Sturpritudes Avantadoriennes…
Du latin stuprum (déshonneur, stupre, infamie) : À l’orgie latine succédèrent les ébats des Barbares, dignes héritiers de ces Romains gorgés de falerne et de sang, épuisés de stupre, sombrés dans les velléités…
Oh mes bonnes et bons qui me lisez, réjouis d’avance dès potron-minet…, que d’émotions ai-je connues depuis votre dernière venue sur mes pages !
Je suis encore bouleversé par les derniers événements que j’ai vécu…, vous aussi je suppose… et je ne suis pas loin de croire qu’il aurait été préférable pour vous, plus sage aussi, de ne point vous aventurer à revenir vous encanailler de mes écrits, car je vous sais vertueux, aimant l’abstinence, la frugalité, la sobriété, l’ascétisme, la sagesse, la retenue, la pondération…
Pensez que vous allez vous trouver confronté à un terrible sinistre… et votre pauvre cœur risque de ne pas supporter pareille épreuve :
-Pis encore que mon aventure chez Sénéquier à, St-Tropez, quelques jours avant réveillon…
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-Et pis que mes échanges épistolaires avec Matthieu Lamoure d’Artcurial concernant les 30 millions d’Euros de la Ferrari Bardinon…, un montant dérisoire en comparaison des 70 millions d’une Ferrari 250GTO vendue (sic !) via Talacrest…
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Je vous préviens, outre la vulgarité totale et absolue des illustrations photographiques, vous allez en cette suite abominable, être confrontés à la débauche, la luxure… et diverses actions honteuses : orgies, bacchanales, saouleries, profusion de sexe, étalage de chairs (parfois adipeuses), surabondance de gros seins pendouillant et fesses charnues, luxe démesuré, dépravation totale, dévergondages divers, excès de jouissances, dissipations des esprits, inconduites, débordements, dérèglements, licences, vices, corruptions, turpitudes, libertinages, lascivités et lascivetés, paillardises, pornographie, immoralité, amoralité, cynisme, dépravation, vice, obscénité, lubricité, libertinage, dévergondage…
Mais que d’abord, chères amies, chers amis, je vous conte et ce par le menu, le nouveau drame dont j’ai été le témoin alors que je m’étais aventuré de l’autre coté de l’Atlantique.
Tout comme moi, vous ne connaissiez pas cette misérable chiffonnière en photos illustrant cette présente chronique en dérive sexuelle…, elle gîtait dans un taudis de Long-Island, parmi les rebuts des New-Yorkais, avant de tomber en amour réciproque avec Bryan Salamone, un avocat bien de sa personne œuvrant à en faire fortune à décapsuler les nantis en divorce de leurs belles…, les mauvaises langues ont dit qu’elle avait été séduite par les nombreuses autos sportivo-luxueuses et terriblement coûteuses que collectionne cet avocat : Lotus Elise, Bentley Continental GT, Lamborghini Gallardo et Aventador…, qu’il rebaptise d’appellations douteuses : “I Heart 2 Swallow”, “I Heart Anal”, “I Love Big Tits” et “I have big balls”…, elle dit que c’est une histoire d’amour de clitoris et de pénis rassemblés dans une même cause !
Ils ont fété leur 100 ième copulation, en même temps qu’ils participaient sexuellement au X ième Cannonball Run, un non-événement de type Rallye de cons réservés à des gens extrêmement riches et crétins qui “coursent” entre-eux pour voir qui peut dépenser le plus d’argent en faisant étalage de leur richesse.
Bryan Salamone à même créé le “Team Salamone” dont le logo est un énorme pénis… et la voiture vedette de ce club est sa Lamborghini Aventador décorée entièrement d’un adhésif imitation chrome et munie d’une plaque d’immatriculation «Winner» qui est une référence anale à Charlie Sheen, un gag ironique, mais douteux, d’autant qu’il a effectivement partouzé avec Charlie Sheen et une douzaine de filles avec de très gros seins, un évènement sportif ou a participé Ice-T, ce qui est peut-être la seule chose rédemptrice qui restera dans les anales (les annales c’est autre chose)…à son sujet (nous aimons toutes et tous Ice-T, il a beaucoup de merde-marchandise derrière lui, c’est un spécialiste officiel) !
J’en reviens au point sensible de ma chronique…, la misérable chiffonnière, fortune faite sur les roupignoles de son bellâtre de Bryan Salamone, a poussé la malice de l’arrivisme outrancier jusqu’à continuer à porter des loques de couturiers hors de prix et de tout civisme populaire, n’hésitant pas à s’arroser d’odeurs nauséabondes de prétendus parfums de marques françaises…, imaginez-vous que son amour d’avocat, venu la chercher dans ses hardes s’est finalement inquiété de ses parents, apprenant que son père est décédé d’un excès d’alcool et que sa mère vit à Hollywood.
Ce bon Bryan Salamone trouve une mansarde à Long-Island, à quelques pas de son immeuble, pour y loger sa chevalière du crochet, déménage ses quelques hardes… et s’en va comme il était venu avant d’y retourner chaque nuit glauque, la queue érigée à tous les vents… et les mois s’écoulent comme le sperme et la cyprine…, la pauvresse continue son manège, orgasmes à répétition, partouzes, baises diverses…, mais entre temps que de nuisances elle promène avec elle !
Les femmes “comme il faut” du quartier ou elle sévit, prétendent que puces, poux, punaises s’ébattent joyeusement sur sa carcasse, qu’elle ne lave jamais, bien que la borne fontaine sous forme de salle de bains ne se trouve qu’à l’autre bout de son “home”.., pis, certaines harpies bien-pensantes sous tous rapports (protégés) affirment que son logis est infesté de cafards et que des plaintes s’élèvent de partouzes comme les pénis adolescents…, mais les autorités ne veulent rien entendre…, considérant que si Maître Salamone aime s’encanailler dans le strupre crade, cela fait partie des libertés constitutionnelles…
Un soir, eut-elle pourtant soudain l’horrible et précis rappel de tout ce qu’elle avait fait pour cet homme, de leurs nuits, de cet amour insensé, de cette adoration d’une chair méprisable où elle s’était abaissée et prostituée…, jusqu’où n’avait-elle pas abdiqué sa pudeur et sa dignité, quel stupre n’avait-elle pas accepté pour susciter en lui le frisson du plaisir…, mais qu’importait !
Depuis longtemps les voisins impuissants et voisines mal baisées (selon elle) l’avaient surnommée la vieille “Pue la honte”…, elle ne s’en souciait guère…, quelques voisines charitables lui adressaient des remontrances, tentant de la conseiller et les hommes devenaient menaçants (suite à ses exigences de plus en plus chères)…, rien n’y faisait !
Madame Smith, une sainte femme, celle-là, s’avisa un jour de la suivre jusqu’à la 5 ième Avenue ou elle faisait du shopping et, comble de déshonneur, elle l’a surpris à mendier devant la Trump’Tower en s’adressant directement à Donald…, mendier des calins au futur probable président multimilliardaire des Etats-Unis-d’Amérique, quel toupet…, en échange de bijoux et de loques, il faut avoir du chien au ventre pour cela.., ou alors il faut vivre dans la plus grande détresse et manquer de tout.
Certains voisins (les impuissants selon elle) se sont alors réunis et ont décidé de lui allouer chaque mois une petite somme pour des gâteries, espérant se remonter plus que le moral… et puis au réveillon, une forte odeur de brûlé s’est répandue dans la rue, elle provenait de la maison où loge la concubine de Bryan (Salamone), qui jouxte une fabrique de feux d’artifice.
Soudain des flammes ont léché le toit, le vent d’Est soufflait et poussait le feu vers la fabrique…, les pétards ont éclaté, fusant vers le ciel et retombant en pluie multicolore où les bleus, les verts, les jaunes et les rouges se confondaient en bouquets, semant la panique…, des cris d’épouvante montaient des fenêtres et soudain, du toit, des étincelles sont montées vers le ciel et retombées ensuite sur le trottoir…, les pompiers ont été alertés, ils sont arrivés en courant, traînant et poussant leur lourd matériel…., malgré la chaleur intense, ils ont déployé des échelles sans crainte du danger, luttant dans la fournaise, dans une bataille inégale puisque déjà le feu ravageait tout, jusqu’au moindre recoin.
Dans la chambre de la salope (dixit une voisine) qui avait renversé une bougie et provoqué l’incendie, ses loques et chiffons se consumaient en dégageant une épaisse fumée âcre et noire, et cette combustion prenait à la gorge et obligeait à tousser.
Mais les pompiers déversaient de l’eau dans la maison devenue un foyer infernal, progressant dans les étages et arrachant un à un les voisins impuissants et les voisines mal-baisées au péril qui les guettait…, tandis que les habituel(e)s éberlué(e)s de tout, désœuvré(e)s, regardaient ce spectacle et applaudissaient les malheureux et malheureuses sauvés par ces hommes braves, tandis que les larmes montaient aux yeux (à cause de la fumée).
Dans les crépitements de l’immeuble voisin, la salope concubine de Bryan a vu soudain monter vers elle un beau garçon au visage noirci, aux épaules immenses, franchissant la fenêtre et avant qu’elle ait pu protester, il l’a pris dans ses bras.
En avait-il une force et de la bravoure ce gaillard de la pompe…, sa moustache lui chatouillait le cou et elle s’est niché contre son épaule, a agrippé fermement son pénis érigé comme une lance d’incendie… et comme il descendait de l’échelle avec son précieux fardeau, une pluie de pièces d’or et de billets de 1000 dollars en liasses compactes s’est abatu sur la chaussée, les économies de la belle salope, qui aurait pu mourir calcinée au milieu de son or qu’elle tentait de sauver, trésor amassé au cours d’années de privations, vécues dans la chiffaille et la mendicité !
Le sinistre maîtrisé, les gardiens de la pompe s’en sont retournés chez eux, fiers du devoir accompli…, au matin il ne restait plus que des fumerolles qui s’échappaient du rez-de-chaussée de l’immeuble dévasté.
Dans les villes il y a des rues, et dans les rues il y a des gens, il y a des gens qui font pisser leur chien, il y a des gens qui promènent leurs enfants…, qui regarde bien, verra même des enfants qui promènent leurs parents qui les aiment tant !
Dans les rues, des gens piétinent, des gens bavardent devant les vitrines…, les uns s’attardent et d’autres passent sans traîner, tellement fauchés, tristes ou fatigués, tellement pressés d’attraper en fin tant attendue d’une éprouvante journée de boulot, bus, tram, ou métro !
Il y a des gens…. des p’tits, des grands, des beaux, des laids…, des gros, des demi-gros, des maigrelets…, des Prévert en herbe, des qui s’prennent pour des rupins…, des p’tites sœurs du fric, des tartineurs de fiel, des bonimenteurs… des capables de tout…, des cas jamais vus, aussi…, des qu’ont toujours tout vu…, des allumés, des pas marrants, des très malins si on les croit…, des Vous et Moi, quoi !
Et puis encore des ceux qui parlent de la force du vent, qui parlent du loyer de l’argent, toutes sortes de gens, des marchands d’soupe, des pisseuses de vin aigre, des diseuses de belle aventure, des souffleurs de poudre aux yeux, des écorcheurs de cœurs et des passeuses de baume, des donneurs de leçons, des poseurs de mines, des donneurs de sang et des preneurs de sons !
Mais qui saurait dire d’où viennent tous ces gens ?
D’où ils viennent vraiment ?
Mais ils viennent des quatre coins du monde, bien sûr…, d’où voudriez vous qu’ils viennent ?
Dans les villes il y a des odeurs et des clameurs…, il y a des prom’neurs…, des balayeurs et des livreurs, il y a des rôdeurs et des râleurs, des travailleurs et des chômeurs…, dans la ville parfois, il y a des heurts…, depuis quelques temps c’est certain, le climat se tend, trop d’argent pour du vent, assez pour tempête dans peu de temps…
À bientôt de me lire encore d’autres billets…, portez-vous bien comme moi-même ?
C’est une question, pas une formule de politesse, à droite ou à gauche ?