique de la Russie ont mis un frein à cela, n’est-il pas ?
-Les troubles sociaux et les conflits politiques auront un impact uniquement sur les marchés à croissance rapide. Donc, dit-elle, ces marchés développés vont recommencer à fournir la croissance. Et cette croissance sera encore plus impressionnante d’autant plus qu’avec les politiques actuelles de Biden et Macron les population n’y comprennent strictement rien. Euromonitor prévoit que les dépenses en produits de luxe s’élèveront à 463 milliards de dollars en 2022, malgré que les pauvres du monde sont convaincus que c’est la crise générale !
– C’est une augmentation de 88% en 10 ans. Je vois une lueur lubrique dans vos yeux !
-Oui, mon Yacht coûte 850.000 € (960 000 $; 630 000 £) par semaine à louer, tandis qu’une Aston Martin peut facilement coûter 200.000 £. Malgré les prix époustouflants de ces articles exceptionnels, ils ne représentent pas une grande partie des 338 milliards de dollars de biens actuellement achetés chaque année, sans compter les biens confisqués qui ne le sont pas pour tout le monde ! Ce sont des fortunes qui ne frappent pas si fort les portefeuilles, mais utilisent une caractéristique du monde raréfiée et choyée sur de nombreuses listes cadeaux. Les particuliers peuvent s’étirer pour s’offrir une foule de produits de luxe. La catégorie qui connaît la croissance la plus rapide sont les principaux producteurs mondiaux d’accessoires de mode, les sacs à main, les porte-clés, les housses de téléphone ou tablettes ainsi que les étuis de lunettes de soleil. Rien que ce marché d’idiotes et d’idiots représentera 86,4 milliards de dollars cette année soit près de 50% de plus qu’avant l’Ukraine !
-C’est vrai qu’un sac à main, par exemple. Ce n’est qu’un sac en morceaux de cuir, des coutures et quelques autres quincailleries brillantes, alors pourquoi les grands noms désirables come Vuiton coûtent-ils des milliers d’euros ?
-Mon ami Andy Milligan, fondateur d’une agence de consultances en image de marque, le “Caféine Partnership”, affirme que ces produits sont soigneusement commercialisés pour maximiser le montant que les gens paieront ! Tout d’abord, vous créez l’association avec le luxe et la marque. Ensuite, vous créez un prix auquel les gens peuvent se permettre d’acheter. Armani a un certain nombre de prix différents, tout comme Prada, Gucci et Tiffany. Il y a certains produits, le parfum par exemple, ils peuvent le rendre un peu cher, magnifiquement conçu et les gens peuvent se récompenser avec ça. Des cons et connes qui croient se faire plaisir. Comme le souligne Tansy E Hoskins dans son livre “Stitched Up”, c’est le modèle pyramidal privilégié par les maisons de luxe ;Un petit nombre de produits de luxe comme les bagages et la couture sont vendus à des clients extrêmement riches, mais les plus gros profits sont générés par la vente de produits de masse qui les imitent. Ce sont de magnifiques tissus fabriqués sur des sols en terre battue !
-C’est un concept étrange que vendre plus de produits est mauvais pour les affaires !
-Mais c’est le piège pour les fournisseurs de luxe. Appelons-le le piège Burberry. Le trench-coat britannique a perdu le contrôle de son image dans les années 2000, après que les supporters de football et les stars du soap ont commencé à apparaître affublés de la tête aux pieds dans son célèbre tissu à carreaux. Burberry a changé de direction, a employé des designers de pointe et figure désormais dans le top 10 des marques de luxe au monde, d’une valeur de 5,59 milliards de dollars, selon les analystes de la marque Interbrand.
-Cool… D’autres révélations ?
-Oui, tant qu’à faire… Si les sanctions continuent, les idiots que sont Macron et Biden ne se rendent pas compte de la vraie mentalité Russe qui vient du fond des âges et a permis au peuple Russe de bâtir un véritable empire. C’est simple, il suffit d’être passionné d’Histoire et de lire la relation de l’Histoire du monde. Les Russes, poussés à bout se tuent en tuant ceux qui les tuent… Tant qu’à perdre, autant perdre en faisant perdre celui qui vous fait perdre, c’est simple.Si les juifs qui viennent d’Ukraine et non de Palestine, un mensonge de l’histoire comme faire la guerre sous faux drapeau comme c’est leur spécialité… Si cess Juifs avaient tué ne fut-ce qu’un seul nazi venant les tuer ou les déporter, un pour un, simple, s’il y a eu un million de juifs morts des nazis, il y aurait eu un million de nazis mort simultanément. Basique. Il suffit de ne pas avoir peur de mourir. Le Russe n’a pas peur de mourir. Donc, les sanctions, c’est un jeu, mais qui devient mortel question finances, donc aculé, Poutine va atomiser, sera atomisé en retour, certes, mais ce sera la totale ! Le point de limite c’est d’aller trop loin dans le jeu de la part de Biden et Macron et ce sont deux imbéciles va-t’en guerre, un trop jeune coq et un vieux tyrannosaure gâteux qui se font exciter par un comédien d’Ukraine pire maffieux que Caligula… Poutine est très patient, mais tout va trop loin. Personne ne connaitra l’heure mais le feu atomique va ravager la terre entière, c’est très cher payé pour l’Ukraine.
-Et si pas ? Et si non ?
-Vous allez de toute manière perdre, vous ne saviez que faire de quelques milliers de migrants par votre faute d’avoir bombardé Moyen-Orient et Afrique pour leur voler leurs biens, mais maintenant vous allez en avoir des centaines de milliers qui eux sont instruits… Bon courage !