2022 MASERATI MC20
Une invitation à venir l’essayer à Modène (pour que je l’achète à un “prix spécial entre amis”, est arrivée à pic pour me laver le cerveau du Covid et des vaccins, pour mettre Poutine et l’Ukraine entre parenthèses et surtout, pour me remettre de la métamorphose de notre Président Macron en dictatocrate autocouronné anti-Poutine… La folie frappe à tout âge, il semble particulièrement bien atteint et contagieux puisqu’il a inoculé ce virus à tous les dirigeants des pays Européens dont les représentants vocifèrent presque d’une seule voix pour glorifier le chef du gouvernement pro-nazi Ukrainien. En 72 heures, c’est jugé (ça l’était d’avance), bouclé comme seule vérité vraie qu’il faut croire sans discuter. Tous les Européens ont été déclarés frères (et sœurs) d’armes des pro-nazis Ukrainien ! Qui ose réfuter est sanctionné, d’ailleurs Macron sanctionne à tout va. Tout ce qui n’est pas dans la droite ligne Marconienne est censuré.
Du fait de ses délires communicatifs, l’économie Européenne qui était déjà dans l’antichambre de la mort sociétale et financière est ainsi poussée dans le puits sans fond de la connerie humaine… Pour être certain qu’aucun dissident ne puisse apporter les preuves que Vladimir Poutine avait raison d’affirmer qu’on l’avait “couillonné” et même “enculé bien profond”, RT, la radio et Télé Russe en Europe, a été censurée, fermée, bétonnée… Pas de discussions où c’est l’excommunication ! Pour peu, BFMTV c’est l’évangile ! Rares sont ceux et celles qui osent encore dire et écrire (preuves à l’appui) que Poutine avait raison. Direct c’est censure, saisie, fermeture, enfermement, amendes et confiscations. Pis que tout, l’Europe à les pleins-pouvoirs pour voler les avoirs de ceux qui dérangent. Effet moutonnier, ça bêle de partouze sur les mêmes notes ! Les bons citoyens comme lobotomisés acceptent tout sans rien oser dire et écrire qui pourrait contrarier la dictatucratie, de crainte d’être sanctionné.
Conséquence, tout le monde va payer les mêmes choses que 72 heures avant pas loin de 50% plus cher ! Solidarité pour les bas-fonds avec l’Ukraine ! A force de tirer dans le tas tout en les visant, les Oligarques, leurs suites et leurs amis partent ailleurs avec leurs avions et Yachts, bradent leurs bagnoles et ne reviendront jamais en France, à Monaco, en Italie, en Espagne et même en Suisse. Nos commerces et boutiquiers de luxe vont trinquer. Les prix de l’immobilier de luxe vont s’effondrer entrainant tout le monde aux enfers. Gloire à l’Ukraine et aux Néo-Nazis !!! Tout cela en moins d’une semaine !
C’est donc relativement découragé que je maugrée en tapotant ceci. Dans ce bordel général, l’arrivée de la nouvelle Maserati MC20 m’apparait comme un gag clownesque ! Il n’y a plus de clientèle pour ce type de gadget automobile ! Le marché tombe à rien !
Certes, elle a été conçue avant la grande déglingue, mais sa présentation classieuse destinée à un monde de friqués à l’extrême est dérangeante ! En partant d’une feuille blanche pour concevoir la MC20 en un temps ou l’affaire Ukrainienne n’était pas d’actualité, Maserati s’est soustrait à toute contrainte de développement, si ce n’est financière. Mais l’ambition de la marque italienne a toujours été trop grande pour ce genre de considération. A toutes les époques, Maserati s’est positionnée toute seule dans les merdes les plus puantes et prévisibles. La dernière stupidité fut la MC12 en 2004 ! Le choc attendu n’a jamais eu lieu, la MC12 étant perçue comme clône de la Ferrari Enzo. A cette époque, les montagnes d’or circulaient encore mais leurs proprios ont préféré la version originale Ferrari. La marque au Trident va mettre 18 ans à s’en remettre, et toute occupée à préparer sa revanche inutile, n’a rien vu venir sauf en toute dernière minute !
Elle n’a d’autres choix que laisser-faire en attendant la fin et présenter sa MC20 en espérant un miracle ! Lequel ? Les richissimes partent ! Les “ceusses” coincés dans les démocraties-dictatoriales ont leurs comptes examinés par les Gabelous de Tracfin qui découvrent invariablement des éléments abominables et saisissent et ressaisissent tout ce qui peut l’être. Je suis certain que même ceux qui achètent à 10 euros par mois une Citroën Ami sont fichés s’ils commandent des accessoires en option ! Notez que comme cette Maserati existe et que la firme eu Trident n’a pas lésiné sur la dépense de sa promo, “y-a-pô d’raison de s’priver d’en abuser” ! Purée ! Putain ! De la coque en carbone développée conjointement avec le spécialiste Dallara, aux châssis élaborés par de vrais ingénieurs, en passant par le minable V6 qui l’anime, la MC20 se prétend être une pure création originale ! OK ! Why not ?
Réelle renaissance toutefois sans garantie de survie, longue, basse et très/trop, large, la MC20 est avant-tout un objet de mode d’avant l’Ukraine, un “truc” style “haute couture” destiné à des clients qui n’existent plus car ils partent ailleurs. Même si ses proportions sont cool, même si la bête a du chien, au dedans du bestiau l’ambiance est monacale, simplissime, rébarbative, l’humilité religieuse est de mise. Il y a toutefois de l’Alcantara, du cuir et du carbone généreusement représentés pour rehausser le standing à un niveau quasi “Papal”... Quoique c’est cheap ! Le petit écran tactile, implanté trop bas et la qualité quelconque des commandes (commodos, touches sur le volant) posent question sur la notion de “luxe”. Non pas que l’italienne ne soit pas à la hauteur de la concurrence (compte-tenu qu’ils ont également diminué leur qualité de finition ainsi que les matériaux), mais comme la MC20 se positionne comme la plus GT des supersportives, ça craint dans le sens que ça pue le faisandé.
A sa manière, l’intérieur est plus chaleureux qu’une McLaren GT… les putes italiennes restent plus désirables que les Anglaises pourtant réputées pour leur savoir-faire BDSM. Pourtant, cette italienne étonne par sa polyvalence, elle est désirable, mais sait aussi être sadique, un régal pour les masochistes. Elle est de surcroit plus “habitable” que ses concurrentes, les grands gabarits peuvent y trouver des positions simiesques plus confortables… Attention cependant à l’arrière train pourvu d’un coffret (à bijoux) il n’est pas étanche à la chaleur dégagée… N’étant toujours pas catalogué comme “indésirable” et “politiquement incorrect” à cause de mon franc-écrire, j’ai pu me rendre à Modène pour un test ! Lorsqu’un homme rêve qu’il pilote une automobile extraordinaire, peu importe la marque, elle est rouge où jaune et son capot avant est long, puissant (même si le moteur est positionné à l’arrière).
Une côte se présente, jusqu’à l’horizon, et voilà que ça cafouille, que ça ratatouille, le rêveur s’éveille trempé de sueurs d’angoisses, pas la peine d’avoir lu Freud pour découvrir la clé libidinale du songe. Les psychanalystes savent bien quelle place tient l’auto dans notre paysage inconscient, l’homme s’identifie à cet instrument de puissance et de torture, il y étend l’espace de sa personne ! Toucher à son corps de métal et/ou plastique, c’est l’agresser : faire obstacle à sa trajectoire, c’est une atteinte castratrice à la toute puissance de son Moi profond. Passe encore que l’auto soit ainsi érotisée : dans toutes les civilisations converties à l’Occident, elle est objet de séduction comme ailleurs les cornes du cerf, la crinière du lion ou les plumes du paon ! Les belles voitures fascinent mêmes les dames, pas forcément les mieux avisées.
Il n’y a pas si longtemps, les dragueurs français parlaient, avec un clin d’œil égrillard, de leurs “aspirateurs à nanas”, car la complicité entre l’automobile et le désir est brûlante, les publicitaires en jouent, plus spontanément. Il y a trente ans, le glissement des grandes limousines américaines vers des dimensions plus modérées (disons des normes presque européennes) a coïncidé avec le dégonflage des énormes seins arborés jusque-là par les pin-up de magazines. Aucun des sociologues qui, bien sûr, sont attentifs aux avatars de l’auto, n’y a vu un pur effet du hasard. On n’a pas tous les jours l’occasion de s’éclater, je pense aux journaleux qui attendent impatiemment d’être invités au bout du monde à la présentation d’une automobile insipide : voyage, hôtel de grand luxe, bouffes diverses, boissons (alcoooooolisées, hipsss !) à volonté, jeunes femmes avenantes aussi, cadeaux divers à la clé, en ce compris l’ultime et inénarrable parapluie aux couleurs de la marque…
Depuis que je raconte tout et le reste, je ne suis plus invité à ces partouzes, je suis persona-non-grata, plus question donc de gratter à la porte des relations publiques pour obtenir des bons d’essence gratuits, voire une auto quelconque pour partir en week-end prolongé à Saint-Tropez (maintenant que j’y habite, ce serait plutôt pour aller à Berlin, Londres, voire Paris) en contrepartie d’un article pré-écrit par le staff des relations publiques et laudatif à vomir, sur une oubliée de gamme qui ne se vend plus depuis longtemps et qu’on vient de ressortir avec un autocollant “Sport” sur le coffre… Nananano, non, tout en me laissant gratter les coucougnettes par une extraordinaire beauté, je me détends à tapoter mes propres (quoique parfois pas propres du tout) aventures sur GatsbyOnline, généralement au volant d’engins étranges que personne ne connait, ne connaitra jamais et qu’en réalité personne n’a envie de connaître… Et cela dans un style très particulier du genre : “Il bondit jusqu’au ciel ! Quand je le monte, je plane. Mon cheval est ma maîtresse”...
C’est dans Henry V, de William Shakespeare. Il décrit le Dauphin de France, un imbécile vaniteux, délirant sur son destrier à la veille de la bataille d’Azincourt ! Rien en commun avec la Maserati MC20 ! Pffffffff ! Remonter à la guerre de Cent Ans pour décortiquer la modernité ? Normal, la vitesse hante depuis toujours notre imaginaire, surtout celui des mâles avides de prolonger leurs petites jambes avec des bottes de sept lieues, dévorer l’espace terrestre, depuis les chars de Pharaon-Poutine jusqu’à la diligence de la Chevauchée fantastique Macronienne, c’est une prétention immémoriale, la litanie shakespearienne du Dauphin, fou de cheval, se psalmodie encore aujourd’hui, presque mot pour mot, dans les bars de Rome, de Paris ou de Kansas City, sauf qu’il s’agit de Porsche, de Ferrari, de Maserati et autres autos étranges !
L’automobile a exaspéré cette hantise, elle l’a rendue universelle, une route, quatre roues, un volant et, sous le capot, une force surhumaine que le bout du pied droit peut déchaîner : c’est bien plus que le parcours d’un point à un autre, un sentiment très fort, un idéal d’évasion loin des pesanteurs matérielles et collectives, l’espace est dominé, le temps est maîtrisé, mais si le cheval, lui, était donné par la nature, l’automobile, au contraire, est un produit intégralement humain, une volonté manufacturée. Jamais objet n’a été aussi richement chargé de sens, la littérature, le cinéma et même l’art moderne en font sans cesse leurs choux gras.
L’auto caractérise l’homme, et inversement, si demain, après un cataclysme nucléaire, quelque habile archéologue du futur découvre une collection de voitures épargnée au fond d’un garage-mausolée, il pourra en déduire tout ce que nous fûmes, j’ai donc choisi de vous conter ma rencontre et la liaison textuelle avec cette Maserati MC20… Ce dont vous vous doutiez au vu des photos et du titre de cet article. Compte-tenu de la renaissance du nazisme en Europe, et la fuite des Oligarques, j’étais prostré à Saint-tropez. J’hésitais entre partir à Cogolin effectuer quelques achats pour remplir mon frigo, promener mon Cocker Blacky dans les ruelles piétonnes (il fait ses cacas aux entrées des boutiques de luxe qui ont perdu leurs riches clients Russes), où le regarder sauter dans la piscine… Dilemne !
Mais j’ai reçu une invitation (sans doute une erreur) pour assister au lancement de la Maserati MC20, une “chose” absurde et Italienne, relativement décadente, aucunement en phase avec nos réalités, ni même nos rêves, un engin mariant aluminium, cuir et carbone dans un design inspiré d’un mix de toutes les concurrentes possibles afin d’alimenter (gratuitement car il n’y a aucun budget pub et/où promo en remerciement) les rubriques des magazines d’automobiles insipides tout heureux de pouvoir ainsi attirer quelques anciens lecteurs égarés afin de minimiser le pourcentage des magazines invendus… Les gars de Maserati ne s’étaient pas découragés des années Covid et Vaccins, car leur bébé avait été conçu pour être réservé à une “élite” capable de payer le plus cher posible ! Problème, les “Elites” n’en ont plus rien à foutre, leur soucis étant de conserver un max de leurs avoirs !
Cette Maserati MC20 va donc entrer dans l’Histoire comme étant la première voiture de sport créée pour rien ! Un grand moment dans l’histoire de l’automobile, actuellement sur le déclin… Le bloc V6 Nettuno 3L0 affiche 630 chevaux, ce qui est plus qu’assez pour propulser la bête de 1.478 kg. Certes, il reprend à son compte une technologie issue de la Formule 1 : la précombustion, qui optimise la consommation d’essence et le couple, mais il doit composer avec les turbos et filtres à particules qui entament sérieusement son potentiel ! Tout cela est totalement absurde et ridicule pour la clientèle des gens très aisés qui n’en ont rien à f… de la consommation d’essence. Et les “ceusses” qui s’en préoccupent car ayant de faibles moyens, ne savent pas acheter de Maserati MC20 ! Avec cela à l’esprit, piloter cette bêtise comme si j’allais envisager de l’acquérir m’a paru absurde… Mais le Chianti étant versé, je me devais de boire le litron offert…
Je passe sur l’accès à bord qui a été çonçu pour des italiens de petite taille et sportifs… Au dela de 80kgs et 1M85 c’est galère ! En mode Corsa, la MC20 se raidit, tout se, raffermit, l’érection type du bellâtre qui sans auto-masturbation se sent coincé de partouze… Cet inconfort oblige à rebasculer l’amortissement en mode “cool” pour ne pas rebondir sur les bosses. C’est que la direction est trop légère, le freinage manque de mordant, et l’amortissement est aléatoire ! Quoique je n’ai jamais atteint les performances annoncées sur le prospectus de presse, ma seule performance réellement, attestée par des témoins peu-dignes de foi, est que j’ai réussi à me rendre jusqu’à la Pizzéria située dans le village voisin et à en revenir au solde d’un périple épique que je vais me faire un plaisir sadique de vous narrer…
En résumé, pour résumer brièvement cette épopée épique, je suis donc parti en Italie chez Maserati essayer cette “merveille” de l’art italien revisité par un designer Bulgare et construite par des ouvriers Albanais qui m’ont dit que cette firme Italienne disposait de capitaux Russo-Arabes (selon quelques indiscrétions qui m’ont été fournies à mes risques et périls, ce qui me garanti de ne plus jamais recevoir de cadeaux, pas même un parapluie au logo Maserati)… Après avoir effectué les pleins de fluides divers (et gras), les pneus gonflés comme mon cou et mes chevilles, l’engin et moi-même, étions prêts à avaler les nombreux kilomètres pour faire le tour de l’usine, puis pour pousser “une pointe de vitesse pure” jusqu’à la Pizzéria d’un village voisin (que je ne vous recommande pas), cette Pizzéria étant en effet la propriété de nazis Ukrainiens fraîchement immigrés de Kiev.
N’y allez pas, leurs Pizzas ressemblent à des gâteaux secs avec des tomates en bouillies mélangées à des champignons et des morceaux de jambon ! De plus, en plein cœur de l’Italie profonde, nommer cet endroit “Pizzeria Izmir”, laissait planer un doute quant à l’identité des nazis Ukrainiens qui me semblaient être des Turcs illégaux, quoique le chef-coq était Yougoslave… Si la Pizza manquait de sel, par contre l’addition fut salée à souhait ! La première plaisanterie est survenue dans un virage de l’arrière-village, ce fut comme un rêve de conduite pour tout bon masochiste qui apprécie les routes au comportement sinusoïdal, avec montées de divers casse-vitesse inopportuns, sorties de virages invisibles… et là, pouf, la Maserati MC20 s’est arrêtée !
A vue d’oreille (sic !), je n’entendais plus la pompe à essence… j’ai rampé sous la voiture… et, après quelques reptations, je n’ai rien vu d’anormal, en revanche, le fusible, lui, avait rendu l’âme, j’ai alors pris le fusible de la ventilation, le chauffage en février, en Italie, n’étant pas indispensable ! Quelques centaines de mètres plus loin, même symptôme et même constat ! N’ayant pas de fusibles de rechange sous la main, celui des phares a fait l’affaire, j’ai commencé à voir la boite à fusibles se vider, d’une part et l’angoisse m’étreindre d’autre part, d’où un arrêt chez un accessoiriste local ! J’ai eu beaucoup de mal à lui expliquer qu’il me fallait des petits fusibles et ce en italien, langue que je pratique uniquement pour, en Italie, commander des pizzas (non salées) et demander l’addition (salée).
Par désœuvrement et tentative de désenvoûtement, j’ai ouvert le capot… (je vous fait grâce du “comment je l’ai ouvert” en cause de la commande camouflée) et, après 20 minutes de désespérance, j’ai réalisé qu’en fait, le support de batterie, légèrement desserré, venait toucher le relais de la pompe à essence, le fourbe ! Avec un sourire jusqu’aux oreilles, j’ai réparé grâce à un bout de papier journal, puis j’ai terminé mon voyage jusqu’à la Pizzéria du village (celle que je ne vous recommande pas). Une fois mal sustenté d’une Pizza “maison” aux Cannelloni frits… (n’en rajoutez pas en tirant la g… j’en ai encore des haut-le-cœur) et réhydraté d’un litre de Chianti Turc englouti dans mon buffet, chantonnant “O sole mio” en Russe, je suis reparti en sens inverse au volant de la Maserati MC20 durant un certain nombre de kilomètres !
Ma vessie décrétant une fatigue soutenue (je reconnais que je n’étais pas frais non plus à ce moment-là), j’ai avisé un terrain de camping près d’un cours d’eau, occasion pour moi d’immortaliser cette Maserati à coté d’une minimale maison de campagne en toile, bref une tente, histoire de créer un contraste saisissant ! Je suis entré dans le camping, ratant la réception de peu et d’un pneu, alors que des petits enfants aux mains pleines de doigts gras et sales laissaient des empreintes quasi indélébiles sur la voiture tout en jetant des regards stupéfaits sur la drôle d’auto qui venait de pénétrer sur leur territoire. Me rendant compte que j’étais dans un campement de Gitans, j’ai alors entamé une franche marche arrière en me déportant sur le côté de l’allée. Grave erreur ! Je n’ai évidemment pas vu la margelle en ciment de taille irrégulière qui balisait la-dite-allée ! En revanche l’échappement, lui, l’a très bien senti passer puisqu’il l’a pris dans le cul…
Instantanément les résidents du camping, dérangés par le bruit caverneux du moteur en échappement libre, sont arrivés en vociférant des insanités, bref, j’étais au milieu de nulle part, avec une auto quasi inutilisable, entouré d’une cohorte de gens charmants mais désireux de donner, qui son avis, qui un bout de fil de fer, qui un coup de poing dans ma tronche… Je me suis ruiné en portable pour appeler à l’aide et les gens de chez Maserati sont finalement venus réparer escorté par la police locale… Et, à 18 heures, légèrement dégrisé, j’ai pu reprendre la route, soulagé (vessie) mais un peu anxieux tout de même, en me demandant à quelle sorcière j’avais bien pu faire offense… Mais, alors que j’entamais la traversée du village pour la quatrième fois, j’ai regardé avec une certaine inquiétude les nuages menaçants qui s’accumulaient…
Au moment ou je repassais devant l’immonde Pizzéria (que je ne vous recommande toujours pas)… Pouf, pouf, pouf !… La Maserati s’est mise à ratatouiller, puis s’est arrêtée de nouveau tandis que de TRES GROSSES gouttes (de pluie) s’écrasaient sur l’impeccable carrosserie, nonobstant les nombreuses traces de doigts graisseux laissés, en souvenir, par les enfants du camping… Comment écrire (tapoter) ce que je voudrais en dire ? Je me sentais rudement seul, à chercher pourquoi cette auto avait décidé de s’arrêter, alors qu’auparavant elle fonctionnait sur 5 cylindres 1/2 sur les 6… C’est ainsi que j’ai ruiné le travail informatif de Maserati créateur d’engins lubriques et pervers destinés à une clientèle de masochistes… Hou, hou, hou, que c’est mal… Il me faudra encore une 1/2 heure pour trouver le vrai gag, à savoir qu’il n’y avait plus d’essence !
Je vous passe la narration des tractations avec le cuisinier Yougoslave qui était véritablement la tête de Turc de cette gargote, afin d’obtenir quelques litres d’essence afin de repartir remettre définitivement cet engin d’apocalypse chez Maserati, alors que les TRES GROSSES gouttes de pluie se transformaient en châtiment divin… Le retour final se fera d’une traite, nonobstant une pause pour refixer l’échappement se balançant à 2 centimètres du bitume ! N’étant pas rancuniers, les gens de chez Maserati ont insisté pour que j’achète une MC20…
J’ai souligné qu’habitant Saint-Tropez, aucun garage n’existait à 1.000kms à la ronde pour réparer d’éventuelles pannes où effectuer les entretiens, qu’emmener sa voiture dans un garage spécialisé n’est pas toujours facile, entre trouver le temps de le faire et s’organiser pour rentrer chez soi pendant que les mécaniciens effectuent les travaux nécessaires. J’ai alors promis que je reviendrais dans quelques années pour tester la prochaine création de Maserati… Mais on m’a direct répondu que c’était précisément pour les raisons que j’invoquais que Maserati avait créé le “Maserati Personal Service Lab”, des services dédiés aux clients de la marque au Trident et conçus pour leur simplifier la vie en leur évitant des trajets incommodes vers les ateliers. L’offre se composant de deux programmes : “Pick-up and Delivery” et “Courtesy car”, disponibles sur tous les marchés de la région EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique).
-“Avec ce nouveau service, votre Maserati peut être enlevée et livrée directement à votre domicile, ou à toute autre adresse que vous aurez indiquée, sans qu’il ne soit nécessaire de vous rendre au garage le plus proche. Il suffit de prendre rendez-vous et une personne chargée de récupérer votre véhicule s’occupera de tout le reste. Durant ce service, vous disposez d’une autre voiture de la marque Maserati pendant toute la durée des réparations. Ainsi, même lorsque votre voiture est à l’atelier pour une révision ou autre, vous roulerez toujours en Maserati. Le service est disponible pour toute la gamme Maserati, de la sportive MC20 à la Levante, sans oublier les berlines Ghibli et Quattroporte. Et bien sûr, il sera également disponible pour la Maserati Grecale, le SUV de taille moyenne qui arrivera le 22 mars prochain, ce service clé en main est fait pour séduire les hommes d’affaires comme vous pour qui les déplacements à l’atelier sont une corvée”…
Amen ! Je suis parti en douce, relax, calmement… J’ai proposé une remise de 50% compte-tenu des évènements d’Ukraine et on m’a répondu qu’ils allaient y réfléchir intensément… A ce jour de la publication de cet article, je n’ai pas reçu d’offre mirobolante…
Voici les chiffres officiels :
Prix 2022 : 255.000 €
Puissance : 630 chevaux
0 à 100km/h : 2.8s
Conso mixte : 11.5 l/100 km
Emission de CO2 : 261 g/km
Note finale de l’usine Maserati : Bien que le moteur six cylindres soit puissant et ait un son correct, il y a apparemment des problèmes liés à son système d’alimentation en carburant. Plus précisément, une fuite récurrente se présente sans cesse au niveau d’une durite qui provoque le calage du moteur. Mais surtout, cette fuite de carburant a provoqué plusieurs fois un incendie. L’usine informe les (rares) clients ayant acheté une Maserati neuve qu’il leur faut d’urgence contacter en Europe le constructeur ou aux USA la NHTSA, pour vérifier si le véhicule doit retourner à l’usine.