L’unique Bugatti Chiron Profilée /9.792.500€

Vous vous souvenez de la Bugatti Chiron Pur-Sport ? Une voiture spéciale, même selon les normes Bugatti, elle était destinée à rendre la Chiron plus gratifiante à conduire, avec des rapports plus courts, des roues en magnésium pour moins de poids, des ressorts plus fermes, plus de carrossage négatif sur l’essieu avant et des pneus Michelin Cup 2R sur chaque voiture. Sans surprise, les rares clients de Bugatti ont adoré d’avance pour ne pas basculer sur la liste noire, alors que la plouquesque déjà bien en mal de faire face au coût de la vie criait au génie. Mais il y avait aussi quelques vrais fortunés ayant perdu l’habitude nécessiteuse de compter pour survivre, qui voulaient la capacité d’une Pur-Sport dans un package plus discret (tout est relatif pour les Chiron’s), une Chiron-Touring en quelque sorte, soit en kit à placer sur leur Chiron, soit la nouvelle sous déduction de la reprise de leur autre.

Bugatti allait en conséquence refabriquer une série de Chiron, appelée “Profilée”, conservant l’élégance (si relative !) de la Chiron, de la Chiron Sport, ainsi que de la “Zorglubmobile” Pur-Sport, affublée d’un Kit-Kustom… (Zorglub est un personnage de fiction créé par André Franquin et Greg, apparu pour la première fois dans la bande dessinée Z comme Zorglub de la série Spirou et Fantasio en 1959. En 2017, il devient le héros de sa propre série de bande dessinée aux éditions Dupuis, sur un scénario et un dessin de José Luis Munuera). Cependant, la popularité de leur pupute régulière était telle qu’il n’y avait tout simplement pas de place chez VW-Bugatti pour la production de nouvelles unités de Chiron’s Profilée’s, ni de place et de temps pour modifier les “basiques” Chiron déjà livrées et vendues, en Profilée’s, ce qui signifiait une vache erreur de casting et des tensions probables avec les clients.

Un tel imbroglio merdiatique en sus du scandale de la fausse Bugatti Atlantic noire soi-disant retrouvée (elle avait été construite chez Kouckx) et de divers emmerdes et dérives financières concernant l’habile montage des sur-frais avec VW, (Bugatti était la danseuse de Piëch/Volkswagen/Porsche) de sorte que non seulement le seul possible avenir pour en finir avec Bugatti était de finaliser de fourguer la marque à Rimac. Mais il fallait aussi en finir avec la connerie de la Chiron Profilée, qui allait coûter plus que nécessaire. Une seule avait été construite “pour l’image”, aucun client n’avait voulu l’acheter, elle n’intéressait pas Rimac, ni quiconque des Pontifes à la tête de VW/Porsche. Seuls les journaleux des habituels merdias automobiles en écrivaient des articles, tous pour le plus dithyrambique ! En finale il a été décidé de la mettre aux enchères chez RM Sotheby’s pour tenter de la vendre à Paris simultanément à Rétromobile.

A lire les articles de presse laudatifs et lèche-culs, il est facile de comprendre pourquoi les acheteurs potentiels, même s’il n’avaient strictement aucun moyen financier pour l’acheter, étaient enthousiastes à l’idée que Bugatti fabrique des  “Chiron’s Pur-Sport” avec un peu moins de Sport… car la “Profilée” les faisait fantasmer au prix (ou au vol en Grande-Surface) d’un magazine… Seul point de discorde, alors que le public s’attendait à ce que la différence la plus notable était le remplacement de l’énorme aileron arrière fixe par un aileron encore plus gigantesque, en fait le nouvel aileron était trop subtilement  intégré. Les gens du marketing et des relations-presse ont publié que c’était un clin d’œil aux premières “vraies” Bugatti Type 46 et Type 50, qui avaient un “cul sexy”... Quoique Bugatti-Volkswagen n’a rien en commun avec les Bugatti d’Ettore sauf l’achat du nom Bugatti aux ayants-droits : Messier-Hispano-Bugatti…

Parmi les éléments supplémentaires qui marquent la “Profilée”, je cite les prises d’air plus “épaisses” et l’avant révisé de la Pur-Sport, des jantes uniques et un intérieur doté d’un tableau de bord partiellement en cuir tissé, c’est-à-dire composé de plus de deux kilomètres et demi de bandes de cuir Gris-Rafale et Deep-Blue (l’avatar dans les réseaux asociaux de Philippe Pernodet avant qu’il ne devienne le rédacteur en chef de l’unique Chromes N°1). La peinture extérieure est également unique à ce modèle, aucune autre Chiron n’ayant jamais été fabriquée en “Bugatti-Argent-Atlantique” avec une partie inférieure en carbone teintée “Bugatti-Bleu-Royal”. Imaginez-vous possible une teinte “Bugatti-Bleu-Plouc” où une teinte “Bugatti-Argent-Comptant” voire “Bugatti-Or-Dur”... Par contre les gens de VW ont osé la teinte “Bugatti-Le Patron” pour les jantes, couleur créée pour correspondre à la teinte carbone…

Même (et particulièrement) pour une Bugatti, c’est spectaculairement crétin et laisse supposer que le niveau intellectuel des clients et des gens du marketing ainsi que des relations-presse, est l’inverse de leurs moyens financiers ! C’est un cas unique, basé sur la Pur-Sport m’a t-on dit sans autre explication… On ne m’en donne jamais car je suis toléré en tant que GatsbyOnline qui est un groupe de presse reconnu avec N° de commission-paritaire, mais jamais bienvenu en crainte de ce que j’écris sans contraintes (subtil jeu de mots)… Vous vous souvenez peut-être que cette voiture était la Chiron la plus légère et la plus axée sur la piste (qui a jamais utilisé sa Chiron sur piste sinon dans des canulards journalistiques de complaisance et de fatuité). Elle s’affichait avec des jantes en magnésium et des rapports de démultiplication plus courts qui amélioraient la capacité de sprint…

C’était pour donner de la merde aux cochons que de brandir des chiffres tels que “2,3 secondes à 62 mph” à des fans de statistiques rêvant à une Chiron Kustomisée avec un aileron arrière “Custom-Bling-Bling” géant (avec deux étages et un girophare) ainsi qu’une peinture fluo-pailletée multi-teinte vernie et des néons en dessous de la voiture, en souvenir de l’époque du Tuning… Mais, désireux de sauver les apparences, le service marketing, pour faire mousser les journaleux avec des histoires rocambolesques, sans verser dans la clownerie, a soudain affirmé que les clients de Bugatti (quel groupe exigeant, mais faudrait voir à donner des noms !) en voulaient encore plus, demandant/exigeant une Bugatti Chiron qui combinerait l’attrait dynamique (sic !) de la Pur-Sport, avec l’esthétique plus discrète des Chiron’s des classes inférieures (sic ! on veut des noms !). C’est ainsi qu’est née la “Profilée”...

Alors que la vitesse maximale de la Pur-Sport était de 218 mph, la Profilée serait capable de 236 mph (où ?). L’aileron arrière diminué ayant de surcroit un double objectif miraculeux, non seulement fournir de l’appui avec sa surface supérieure diminuée (re-sic !), mais évacuer l’air chaud du dessous… À l’avant, la Profilée bénéficie d’entrées d’air plus larges, d’une calandre Bugatti plus grande (et laide) pour faciliter le refroidissement du radiateur. Le châssis a été ajusté (comment ?), plaçant miraculeusement (par la seule force du texte de la farde de presse), sa configuration globale entre Sport et Pur-Sport ! Les ressorts sont 10 % plus rigides que la Sport et l’essieu arrière gagne 50 % de carrossage négatif en plus dans l’esprit des Simca Rallye et Renault 4. L’objectif étant une meilleure adhérence sans perte de confort. Bien sûr, tout ce mic-mac est livré avec le groupe W16 quad-turbo de 1479 chevaux de la Pur-Sport.

Maintenant, la controverse avec Christophe Piochon, PDG de Bugatti-VW que j’ai coincé avant que Bugatti devienne Rimac : “Nous avons été surpris d’avoir vendu toutes les Bugatti Pur-Sports. Nous nous attendions à en vendre moins, et nous avions imaginé construire, peut-être 30 Profilée’s qui compléteraient la production des 500 Chiron’s. Cependant 60 commandes de Pur-Sports normales sont arrivées et ont rempli les créneaux de construction strictement limités. Donc la Profilée n’avait plus de sens à être construite pour pallier aux difficultés d’alors de liquider les Pur-Sports avant la vente à Rimac. Ainsi, la ‘Profilée’ rejoint désormais la Divo, la Centodieci et La Voiture Noire en tant que Bugatti unique. Cela signifie que tous les propriétaires qui rêvaient d’une adaptation “Profilée” ne peuvent plus kiter leur Pur-Sports”... A la galerie d’art du Louvre à Paris le 1er février 2023, la seule et unique Profilée a été vendue 9.792.500€ aux enchères par RM Sotheby’s.

RM-Sotheby’s, est ainsi “à-la-fête”, quoiqu’une partie des recettes allant à des œuvres caritatives, ce sera sans commission (le Fee) ! Tout ce montage intellectuellement irréprochable, est donc un savant calcul bassement financier, à savoir qu’un groupe de clients potentiels ayant plus de moyens que d’autres et encore suffisamment malléables au “paraître”, mais privé de la joie de posséder “la Bugatti unique” de leurs rêves (sermons, pleurs et détresse psychologique ont été demandés pour un instant d’émotion), il en est un qui est entré dans une frénésie d’enchères concurrentielles et acheté le joujou pour 9.792.500€ plus taxes fee, maintenance…  Combien cela va-t-il lui rapporter ? Et à quel point ceux qui manquent vont-ils être contrariés ? Aucun Oligarque Russe n’a officiellement été de la partie de crainte que le “bijou” soit saisi, ce qui restreignait l’aire de jeux puéril de cette histoire de vanités tronquées.

Quelques détails supplémentaires : Cette voiture porte le nom de la vraie Bugatti Type 46 Profilée, un “Streamliner Fastback” de 1931, peinte en “Argent-Atlantique”… Les surfaces inférieures sont en fibre de carbone apparente, teintées en bleu et les jantes sont également uniques à cette voiture. Bémol, il ne faut pas que l’acquéreur oublie que cette pièce unique doit non seulement passer par la suite complète de tests de développement et d’ingénierie et obtenir une homologation avant de pouvoir être immatriculée… Il conviendrai également d’obtenir une autre homologation pour le caricatural intérieur tissé, fabriqué à partir de plus de 2,5 km de bandes de cuir, cela  pour des raisons d’inflammabilité et autres dangers potentiels !!! La question est maintenant, après cette suite de gags : Quelle est la prochaine étape du lot de plaisanteries ? Qu’est-ce qui vient après la Chiron malgré Rimac ?

Avant cela, prenez soin de deviner ce qu’elle atteindra aux enchères ! Sans que cela aura une quelconque influence sur les dites enchères, sachez que Bugatti affirme que les ressorts sont 10% plus rigides que la Chiron Sport, que l’essieu arrière a 50% plus de carrossage négatif et surtout que ses rapports de démultiplication sont 15% plus courts… ce qui signifie que la “Profilée” n’est pas aussi extrême que la Pur-Sport pleine graisse. Regardez de très près et vous verrez que cette voiture est équipée de pneus Cup2 ordinaires plutôt que de Cup2R… De plus, c’est une mule de pré-production utilisée pour les tests qui avait été mise au rebut, seulement digne d’un musée, puis réaffectée en “Profilée” pour tirer un max de flouze… Christophe Piochon, Président de Bugatti a osé me dire : “Nous devions rentabiliser ! C’est, toutefois,  dans tous les sens du terme, une pièce unique de l’histoire de l’automobile de collection”…

Et devant ma désapprobation il a ajouté : “Nous voulons officiellement donner une chance équitable à tout passionné de la marque Bugatti, clients ou non-clients, d’acquérir cette pièce unique et pour cela nous avons donc décidé de nous associer à RM Sotheby’s pour la vendre aux enchères. Cette vente aux enchères aura lieu le 1er février 2023 à Paris, avec un pourcentage des recettes allant à des œuvres caritatives, ce qui évitera des commentaires négatifs tels que les vôtres. Ne soyez pas surpris si un nouveau record est établi”.… Butch Leitzinger, pilote professionnel de Bugatti, alors que je m’installais au volant m’a dit : “Je sais que vous ne me croirez pas, mais c’est une voiture très docile. C’est comme conduire une Bentley en ville”… Je lui ai rétorqué que j’avais une Bentley et que la Bugatti Chiron n’était pas une Bentley. Qu’en faits, c’est la voiture de production officiellement la plus rapide, la plus puissante et, à 3 millions d’euros, la plus chère sur le marché !

Equipée d’un 16 cylindres quadriturbo de 8,0 litres et 1 500 chevaux, ces voitures ne sont presque pas utilisées par leurs propriétaires, la plupart d’entre elles sont conservées dans les garages de leurs propriétaires… “Après un kilomètre, vous vous détendrez” m’a-t-il répondu. Moins d’une minute plus tard, c’était l’inverse… Avec la puissance qui la propulsait vers l’avant, la Chiron ne se déplaçait pas vraiment en ligne droite ligne, quoique les freins de 16 pouces de style Formule 1 conféraient un sentiment de contrôle. Même à grande vitesse; la voiture ne se sent carrément pas plantée dans la voie, mais glisser sur la route dans la Chiron est silencieux grâce à ses fenêtres à double panneaux. Tout au long de la cabine, il n’y a pas un morceau de plastique à trouver. L’intérieur présente du cuir provenant de bovins élevés “à une altitude suffisamment élevée pour garder leurs peaux en bonne santé”, jamais accrochées aux clôtures.

Et bien sûr, les quatre tweeters sont dotés d’une membrane diamantée d’un carat pour une meilleure clarté sonore. Bien que cela me semblait être un oubli, l’absence d’un écran tactile ou d’un écran dans la console centrale de la Chiron avait été bien planifiée selon Butch Leitzinger : “Un écran est le moyen le plus rapide de dater une voiture et cette voiture doit rester intemporelle. Au lieu de cela, un petit écran d’infodivertissement est là pour faire défiler les stations de radio et d’autres paramètres se trouvent sur le côté droit du groupe de compteurs derrière le volant”... La Chiron n’est pas faite pour l’économie de carburant et le coffre est minuscule sous le capot, à peine assez grand pour un seul bagage à main. Mais le plus tranchant des défauts de la Chiron est que conduire cette Supercar de luxe vous ruine rien que pour paraître aux yeux des autres. C’est de la pure vanité mal-placée.

C’est typique pour des footballeurs et des influenceurs de réseaux asociaux qui font le Cannon Ball ! Les futures Bugatti pourraient par contre évoluer et combiner les caractéristiques d’une Chiron et celles d’une Nevera, la supercar electrique concue par la marque croate Rimac. C’est une nouvelle ère qui commence mettant fin à plusieurs années de spéculations, Rimac et Porsche (filiale de Volkswagen) ont annoncé leur alliance au sein d’une co-entreprise, détenue à 55 % par le constructeur croate. La société baptisée Bugatti-Rimac est basée à Zagreb et dirigée par Mate Rimac, âgé de 33 ans, surnommé par la presse “l’Elon Musk des Balkans”. L’entité, dont Porsche sera actionnaire à 45 %, a vu le jour au 4e trimestre 2021. Le montant de l’opération est secret…
Mate Rimac a fondé son entreprise en 2009 et emploie aujourd’hui plus de 1.000 personnes.

Rimac Automibili a installé son usine à Sveta Nedelja, près de Zagreb qui a fait le pari d’attirer d’autres constructeurs en Croatie plutôt que de délocaliser leur production. En mettant la main sur Bugatti, qui était détenu par le géant Volkswagen, le constructeur croate va combiner “la forte expertise de Bugatti avec la grande force d’innovation de Rimac dans le domaine prometteur de la mobilité électrique”, assure un communiqué commun : “Rimac Automobili a connu une croissance très rapide et l’entreprise commune lui permet de franchir un nouveau cap”, s’est même réjoui Mate Rimac. Ce parfait germanophone qui a passé une partie de sa jeunesse en Allemagne, où ses parents avaient fui le conflit déchirant l’ex-Yougoslavie, a fondé sa start-up dans son garage il y a douze ans : “Si on m’avait dit de quoi nous serions en train de parler aujourd’hui, je ne l’aurais pas cru”, a-t-il ajouté, assis aux côtés du PDG de Porsche Oliver Blume.

Accro des vitesses et du bricolage, c’est lors d’une course automobile qu’il avait décidé de transformer en voiture électrique sa vieille BMW, dont le moteur à essence venait de lâcher. Il lui avait installé des pièces détachées achetées sur Internet, puis d’autres inventées et fabriquées. Tout comme Bugatti, Rimac vend aujourd’hui à des prix mirobolants des Supercars sportives pouvant atteindre plus de 400 km/h. Mais le constructeur Croate dispose d’une longueur d’avance en matière d’innovation électrique. En plus de développer et de construire ses propres véhicules, Rimac propose des systèmes automobiles électriques aux grandes marques du secteur. Il a présenté une Supercar à batterie électrique, la Rimac Nevera, dotée d’une puissance de 1.914 chevaux, capable d’une vitesse de pointe de 412 km/h, ce qui la rend plus rapide que les voitures de Formule 1.

Mate Rimac n’a pas précisé quand seraient lancés les premiers concepts de Bugatti à batterie, parlant d’un horizon à moyen terme. La Bugatti Chiron et la Rimac Nevera sont les deux premiers modèles produits par la future entreprise. En juillet 2018, Porsche avait fait son entrée au capital du constructeur croate avec une participation minoritaire de 10 %, passée à 15 % puis à 24 % : “Je vois Porsche comme un grand frère, là pour nous aider et nous soutenir. Bugatti apporte à l’entreprise commune une marque riche en traditions, des produits emblématiques, une clientèle fidèle et un réseau mondial de concessionnaires”...
Volkswagen avait racheté Bugatti en 1998. La marque fondée en 1909 par le constructeur italien Ettore Bugatti dispose toujours de l’usine historique située à Molsheim, fief du constructeur depuis l’origine. Bugatti-Rimac compte environ 430 employés, 300 au siège de la société à Zagreb et 130 sur le site alsacien.

Les riches et célèbres peuvent être prêts à dépenser des sommes ridicules pour avoir une voiture avec le nom Bugatti dans leur garage, mais ces Supercars de luxe ne sont pas sans défauts, comme l’illustre cette liste ci-dessous. L’entreprise a même dû rappeler un certain nombre de modèles au fil des ans en raison de problèmes mécaniques avec leurs voitures, ce à quoi les automobilistes ne s’attendent pas lorsqu’ils ont déboursé 1 million de dollars pour un nouveau véhicule!

20/20
Mes Bugatti Veyron rappelées pour problèmes structurels… L’un de ces rappels concernait les modèles Bugatti Veyron construits entre 2006 et 2010, la Bugatti Veyron Sport 2010-2012 et la Bugatti Veyron Super Sport 2011-2013 qui avaient toutes des problèmes structurels avec leur carrosserie. La société a également  rappelé 100 véhicules en 2016, après avoir constaté que les panneaux d’aluminium pouvaient se corroder et tomber, un défaut potentiellement dangereux, en particulier à la vitesse que la Bugatti Veyron peut atteindre, tandis que les plaques de cric étaient également trop faibles, ce qui signifie que quiconque essayant de réparer un pneu crevé pouvait facilement se retrouver avec son cric intégré dans sa voiture entre un et trois millions d’euros !

19/20
Les Bugatti Veyron ont des  problèmes avec le réservoir de carburant… Dans le même temps, Bugatti a également dû rappeler plusieurs véhicules Veyron qui avaient des problèmes avec leur jauge et leur réservoir de carburant. La jauge sur le tableau de bord montrait qu’il y avait beaucoup de carburant dans le réservoir, même lorsque la voiture était pratiquement à court d’essence, laissant les conducteurs bloqués sur la route lorsqu’ils tombaient finalement en panne. À vitesse maximale, une Bugatti Veyron peut en effet vider son réservoir en seulement 19 minutes ! Il est donc d’une importance vitale d’obtenir une lecture précise de la jauge de carburant au tableau de bord ! Les personnes qui dépensent des millions pour leurs voitures attendent une meilleure qualité de la part de leur constructeur automobile préféré…

18/20
Réparations bricolages… Une partie du plaisir de posséder une voiture est de bricoler avec le moteur le week-end. Bonne chance pour essayer cela avec une Bugatti, car son moteur est scellé sous le capot et n’est accessible qu’aux ateliers de réparation enregistrés chez Bugatti. Tout problème avec le moteur doit être confié à un mécanicien officiel, même quelque chose d’aussi simple qu’une vidange d’huile ou le changement des bougies d’allumage, c’est souvent à grands frais exclusivement à réaliser à l’usine !

17/20
Coûts d’entretien élevés. Sans surprise, le fait de devoir apporter une Bugatti à un atelier de réparation officiel Bugatti chaque fois que même les réparations les plus simples sont nécessaires, entraîne pour son propriétaire des coûts d’entretien assez élevés au cours de toute la durée de vie de la voiture. Sans parler du fait que si le propriétaire habite loin du garage Bugatti agréé le plus proche qui est seul qualifié pour réparer les véhicules Bugatti cela va chiffrer… Une simple vidange d’huile coûte 20.000 euros dans un atelier de réparation agréé Bugatti. Et la Bugatti Veyron énergivore coûte au moins 320.000 euros en taxes écologiques, avant même de pouvoir prendre la route.

16/20
Les pièces de rechange coûtent une fortune. Ce ne sont pas seulement les Bugatti elles-mêmes qui coûtent beaucoup d’argent, ou les factures de l’atelier de réparation. Les pièces de rechange sont également très chères de sorte que même la plus petite pièce de rechange coûtera quelques milliers d’euros. Les pneus coûtent 30.000 euros chacun, soit 120.000 euros les 4 ! Si vous êtes à la recherche d’une bonne affaire, la pièce de rechange Bugatti la moins chère est le capteur de position de l’arbre à cames, qui ne coûte que 900 euros.

15/20
Grilles en aluminium sont endommagées par les impacts d’oiseaux et autres. La Veyron est peut-être la plus connue de la famille Bugatti, mais la société a créé d’autres véhicules, qui ont aussi leurs inconvénients ainsi que leurs avantages. La Bugatti Chiron avait une calandre avant en aluminium, le même matériau utilisé pour fabriquer la carrosserie de la voiture. Cependant, comme les moteurs à réaction d’avions, la Bugatti a commencé à avoir des problèmes avec les impacts, surtout d’oiseaux. À une vitesse  de 250 km/h, les oiseaux se brisent simplement directement à travers la calandre et finissent coincés dans le radiateur, laissant l’avant de la voiture bosselé et endommagé. Les modèles Chiron ultérieurs ont maintenant une calandre en titane, qui est assez robuste pour résister à toute altercation avec un adversaire ailé. Merci pour la protection des animaux !

14/20
Pas aussi exclusives que les autres hypercars, les Bugatti peuvent sembler assez exclusives pour les mortels ordinaires, mais dans le monde des Supercars super-chères, la rareté est primordiale. Si quelqu’un va payer des millions d’euros pour une Bugatti, il veut savoir qu’il ne va pas se retrouver garé à côté du même véhicule lors de sa prochaine fête. Alors que Bugatti a fabriqué 450 Veyron’s et 500 Chiron’s, d’autres constructeurs d’hypercars produisent leurs véhicules en nombre à un chiffre pour assurer l’exclusivité. Par exemple, Koenigsegg n’a fabriqué que 49 modèles de sa CCXR Trevita, tandis qu’Icona n’a fabriqué qu’une seul Vulcano Titanium, qui a changé de mains pour la dernière fois en 2013 pour près de 4 millions de dollars.

13/20
Sièges défectueux dans la Bugatti Chiron. La Veyron n’était pas la seule création Bugatti qui a fait l’objet d’un rappel embarrassant. En 2017, plusieurs modèles Bugatti Chiron ont été rappelés en raison de problèmes de soudure sur les sièges avant, ce qui signifiait que la fonction inclinable n’était pas aussi sûre qu’elle devait l’être pour la sécurité du conducteur et du passager. Contrairement à d’autres entreprises, cependant, qui comptent sur les propriétaires pour apporter eux-mêmes les véhicules pour les réparations, Bugatti a passé des appels téléphoniques personnels à chaque propriétaire de Chiron concerné et a même envoyé un camion afin de transporter leur véhicule au garage officiel le plus proche afin qu’il puisse être réparé.

12/20
Trop d’éditions spéciales ! Nous avons déjà vu que lorsqu’il s’agit des voitures les plus chères, l’exclusivité est reine, c’est quelque chose que Bugatti n’a pas pris en compte lorsqu’ils ont décidé de fabriquer autant de Veyron’s et de Chiron’s. Dans une sorte de tentative mal-avisée de rendre leurs véhicules plus exclusifs qu’ils ne l’étaient réellement, la société a commencé à faire des éditions spéciales de leurs véhicules ! Beaucoup, beaucoup d’éditions spéciales. A en devenir malade… Du consumérisme effréné de bas de gamme ! Tellement, en fait, qu’il n’y avait souvent que des petits changements entre un modèle et un autre et la similitude des noms choisis par l’entreprise pouvait facilement conduire à la confusion quant à savoir quelle Bugatti était laquelle. Minable !

11/20
La vitesse maximale n’est pas vraie ! Mis à part le cachet d’avoir une Bugatti garée dans votre garage, la principale raison de souffler un ou plusieurs millions d’euros (et plus) sur l’un de leurs véhicules est le besoin de vitesse. Les puissants moteurs de Bugatti peuvent être cachés loin des amateurs de bricolage, mais leur puissance ne fait aucun doute une fois que vous prenez le volant. La Veyron a une vitesse maximale théoriquement fausse de 400 km/h, tandis que la Bugatti Divo est censée être capable d’atteindre 450 Km/h, bien qu’elle ait été limitée électroniquement à 300Km/h. Et c’est là que réside le problème. À moins de piloter sur un circuit automobile, personne ne pourra emmener sa Bugatti près de la vitesse maximale sans encourir la foudre pécunière (voire une saisie définitive) des forces de l’ordre locales ou mettre en danger les autres usagers de la route.

10/20
Primes d’assurance hyper-coûteuses. Toute chose qui coûte plus d’ 1 million d’euros a besoin d’une assurance coûteuse. Ajoutez le fait qu’il s’agit d’une supercar ultra-rapide, avec la capacité de conduire à des vitesses bien supérieures aux limites légales et vous pouvez commencer à comprendre pourquoi assurer une Bugatti est un autre obstacle financier à posséder l’une de leurs voitures. Les experts estiment que l’assurance pour une Bugatti est susceptible de coûter 5.000 euros par mois, en fonction des antécédents du conducteur, bien qu’en réalité, très peu de compagnies d’assurance vont offrir ce type de primes spécialisées !

9/20
Frais annuels obligatoires pour l’esthétique. Les propriétaires de Bugatti ne doivent pas seulement s’inquiéter des coûts d’assurance et de réparation ! Après tout, ce sont des dépenses que chaque automobiliste doit prendre en considération, même s’il conduit un seau de rouille qui est prêt pour la ferraille. Si vous voulez rejoindre le monde Bugatti, vous devez également payer des frais obligatoires de 10.000 euros chaque année pour les détails ! Oui, Bugatti ne fait même pas confiance à ses clients pour laver leurs propres voitures, insistant plutôt pour qu’ils paient des professionnels dans un garage officiel Bugatti pour ce qui doit être l’un des lave-autos les plus chers au monde.

8/20
Très faible efficacité énergétique ! Sans surprise, étant donné que la Veyron peut vider son réservoir de carburant en 19 minutes à vitesse maximale, les véhicules Bugatti ne sont pas réputés pour leur efficacité énergétique. À une époque où la plupart des constructeurs automobiles, même ceux du segment des supercars, cherchent à fabriquer des véhicules plus respectueux de l’environnement, Bugatti continue sans vergogne à fabriquer ses véhicules énergivores. La Bugatti Chiron tourne à 100L en ville, tandis que la Bugatti Veyron est encore moins verte, gérant 120L en ville !

7/20
Nous avons déjà vu que par rapport à d’autres constructeurs d’hypercars, Bugatti semble avoir fait une erreur de jugement concernant l’exclusivité de leurs véhicules. Cependant, il y a d’autres aspects dans lesquels les véhicules Bugatti comme la Veyron, la Chiron et la Divo ne sont pas tout à fait à la hauteur de certains de leurs rivaux haut de gamme. En ce qui concerne la puissance, la Koenigsegg Regera est plus puissante que la Chiron et la Veyron, tandis que la Hennessy Venom GT a battu Bugatti avec sa vitesse de pointe officielle d’un peu plus de 450km/h, et est également beaucoup plus légère que la Veyron ou que la Chiron.

6/20
Pas aussi attrayantes que les modèles concurrents et ce n’est pas seulement sous le capot que Bugatti n’est pas toujours à la hauteur de son étiquette hypercar. Le patron de McLaren, Ron Dennis, est loin d’être le seul passionné d’automobile à être moins qu’impressionné par l’apparence de certains modèles Bugatti, en particulier la Veryon qui semble faire l’objet de plus que sa juste part de critiques concernant son apparence. Même la Chiron, qui est largement acceptée comme l’un des véhicules Bugatti les plus élégants, a été critiquée pour son apparence par le gourou de l’automobile Jeremy Clarkson, qui a décrit l’avant du véhicule comme ressemblant à un museau de singe.

5/20
Rappel de Bugatti Chiron suite à des problèmes d’airbag. Le problème avec le siège avant n’était pas la seule fois où les modèles Bugatti Chiron ont dû être rappelés, pas un grand record pour une voiture qui vous coûte au moins 3 millions d’euros. Un certain nombre de Chiron’s ont dû être rappelées après la découverte d’un problème avec les airbags latéraux, ce qui aurait pu les amener à ne pas se déployer ou à ne pas se déployer correctement en cas de collision. Et compte tenu des vitesses auxquelles voitures Bugatti peuvent atteindre, les conducteurs et les passagers voudraient être certains que toutes les mesures de sécurité de leurs véhicules fonctionnent comme ils le devraient.

4/20
Entrée et sortie difficiles voire clownesques !
Pour être juste envers Bugatti, ce n’est pas un problème qui affecte seulement leurs véhicules, mais toutes les supercars jamais fabriquées. Le fait est que la plupart des voitures de sport haut de gamme, y compris les Bugatti, ne sont tout simplement pas conçues pour les conducteurs de grandes tailles ou de poids. Il suffit de regarder les photos du lutteur devenu acteur Dwayne Johnson essayant et ne parvenant pas à sortir gracieusement de sa Pagani Huayra, qui a des dimensions similaires à la Bugatti Veyron, pour voir le problème. C’est le passe-temps le plus hilarant que j’ai de regarder à la terrasse de Bulgari où Sénéquier les conducteurs et leurs passagères tentant de sortir sans se rouler par terre… Les sièges bas rendent difficile pour les femmes en jupes courtes de sortir d’une Bugatti sans faire un Basic-Instinct accidentel (ou non) !

3/20
Les moteurs sont horribles à entretenir ! Jusqu’à présent, la plupart des plaintes concernant les voitures Bugatti concernent les dépenses liées à la possession d’une voiture, ou le manque d’attrait ou les aspects pratiques de leur conception, tandis que le moteur n’a reçu que des éloges. Bien que les excellentes performances du moteur Bugatti ne fassent aucun doute, il y a un domaine dans lequel il se laisse tomber : Ça sonne mal ! Cela peut sembler une petite plainte, mais l’une des meilleures choses à propos de la conduite d’une Supercar est d’écouter le moteur ronronner lorsque vous vous déplacez dans les vitesses, tandis que le moteur de la Bugatti Veyron en pleine vitesse ressemble plus à un camion diesel.

2/20
Pas de pedigree dans le monde du sport automobile ! Une chose que beaucoup des meilleurs constructeurs de Supercars ont en commun, c’est qu’ils ont tous connu le succès dans le sport automobile. Ferrari et McLaren ont un long pedigree en Formule Un, tandis que Porsche a été dominant dans les courses classiques des 24 Heures du Mans. Cependant, malgré les vitesses énormes que leurs voitures peuvent atteindre, Bugatti n’a pas encore eu d’impact sur le monde du sport automobile. Ou du moins les Bugatti-VW ! Les premières voitures Bugatti ont remporté le premier Grand Prix de Monaco en 1929 et ont emmené le pilote Jean-Pierre Wimille à deux victoires au Mans, en 1937 et 1939. La Veyron et la Chiron portent même le nom d’anciens pilotes de course Bugatti mais n’ont gagné que les Grands-Prix des feux de Traffic !.

1/20
Beaucoup trop cher pour ce genre de camelote ! Il y a un problème flagrant avec tous les véhicules Bugatti : leur prix. Non seulement ils coûtent une fortune à entretenir et à assurer, mais seuls les conducteurs disposant d’un revenu disponible sérieux pourraient rêver de posséder une Supercar Bugatti. En plus de la Bugatti Chiron de 3 millions d’euros, la société a également affiché un prix de 6 millions d’euros pour la Divo, ce qui fait que la Bugatti Veyron semble presque être une bonne affaire à 1,5 million d’euros. La société a également établi le record de la nouvelle voiture la plus chère jamais construite lorsque leur Bugatti “La Voiture Noire” unique en son genre s’est vendue pour 19 millions de dollars en 2018, dans une affaire douteuse qui a été le départ de la vente de la marque Bugatti de VW à Rimac.

DIXIÈME VENTE ANNUELLE RM SOTHEBY’S À PARIS
Destination de la mode et berceau spirituel de la carrosserie sur mesure, Paris est un lieu naturel pour une vente aux enchères qui est devenue un point culminant pour RM Sotheby’s. En 2023, une sélection supérieure de Supercars, passées et présentes, ainsi que des exemples remarquables d’automobiles modernes, seront proposés sous les célèbres lumières de Paris. Pour notre dixième anniversaire de vente à Paris, RM Sotheby’s emménage dans un tout nouvel écrin aux Salles du Carrousel du Louvre. Lieu de destination pour les clients de toute l’Europe et situé dans le Triangle d’Or de Paris, à quelques pas de la Place Vendôme, ce nouvel emplacement a fait de la vente aux enchères RM Sotheby’s Paris 2023 une occasion maintenantmanquée. Avec de grands hôtels et une cuisine raffinée qui définissent cosmopolite, Paris présentait pourtant le cadre idéal pour proposer votre voiture de collection à la vente. La planification était déjà en cours six mois avant cette première vente aux enchères européenne de la saison 2023 de RM Sotheby’s.
Au lieu-dit “Les Salles du Carrousel du Louvres”, 99 Rue de Rivoli 75001 Paris France, lLentrée à l’avant-première du 31 janvier était ouverte au public. L’admission à l’avant-première et à la vente aux enchères du 1er février étant réservée aux détenteurs du catalogue, aux enchérisseurs inscrits et aux expéditeurs.
Juliette Courbin était chargée de la liaison avec la clientèle (Anglais, Français, Espagnol) jcourbin@rmsothebys.com +44 (0) 20 7851 7070