Smart fortwo “electric drive 2017″…
L’avantage d’éditer un site-web qui tourne pas trop mâle…, c’est d’être invité (gratuitement) à toutes sortes de réjouissances…, y compris hôtel de luxe et “boustifaille” de haut-vol, en contrepartie d’un “papier” sympathique, compréhensible par un max de beaufs… et, dans ce contexte ludique, je me suis retrouvé à Berlin…
Convertie en console de mixage audio, la nouvelle Smart “electric drive 2017” vedette électrisante du Festival son et lumière de Berlin…, était la raison “motivante” de mon invitation…
Depuis dix ans, et pendant une fin de semaine du mois d’octobre, la ville de Berlin se transforme en un Festival tout en son et en lumière…, voilà qui fait changement de l’OktoberFest… et, à l’occasion de cet “événement”, la Smart electric drive 2017, tout juste dévoilée au Mondial de Paris, était présentée en 3 configurations : Smart fortwo coupé, Smart fortwo décapotable et Smart forfour.
Voyez dans cette vidéo YouTube comment, sur le parvis des studios de cinéma Union Films et au rythme techno endiablé du DJ berlinois Chris Bekker, la mouture 2017 a participé à la smart electric symphony, dans une chorégraphie la faisant valser d’avant en arrière, entre deux décharges de lumière.
Un seul être me manque et tout est dépeuplé…, je crois que c’est par force d’habitude…, j’ai besoin de sa présence, comme on a besoin d’un radiateur d’appoint, l’hiver arrivant (trop vite), Blacky, mon brave Cocker, m’est complémentaire… et que veux-tu que j’y fasse mon Popu ?
Sa connerie toute canine, pleine de bon sens sur fond de tendresse, m’aide à exister, parce que je ne sais pas si tu trouves comme moi, mais la vie manque de premiers secours, on s’agonise à qui mieux mieux, impitoyablement, tellement les gens-beaufs sont minables… et qu’encore plus on est minable pour les autres, champion(ne)s du croche-pied, salopes de partouzes, bilieux, aigrards, aigrefins pourris…, on se rend l’existence inabordable, jusqu’à la mort, et encore après jusqu’à l’oubli qui vient très vite…
J’ai fini par en prendre mon parti, sans laisser d’adresse, qu’à quoi bon une adresse, puisque personne ne songe à communiquer ?
Pour me dire quoi ?
Ils et elles, en général, ne savent pas parler, encore moins écouter, d’ailleurs plus grand monde lit plus de quelques phrases (courtes)…
Ils et elles ont le don de parole d’évangile, mais pas de parole d’honneur, quoi qu’ils et elles en pensent, ces tristets, et que la parole, la vraie, ne peut servir qu’à soliloquer, monologuer, se branler l’âme en peine…, quelle horreur…, vive le silence intégral…
Et je me dis ça, cette belle, longue, et interminable phrase troussée à la Marcel Proust, en me dirigeant vers une brunette-roussâtre : “essayeuse-testeuse” de la Smart électrique…, le deal de “l’invit-officielle” de Smart-Mercedes étant que je dois remplir au moins 300 signes sur une page/article avec (belles) photos (d’elle et) de l’auto…, électrisant…
Elle m’attend, jambes croisées, dans un fauteuil vert (macht), elle a douze classes d’écart avec d’autres.., son regard pétille d’esprit…, ses ondes s’entortillent recta autour de mon patapouf…, son parfum me chavire.
Elle est jeune et jolie, élégante… et bien que ne l’ayant encore jamais rencontrée même dans une autre vie, en la voyant, je mesure que le boulot à fournir pourrait s’avérer ne rester que du bricolage d’amateur…, d’armateur si l’affaire se termine en un bateau, ce qui est plus élégant que de terminer en jardinier espérant œuvrer aux miracles de la nature (humaine) et se prendre un râteau..
Je m’incline civilement très embarrassé par cette nouvelle “situasse”, on le serait à moins…, lui dire quoi ?
Sourire, jouer du charme, j’en joue, en soliste des concerts Lamoureux, quoique ça risque d’être ma pomme avant un peu moins de pas longtemps si je m’attarde dans le commun.
Elle me détaille rapidement, de haut en bas, sans rien laisser perdre, car elle est prompte à enregistrer.
— Oui ? me demande-t-elle en français, ayant détecté que je l’étais, à ces petits riens qui font que…
Elle porte une admirable tenue “relax” qui exalte ce qu’elle est censée dissimuler…, au gré des points de lumières, on voit tout ou on devine… et c’est un bonheur incomparable que de suivre les déplacements de la jeune femme…, j’en égosille du regard.
On part vers je ne sais ou… et elle chantonne une chouette chanson à la mode que brame à longueur de téloche un petit pédé italien…, il n’a jamais chanté autre chose, ce gus…, les chansons-carrières sont à la mode…, on les voit surgir au firmament du chaud-bizness, le temps de vider une scie de son impact…, ensuite, ils s’anéantissent pour toujours dans les milieux plombiers ou pompistes…, ne leur reste qu’un disque mou.
Mais, en ce moment, c’est cette mignonne follette goualeuse qui sévit et fait des plouploufs, avec ses bras en cols de cygnes…, elle finira sans doute par vendre des caramels ou bien fera des petites pipes payantes dans un parc…, on vit comme ça, à notre époque “bénite”…, le temps d’une chanson…, on se dépêtre de l’inconnu pour, très vite, plonger dans l’oubli, passant ainsi de l’espoir au désespoir…, le temps d’une chanson…, une vie bâtie sur trois minutes de rémoulade…., ça m’fait d’la peine.
Quand j’en vois qui s’attardent…, qui finissent par ne plus gêner à force d’être là et bien là…, trois minutes de tralalère seulement…, les chanteurs et/ou chanteuses essaient d’en pondre une autre…, mais la baguette magique ne fonctionne plus, elle est allée toucher d’autres épaules…, quand on sait tout ça, qu’on l’a bien compris, on est malheureux, toujours les mêmes gestes sur les mêmes notes.
Je voudrais pouvoir la protéger un pneu, lui insuffler ce qui va lui manquer : de la durée…, lui arranger un beau destin, de manière à ce qu’elle aussi, un jour, elle ait les fiscaux aux miches, ce qui est le plus éclatant signe de réussite…, cela dit, réussir quoi, hein ?
J’en vois , souvent je dîne avec elles, des fois je fais moi-même la tambouille, me dit heureux, me raconte, fourmillant de projets, aimant la vie… et puis, au moment ou “l’affaire est conclue”, qu’on a “pécho”…, je sais pas si c’est de l’illuse, mais je crois surprendre comme une lueur vacillante dans leurs yeux…, drôlement fugace, un éclat, un simple éclat qui vient des profondeurs…, de cet endroit pas racontable et plein de secrète vigilance où la femme veille l’homme… et c’est juste à cause de ce petit éclat dont elles ne savent probablement rien, pour une lueur, une minuscule lueur d’âme, qu’on se fait un sourire réciproque…, les rossignols ne chantent pas toujours le même air.
La jeune et jolie a retapissé mon intérêt en montant dans la Smart… en escrimant du baigneur… “Espère, pépère”… ! Ça chaloupe, son entrepont…, je me dis qu’on va terminer cette journée en apothéose…, la grande tringlée Berlinoise, avec un final étincelant…, que je vais lui pratiquer la fontaine lumineuse, le galop des lanciers et j’en passe….
– “Vous…, vous avez quelque chose à me dire ?”… fait-elle…
– “Pour cette 4e génération de smart “electric drive” à débarquer en une décennie (quand même !), peut-on s’attendre à ce que l’autonomie 100% électrique, auparavant à plus (et surtout) moins 145 kilomètres, franchisse le seuil des 200 kilomètres, voire des 300 kilomètres ?”…, que je lui répond, l’air con, par cette question suivie d’une auto-réponse-question… “Après tout, les Chevrolet Bolt et Tesla Model 3 de ce monde ne discourent-elles pas de cette marque des 300 kilomètres qui, selon les plus récentes études, constituerait le seuil psychologique d’acceptation à l’égard des voitures électriques ?… Bien que les spécifications de la nouvelle “Smart electric drive 2017″ sont parcimonieuses, je sais pourtant une chose : son autonomie ne sera guère plus généreuse qu’actuellement, on parle d’à peine 160 kilomètres entre chaque recharge”.
– “Le communiqué officiel que je vous donnerais tout à l’heure, stipule, du moins pour les smart électriques européennes, que le système de récupération de l’énergie inhérent à toutes les voitures du genre et même aux hybrides, sera ici doublé d’un radar soucieux d’anticiper la circulation et de mieux budgéter la programmation. Autrement dit, la récupération devrait encore plus efficace. Par contre, pour cette motorisation électrique fournie avec la plateforme par la franco-japonaise Nissan/Renault, on avance déjà une performance, toujours envoyée aux roues arrière, un peu plus élevée. De fait, ce qui propulse déjà l’électrique Renault Zoé fait grimper la puissance de 74 à 80 chevaux, et le couple de 96 lb-pi à 118 lb-pi”…
– “Est-ce dire que le 0-100km/h sera, pour la nouvelle smart fortwo electric drive, plus représentatif des voitures électriques, réputées pour leur dynamisme d’accélérations ?”…
– “Non pas: à date, on en reste à du 11,5 secondes. Là où on sauve cependant du temps, c’est en termes de recharge: sur du 220 volts, celle-ci demande deux fois moins de temps, soit dorénavant deux heures et demie, le branchement nécessaire de 22 kW pour la recharge rapide est proposé en option, pour un réapprovisionnement en 45 minutes”…
Trente heures.
Montre en poignet !
Trente heures de baise intensive de déburnage absolu.
Trente heures de folie furieuse, ou douce à certains moments.
Le pied !
Des pieds !
Le mille-pattes, quoi !
Slovana-mon-amour !
Et qu’on s’est donc trouvés seulabres dans ma chambre d’hôtel de luxe, plutôt que dans son coquet logement d’une pièce qu’elle partage avec deux autres familles, mais l’une est en vacances au goulag de Crimée et l’autre vient d’être déplacée dans les mines de pierre ponce des marais de la Vassiougan.
Un bol, non ?
Si bien qu’on a les douze mètres carrés de la chambre de luxe pour nous tout seuls…, tu juges de l’aubaine frivole, mon Popu ?
Alors là, je pense, très franchement, que ça restera dans les anales (hé ! Pas deux “n” à anales, surtout !)…
Trente z’heures de liesse physique, d’explosions charnelles…, d’enculades monstres, quoi…, entrecoupées de petits sommes ponctuateurs…, de mini-repas : un concombre, une pomme, un coup de vodka, la moindre, comme on dit… et vite, hop là, hop là là, à l’établi !
La grande limance.
Les trucs rarissimes !
L’envolée.
Ce que cette donzelle raffole du radaduche, c’est rien de l’écrire…, fallait le vivre…, elle brossait en bourrasques, Slovana.
Vouloir te résumer serait folie, mon Popu…
Tout te raconter, folie plus grande encore…, on existait dans un bain de sueur, dans des gluances ponctuelles, des enivresses à tout casser.., elle râlait son bonheur…, tout juste si elle a eu le temps de m’apprendre que son gazier se prénommait Karl…
Elle a bénit le ciel de notre rencontre…, enfin, pas le ciel : la Smart électrique, Smart mit uns !
Oui, et comment te la bénir, la Smart, de ce concours de circonstances : les “zôtres”, les “journaleux” à dache, son vieux en mission extraordinaire à Dusseldorf, et jusqu’à ses doches qu’elle avait la semaine passée, vous dire, la fortuité bienheureuse.
Moi qui me pointe tout de suite after par une notte peu lunée…, la queue raide, le slip en fête…, plus ardent qu’un chaudron de confiture en ébullition.., c’est pas du nanan, ça ?
Alors que je traînais une sacrée déforme, seul à Berlin sans mon Blacky que j’ai laissé à la garde de notre comportementaliste canine préférée, comme un qui vient d’apprendre qu’il a le crabe… et puis : hophop… et elle, troussée, réclamant la becquée !
Et nous autres, tous les deux, dans l’immense chambre de luxe, aux frais de Mercedes-Smart… et chauffée en sus : hophop…, au septième étage, septième ciel…, quel ramdada, ce ramadanleculabalayette ! Poum ! Zinnng ! Encore. Trente heures, bordel, j’évertue en ténor.
Lalala !
Le grand air de l’Acné !
Rigole-étau !
La tronche dans le ciseau magique.
Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette, le premier qui jouira se fera une tapette !
Trente plombes… et des heures pleines, hein ! Donc d’authentiques, pas frelatées le moins…, un peu archaïques : soixante fois soixante secondes, garanties.
Elle bramait tout ce qu’elle savait de françouze, Slovana, par gratitude…, langue magique, le franquillon, pour rendre grâce d’une bite survoltée…, Paxif géant avec cadeau Bonux à la clé, merci.
Quand elle a épuisé son français, force l’est de dire le reste en allemand…, alors là, elle va bon train, Fraülein !
Tu croirais la basse noble dans du Borodine, mon Popu…
La grande revue !
La charge des Panzers !
Hardi ! Hardi ! Un foin, mes aïeux ! Un foin…
Trente heures !
Et moi, fraise et dispos…, prêt à remettre le couvert.
Quand je pars pour le marathon de la tringle, rien ne peut plus me stopper…, ça m’arrive trois quatre fois par vie, l’inépuisance…, je me sens drôlement caïd…, maître de mes sens, semeur d’émois en tout genre.
On clappait quelques rondelles de saucisson bavarois et des chips …, une lichée de vodka qui glandait dans le frigo, et ça repartait.
J’en étais à la j’sais plus combien t’est-ce d’embroquée quand v’la qu’on a frappé méchamment à la lourde.
Merde, c’était trop beau pour que ça dure…., moi, dans tout ce mimosa, j’avais biffé la situasse de mes préoccupances…, je voulais rien savoir de mon avenir…, je baisais, somnolais, me laissais turlupiner le frère Karamazov, et vogue la galère !
Et puis, violents, impérieux, ces coups dans le panneau de la lourde…
Voilà, j’ai pas pu garder la Smart, ni Slovana…, j’ai juste conservé la farde de presse et quelques photos…
Blacky m’a fait la fête au retour, m’a rien demandé, s’est contenté de renifler en me faisant un grand sourire, brave chien, Blacky…