Sado-Maso, SSC Ultimate Aero !
La première position des voitures de “micro–série” les plus chères du monde d’il y a quelques années, revenait à la Bugatti Veyron 16.4, motorisée par un V16 de 1.001 chevaux, qui chauffait tellement pire qu’un haut-fourneau que toutes les tentatives de placer, au dessus de sa complexité, un capot ou une verrière, se soldaient par leur fonte ou leur explosion… ce qui a amené l’obligation de le laisser à l’air-libre (le pauvre)… à ses débuts, la Veyron était commercialisée 1.000.000 $… avec la fausse garantie qu’elle pouvait atteindre 407 km/h… ce qui était une tromperie. En fait la danseuse de VW (ex-marque fétiche de Tonton Adolf Hitler), n’était qu’une opération fiscale (déclarer faussement des frais titanesques de design et recherches) donc hyper rentable si on considérait que ces “frais” allaient dans certaines poches immunisées… le fin fond de ce montage étant que la Veyron coûtait réellement et officiellement ainsi que fiscalement 10 fois moins que son prix de vente et, de plus, générait des retombées merdiatiques “Kolossales” du temps ou tout était convenu… L’affaire a tellement bien fonctionné que chaque mois qui a suivi cette entourloupe, le prix de vente n’a pas cessé d’augmenter jusqu’à 3.500.000 $ alors que la Veyron était toujours la même si ce n’étaient les décorations/peinturlurations publicitaires au nom de l’art (la version Hermes étant à vomir)… puisque les “oeuvres d’art” sont fiscalemment déductibles !
La seconde place était occupée par une Italienne acariâtre : la Ferrari Enzo équipée d’un V12 de 660 chevaux qui était affichée 950.000 $… la plus extraordinaire bouffonnerie du genre, une inutilité tapageuse et putassière en plastique (et pas en aluminium comme le croit le Vulgum-Pecus idolâtre), qui a comme caractéristique de se couper en 2 à l’arrière de l’habitacle dans certaines conditions de “roulage” ce qui lui a valu (comme pour la Porsche du même style) d’être interdite à la vente et l’usage aux USA…
En troisième position, une autre Italienne opportuniste créée par un Argentin aussi sournois et raconteur d’histoires fausses qu’Alessandro DeTomaso : la Pagani Zonda 7.3 F Clubsport V12 de 650 chevaux qui espérait se vendre pour 740.000 $. Elle tenait toute la route et avait la fâcheuse tendance de louvoyer en oscillant du popotin. Sa déco intérieure très Disco-Kitch la singularisait de ses congénères à la recherche du pigeon milliardaire en mal de sensations bandatoires, une Diva du genre, la Maîtresse mécanique ultime garantissant coûter plus que son achat en frais d’entretiens.
À la quatrième place du classement, en cherchant bien, on découvrait la Saleen S7 animée par un V8 4L7 Supercharged de 700 chevaux… non négociable (et jamais négociée) en dessous de 700.000 $. Une sorte de super Corvette à moteur central arrière (la vraie toute dernière Vette est vendue 50.000 $, soit 12 X moins chère)… destinée aux amateurs de Ford Mustang Tunées… une chose toute plastifiée au style indéfini calculée pour plaire aux américains parvenus respectant les limitations de vitesse à 55 miles et s’amusant à être quelques minutes les héros-hors-la-loi du bitume en grimpant à 100 miles per hour…
Le top-5 se terminait avec la SSC (Shelby Super Cars) Ultimate Aero (qui n’était pas une vraie Shelby de Carroll, mais l’utilisation voulue du nom porté par un fumiste anonyme), c’était une chose multi-style simpliste, bricolée avec un V8 de 450 cv annoncé à 1.280 chevaux (gag !) capable (sic !) de réaliser le 0 à 100 km/ en 2,78 secondes (re-sic !) et atteignant 439 km/h (re-re-sic & gag !) qui s’annonçait comme l’affaire du siècle à 730.000 $… une misère comparée aux quatre autres…
J’ai eu l’occasion de piloter cette “Top-5”, quoique j’avais préalablement décliné l’invitation parce que les couleurs “officielles” (un brun caca métallisé) me s’harmonisaient absolument pas avec la couleur de mes yeux et la tenue qui m’habille habituellement… du coup, on m’avait mis à disposition une bleue métal), couleur qui ravissait mes yeux, qui en pleuraient presque de bonheur de n’avoir pas été obligé de rouler dans la version “Merdalisée“, tendance caramel chocolaté…
Je me suis donc rendu (tous frais payés d’avance) à l’invitation faite, qui consistait, pas moins… de témoigner que ce bestiau atteignait 450 km/h… car les margoulins qui sévissent et fleurissent dans la création de ce genre d’escroquerie, ont besoin des merdias et de leurs journaleux pour faire croire à tout et n’importe quoi leur permettant de sucrer leurs fraises… les journaleux étant 100% malléables si on leur offre divers cadeaux et de quoi alimenter la rubrique des Totos exceptionnelles… les merdias qui les emploient fonctionnant de leur coté au nombre d’exemplaires vendus ou au nombre de spectateurs TV scotchés entre deux séries de pubs assommantes…
Vu l’état de la presse depuis quelques mois, ce style de masturbation des cerveaux ramollis n’a plus la cote… les ventes de magazines ayant chuté entre 50 et 70%… et les émissions TV ayant leurs audiences diminuant des mêmes chiffres… les publicités se raréfiant au même rythme que les beaufs et gnous désertent un univers de duperies… ce qui a déjà entraîné la faillite de divers titres… et a amené le plus gros éditeur américain à stopper 18 magazines automobiles en un coup sec fin 2019 !
C’est comme pour toutes les compétitions qu’on dit (je ne sais pas pourquoi) sportives… Quelle est donc l’importance que Dupont-la-joie parcourt le 100 mètres en 3 secondes sur les mains ?… Pourquoi hurler lorsqu’un hurluberlu envoie un ballon dans un filet et gagne en un match ce que la majorité des ploucs ne gagneront même pas en une vie ?… Bref !… Qu’est ce qu’on s’en f… du nombre de secondes pour faire un tour de circuit ?… Et 450 km/h, où les faire, et pourquoi ? De toute façon c’est bidon !…
Il est de ces choses inutiles et fatigantes pour lesquelles je baille d’ennui à l’avance… toutefois le voyage (en avion) fut agréable, je vous recommande chaleureusement la première classe de la Baci-Airlines, les hôtesses sont jolies, offrent du champagne et des mets délicats, infiniment mieux que Ryanair et/ou Virgin-Express ou on est serré comme des sardines au milieu des morues… évidemment ce n’est pas le même tarif, mais comme j’étais invité…, souffrez que je me f… complètement de ce point de détail…
Arrivé à destination, “mon” hôtesse a continué de me prendre en charge… et j’en ai profité pour me laisser draguer puis “me taper” (c’est macho, là, non ?) cette jeune et délicieuse pubis-relation, de qui je garde un souvenir ému… ses lignes étaient plus cinglantes que la morsure de son fouet, son cuir tout aussi alléchant que ses cuissardes qu’elle faisait claquer… rien que pour mon sévice, les psychopathes de SSC avaient mis à ma disposition leur Aéro Super Car en version Sado-Maso… tout cela n’était en fait qu’une subtile mise en condition pour me préparer à me faire jouir de douleur !
Contact, bruit d’enfer…, première, seconde, troisième….. sixième…. dixième…. vingt-quatrième…, autant dire que ça poussait l’enfer… non content de chasser de la file de gauche les automobilistes faibles qui osaient ne pas se ranger devant moi, j’ai pu transporter, à mon coté gauche, sur le siège ad-hoc, ma Maîtresse passagère… la voiture et elle me transformant illico en esclave sexuel enchaîné sur le siège revêtu d’un cuir aussi “Hard” qu’un concert de Red Hot Chili Peper façon Metal, après un bad trip de totale défonce à l’Extasy mêlée de Cocaïne…
Avec cette voiture, certes rapide, j’ai souffert le martyre… confort inflexible, limite hard-core, devant me plier aux intransigeances de la suspension… à la moindre protestation de ma part, comme si un bouton placé sur le tableau de bord permettait à ma Maîtresse passagère (appréciez le double sens pour la seconde fois…) de faire jaillir clous et pointes des assises.
Çà faisait mal au derrière, mais mes cris de douleur l’excitaient tellement que je me suis contenté d’appuyer à fond (à Donf’)… et, malgré ce genre d’attentions, n’appréciant pas vraiment ses dons pour mon dressage, elle a allumé la radio pour me faire goûter à toute l’intensité dramatique d’un concert de Mozart…, bien connu pour ses berceuses et autres chansons douces dignes de la Grosse Bertha…, volume à fond, oreilles collées à quelques uns des vingt-six haut-parleurs répartis dans l’espace exigu dans le but (démentiel) de couvrir le bruit du moteur…
Raté !
Moteur : 1…
Radio : 0…
Pied au plancher, cela va s’en dire, je n’ai pas réussi à atteindre les 450 km/h…, la voiture refusant obstinément de dépasser 220 km/h quoique le compteur avait été bloqué à 439 km/h…, raison pour laquelle j’ai refusé de l’acheter…, prétextant qu’il y avait à la base, un mensonge…
Heureusement, je n’ai pas souffert plus d’une demie-heure, temps nécessaire à mettre les deux batteries complètement hors-circuit… sans cesse, durant cet essai, j’ai espéré que je reste encore sur la route au-delà du premier virage, tant il est vrai que dompter les inexistants 1.280 chevaux , relevait de la témérité masochiste…
Voilà, chers tousses, j’en ai eu marre de tenter de vous narrer cette affaire par le menu, il se fait tard, de toute façon vous n’achèterez pas de SSC Aéro machin bazar, ni de Bugatti Veyron, alors Basta…
Bye-bye, à pluche, portez vous bien, au plaisir de vous lire (c’est un gag), agréez mes civilités, et tutti quanti….