2020 McLaren Speedtail #069/106 #SBM23GDGXLW403069 /2.500.000$
Comment doit se conduire un Roi, un Prince, un Pontife, pour acquérir de la réputation ? Mais avant de me répondre à moi-même, personnellement, à ma question préalablement calculée pour y amener ma réponse déjà écrite… j’informe qu’il n’y a pas de Monsieur McLaren au faux numéro que vous avez composé… Donc, comme Monsieur McLaren n’existe pas, où plus… Qui est le Roi, le Prince et/ou le Pontife, forcément pontifiant, de la société McLaren ? Toute cette affaire commence en 1963, avec le pilote de courses automobiles de Formule 1, le néo-zélandais Bruce McLaren, qui crée McLaren Racing… Faire de grandes entreprises, donner par ses actions de rares exemples, c’est ce qui illustre le plus un Roi, un Prince et/ou un Pontife. C’est donc un faux Prince mais coureur automobile qui, grâce à la renommée et à la gloire de diverses victoires, s’est autoproclamé le premier roi de la F1… puis est mort….
Si l’on examine ses actions, on ne les trouvera pas toutes empreintes d’un caractère de grandeur, que nenni… et quelques-unes paraîtront même sortir de la route ordinaire. Dès le commencement de son règne, il attaque… et les quelques victoires font son auto-grandeur, en pleine guerre avec tous les autres, et sans crainte, par conséquent, d’aucune diversion, ce qui lui fournit les moyens financiers d’occuper le terrain entièrement absorbé dans le culte de l’inutile, tandis que lui, de son côté, acquérait, par sa renommée, un ascendant dont ils ne s’aperçurent pas. De plus, l’argent gagné et celui qu’il leva sans remord sur ses admirateurs, le mirent en état d’entretenir ses envies qui, formées par cette longue suite de luttes, le firent respecter par la suite. Après cette entreprise, et se couvrant toujours du manteau de la F1 pour en venir à de plus grandes, il s’appliqua avec une pieuse cruauté à persécuter ceux qui lui déconvenaient…
De plus, il va purger son univers : exemple qu’on ne saurait trop méditer… Enfin, sous ce même prétexte, il s’attaqua à en tirer des profits financiers de sorte qu’il ne cessa de former et d’exécuter de grands desseins, tenant toujours les esprits de ses admirateurs dans l’attente des événements. Toutes ces actions, au surplus, se succédèrent et furent liées les unes aux autres, de telle manière qu’elles ne laissaient aux gens, ni le temps de respirer, ni le moyen d’en interrompre le cours. Ses activités se sont alors essentiellement axées sur la CanAm, un championnat automobile qui se déroulait en Amérique du Nord et qui opposait des voitures de type “Prototype”. Puis dans un second temps, la Formule 1… À la suite du décès de ce Néo-Zélandais (Ci git Bruce McLaren) durant des tests sur le circuit de Goodwood en juin 1970, l’Américain Teddy Mayer de manière opportuniste s’empare de la direction de l’équipe.
Il la mène à ses deux premiers titres de Champion du monde en 1974 avec le Brésilien Emerson Fittipaldi. Après six années consécutives dans le top 3 du championnat du monde des constructeurs, les résultats se dégradent fortement. Marlboro, principal sponsor du McLaren Racing tente alors d’opérer un rapprochement avec l’équipe de course “Project Four” de l’homme d’affaires britannique Ron Dennis qui cherche à accéder à la Formule 1 et vient d’engager pour cela l’ingénieur britannique John Barnard, chargé de concevoir la première F1 de l’histoire en matériaux composites. Le mariage se concrétise en novembre 1980. Ron Dennis devient le propriétaire de McLaren Group en rachetant l’intégralité des parts et en prend dictatorialement sans discussions, la direction opérationnelle. Sous son impulsion, l’équipe McLaren opère un spectaculaire retour au premier plan et enchaîne les titres mondiaux des pilotes…
Que du beau linge…(Lauda en 1984, Prost en 1985, 1986 et 1989, Senna en 1988, 1990 et 1991) ainsi que des constructeurs, avec les motoristes Porsche puis Honda. En 1983, Ron Dennis propose à l’homme d’affaires franco-saoudien Mansour Ojjeh de le rejoindre chez McLaren. Ojjeh est alors déjà un homme influent dans l’univers du sport automobile et de la Formule 1, étant l’un des principaux partenaires de Franck Williams et du Williams F1 Team. Ojjeh rejoint Dennis et achète via sa société holding TAG, 50 % des parts de Ron Dennis dans la société McLaren. Le TAG McLaren Group voit officiellement le jour le 2 décembre 1985…Je souligne que Bruce McLaren est décédé depuis plusieurs années et que même son fantôme, pas plus que son cadavre, n’ont plus rien à voir et à faire dans cette société… L’équipe souhaite alors se lancer un nouveau défi et veut concevoir sa première voiture grand tourisme, la McLaren F1.
Le projet est mené par l’ingénieur automobile sud-africain Gordon Murray. Une usine toute neuve est construite à Woking, face au siège de McLaren Group et une société est créée spécialement en 1989 : McLaren Cars…. Simple, net, sans bavure ni baveux… En 1992, le groupe commence le développement d’une Supercar qui possède de nombreuses similarités avec les monoplaces de Formule 1, dont la conduite centrale… Au total, 106 voitures furent produites entre 1992 et 1998, qui restent encore aujourd’hui, les plus rapides avec la Koenigsegg Agera R, la Bugatti Veyron et la SSC Ultimate Aero. En 1995, la McLaren F1 remporte les 24 Heures du Mans, pour sa première participation. 11 ans plus tard l’affaire vaut 20 fois la mise et le 3 janvier 2000, Ojjeh et Ron Dennis vendent 40 % de la totalité de leur part au constructeur allemand Daimler AG, qui motorisait les monoplaces du McLaren Racing depuis 1995 via Mercedes.
En novembre 2003, le groupe change de nom pour s’appeler à nouveau McLaren Group… En août 2006, Daimler AG étudie la possibilité de racheter les parts de Ron Dennis et Mansour Ojjeh, afin d’obtenir la totalité du groupe. En janvier 2007, la Bahrain Mumtalakat Holding Company, qui appartient au Royaume de Bahreïn, entre au capital et achète 15 % des parts de Dennis et 15 % des parts de Ojjeh. En septembre 2009, la société McLaren annonce la production d’une nouvelle voiture : la McLaren MP4-12C qui sera suivie de la McLaren P1… Le 16 novembre 2009, Mercedes rachète l’écurie de Formule 1 Brawn GP et annonce son intention de se désengager de McLaren sous deux ans. L’actionnariat est alors partagé entre la Bahrain Mumtalakat Holding Company, Ron Dennis et le groupe TAG. Le 30 juin 2017, le McLaren Technology Group annonce que Ron Dennis a revendu l’intégralité de ses parts aux deux actionnaires.
Toutefois cela est réalisé sans en préciser la répartition. Le 13 janvier 2015, le McLaren Group change de nom et devient le McLaren Technology Group. Ce changement est censé marquer le nouveau cap dans la diversité des activités du groupe, dans les domaines multiples de la haute technologie industrielle, Les vraies raisons de cette valse de société sont purement fiscales afin de noyer tous les poissons, brouiller les pistes, créer des voies sans issues, des sociétés écran, des prètes-noms, des fausses affaires, des sur facturations, des off-shores, des ports-francs, et autres afin de rendre les calculs impossibles… C’est typique dans les secteurs du pétrole et du gaz, de la santé, de l’industrie pharmaceutique, de l’aviation ou encore de la finance. L’entreprise annonce alors que 75 % de ses effectifs ne sont pas impliqués dans le domaine du sport automobile…
Le McLaren Group comprend huit filiales dont : L’écurie McLaren Racing ; La marque automobile McLaren Automotive (fruit de la fusion entre McLaren Cars et McLaren Composites) ; McLaren Electronic Systems ; McLaren Marketing ; McLaren Applied Technologies ; L’écurie Indycar Arrow McLaren SP ; L’écurie NEOM McLaren (Formula E et Extreme E) ; McLaren Gaming… Voilà… Il n’y a donc pas de “Monsieur McLaren” qui imagine et crée des SuperCars qui sont vendues plusieurs millions d’euros… C’est totalement fictif, aussi bien agencé que peuvent le faire des logiciels-robots IA… McLaren n’est même plus à McLaren, c’est fictif… C’est une entreprise consumériste qui créé et fabrique des automobiles hors de prix réservée à des mégamultimilliardaires en mâle de frivolités, de caprices et de chairs fraîches… McLaren c’est du consumérisme du même niveau les marques LVMH de mon voisin Bernard…
J’en “connasse” un bout, je Suisse à St-Trop entre Bernard et Brigitte comme une saucisse grillée entre deux morceaux de pain… J’écris donc la cuisine du cru qui est entres parenthèses, immangeable mais qui crée des profits gargantuesques… Comme il n’y a donc aucun amour dans les McLaren’s, pas plus que dans les Ferrailleries et les Porscheries, qui sont elles aussi des moyens consuméristes, spermettez-moi de déconsidérer ces engins qui ne servent à rien d’autre qu’à générer des montagnes de profits… Nous sommes là et las, à des milliers d’années lumières des gars passionnés qui se fabriquent un Hot Rod hors-les-lois, rien que par plaisir de vivre de manière politiquement incorrecte… Force est de reconnaître qu’étant dans le “Haut-niveau”, les moyens financiers de la firme McLaren spermettent d’éjaculer (fabriquer) des automobiles-spermatozoîdes d’une quasi-perfection dans les détails.
Superbe finition en effet qu’à cette McLaren Special Operations (MSO) Liquid Blue Silver sur cuir aniline bleu et gris… C’est le faux héritage de la Supercar phare de McLaren en F1 réimaginée pour le 21e siècle, avec en option hors de prix, un tissage en fibre de carbone teinté, des détails exquis en fibre de carbone de la technologie Thin Ply (gag !) et un brillant très poli… Cette bête affiche seulement 54 miles. Il est précisé que ce véhicule se trouve aux États-Unis, où, en vertu d’une exemption de “show or display” il est impératif que tout transfert de propriété soit approuvé par la NHTSA avant que le titre de propriété ne change de mains, nonobstant que ce véhicule ne peux absolument pas être transféré à un concessionnaire, un vendeur et/où quelconque intermédiaire. Le respect d’exigences légales en matière d’exposition doit être respecté.
Les acheteurs doivent savoir que le véhicule est limité à une utilisation ne dépassant pas 2.500 miles par an et doit être mis à la disposition de la NHTSA pour inspection à tout moment qu’elle demandera, jusqu’à ce que le véhicule ait 25 ans accomplis… La moindre entorse et c’est la confiscation immédiate… Imaginez donc l’enfer que cela représente pour uniquement paraître aux yeux des autres et de soi-même tel Narcisse se mirant… Mais, kekcekc’est que cette auto “à la con” ? Lisez pour savoir, vous mourrez pauvres mais moins cons, avec une meilleure connaissance des disparités inhumaines….En 2020, McLaren a considérablement ravivé l’esprit de sa Supercar phare avec le lancement de la futuriste Speedtail, une machine exclusive à la pointe des performances des hypercars du 21e siècle qui, comme son prédécesseur, était limitée à seulement 106 unités.
Comme pour la McLaren F1, la Speedtail est construite autour d’une sorte de cuve WC légère en fibre de carbone et présente la même configuration de sièges minimalistes d’un inconfort total défiant toute imagination, pour trois personnes masochistes, avec le conducteur au centre (pour y arriver et en sortir c’est Yoga et contorsions diverses… Les portes dièdres verticales contribuent à la gymnastique… Les similitudes avec d’autres engins de mêmes abominations sont évidentes, mais les progrès technologiques réalisés au cours des trois dernières décennies abondent. C’est particulièrement vrai pour le groupe motopropulseur hyper-complexe et hybride de la Speedtail. Le V8 biturbo de 4,0 litres développant 723 chevaux n’est une évolution du moteur de la McLaren P1 qui date d’il y a longtemps, avec un design révisé des pistons (un f… de gueule) et un refroidissement amélioré de la culasse (idem)…
Le moteur N°2 électrique et la gigantesque batterie de la Speedtail, quant à eux, ont tous deux été développés par le groupe technologique de Formule E de McLaren. Pas de petits profits, tout est “maison”… Le moteur électrique fournit 312 chevaux supplémentaires amenant le tout à une puissance totale de 1.035 chevaux spermettant une éjaculation intense à une vitesse époustouflante de 250mph. La batterie, isolée et refroidie par la diélectrique du modèle, offre un autre paradigme d’innovation, ayant été auto-saluée lors de son lancement par l’équipe de McLaren comme l’unité la plus dense en puissance jamais installée sur un véhicule de série… Je sais, c’est masturbatoire, pas d’autre appellation… La carrosserie a du être allongée (une érection ?) et la position de conduite centrale, la suspension multibras et ses systèmes aérodynamiques actifs incarnent l’accent mis par McLaren sur une conduite “inoubliable”...
Ensemble, ces éléments fusionnent le design et la technologie pour produire “une expérience unique sur la route”. Je suis septique comme une fosse qu’on remplit de clichés merdiques… Ceux qui ont envie d’encore plus d’excitation peuvent explorer le “mode Velocity” de la Speedtail qui, lors de l’activation, abaisse la suspension de 1,4 pouce, modifie la configuration de l’aéropalette (gag !) et rétracte les caméras de vision latérale, rationalisant ainsi la silhouette de la voiture pour une stabilité accrue à grande vitesse… Si vous y croyez, c’est que c’est sans espoir… Tout comptes faits, que la Speedtail soit la McLaren la plus rapide, la plus aérodynamique et la plus avancée technologiquement jamais fabriquée, repoussant les limites de ce qui est possible dans une voiture de route, ne change strictement rien à l’évidence qu’on meurt toutes et tous après une vie de conneries…
Mais, cette McLaren ne présente que des futilités irrationnelles… A ce niveau de folie, la Speedtail n’a été mise qu’à la disposition de clients présélectionnés par McLaren selon leurs capacités financières quasi sans limites et la certitude que chaque propriétaire ne roulera pas plus que 2.500 miles par an… C’est la meilleure assurance que l’engin ne sera pas la cible d’attentats et ne tombera pas en panne… Et cet exemplaire particulier, numéro 69, est de fait après 4 ans, dans un état impeccable, comme neuf (gag !), ayant parcouru à peine 54 miles… Fait remarquable, l’intérieur a conservé une partie du plastique protecteur ainsi que les emballages. Livrée neuve par McLaren (la société McLaren, car il n’existe pas de Monsieur McLaren), c’est le garage hyper snob “The Collection of Coral Gables” qui en août 2020, comme indiqué sur la déclaration d’origine du fabricant, a présenté en show-room l’attrait unique de la Speedtail numéro 69…
Ahhhhhh, la belle affaire bien juteuse (financièrement s’entend)… Elle se manifeste dans sa combinaison de couleurs, c’est saisissant et sur mesure, un océan de peinture “Liquid Blue Silver” sur une sellerie en cuir aniline bleu riche et gris… La commande d’achat qui accompagne toujours et encore la voiture, indique un prix d’origine de 2,097 millions de livres sterling (2,726 millions de dollars), plus 347.750 £ (452.075 dollars) d’équipements optionnels sur mesure. Le total fut donc de plus de 3 millions de dollars plus taxes et divers… Pour ne parcourir QUE 54 milles… Oh désespoir… Pour vous dégouter de devoir vous lever chaque matin pour gagner de quoi survivre, sachez qu’une sélection impressionnante de garnitures en zircon poli, d’aluminium, de titane et de fibres de carbone (strictement rien n’est utile) augmente l’attrait unique et le prix à payer de la voiture.
Dans son habitacle futuriste, le somptueux cuir bicolore entièrement aniline s’étend au-delà des sièges jusqu’à la garniture de toit, les panneaux de protection et même les seuils de porte, avec des coutures et un matelassage sur mesure pour rehausser la présentation générale. Parmi la gamme de garnitures (exquises, bien évidement), il convient de mentionner la fibre de carbone “Thin Ply Technology” (TPT) appliquée au volant et à la console de commande montée au plafond… Cette option à elle seule, dont le motif marbré complexe crée un effet de bijou époustouflant, a ajouté 50.000 £ (65.000 $) au prix de l’autocollant (1 dollar et 12 cents)… Les étriers ont été spécifiés sur mesure en vrai argent teint en bleu liquide (sic !)et sont logés dans des jantes légères mais très lourdes financièrement, à 10 rayons “Diamond Cut”. Celles de l’essieu avant sont dissimulées par des “caches de vitesse”…
Sur votre auto ce sont des “caches misères”, mais ici ils sont distinctifs et aérodynamiques, fabriqués en fibre de carbone brillante à 1.000 brins, apparente bien sur, parfaitement assortie aux effets de sol de la voiture, qui contrastent subtilement avec le reste de la carrosserie… L’emblème extérieur de la voiture est évidement “magnifiquement” rendu en aluminium usiné, tout comme la plupart de ses “élégantes” brillances. L’échappement, quant à lui, personnellement, a été “soigneusement intégré” dans le diffuseur arrière et presque dissimulé à la vue… Il est est fini en titane naturel… (Imaginez que votre poubelle soit de même qualité)… Cette Speedtail est accompagnée d’une housse de voiture, d’une trousse à outils numérotée (gag !) du même numéro de châssis, d’un chargeur automatique sans fil et de bagages d’usine.
Je peux écrire sans risque de me tromper, que la saga révolutionnaire en cause de la Speedtail ne fait que commencer… Comme son prédécesseur, la F1, la Speedtail devrait capter l’attention du public appauvri par les crises, les guerres, le Covid, la malbouffe et les empoisonneurs, pour préparer la guerre aux profiteurs… C’est Sotheby’s qui vend cette chose en tant qu’exemplaire exceptionnel “offrant une occasion rare de participer à une extraordinaire et phénoménale fumisterie, la plus snobinarde que la société McLaren a imaginé à ce jour”. Elle se démarque parmi les Ferrailleries et Porscheries, car la Speedtail numéro 69 dispose d’un nombre stupéfiant d’options sensées justifier le prix de détail suggéré, c’est le plus élevé jamais rencontré par RM Sotheby’s pour ce modèle ce qui indique une fois de plus l’attention obsessionnelle portée aux détails pour créer une machine aussi désespérante pour le devenir de l’humanité…
Son moment sous les feux de la rampe ne fait que commencer… Pour Descartes, dans son œuvre “Méditations Métaphysiques”, la preuve de notre subjectivité (dans le sens où nous sommes sujets, dotés d’une conscience) réside dans le doute. Pour appuyer sa thèse, il a théorisé l’existence d’un malin génie, un être qui altérerait volontairement notre perception du monde… Ainsi, tout ce que nous savons serait faux… Ce postulat nous amènerait donc à douter de tout : de la couleur de la mer, de la présence de bateaux sur cette dernière, alors même que nous pensons les voir… Descartes a voulu surenchérir… mais il ne pouvait imaginer qu’existerait une aussi incroyable stupidité que la McLaren… A ce doute cependant, une chose résiste, notre conscience. Car si nous doutons de notre doute, alors nous sommes obligatoirement en train de douter, et donc nous sommes des êtres vivants, mais surtout nous sommes des sujets.
Car, en doutant, nous pensons. En doutant, le sceptique se rassure donc de sa conscience. Cela pourrait paraître anodin, voire enfantin, de se rassurer d’une telle évidence. Pourtant, la croyance poussée à son paroxysme donne la crédulité, soit le fait de croire en tout sans chercher de preuve. La preuve que cette McLaren serait la quintescence du merveilleux par exemple… Cette crédulité amène la populace des Gnous (vous) à ne plus douter, à ne plus penser : la masse des cons (et connes) s’assujettit à ses croyances… De surcroit, l’assujettissement est, au sens de Foucault, soit un sujet soumis par le contrôle et la dépendance, mais point à un autre sujet, mais bien à un objet tel cette McLaren… Nul ne peut donc se moquer d’un sceptique tel que moi parce qu’il doute de ce qu’on lui raconte concernant cette auto. Je doute donc de la réelle utilité de cette McLaren et ce d’autant plus en juxtaposition des évènements actuels…
Oui… En dehors d’ici et de McLaren, il faut garder en tête qu’Israël a massacré 25.000 enfants, femmes, hommes parce qu’ils sont Palestiniens et que l’Otan et les USA créent des situations créant des guerres de même gravité pour le seul bonheur des industries d’armement… 25.000 enfants, femmes et hommes massacrés chez eux à Gaza (leur pays c’est la Palestine), c’est le triple du Ghetto de Varsovie et 50 fois plus qu’à Oradour sur Glane… Nous sommes de monstres… qui croient aux leurres et mensonges ce qui est une forme de subjectivité. Cela est dû au fait de croire à tout ce qu’on raconte, ce qui est inhérent à l’humain, le scepticisme et la croyance rendent l’homme sujet un homme objet… Spinoza, dans son ouvrage “Traité Théologico-politique” montre que la croyance est du domaine privé autant que la loi est du domaine public. A l’image donc de la croyance, le doute appartient à chacun…
Et chacun est donc souverain de son scepticisme. S’il peut être donc légitime de remettre en question le doute d’une personne, on ne peut toutefois pas se désigner souverain de ce dernier. Et ce, d’autant plus qu’étant autant sujet que nous, le sceptique est donc à “une distance infinie et absolue de la conscience” pour citer Levinas dans “Totalité et Infini”. Avouez que je suis bien bon et lettré et instruit…. Vouloir alors décider de ses doutes serait un dialogue de sourds puisque nous sommes diamétralement différents. Mais toute remise en question est réciproque, le sceptique peut lui aussi remettre en question les croyances. En faits, le sceptique est nécessaire à la société, permettant d’apporter un regard contraire aux dogmes en place, autrement dit aux dires donnés pour vrais par la société et ses institutions consuméristes…Laissez-moi donc douter, nonobstant que le scepticisme est une chose positive pour l’homme…
6 commentaires
Maître, votre perspicacité a révélé que mon commentaire dissimulait quelque chose, et je loue votre remarquable intuition, à moins que ce ne soit celle de Valérie qui a détecté quelque chose d’anormal. Voici ce que j’avais en tête. Pendant ma déconnexion numérique lors des vacances, j’ai tenté de lire ce que je trouvais dans un chalet de montagne laissé par ses occupants. Après avoir parcouru cinq thrillers ayant pourtant reçu des prix de journalistes, (une stratégie pour réussir à vendre l’invendable ?), j’ai conclu qu’une vraie histoire vaut mieux qu’une mauvaise fiction. En me remémorant ce que j’ai retenu concernant divers sinistres personnages décrits par Gatsbyonline, et comme la littérature sur Michel Hommell et Serge Bellu est peu fournie, je me suis rabattu sur l’histoire de Patrick Haemers, (que vous citez en parlant de son ami Roland Pottier le garagiste devenu cafetier sur la grand place de Wavre dans le Brabant Wallon Belge et “maqué” avec la femme du dit Patrick Haemers), ce qui m’a naturellement amené à me plonger dans des lectures d’ouvrages consacrés aux tueries du Brabant Wallon en Belgique.
Au fil de mes explorations, j’ai pris conscience de l’intensité et de l’étroitesse des liens criminels de haut rang avec les hommes politiques à cette époque, avec des frontières parfois difficiles à cerner. Les faits soulignent par ailleurs les carences (achetées par ces mêmes politiques et criminels ?) de nombre de procureurs, ceci me ramenant immédiatement à l’affaire de la Léa Francis, comme vous l’avez très justement deviné dans votre commentaire.
Alors que Gatsbyonline n’hésite pas à offrir à ses lecteurs un éclairage sur toutes ces pratiques de blanchiment, et l’économie du luxe, un grand quotidien que je ne citerai pas ici car vous n’en percevrez, je pense, aucune retombée publicitaire, a publié des reportages sur le narcotraffic, en préambule de cours du soir en ligne payants (160 euros) sur l’économie de la criminalité d’une façon globale, celle qui génère 800 et 2 700 milliards de dollars, surpassant le PIB de l’Espagne, de la Norvège et de la Belgique réunies, extorquant des milliards à l’État, aux entreprises et aux particuliers, se nourrissant des trafics, du cybercrime, de la contrefaçon, de la fraude, des extorsions et de la piraterie. À travers les paradis fiscaux, les investissements immobiliers ou les cryptomonnaies, ses acteurs utilisent des techniques de blanchiment toujours plus efficaces pour intégrer leurs revenus illicites à l’économie réelle. Magistrats et policiers sont les premiers remparts face à cette emprise mafieuse. Cependant, les banques et les entreprises peuvent également contribuer à priver les mafias de leur oxygène : l’argent. Vous n’avez eu de cesse d’alterner vos lecteurs sur la réalité de cette économie (et je note que le programme du cours devrait inclure les rétrocommissions en Ukraine) , et sur les écrans de fumée et les stratégies exploitées par les psychopathes comme des moyens de parvenir à leurs fins, tout en masquant leurs véritables motivations.
Je me dois donc de vous remercier, au nom de l’ensemble de vos lecteurs, et de souligner le fait que Gatsbyonline est un excellent investissement dans des connaissances approfondies, ce qui n’exclut pas de vrais récits authentiques et captivants.
Votre réponse est une perle, voire une pépite, dans le courrier des lecteurs/internautes. J’ai une vie bien trop remplie qui n’est pas encore terminée et qui est trop occupée par l’affaire LéaFrancis depuis 13 ans. J’en pense venir à et au bout de celle-ci dans les 2 ans à venir. C’est de cette vie que je tire mes expériences vécues dont je peux disserter en connaissance de cause. La santé va, tout va… ensuite le traditionnel Wait and see me berce dans les attentes toujours trop longues… Donc j’écris mes aventures, ressentis et expériences que beaucoup ne comprennent pas. Que soit, je ne parle pas Grec et pourtant j’aime assez certains endroits… Je déteste la mentalité américaine et leurs tueries colonisatrices (tout comme les anglais) et j’y ai vécu avec délices les Hot-Rods et autres folies… C’est ainsi… Merci de vos commentaires consécutifs à vos lectures et décryptages de mes textes…
Maître, L’achat par une société située dans un paradis fiscal, conservation en container et revente quelques années plus tard est-elle une solution plus adaptée pour blanchir de l’argent bien mal acquis ?
Chercheriez-vous à m’asticoter en suite d’une autre pensée de votre part qui m’a couté une réflexion quasi systémique alors que Valérie m’implorait d’aller à “Grand Frais” acheter des fruits qu’on trouve au Spar de la Place des Lices à Saint-Tropez… Notez que St-Trop est extraordinairement dépeuplé actuellement (mi janvier) et donc paradisiaque à mes critères… Le shéma que vous évoquez est en fait celui de ma LéaFrancis en suite et en cause du vol… Elle attends est prisonnière de filous qui la stockent en attente que je sois au bout du bout des poursuites judiciaires que j’entame… J’en suis en France àplaine pénale pour escroquerie au jugement destiné à voler mon véhicule sous écran de fumée… Je n’en suis pas encore au bout… Plus particulièrement pour la McLaren, il faut être fou pour en acheter ou voler une pour devoir attendre des années pour rien puisqu’inévitablement à sa re-sortie on demandera des comptes pour éclairer les circonstances du vol et de son exfiltration…Mauvais calcul… Et pour la McLaren, le shéma invoqué est gage d’emmerdements gigantesques… Ca n’en vaut pas la peine…
Maître, Certes, ’Israël a massacré 25.000 enfants, femmes, hommes parce qu’ils sont Palestiniens et que l’Otan et les USA créent des situations créant des guerres de même gravité pour le seul bonheur des industries d’armement… mais cette Mac Laren a toutes les raisons d’exister, il faut bien blanchir l’argent des rétrocomissions liées à la vente d’armes ?
Je pense que vous interprétez mal… En effet, la McLaren ou toute autre n’est pas un moyen de blanchir quelconque argent mal acquis puisqu’inévitablement sa propriété permettra une indiciaire et à tout le moins des questionnements… C’est d’ailleurs un moyen basique qu’à le fisc de détecter les fortunes “errantes” car ces voitures servent avant tout à l’égo de manière irréfléchie…
Bernard Tapie a tout perdu ce qu’il avait obtenu en dépensant son presque milliard dans des achats inutiles et voyants… Eut-il été dans une ile ou un paradis perdu hors France et Dom-Tom qu’il aurait encore ses avoirs et ne se serait pas rongé (cancer) car empêtré dans ses affaires fiscales…
Moi même, j’ai payé cher mes voitures trop voyantes avec une indiciaire téléguidée par Hommel…
Pour le surplus, le montant demandé pour cette McLaren qui est essentiellement un moyen d’engranger un max d’argent, est sans commune mesure avec son cout ce qui génère des profits gigantesques… Comme expliqué dans l’article, elle est inutilisable et d’ailleurs quasi interdite de circulation… Je suis dans un dilemne existentiel…
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