Sex-Car-Trip à Almaty-Kazakhstan, avec la SV-Art-Réincarnation !
Zaza Berikelashvili demeurant à Almaty-Kazakhstan voulait entrer dans le club des créateurs automobiles cool. Il a donc décidé de fabriquer une supercar Kazakhstane afin de la publier dans les éditions Chromes&Flammes des pays de l’Est (et d’ailleurs)… Beaucoup de ses ami(e)s d’Almaty ont crié au génie, mais ailleurs les réactions furent plus nuancées, certains lui disant : “Zaza, ne fais plus ça !”… C’est le point de départ de mon aventure au Kazakhstan… Direct ça s’est mal emmanché, personne où presque n’en a causé dans les merdias papier et TV, Burgos la journaliste en fausses vérités, en coups bas et tordus n’est pas venue commenter, Libé n’en a soufflé mot, la TV Franchouille n’avait plus de place libre pour diffuser l’info sauf à supprimer des pubs/putes, bref, sauf les lecteurs du Journal LeMonde, personne n’a su que depuis le début de cette année 2022, avant l’Ukraine, le Kazakhstan, pays d’Asie centrale, ex -entité Soviétique (comme l’Ukraine), était secoué par des émeutes consécutives à la hausse du prix du carburant, particulièrement le Gaz de Pétrole Liquéfié ! Incroyable car le Kazakhstan dispose de ressources pétrolières considérables !
Bref je suis débarqué là-bas comme un hurluberlu de Français pour tenter de survivre dans une situation épique et ubuesque, comme pourrait l’être un cheveu dans la soupe de chauve-souris importée par wagons-citernes de Wuhan en Chine, pays voisin… Une situation tendue. Des dizaines de personnes, dont douze policiers, venaient d’être tués et plusieurs milliers de kazakhtannais(e)s avaient été blessé(e)s lors des émeutes qui secouaient le pays depuis le dimanche 2 janvier 2022…C’est dans les rues d’Almaty, la capitale économique du pays, que les scènes avaient été les plus violentes. L’état d’urgence étant décrété sur tout le territoire, mercredi 5 janvier 2022, par le président Kassym-Jomart Tokaïev, quelques heures après l’annonce de la démission du gouvernement tandis que l’accès à Internet était bloqué sur le territoire. Des troupes russes avaient été appelées en renfort, à la demande du Kazakhstan : la Russie et les autres membres de l’Organisation du traité de sécurité collective (l’Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizistan et le Tadjikistan, tous anciens membres de l’URSS) annonçant l’envoi d’une “force collective de maintien de la paix”…
D’où est parti ce mouvement ? Des cinq républiques d’Asie centrale devenues indépendantes avec la disparition de l’URSS, le Kazakhstan étant, de loin, la nation la plus grande et la plus riche, notamment grâce à ses gisements de pétrole. La richesse n’est, cependant, pas bien répartie dans le pays, où le salaire mensuel moyen est d’un peu plus de 500 euros et où la corruption semble aussi endémique qu’en Ukraine. Aaaaah l’Ukraine, quel souk, un état non U-E et non OTAN, dont le Président-comédien-pianiste pénien, Volodymyr Zelensky, vient en avril 2022 de réussir la plus colossale arnaque à la charité grâce à des mises en scènes de massacres non prouvés, avec la bénédiction des USA et la complicité de l’Union Européenne en la personne de Ursula von der Leyen : 10,1 milliards d’euros pour l’Ukraine, qui ne fait pas partie de l’Union Européenne, alors que les populations véritablement européennes sont asphyxiées financièrement et que tout s’y déglingue rapidement)…
Le Kazakhstan qui n’avait jamais connu de telles émeutes depuis son indépendance, démontre ainsi aux populations Européennes qui seront bientôt à court de Gaz, de Charbon et de pétrole Russe à cause de la volonté européenne de sanctionner la Russie… que la suppression du plafond du prix du gaz de pétrole liquéfié, le carburant le plus utilisé dans le pays (entre 70 % et 90 % des véhicules fonctionnent au GPL), a été l’étincelle qui a tout déclenché, car, rapidement, le prix du GPL a doublé. De même que le prix de l’essence, du gaz et du charbon… entraînant les prix des produits alimentaires, déjà à la hausse depuis le début de la pandémie de Covid-19… Une autre arnaque planétaire ! C’est à Janaozen, dans la région ouest de Manguistaou riche en ressources pétrolières, que les premières manifestations ont eu lieu. Dans cette ville, en 2011, quatorze ouvriers d’un site pétrolier grévistes avaient été tués lors de la répression policière d’une manifestation contre les conditions de travail et les salaires. Le mouvement s’est ensuite étendu à la grande ville régionale d’Aktau sur les bords de la mer Caspienne, avant de se propager dans le reste du pays.
Dès mardi soir 4 janvier 2022, ont eu lieu des tirs de grenades assourdissantes et de gaz lacrymogène par la police pour tenter de disperser une grande manifestation qui réunissait plusieurs dizaines de milliers de personnes à Almaty, la capitale économique, qui se trouve dans l’est du pays. Dans la nuit, le président Kassym-Jomart Tokaïev a décrété l’état d’urgence à Almaty et dans la province de Manguistaou pour deux semaines, alors que près de 20.000 manifestants scandaient des slogans contre le gouvernement et l’ancien président Noursoultan Nazarbaïev, mentor du dirigeant actuel et encore très influent. Quelques heures, plus tard, le président a accepté la démission du gouvernement, tandis que la mairie et la résidence présidentielle à Almaty étaient partiellement incendiées et que des manifestants s’emparaient brièvement de l’aéroport de la ville. Au fil des jours, les demandes des manifestants ont évolué : en plus de protester contre la hausse des prix du GPL, ils ont exigé de pouvoir élire directement les responsables régionaux du pays, pour l’instant nommés par le président qui a alors promis une réponse “ferme” (idem que Macron) !
Le discours est classique : “Des groupes d’éléments criminels battent nos soldats, les humilient, les traînant nus dans les rues, agressent les femmes, pillent les magasins. En tant que chef de l’Etat et à partir d’aujourd’hui président du Conseil de sécurité, j’ai l’intention d’agir de la manière la plus ferme possible. L’état d’urgence a été élargi à tout le pays, tandis que j’ai demandé l’aide de la Russie et de ses alliés, les émeutes étant le fait de terroristes entraînés à l’étranger, France, Allemagne, Ukraine, Royaume-Uni et USA”... La présidence du Kazakhstan a ensuite désactivé la totalité de son réseau Internet, fixe et mobile, empéchant l’utilisation des messageries mobiles Telegram, Signal, WhatsApp, Facebook/Meta et autres en ce compris Goggle ! Cette fermeture globale d’Internet concernait également les sites officiels de l’Etat kazakh. Bref rien du web n’était accessible ni en intérieur, ni depuis l’étranger.
Couper purement et simplement, l’accès à Internet pour faire face à des mouvements de contestation internes permet aux Etats de désorganiser et empêcher toutes contestations en privant les citoyens de moyens de communiquer et de se coordonner, mais aussi de limiter la circulation des informations vers l’extérieur du pays. Jamais le Kazakhstan n’avait connu une telle situation et il est difficile de faire des prédictions sur ce que l’avenir réserve à ce pays.
Le président a semblé enclin à lancer des réformes lors de ses appels au peuple kazakh, le gouvernement annonçant avoir plafonné pour six mois le prix de vente des carburants. La situation était d’autant plus confuse qu’il était compliqué d’en avoir une vision complète, journalistes et témoins ne pouvant plus être joints ni par Internet ni par téléphone. Ces émeutes ont indirectement causé une hausse de 8 % des prix de l’uranium, le Kazakhstan étant le principal fournisseur mondial, il produit 40 % de l’uranium dans le monde ! Si en sus la Russie est contrainte via sanctions par les pays Européens (qui se tirent des chargeurs dum-dum dans les pieds) de ne plus pouvoir exporter essence, pétrole, gaz, charbon, blé, uranium et autres, la fin du monde est proche… Pour ma part, même si je le déplore, ayant avoir 43 ans en mi mai, si j’étais Poutine, je pousse “à donf” le bouton atomique pour en finir avec la connerie humaine, quoique, pour Valérie, mon ex-Bernadette et notre fille et ses deux enfants, ainsi que pour Blacky j’hésiterai quand même…
J’ai donc continué ma mission au Kazakhstan avec Zaza Berikelashvili et sa SV-art Réincarnation qui s’est avérée n’être qu’une Lincoln américaine qu’il a recarrossée au goût Kazak… J’ai donc dérivé un peu partouze… Elles sont belles les Kazakhstanes, plus précisément les Almatiennes, blondes, brunes, rousses, refaites et surfaites, épaisses ou minces, toutes déguisées en reines pour rois du pétrole ou du diamant qui roulent en éternelles courses-poursuites vers plus de paraître dans des grosses voitures étranges , avec, souvent, à l’arrière, un caisson de basse de la taille d’une bombonne de gaz… à coté d’une vraie bonbonne de gaz GPL, car tout le monde ici roule GPL ! Almaty en elle-même pourrait être une ville agréable, très verte et aérée, si ses habitants n’étaient pas ce qu’ils sont (vous comprendrez plus loin), car d’un paradis potentiel, ils en ont fait un enfer, pavé de bonnes intentions ! Située au pied des montagnes enneigées de Tian Shan (Kazakhstan), la ville est vaste et peu peuplée (à peine 1.500.000 habitants !)…
Almaty est toutefois vide, beaucoup de grands bâtiments de style soviétique sont à l’abandon, un tiers des commerces sont fermés, les rues sont très peu animées si ce ne sont par les moteurs des voitures tunées. Peu de vie, donc, dans Almaty… et celle des gens semble calquée sur un même modèle : grosses voitures, de la techno russe à fond, la vitesse, l’impolitesse, la frime, le look au goût douteux de clichés divers… Les femmes pourraient être belles si elles n’étaient les plus vulgaires au monde… et les hommes pourraient avoir l’air sympa s’ils ne se prenaient pas pour des mafieux ou des rappeurs américains, ou pour les deux. Almaty est grande, vide et mal peuplée, à l’abandon, on s’imagine aisément dans une ville après une attaque nucléaire. Le vide, le silence, le bruit des moteurs, les gens dans les veines desquels coule le pétrole local (voir les vidéos en fin de cet article) et qui ne vivent que pour gagner de l’argent, malgré l’absence presque totale de commerces, d’animation, de vie simple et naturelle… Almaty est une coquille vide peuplée de parasites, capitale du pétrole et du gaz et elle ne cherche pas ailleurs des façons de s’enrichir.
Ici pas de culture, pas de cadeau non plus, ceux qui ont raté le train de l’or noir, vendent dans les rues aux gens qui les méprisent profondément, des œufs, des graines, ou mendient… Pas un regard, pas un sourire, pas un mot quand on marche ici. Plus qu’ailleurs, le contact humain est ténu et demander un renseignement, son chemin, ou parler à quelqu’un d’autre, d’inconnu, dans la rue, est une grave impolitesse. Les gens ne s’arrêtent pas quand on leur parle ou, quand ils sont arrêtés pour autre chose, ils tournent immédiatement la tête de l’autre coté quand on leur adresse la parole, d’autres vous envoient même balader, pas envie, pas besoin d’aider, qu’est ce que ça rapporte ? L’argent, le Tenge Kazakh (1€ = 175 KZT), est la seule langue des habitants d’Almaty, tout, absolument tout se paie, du savon à l’hôtel, aux services rendus, surtout sexuels !
Les moyens de transport dans Almaty sont variés, bus, trolleys, tramways, taxis et voitures-taxis conduites par des particuliers. Les transports en commun n’ont aucun itinéraire affiché et les taxis gouvernementaux doivent se compter dans la ville sur les doigts de la main, ils n’ont de toute façon pas de compteur et sont parfois plus chers que les voitures-taxis. Les voitures privées font donc office de taxi, les prix sont arbitraires, on ne négocie pas ou très peu tant l’interlocuteur est désagréable, tant la vie ici est chère… “et tant mieux comme ça”, semblent penser les Almatiens et Almatiennes qui n’ont en échange de leurs Tenge qu’une vie morose, ultra superficielle, vide de sens.
Or l’Almatien est un roublard et celui chez qui je me suis rendu possède un cheptel d’une cinquantaine de voitures soi-disant “de collection”, imitées, rafistolées, qui n’ont d’automobiles que le nom. Les papiers de ces automobiles ne sont pas à son nom, ils sont au nom de leur premier propriétaire, qui peut être parti à 30kms, ou aux États-Unis, voire au Belarus, si ce n’est même être mort (c’est le cas du premier propriétaire de la bizarre automobile que je suis venu voir au péril de ma vie). Or le nom qui figure sur les papiers est celui du responsable, celui que la police appelle si un accident implique la voiture en question, le vendeur anonyme n’étant pas en mesure d’intervenir, n’ayant aucune légitimité dans l’histoire, il verrait, si un problème survenait, la voiture confisquée par la police, immobilisée à vie, inutilisable. Or l’Almatien type n’est pas de ces occidentaux dépensiers, une auto perdue est une auto perdue, une rente en moins et des tas d’ennuis en plus, puisqu’il est (comme tout le monde) en marge de la légalité. Il est toutefois optimiste, quand une de ses chères automobiles est à l’agonie, tout va bien, elle pourrait encore, selon lui, “traverser le Kazakhstan”.
Quand le réservoir est vide, il est évident, selon lui, qu’il y a suffisamment d’essence pour tenir 3 mois en faisant 50km par jour ! Quand une pièce a un besoin impérieux d’être changée, pas de problème, on va chez un cousin garagiste qui regarde, démonte, souffle, nettoie, tape, frotte, referme le tout et dit “Good, it is Ok !”. Faut-il le préciser, c’est rarement “Good” ou “Ok”... Zaza Berikelashvili s’est alors mis en tête de me vendre sa création. Il n’en pouvait plus : “Vous ne dormirez plus si vous ne me l’achetez-pas”, m’a-t-il dit “parce que c’est la plus extraordinaire automobile de tout le Kazakhstan”... C’est un comédien pire escroc encore que le président d’Ukraine Volodymyr Zelensky, il tremble, se mord les doigts, s’arrache les cheveux et croise les jambes de peur que je lui arrache les couilles et n’achète pas son automobile customisée.
“Each time you call me I want to become monk !”, dit-il en faisant le signe de se raser les cheveux et, évidemment, c’est comme tout le reste, du cinéma, d’ailleurs tout fini toujours pour lui en riant aux éclats. Il est drôle mais usant ! Il habite une petite maison avec ses enfants, sa petite fille, ses deux roquets hurleurs et sa femme qui me hait, car elle tient les comptes et qu’elle sait que je n’achèterai pas cette automobile… Elle ne m’aime donc pas. De gros porcs locaux aux mines patibulaires se gorgent de bières à la terrasse du bar d’à coté, mettent de la musique avec leur iPod et amplis à fond, exécrables spécimens, se foutant de tout, surtout des autres, méprisables, ils s’assourdissent les uns, les autres avec leur flots de conneries et de bières, que du bruit et de la bouffe.
Dans la chaleur lourde et humide qui enveloppe cette ville du bout du monde, et s’infiltre dans ce bar, une beauté fatale nommée Angela répète, consciencieusement, des pas de danse. Trônant sur un podium fait de caisses, elle cherche souvent le regard, ferme et sans concession d’une jeune femme qui la rassure et la guide. Je m’ennuie un peu de les voir minauder. Le réel finit par me manquer, avec ses aspérités et il n’y a pas de réel à plusieurs kilomètres à la ronde, seulement les habitations d’autochtones. Ici ce n’est pas le paradis, mais l’enfer. Les maisons sont souvent faites de planches et de tôles, parfois de pierre et entourées de grilles, je n’aimerais pas y vivre. Les jeunes-femmes me saluent de la main dans l’espoir d’un quelconque présent en échange de privautés. Malaise du mec baroudeur encore doté de conscience !
Plus loin, dans l’embrasure d’une porte, on devine des putes en plein travail… Almaty est une ville effroyablement sale, immonde, des amas de déchets ornent les statues, masquent l’herbe des “jardins” publics, recouvrent les trottoirs, les caniveaux, les halls d’immeubles… L’odeur de ces montagnes d’ordures, ajoutée aux gaz que rejettent les voitures sans âge, et à la chaleur, rend l’air saturé, irrespirable. La pauvreté du centre est bien connue et est omniprésente… Des vieilles femmes, des vieux débris mâles et des éclopé(e)s s’accrochent en gémissant aux manches des rares passants, puis s’en vont en déversant un flot d’insultes. Des familles vivent sous des bâches, bidonvilles aménagés contre des immeubles près des musées, sous les ponts, les gens pauvres ou moins pauvres se lavent même dans les caniveaux, les sorties d’égouts, enfin dans tout liquide, quelque soit sa composition.
Comme l’écrivait Huxley :“les pauvres ont le génie de la saleté”... Je ne peux me prononcer… Quoique l’hygiène, ne serait-ce qu’un minimum, semble totalement absente de leur culture et bien que vivant dans une extrême pauvreté, d’autres solutions leur sont offertes que de se laver et boire l’eau des égouts : fontaines, robinets dans les rues et le canal à proximité, mais ils semblent délibérément choisir la saleté, et vouloir y rester. Si le Kazakhstan a beaucoup de pauvres, ils sont aussi présents et en nombre, en Chine, au Cambodge, au Vietnam, mais la différence de cultures est énorme : les pauvres chinois, cambodgiens, vietnamiens ne sont pas du tout mieux lotis que leurs homologues indiens et russe, pourtant ils ne mendieraient pour rien au monde, ils trouvent toujours un petit boulot à faire, un travail même mal payé, même misérable, mais un travail quand même…
Il est assez choquant de voir qu’à Almaty, les pauvres Kazakhstanais et Kazakhstanaises semblent attendre que monnaie et nourriture leur tombent tout cuits dans la main ou dans la bouche. Il semble que c’est dans la culture des pauvres du cru de ne pas travailler plutôt que de faire un travail pénible, peu rémunérateur, voire dégradant. Reste le problème des castes, que je ne connais pas et qui explique peut-être, en partie, que certains soient immobilisés, ne pouvant par aucun moyen se sortir de la misère dans laquelle ils vivent. Leur fatalisme est désespérant ! Quant à l’infinie saleté, à l’extrême insalubrité, à la puanteur et à la pollution de la ville, elles ne sont pas uniquement dues à la pauvreté qui jette les familles sur les trottoirs, mais à une absence totale d’intérêt que les Almatiens ont ici pour la propreté, ou du moins pour la non-saleté. Il n’y a absolument aucune poubelle dans les rues, les poubelles sont les rues, les jardins, les maisons. L’eau semble cruellement manquer tant l’utilisation qui en est faite est irrationnelle.
Les gens crachent par terre, pissent n’importe où, à tous les coins de rue, hommes en costumes comme mendiants (qui n’ont, eux, pas trop le choix) ; les gens balancent tout et n’importe quoi dans les rues, puisque poubelles et voirie sont inexistantes, les rues ne sont pas nettoyées, si ce n’est par les pauvres et les chiens ! La crasse est incrustée dans chaque centimètre carré de la ville. Tout cet univers de saleté est survolé et littéralement colonisé, par d’horribles loustics qui fouillent les tas d’ordures, les cours des maisons, les haillons des mendiants, les caniveaux, à la recherche de quelque chose de digérable par leur estomac sûrement mutant. En totale opposition à ce monde, il en co-existe un autre, tout à l’opposé, fait de richissimes déjantés, hallucinés, qui passent leur temps dans des boîtes de nuit, dans des bars et des restaurant luxueux et qui roulent dans des automobiles extraordinaires et invraisemblables telle celle que je suis venu shooter… C’est le choc de deux mondes que tout semble opposer mais qui vivent l’un de l’autre… Au moins, dans ce bar d’à coté, les filles sont belles, élégantes. Pas de généralité excessive, mais elles le sont.
Angèla danse. Avec une application extrême, elle parfait son geste. Soucieuse, insatisfaite, on sent le perfectionnisme. Dans l’assemblée, à part une autre jeune femme, je suis seul à me passionner pour Angéla, ses gestes sont fluides, ses déhanchements donnent le tournis, quel caractère on devine chez elle ! Elle me lance, finalement un regard provocant qui me harponne. Elle joue la comédie. C’est une actrice. Une nature. Ses faux cils modifient considérablement son apparence et son style, elle est fière, bouillonnante, explosive. Elle a tous les attributs d’une star. Elle subjugue, elle fascine. On la croirait sortie d’un film… Oui, mais quel film ? “Mes aventures à Almaty”…Waouwwwwww, quel trip d’enfer ! Almaty, appelée Alma-ata pendant la période soviétique est la principale ville du Kazakhstan et le centre administratif de l’Oblys d’almaty. Elle est située dans le sud-est, à 970km au sud d’Astana, la capitale. Sa population s’élève à 1.500.000 habitants, majoritairement russophones, le Russe étant aussi la langue officielle du pays.
Pour caricaturer l’habitant type du Kazakhstan, Borat est un personnage fictif interprété par l’humoriste britannique Sacha Baron Cohen. C’est son interprétation d’un kazakh qui est une caricature des stéréotypes sur les pays pauvres méconnus d’asie, aux coutumes (et mœurs) jugées douteuses par l’occident. Sa biographie fictive est donc hilarante: Né en 1972 à kuçzek au kazakhstan, il est le fils de Assimar Barra Sagdiyev Bortak, violeur ! Son grand-père maternel est l’ex-mari d’oksana Sagdiyev, fille de Mariam Tulyakbay, violeur lui aussi. Ses relations avec sa mère ne semblent pas être très bonnes puisqu’elle a dit qu’elle aurait aimé et préféré être violée par un autre homme. Sa sœur nommée Natalya, est considérée comme la quatrième meilleure prostituée locale, laquelle fornique souvent, ainsi que son petit frère nommé Bilo, attardé mental qui doit chaque soir être enfermé dans une cage. Borat a étudié le journalisme et s’est spécialisé en recherches sur la peste à l’université d’Astana, ou il a appris l’anglais en lisant un mode d’emploi volé à l’usine fabricant des machines à yaourt. Il a été marié plusieurs fois dont avec sa demi-sœur Viviana Slougha. Sa première femme fut son autre demi-sœur qui a tué un voisin : Nursultan Tulyakbay. Il a eu de nombreuses maladies, dont gonorrhée, syphilis et herpès. Il revendique être fervent admirateur de Georges Bush !
À la Chambre, le ministre des Affaires étrangères, Ierjan Kazykhanov, l’a remercié d’avoir contribué à multiplier par 10 le nombre de demandes de visa pour le Kazakhstan depuis la sortie de cette comédie américaine, en 2006. “Ce fut un triomphe pour nous !”… C’est la première fois que le gouvernement de ce pays d’Asie centrale est si enthousiaste à l’égard de Borat. À la sortie du film, il avait demandé au distributeur local de ne pas le diffuser. Le caricatural et grotesque journaliste kazakh, incarné par l’acteur britannique Sacha Baron Cohen, s’affiche antisémite, raciste, et laisse entendre que l’inceste fait partie des mœurs kazakhes. Il affirme aussi avec fierté que “son” pays est au deuxième rang pour “les plus propres prostituées de la région”…