Lola-Aston Martin T 70 1967
Je n’en ai qu’une miniature “à coller” au 1/12ième et trois histoires (plus celle que vous lisez maintenant) publiées dans GatsbyOnline…
– https://www.gatsbyonline.com/automobile/supercars/1969-lola-t70-mk-3b-street-racing-455032/
– https://www.gatsbyonline.com/automobile/supercars/lola-t70-445410/
– https://www.gatsbyonline.com/automobile/supercars/lola-t70-ultimo-437070/
Il m’en manque une, véritable ou réplique, mais ma nouvelle situation géographique Saint-Tropézienne n’est pas idéale du tout pour y vagabonder “en vrai” en Lola T70. Une supercar n’a, d’expériences parfois traumatisantes, que peu d’intérêt pratique à la base, et même peu d’intérêt tout court. On ne peut presque rien y charger sauf une plante carnivore vénéneuse, on ne voit pas grand chose dans toutes les directions, c’est raide, brutal et elle racle le sol de partout.
S’y déplacer tient souvent plus de la contrainte que du plaisir car les temps ont changé. De plus, les gabelous fiscaux sont à l’affut pour en tirer prétexte d’une indiciaire voire de diverses non-déclarations… Je vous fait grâce des entretiens et réparations, des taxes et autres frais, de quoi casser un peu les rêves. Même les Youtubers pleins aux as ainsi que les escrocs et mes voisins Oligarques des Parcs, de même que les “Hodler’s” de Bitcoin sont tous en déconfiture…
Leur descente aux enfers les fait brader leurs Supercars et le marché s’en ressent négativement dans une instabilité explosive. La question se pose donc de manière précise, les Supercars ont-elles encore de l’intérêt ? L’histoire de la Lola-Aston Martin T70 est l’une des notes de bas de page les plus courtes de l’histoire du sport-auto : deux voitures ont participé aux 24 Heures du Mans en 1967 et en quarante-cinq minutes, les deux voitures avaient abandonné.
À leur retour à l’usine Lola, les moteurs Aston Martin ont été retirés sans cérémonie et remplacés par ceux fabriqués par Chevrolet. Inévitablement, un tel fiasco laisse une tache sur l’héritage du véhicule en question, mais ce serait un énorme mauvais service rendu à la première T70 MkIIIGT construite, châssis SL73/101. Son histoire a commencé en janvier 1965 lorsque qu’Eric Broadley, propriétaire de Lola Cars Ltd a présenté sa T70 au Racing Car Show.
Broadley avait été persuadé par Ford of America d’aider à un programme de course proposé visant à renforcer l’image de Ford et à chercher à se venger de Ferrari après sa tentative infructueuse d’acheter la légendaire marque italienne. En utilisant la Lola Mk6 GT à moteur central conçue par Broadley comme base pour la Ford GT proposée, les ingénieurs américains ont ignoré les conseils d’un châssis léger en aluminium et ont créé un châssis monocoque en acier.
Broadley a été consterné par cette décision (et beaucoup d’autres) et s’est rendu compte que son expérience durement gagnée ne comptait pour rien. Il a rapidement renégocié son contrat et est parti pour continuer à construire ses propres voitures de course. Les années 1960 ont vu une croissance des voitures de sport plus grandes et plus puissantes menées par la disponibilité de moteurs V8 légers construits par Ford et General Motors.
Lola a décidé d’entrer sur le marché pour répondre à la demande, en concevant une nouvelle voiture qui a été créée pour être concurrente directe de la GT de Ford : la Lola T70. Les Lola T70 étaient comme des espions. La première T70, SL73/101, a été achevée le 2 Novembre 1966. Sa première sortie publique a eu lieu au Racing Car Show, peinte en vert foncé avec une bande blanche longitudinale. C’était la star du spectacle.
La presse automobile lui a donné une énorme publicité, la décrivant comme “la plus belle sportive jamais réalisée”. Initialement, la voiture était équipée d’un moteur V8 Chevrolet de 5 litres, mais un accord avait été conclu entre Lola et Aston Martin pour utiliser son moteur V8 de 5 litres conçu par Tadjek Marek. La Lola-Aston Martin a été testée à Silverstone où elle a enregistré un temps très compétitif (comparable aux voitures de Formule 1 actuelles).
A Goodwood, la voiture a été rapide dès le premier jour, l’aérodynamique offrant une excellente maniabilité qui a grandement impressionné de nombreux pilotes professionnels. SL73/101 a ensuite enregistré le troisième temps le plus rapide aux essais du Mans en avril 1967 (et a été la plus rapide sur le mouillé). Elle a participé à sa première course aux 1000 km du Nürburgring en mai où elle a été la deuxième plus rapide, mais a abandonné au 7e tour !
L’épreuve suivante était Le Mans où elle devait être pilotée par Chris Irwin et Peter de Klerk. C’était la moitié d’une équipe de deux voitures de Lola-Aston Martin T70 engagée et dirigée par John Surtees qui co-pilotait la voiture sœur, SL73/121, avec David Hobbs. L’événement a été un désastre, les deux parties se blâmant mutuellement. Ce qui était évident, c’est que le moteur Aston Martin n’était pas entièrement développé pour les courses de longue distance !
En raison du manque de fonds, il s’agissait de croiser les doigts. Pendant les qualifications, les voitures ont continué à claquer les joints de culasse avant que les mécaniciens ne découvrent que le calage de l’injection de carburant était à 180 degrés. Aston Martin était mécontent que Surtees ait accepté un accord financier pour installer les bougies d’allumage Marchal ce qui a entraîné l’abandon de la T70 de Surtees avec un piston troué après seulement trois tours !
La ‘101’ a continué, seulement pour abandonner après quarante-cinq minutes quand elle a cassé un amortisseur de vilebrequin. Un John Surtees très mécontent a fait connaître son opinion à la presse automobile et Aston Martin tandis que les T70 retournaient à l’usine pour replacer les moteurs Chevrolet. La collaboration Lola-Aston Martin n’a jamais été relancée. SL73/101 a ensuite été vendue à Max Wilson et a participé à 23 courses de 1967 à 1973.
Nick Cussons a ensuite acheté la voiture afin de participer à des courses hors championnat telles que les Interseries. En 1974, la voiture est passée à Dennis et Nigel Hulme qui ont effectué une reconstruction complète et l’ont rémontée avec un moteur Aston Martin… Et en 1979, la Lola a finit chez Peter Millward qui a continué à participer à des courses de voitures de sport historiques. Voilà, le tour de manège est terminé…
Lorsque j’ai cherché à savoir pourquoi la Lola était affublée en suite de “T 70”, y a pas à dire, sans se mentir, on ne va pas se voiler la face, je n’ai découvert aucune explication qui n’est d’ailleurs donnée nulle-part. Bon courage ! Point barre ! Vivement le week-end qui s’annonce ! Notez que l’explication qu’il n’y en a pas, est là ! J’avais l’idée d’en écrire plus sur la Lola T 70, mais je n’ai plus la foi, qui à dire vrai en ce jour d’aujourd’hui, a anéanti mon monde, désillusionné !
Je vous avoue tout de go que c’est beaucoup plus rigolo d’écrire de manière Gonzo, l’ait blasé, que m’emmerder grave à commenter l’histoire hyper fouillée de la Lola T70 dont 99% de la population terrestre nanana rien à branler ! Je vais donc rester sur mon style habituel et agressif typique de gatsbyOnline pour vous informer que non seulement certaines choses sont de la merde, mais que cette Lola en est une belle… L’article en conséquence est donc court.
Dans le cas de cette Lola, la stocker pour se donner l’illusion que c’est une merveille fait partie des derniers soubresauts des pendus qui cherchent une ultime bouffée d’air pour survivre à l’inéluctable ! De ce que nous vivons, autant que tout explose puisque les mentalités basiques des proprios de ces types de bêtises ne sont que la résultante d’une formule intellectuellement mesquine voire débile sous forme de méthode pour rabaisser sa concurrente Ford GT40.
Avec l’âge ou la maturité, on peut apprendre à ignorer les commentaires, sauf qu’il arrive toujours des moments où les lecteurs sont “à fleur de peau“, fatigué(e)s, irrité(é)s, mais désireux/désireuses de défendre l’honneur perdu de la chose en cause, ici en l’occurrence la Lola T70, car autrement, sa réputation pourrait en prendre un coup et la détruire. C’est aussi nullissime que ça ! De manière générale, les gens sont toujours partants pour répliquer aux conneries, cela les fait se sentir mieux à propos d’eux-mêmes et leur permet de conclure la conversation.