Spyker, ce n’est pas tous les jours Noël !
Peu connue dans le monde, la marque néerlandaise Spyker est sortie de l’anonymat grand public grâce à son engagement en F1 en 2007, ce qui en réalité lui a causé plus de tort que de bien puisque : 1- cette aventure lui a occasionné plus de 72.000.000 d’euros de perte !!! 2- la clientèle populaire des puruleux et tiffosi de la F1 n’a pas les moyens de se payer ne serait-ce qu’un dixième de Spyker…
En 2000 la marque Spyker a été rachetée par des hommes d’affaires néerlandais désireux d’avoir une “marque” pour “asseoir” l’image d’une voiture extravaguante, luxueuse et sportive.
Cela signifie que, tout comme la marque Bugatti actuelle n’est que l’image obtenue de son rachat par Volkswagen, il n’y a strictement aucun lien entre les Spyker d’antant et les automobiles actuelles qui portent le nom de Spyker…
Vouloir créer un lien en présentant les voitures actuelles aux cotés des seules authentiques, est comme une ursupation d’identité, tout comme certains parvenus achètent un titre nobilaire…, une escroquerie intellectuelle.
Au siècle dernier, la vraie firme Spyker fabriquait des avions et quelques rares voitures en Hollande, un peu comme Voisin en France.
Les frères Spijker (Jacobus and Hendrik-Jan ) s’établirent à Hilversum, en 1880, comme carrossiers ; ils devinrent les agents Benz en 1895 et apportèrent des modifications aux voitures allemandes.
La première véritable Spyker apparut en 1900 (une 5 cv, 2 cylindres a plat refroidit par air) mais qui eut peu de succès et fut remplacé en 2002.
En 1903, Spyker construisit la première voiture équipée d’un 6 cylindres et d’une transmission permanente aux 4 roues.
S’en suivit de nombreuses évolutions dans la technologie des moteurs.
La période précédent la 1ere guerre mondiale marqua une récession dans le domaine des voitures de luxe poussant Spyker à se diversifier et s’associer à la Dutch Aircraft Factory N.V. afin de construire des avions de combat.
Ainsi Spyker produisit environ 100 avions de guerre et 200 moteurs.
Ce passé aéronautique, à l’instar de Bristol, fut fièrement exhibé à travers le nouveau logo de la marque et le design intérieur.
En 1916, en conséquence de la première guerre mondiale, une pénurie de matières premières réduisit la production à quelques voitures.
Après la guerre, Spyker jetta l’éponge et arrêta la production de voiture de série.
La firme se concentra alors sur la production de voitures de courses en ayant comme objectif d’établir des records.
Ainsi de nombreux records furent établis dont la montée du mont de la Turbie en 1922.
En 1925 Spyker ferma ses portes, mais laissa son empreinte dans l’histoire automobile avec notamment une deuxième place au Pekin-Paris de 1907 et un record des 24 Heures établi en 1922 à la moyenne de 119.5 km/h, à bord d’une Spyker 30/40CV à moteur Maybach 6 cylindres de 5.7 litres à double allumage.
Dans le milieu des années 90, l’ingénieur hollandais Martin de Bruijn crèait la Silvertris, un prototype utilisant le moteur de l’Audi A8.
En 1997, sa rencontre avec l’homme d’affaires néerlandais Victor Muller, propriétaire du fabriquant de textile McGregor et grand amateur d’automobiles, fut décisive.
De Bruijn l’ayant convaincu de lui donner les moyens nécessaires à la production de la C8, après une réflexion toute bâtave de trois ans…, Muller racheta la marque Spyker.
Depuis 2000, cette firme construit donc, sur l’image d’un faux passé (comme Bugatti relançé par VW) de luxueuses voitures sportives délirantes, espérant de la sorte attirer une faune de milliardaires à la recherche d’excentricités roulantes…
J’aime les grandes conneries du genre…, ce pourquoi je devrais en être un “fan” inconditionnel…
Sauf que…
Sauf que, les gens de chez Spyker se croient tout autant arrivés au pinââââcle que l’étaient les gens de chez DeLaChapelle (un ancien fabricant Français de répliques de Bugatti en plastique)…, très snobs et sûrs d’eux !
Ces gens s’imaginent que pour vendre des voitures hors-normes à des prix stratosphériques, il est obligatoire d’être encore plus prétentieux (voire pédant) que les clients éventuels à qui sont théoriquement destinées leurs voitures…
Grâââââve erreur…
Les bénéficiaires de fortunes familiales roulent “classique” : Lexus, Mercedes, BMW, Mini…, souvent même Peugeot, Renault ou Citroën… , tandis que les hommes d’affaires fortunés n’aspirent qu’à acquérir des marques connues et reconnues pour montrer qu’ils font partie de “l’élite“…: Rolls-Royce, Bentley, Ferrari, Aston-Martin, Porsche…
Les bizarreries extravaguantes et hors de prix, sont pour les nouveau multi-milliardaires-baroudeurs-créatifs, une race à part…, rare, qui, avant (il y a 20 ans), s’extasiaient devant une Excalibur ou une Clénet…, éventuellement devant une Stutz, une Cobra, une GT40 ou une Lamborghini… et qui maintenant s’animent en Pagani Zonda, en Bugatti Veyron, en Tramontana, en Maybach Excellero… et en Spyker…
Du moment que c’est excentrique, incroyable, puissant, fabuleux, hors-norme et fabuleusement fini…, c’est dans la poche !
Evidement, c’est une niche dans la niche (ce sont des chiens et chiennes de luxe, croyez-moi et ils peuvent mordre et déchiquetter sans âme…), dont les fortunes fluctuent en fonction de la sagacité du fisc et des aléas des bourses…, ce qui fait l’affaire des marchands de voitures de luxe d’occasion qui leurs rachètent alors à vils-prix les voitures qu’ils revendront à d’autres pas encore victimes du fisc et des bourses mondiales…
Dans ces grandes marées ou les maqueraux cohabitent avec les requins, ces marques sont tout autant en haut qu’en bas, parfois engrangeant des fortunes, parfois se retrouvent au bord du gouffre…
Elles ont toutes vécu les mêmes histoires, certaines font faillite plusieurs fois comme Excalibur, Clénet, GTD, d’autres sont reprises par leurs clients ou par de grands groupes automobiles croyant qu’en acquérant ces marques “Bling-bling” elles atteindront la renommée…, aidée par le “rapprochement” de marques établies, comme Hermès, Vuitton et Dior…, il n’y a pas de petits profits dans ces sphères hermétiques à qui ne fait pas partie du sérail, un peu comme une secte…
Las, voyez le désastre, Aston est parti entre les mains d’obscurs Russes et Arabes, Rolls-Royce (constructeur des moteurs des fabuleux chasseurs Spitfire qui ont sauvé l’Angleterre en ’40) a été “gagné” par son ennemi : BMW (constructeur des moteurs des Focke-Wulf)…, Bentley appartient à Volswagen (la Beetle-Coccinelle est la voiture du peuple voulue par Adolphe Hitler)…, et maintenant Jaguar et Range Rover sont propriété de Tata…, un groupe Hindou…
Qu’y-a-t-il encore de snob et d’exclusif à rouler en Tata-Jaguar ?
En VolksBentleyWagen ? en VolksBugwagen ? en Bolls-Woyce ?
Plus rien !
C’est la grande déglingue !
Du coup, nombre d’Américains se sont remis à collectionner leurs dinosaures (Cadillac’s, Lincoln’s), ainsi que les Mustang’s et Corvette’s dont les anciens exemplaires valent des fortunes (1.550.000 US$ pour une Corvette Sting Ray 1966 chez R-M Auctions fin 2007)…
Les jeunes milliardaires préférent, eux, “tuner” une Mustang en GTR ou acquérir une Shelby GT500…, à moins de rouler en Hummer…
En Europe, jusqu’en mi-2008, le goût du risque mènait encore la danse, c’étaient des milliardaires russes et tout ceux qui tournent autour…, qui sauvaient les affaires, la roulette russe après la bataille perdue d’Angleterre…, on en pleurerait presque de honte à se souvenir des millions de morts inutiles entre ’39 et ’45, certains, parmis leurs descendants ont tout oubliés, ils brûlent des cierges en se prosternant devant les milliards russes et hindous…, l’argent n’a pas d’odeur…
Evidement, la crise de 2008 a changé tout ce shéma…
Dans ce grand charivari de conneries, Spyker a cru subtil de participer au grand cirque de la F1, espérant en retirer une “image” renforcée (ahhhhhhh, la soif du “paraître“) et en même temps, pouvoir présenter ses voitures de production à la presse (les journaleux n’en on rien à f… mauvais calcul)… et à des multi-milliardaires clients supposés-potentiels (qui s’en f… tout autant, les courses de F1 n’étant prétexte pour eux qu’à diverses orgies sexuelles, très mauvais calcul également)…
En novembre 2005, Spyker et Mubadala Development Company (propriété du gouvernement d’Abu Dhabi détenteur de 5% de Ferrari) se sont associés pour donner un nouvel essor à la marque et pénétrer le marché lucratif du moyen orient.
De cette association est né, l’année suivante, le rachat de l’écurie de F1 Midland (ex jordan) afin de courir en F1 sous le nom de Spyker MF1 Racing, écurie qui était issue du rachat en septembre 2006 de l’éphémère écurie Midland F1 Racing, qui avait elle-même succédé à Jordan Grand Prix.
En 17 GP de Formule 1, l’écurie a seulement inscrit 1 point et n’a pris la tête que d’une seule course (pendant 6 tours au GP d’Europe).
Le retour du balancier en plein dans la tronche de Spyker, ce fut plus de 72.000.000 d’euros de pertes et une image déglinguée, car tout un chacun qui raisonne s’est dit que le bénéfice retiré de la construction et la vente de Spkyker devait être colossal pour se permettre de telles dépenses somptuaires…
Notez que c’est pareil pour Ferrari, faut-il faire des montagnes d’or de profits pour avoir les moyens de participer à la grande mascarade de la F1…!
Résultat, Spyker avait bien du mal à se remettre de son éphémère aventure en Formule 1.
C’était comme une justice immanente, Saint-con veillait !
Spyker a donc inscrit 72,000 millions d’euros dans la colonne pertes, un chiffre colossal pour un aussi modeste constructeur (en volume).
Spyker, dans cette période, a d’ailleurs eu du mal à assurer son rythme de production : seules 26 voitures avaient été assemblées durant les 6premiers mois de cette même année, comme quoi, la F1 n’était qu’une pompe à fric qui ne fonctionne que dans un seul sens !!!
Mais, comme aiment à le dire pudiquement les chefs d’entreprises en difficulté, 2007 était “une année de transition“.
L’avenir s’annonçait en effet plus que tourmenté.
Malgré les remaniements et les importants revers financiers, Spkyker a finalement obtenu in-extrémis de l’argent frais d’une banque lituanienne en sus de l’aide de son motoriste Audi, pour donner l’apparence d’une certaine stabilité… et, un miracle est arrivé peu après… : à l’issue de la saison 2007, un Hindou a proposé de racheter l’écurie de course…
La vente du chancre F1 au consortium Orange India Holdings fut immédiatement approuvée par les actionnaires le 29 septembre 2007 pour un montant de 88 millions de dollars !
Avec le bénéfice réalisé, Spyker décida d’assurer sa présence sur le Salon de Genève 2008 pour y dévoiler un tout nouveau modèle : la Spyker C8 Aileron, une auto basée sur la Spyker C8 classique, mais caractérisée par un empattement plus long, proposée en deux versions, une à boite manuelle et l’autre automatique.
Certains ne supportent pas le traitement bien particulier commun à toutes les Spyker….
D’autres les considèrent comme de véritables icônes en terme de design, alliant un intérieur flashy à une carrosserie au style toujours très personnel et surtout à une finition parfaite.
On aime ou on déteste…, moi j’adore.
Je suis en effet un grand amateur de conneries en tous genres…
J’entre dès-lors de plein pied dans le sujet…
Il est bon de réévaluer ses critères.
La Spyker Aileron ne m’a pas vraiment convaincu.
Ca faisait même 5 ans que je n’en avais pas vu une, de Spkyker, mais je tenais à voir si mes goûts n’avaient pas évolué…, ou si je ne m’étais pas trompé… et, je l’avoue, j’ai un peu honte et peur de médire sur ce que les journaleux de la presse automobile désignent comme des chefs-d’oeuvres.
Eliminons d’emblée l’argument du snobisme.
Car, voyez-vous, dire du mal de monuments comme Rolls-Royce et Ferrari, c’est du snobisme.
C’est jouer au bobo qui fait son malin.
Argument surpuissant s’il en est.
On pourrait le retourner, et insinuer que s’extasier devant des machins qui ont fait leur temps, c’est aussi du snobisme.
Un partout, la balle au centre, et penchons-nous plutôt avec une objectivité sans faille sur le sujet du jour.
Chiant…, c’est le terme le plus approprié, c’est d’ailleurs celui qu’a employé un de mes amis, témoin test qui ne peut pas être qualifié d’intello délirant loin des vraies choses de la vraie vie des vraies gens…
Donc, c’est chiant.
Déjà pour commencer, le concept quoique amusant est inepte, une sorte de bidule à la James Bond, une vague affaire qui se manipule de la plus improbable manière.
Si encore, c’était très formel, mathématique, gorgé d’enchâssements de péripéties inouies à vivre, je ne dirais pas….
Mais ce n’est pas le cas.
C’est juste grotesque, à faire passer la Rolls Phantom pour une cathédrale de finesse.
Les coups de faux design sont téléphonés de bout en bout… et, si ça a pu impressionner il y a 10 ans, aujourd’hui, c’est un peu pathétique.
Ensuite, comme presque toujours, le design est des plus flou.
J’enfoncerai le clou en ajoutant que c’est “Bling-bling“…
Les cotés kitch avec les rappels de parties d’avion sont juste des gimmick’s !
Et le problème avec les gimmick’s, c’est qu’ils vieillissent très mal.
Regarder une oeuvre tellement surévaluée telle que la Spyker, ne peut donc, que déclencher une salutaire colère.
En dehors de quelques morceaux de bravoure esthétique, c’est couru d’avance… et on s’emmerde rien qu’en entendant le baratin ampoulé du vendeur…
Pensez donc, pour appââââter les journalistes, la farde de presse s’apesantit sur les seuls petits plus ci-après…
– Comme toutes les C8, l’Aileron dispose d’un moteur en position centrale et d’un châssis alu revêtu de panneaux de carrosserie en alu également.
Si, si…, c’est écrit comme ça…
– Les ingénieurs de chez Spyker ont amélioré grandement la rigidité et la résistance à la torsion de la structure, avec un taux de 40%, et ce sans prise de poids.
Il y a des miracles dans la vie comme chez Spyker, il suffit d’y croire…
– L’empattement a été augmenté de 10cm par rapport à la Spyker C8, et le bouclier avant a été élargi.
Extraordinaire, assurément une grande nouveauté batave…, j’en jouis !
– Cette C8 dispose également d’un nouveau capot, avec une prise d’air en V plus grosse.
Si cela n’avait pas été écrit, qui l’aurait vu ?
– Les phares ont également été redessinés et équipés de Xenon en série et les clignotants fonctionnent grâce à des LED.
Le coté “Bling-bling” des LED devrait faire augmenter les ventes !
– Sous le capot, on retrouve le traditionnel V8 4.2L d’origine Audi, développant 400ch associé à une boite de vitesses Getrag manuelle six rapports ou à une boite automatique ZF.
Rien de neuf en la matière… Vous devriez lire le prix d’une Audi V8 4.2L et comparer pour estimer l’histoire, croyez-moi sur parole, c’est juteux !
– La liaison au sol est assurée par des jantes en hélice de 19 pouces, derrière lesquelles logent des freins AP Racing en carbone céramique.
Le thème “aviation“, toujours…
– Un nouveau jeu de suspensions a également été développé pour cette Spyker.
Pourquoi ? Les anciennes étaient-elles si mauvaises ?
Allons, là…, je fatigue de tant de conneries…
Rouler en Spyker c’est un choix de vie, celui d’en mettre plein la vue… et, cela risque d’être une très bonne affaire d’acquérir une Spyker compte tenu que la santé financière de cette marque…
Quand j’étais jeune et que j’aimais me payer des gâteries, ma mère me disait : “Tu sais, ce n’est pas tous les jours Noël…“.
Je suis bien d’accord avec elle, mais avec le temps qui passe, on dirait que Noël arrive plus souvent qu’à son tour.
Je n’écris pas ceci pour me vanter, c’est la passion qui me conduit… et j’aime partager cette passion avec vous.
Voyez-vous, je viens de passer une semaine un pneu partout, notamment avec le petit manufacturier Spyker et je me dois de vous faire part de mes plus intéressantes aventures.
Après les traditionnelles visites des bureaux et de l’usine en Hollande, Spyker m’a déplacé vers le sud de l’Espagne où je me suis rendu à une petite piste privée (un incroyable bijou) dans la région de Ronda.
La piste appartient à un hollandais fortuné et elle sert de club privé et d’école de pilotage en même temps. Par conséquent, j’ai eu droit à des balades en Spyker sur la piste pour essayer la nouvelle Spyker équipée de nouveaux pneux de performance Sessanta de Vredestein (Sessanta veut dire soixante en italien pour célébrer les soixante ans de la firme.
Le pneu fut parait-il dessiné par le célèbre designer italien Giugiaro).
La voiture qui m’a été prêtée par la compagnie était une LM 85 ( en référence au numéro des Spyker de course ) avec une structure de châssis en aluminium, des freins AP Racing 6 pistons… et un différentiel à glissement limité Drexler.
Avec la teinte spéciale orange et grise, cette édition est ultra-élitiste.
Petit rappel sur l’ADN de la Spyker C8 : pour motoriser sa supercar, l’artisan néerlandais a été faire ses courses chez Audi.
C’est donc le V8 4,2 litres bien connu sous le capot des RS4 et S5 ( entre autres ) qui officie dans une définition de 400 ch, associé à une boîte manuelle 6 rapports.
Amplement suffisant pour expédier les 1275 kg d’aluminium de 0 à 100 km/h en 4,5 s, et pointer à 300 km/h.
Des performances similaires à la C8 Laviolette classique, contrairement à certaines rumeurs qui annonçaient, il y a quelques mois, une puissance en nette hausse.
Concernant l’habitacle, on retrouve la même ambiance néo-rétro débauchée, faite d’alu bouchonné et de cuir capitonné.
Cet engin est présenté comme une version limitée à 25 exemplaires…
Mais alors, quels seront les privilèges des acquéreurs de cette C8 LM 85 ?
Peu de choses, au final : l’heureux élu se verra offrir une montre gravée du numéro de châssis et pourra accéder aux paddocks de l’épreuve mancelle lors de la prochaine édition.
C’est aussi cela, le raffinement poussé à l’extrême.
Faire de peu de choses un motif d’exception…
Pour le prix, l’inconnue d’achat subsiste dès-lors que les 250 000 € de la « simple » Spyker C8 seront allègrement doublés !
Évidemment, quelques tours de piste ne sont pas un essai complet de la Spyker.
Mais j’ai quand même eu une intéressante leçon de conduite venant du pilote d’essai de la compagnie.
Vous vous en doutez, la voiture a des accélérations étonnantes et une tenue de route spectaculaire.
La piste m’a permis d’atteindre des pointes de plus de 240 km/h.
Le freinage est tout simplement spectaculaire et même si la voiture est un peu survireuse comme c’en est la cas pour les autos de même configuration, les pneus Vredestein lui procurent une tenue de route exceptionnelle.
Ce qui m’a le plus étonné, c’est la qualité de finition de l’auto, même s’il s’agissait d’une pré-série. L’intérieur est d’un dessin un peu traditionnel et j’ai un peu de difficulté avec la sellerie de cuir en pointe de diamants, l’apanage des custom cars des années soixante…
Il faut vous dire que la voiture affiche une ligne extérieure un peu surprenante.
Mais. Comme m’ont dit les gens de Spyker, c’est une auto unique destinée à des gens aux goûts différents !
Mais s’il y a un effet qui ne dément pas, c’est le son du V8 qui ressemble à s’y méprendre à celui d’une Mustang aux échappements modifiés.
Ce n’est pas tous les jours Noël…