Lamborghini Diablo Roadster 1998
La Diablo est sauvage, incontrôlable, dispendieuse, frivole, capricieuse aussi… C’est désespérant qu’il existe des véhicules aussi peu fiables et d’un luxe de pacotille jonglant avec le vulgaire. Pour un particulier rêveur elle est Inaccessible, chère à l’achat et plus encore aux entretiens et, à la revente elle ne se vend qu’à la valeur d’une souillon… Bingo… C’est par contre, une voiture “Casino”, pour marchands escrocs et joueurs, car elle peut atteindre 36 fois la mise…
Dans la vision chrétienne du monde, au-dessous de nous se trouve un enfer pour les pécheurs et au-dessus de nous un doux paradis pour les cœurs purs. Nous, les vivants, sommes coincés quelque part entre les deux, levant les yeux avec espoir tout en dansant sur le toit de l’enfer. Les diables en charge, ont reçu de nouvelles directives sur la manière de traiter leurs pécheurs férus d’automobiles étranges, au mépris flagrant de toute mesure d’austérité.
Et ls n’ont pas non plus à s’inquiéter de l’avenir là-bas, car l’avenir de l’enfer est assuré. Mais pas le nôtre. Notre avenir est déterminé par la peur et l’anxiété, et il est difficile de dire ce qui nous fait le plus peur en ce moment : l’effondrement financier, de nouvelles épidémies, la guerre, ou que l’intelligence artificielle va s’emparer de la planète et nous rendre obsolètes. La folie semble être dans l’esprit de presque tout le monde ces jours-ci.
Beaucoup de journaleux craignent déjà de se retrouver au chômage à cause de cette nouvelle technologie. Ils pensent que leurs professions seront bientôt détournées par l’intelligence artificielle, bien avant qu’elle ne parvienne enfin à dominer le monde. Entre-eux ils gémissent :“Comment allons-nous vivre sous le règne de l’Intelligence Artificielle qui crée des textes. Serons-nous meilleurs ou moins bien. Est-ce qu’elle prendra soin de nous, nous trouvera-t-elle une sorte d’emploi ?”…
Après tout, quelqu’un doit garder la fiche de paie et la fiche d’alimentation électrique ! Ils espèrent l’arrivée de nouvelles SuperCars et de bouleversantes “HyperCars” générées par l’IA. Mais elles deviennent de pire en pire. Ce sont les mêmes bagnoles qu’ils ont testé sur les ordinateur/cadeaux avec logiciels préprogrammés plusieurs fois auparavant. Comment peuvent-elles empirer ? Ca ne sert à rien de discuter avec les journaleux car ils ont toujours raison.
Les voitures anciennes ont tendance à connaître une sorte de renaissance d’encore exister, elles bénéficient d’un statut particulier, les vieilles bricoles sont aimées, les nouvelles sont simplement conduites… Et pour le moment, personne ne sait comment avancer dans le futur. D’une manière ou d’une autre, nous devrons continuer à avancer, mais comment ? En Diablo, peut-être ? Ou en Métro ? Nous n’avons qu’à craindre de descendre dans les profondeurs de l’enfer.
Avec la Diablo, c’est le moment de disserter sur le sujet des transports communs, en commun, ils sont souvent considérés comme une option d’avenir mais ils ne vont généralement pas là où vous voulez aller. Bien entendu, pour la Diablo, qui est une voiture sauvage et folle, pour une journée folle, c’est l’idéal. Un ami et lecteur internaute, passionné de conduite, passionné de voitures et collectionneur, m’a fait tester l’un de ses joyaux, une Diablo by Lamborghini.
Elle vient d’une époque où les Italiens s’aventuraient loin dans les conneries. Les Italiens se sont fait un nom en tant que fabricants de micro-cars désuètes, remplissant l’italie et un peu d’Europe de leurs caisses à savon, parfaites pour des villes engorgées avec peu d’espaces de parking et beaucoup (trop) de trafic. Mais quelque part dans leur cœur, les Italiens portaient aussi la folie des grandeurs, louchant avec envie les hyper-sportives inutilisables…
Ainsi, un jour, Lamborghini, a décidé de montrer ce qu’était le véritable luxe en créant une superbe voiture construite à la main, un symbole de réussite conservatrice dans la catégorie des SuperCars présomptueuses, avec toutes les cloches et sifflets, rideaux blancs aux fenêtres, tentures, sièges recouverts de laine, sièges argentés. cendriers plaqués et sièges de massage avec télécommande qu’on peut imaginer en concordance avec les rêves américains…
S’ ajoutait un moteur douze cylindres américanisé si silencieux qu’on pourrait s’endormir au volant… Ce devait être une automobile diabolique produite en série limitée, principalement pour être utilisée par des américains nantis écervelés, des fils à papa, des escrocs, des chantoneurs à succès et des trafiquants de drogue… Intérieur glamour, mais sans sièges massant, une voiture décorée de rideaux poudrés blancs et de plastique…
Dans celle essayée je me sentais un peu comme un cadavre, car la voiture avait la beauté intemporelle d’un corbillard-cabriolet. Mais ce n’était qu’un taxi-corbillard-cabriolet jaune. J’ai cherché le distributeur de boissons pour que je ne m’ennuie pas pendant le trajet. Les américaines avaient à la même époque des distributeurs automatiques dans leurs voitures-paquebot, un pour les boissons chaudes et un pour les boissons froides.
Depuis, j’ai roulé mes bosses dans énormément d’automobiles de nombreux pays, mais nulle part ailleurs je n’ai rencontré des automobiles aussi diaboliques. En Russie, en Amérique et en Europe, les conducteurs sont généralement des pleurnichards conservateurs de droite obstinés, ils aiment Trump et font l’éloge de Poutine, ils veulent un leader fort et souhaitent que ceux qui ne conduisent pas de supercars soient plus sévèrement punis pour leurs infractions.
Tous les autocrates et tyrans devraient se rassembler et former un club de Diablo’s, loin du reste du monde. Un lieu réservé aux diaboliques Diablo’s. Ce serait un grand soulagement pour le monde de les savoir toutes réunies en un même lieu… Les conducteurs de Diablo sont différents de ceux qui “Countachent” ou “Miuranisent” : polis, attentifs, et ils ne parlent pas de politique avec des inconnus. Peut-être suis-je trop généreux dans mes éloges.
Peut-être qu’ils ne parlent pas de politique parce qu’ils sont trop obnubilés par la Diablo. Mais, peut-être qu’eux aussi deviennent fous de temps en temps, mais s’ils le font, ils le font pendant leur temps libre. Je soupçonnais auparavant que les fanatiques de Diablo’s n’étaient pas aussi sereins et rationnels qu’à première vue les conducteurs de Fiat Panda… Il y a en effet des choses sauvages et indomptées cachées derrière le manteau d’une apparente politesse.
L’Italie est censée être la nation championne du monde en matière d’inventions automobiles inutiles, par exemple, nulle part ailleurs on n’invente autant d’automobiles étranges qu’en Italie… Et je ne parle pas seulement des machines à laver mobiles et du ventilateur à nouilles. L’intention de l’Italie a toujours été d’inspirer le reste du monde au point de susciter une profonde admiration. Etant enfants, nous croyions que toutes les inventions venaient d’Italie.
Même dans les magazines, fondamentalement méfiants à l’égard des “macaronis”, les inventions automobiles, rouges, venues de là-bas étaient décrites avec éloge et respect. Contrairement aux États-Unis ou au reste de l’Europe, en italie, l’État et même le Vatican sont intervenus personnellement en tant que visionnaires et co-créateurs dans le processus créatif. L’État italien a même cherché à transformer la vie quotidienne, à la rendre moins confortable…
Et moins conviviale aussi, s’efforçant de rendre les choses plus inhumaines. La vie des gens était censée devenir plus complexe, non pas grâce aux variétés infinies de pâtes, mais grâce à la technologie automobile : des automobiles qui ne s’adaptent pas à la forme des corps, qu’on conduit dans la position de grenouilles, avec des portes inversées trop petites, des gadgets électroniques qui racontent des blagues, des réfrigérateurs chauffants…
Et même des téléviseurs qui ne captent que télé-vaticano, ainsi que des cuvettes de toilettes en forme de bénitiers, chantantes de surcroit, qui peuvent simultanément réciter des prières. Avec toutes ces inventions, l’Italie voulait conquérir le monde. Mais le monde est resté conservateur. La plupart des inventions italiennes n’ont même pas été remarquées par l’humanité, à l’exception peut-être des Ferrari qui font pleurer de rire…
Elles font surtout se demander aux gens quel est le but pratique de ces autos… Je suis généralement une personne progressiste qui adore naviguer sur Internet à la recherche de nouvelles automobiles abracadabrantes. J’ai même commandé une fois un paquet de choses en plastique avec des lumières clignotantes qui peuvent être contrôlées sous l’eau depuis un smartphone, changer de couleur et diffuser “o sole mio” en Turc…
Je n’ai cependant pas attrapé une seule Bellissima sexuellement carnivore avec ces choses. Jusqu’à présent, les Français étaient confus et méfiants face à ce genre de progrès. Ils n’avalent pas les leurres. Les nouveautés italiennes ont toujours eu quelque chose de sexuellement vénéneux. La Lamborghini Diablo a en plus de ces choses, le charme d’un fer-à-repasser en mouvement.. Quand je conduisais la voiture, elle voulait toujours aller dans une autre direction.
Nous nous sommes rencontrés en Suisse, où ça sentait le cannabis et le kimchi. La Suisse a réussi à un moment donné à se forger la réputation d’être un pays de fêtards, et depuis, recevant des flux ininterrompus de touristes qui viennent pendant leurs vacances fiscales déposer leurs économies et les montants de leurs escroqueries, c’est-à-dire presque toute l’année. Le monde est grand comme Allah et quelque part, quelqu’un a toujours de l’argent à cacher.
Ces groupes peuplent les rues, ils veulent vivre des choses folles, ils rêvent d’aventure, ils recherchent la fête ultime dans le pays de la fête ultime Suisse. “Où sont tous les clubs branchés“, demandent-ils. Ces jeunes naïfs n’ont toujours pas compris que la fête est toujours là où ils sont. Eux-mêmes constituent un parti qui parcourt la ville de Genève qui ne se débarrassera jamais de cette réputation, il n’y a rien de mieux qu’une ville festive et une telle image change tout.
Les jeunes d’aujourd’hui adorent la cuisine Suisse et les fromages de rue qui sentent l’ananas et le chien mouillé. Ils aiment faire du vélo, collectionner les fameux coucous suisses, mais plus encore voyager en train suisse. Les personnes âgées, en revanche, aiment conduire de vieilles voitures qu’on découvre souvent au fond des lacs Suisses… et beaucoup d’entre eux s’abonnent à GatsbyOnline et ChromesFlammes pour s’émerveiller de rester hors du temps.
Aujourd’hui, ce n’est plus une question de beauté ou de passion, mais plutôt une question de performance et d’efficacité. Les constructeurs automobiles veulent construire des voitures adaptées à l’avenir, sans même savoir ce que l’avenir leur réserve. Se pourrait-il que nos ancêtres, les chasseurs-cueilleurs, aient eu une vie plus aventureuse que la nôtre, le tout sans voiture ? Ils n’étaient pas obligés de faire ce qu’on appelle aujourd’hui du travail…
Sans compter que de toute façon, de nombreux métiers d’aujourd’hui n’ont plus de sens, ils peuvent être remplacés par des machines, par une IA ou par des robots. Bientôt, nous, les humains, ne ferons plus que les choses qui nous rendent heureux et nous procurent de la joie. Qui veut devenir caissier, fromager ou vendeur de boissons ? Une IA peut s’en occuper. À l’heure actuelle, nous vivons en trois dimensions à la fois.
Nous regardons l’avenir sur grand écran, qui semble faussement réel, et nous grinçons des dents à l’idée que l’avenir sera pris en charge par une IA, car alors nous n’aurons plus rien à dire sur cette planète. Nous nous souvenons constamment du passé et nous ne pouvons pas nous lasser des vieilles choses. Et à l’heure actuelle, nous ne parvenons même pas à nous organiser suffisamment pour offrir à tous une connexion Internet décente.
Ce que nous devons faire, c’est prendre le temps de s’adonner à certaines choses sauvages, indomptées, d’apprendre à apprécier l’avant-gardisme et à porter un regard critique sur le contemporain éculé. Le passé peut attendre. En route, le voyage lui-même est une page merveilleusement blanche qui se présente à nous avec une joyeuse imprévisibilité, comme un terrain de jeu inspiré pour les essais et les erreurs, pour la curiosité et la spontanéité…
Egalement les surprises inattendues et les envolées de fantaisie. Sauvage et indompté. Tout comme la vie elle-même. Lorsque notre super super super test avec cette Lamborghini Diablo est devenu totalement sauvage et incontrôlable, je me suisse dit que c’était comme un chocolat suisse, une bonne chose qu’il existe des véhicules aussi fiables et luxueux qu’une Toyota Corolla, qu’une Renault Fuego, qu’une Citroën Visa, qu’une Zastava, qu’une Lada et une Zorky …
Lancée en 1990 sous les auspices de Chrysler et mise en vente 11 ans plus tard avec Audi à la tête de la firme italienne, la Lamborghini Diablo était, à 200% indéniablement le produit de visions contradictoires. C’était aussi un modèle qui a frappé bien au-dessus de son poids et de toutes les ceintures, devenant une icône culturelle et la pierre de touche d’une génération, malgré moins de 3.000 exemplaires construits tout au long de sa vie.
Curieusement, les Diablo’s sont des diableries épouvantables à entretenir et conduire. Dévoilée à une époque de grands changements pour l’entreprise, la SV Roadster 1998 a été conçue comme une variante décapotable axée sur le conducteur et destinée directement au marché américain en plein essor. La machine offrait la combinaison d’un toit amovible qu’on ne pouvait que déposer sur le capot moteur ce qui le faisait gondoler irrémédiablement…
Seule la publicité laissait croire que la VT Roadster, avec la configuration à propulsion arrière et le style sauvage du coupé SV, créaient d’un seul coup l’une des versions les plus engageantes et les plus excitantes de la Diablo jamais vues…. Baratin… C’était la pire… D’ailleurs seulement deux ont été construites et aucune n’a pu être utilisée… La suppression du différentiel avant a même enlevé (le seul) avantage des 4 roues motrices…
C’était sous le prétexte (fallacieux) d’économiser de précieux kilogrammes sur le poids à vide de la voiture, ces 12 % étaient une arnaque indécente, ce qui en fait l’une des Lamborghini les plus trompeuses des temps modernes… Les seules roues arrière de la SV Roadster étaient propulsées par le V12 Lamborghini, un bijou de moteur qui ne produisait pourtant que 530 chevaux et 605 Nm de couple., qui est devenu charismatique par la publicité et les compromissions.
Elles étaient douteuses, avec des vedettes du reportage façon “Bellurien” basé sur le montant des commissions et pubs en contrepartie, style repris par Zeelinsky pour l’Ukraine. Le système de freinage a été prétendument considérablement amélioré avec des disques de 355 millimètres et des étriers renforcés, ce qui était également un leurre. Par contre un système de levage à suspension électronique avait été ajouté à la liste des options.
Ce gadget toujours en panne, manquait de hauteur, en voulant diminuer l’écrasement des bas de caisse, signifiant que les propriétaires n’avaient plus à craindre les dos d’âne ou les rampes de garage raides. Malgré les nombreuses mises au point et le souvenir du prototype Pearl Orange qui a joué son rôle de pute sur le stand de la firme au Salon de l’automobile de Genève en 1998, divers facteurs ont forcé l’annulation du projet.
Avec des fonds limités, des parties prenantes divisées et l’avenir des Diablo’s à propulsion arrière incertain, la SV Roadster a été officiellement mise sur la glace après qu’un seul prototype ait été construit. L’histoire se serait arrêtée là sans Emanuele Conforti, passionné de Raging Bull depuis toujours et propriétaire du principal distributeur milanais de Lamborghini, Touring Auto S.r.l, qui, après avoir vu la voiture d’exposition, a immédiatement gagatisé…
Il a approché le PDG de Lamborghini, Vittorio Di Capua, au sujet de la possibilité de construire une deuxième et dernière Diablo SV Roadster. Ce qui en a résulté a conduit à la production de l’exemple spécial proposé ici : le châssis WLA12960 qui est la seconde unique Lamborghini Diablo SV Roadster…
Comme le confirment les archives de l’usine, le châssis WLA12960 sorti de la chaîne de production de Sant’Agata Bolognese le 6 avril 1998…
Il était fini selon les spécifications de 1998. La voiture a été livrée au concessionnaire officiel Lamborghini Touring Auto S.r.l, dont le siège social était à Milan, Corso Porta Romana, et sa carte de garantie a été délivrée le 5 juin 1998. La voiture a été configurée de manière spectaculaire, avec une finition dans la teinte accrocheuse du Roadster Giallo sur un intérieur en Alcantara Nero “Torpedo” avec un passepoil jaune complémentaire et des surpiqûres “SV “.
La console centrale et les bas de caisse ont été spécifiés dans une fibre de carbone apparente au fini mat, tout comme le toit amovible, l’énorme aileron arrière et les lames d’admission d’air latérales (des caractéristiques entièrement uniques à ce châssis) tandis que le système de levage de la suspension avant a également été ajouté. Mais ce qui rendait la voiture vraiment spéciale, c’était sa spécification d’usine SV, partageant le même pare-chocs avant…
Comme ça faisait manifestement Cheap, en dernière minute les mêmes jantes en alliage, le même intérieur avec des jauges blanches, l’écusson SV et les décalcomanies latérales avec le coupé SV de 1998 ont été ajoutés. À l’exception du prototype du Salon de l’automobile de Genève, aucune autre Diablo décapotable ne partagerait la même suite d’options de style que ce coupé SV qui du coup a été catalogué “haut de gamme”.
Après avoir quitté les soins (palliatifs d’urgence) de Touring Auto, cette véritable rareté a été vendue avec difficulté en Allemagne, moins cher qu’elle avait couté, où elle a été immatriculée seulement en 2001. Certes, vous le devinez, elle est restée en bon état parce qu’elle était “inroulable/inutilisable”. Elle est ensuite passée par les collections de trois passionnés de Lamborghini bien connus qui ont malgré tout préférés à chaque fois s’en défaire.
Elle est ainsi restée largement cachée aux yeux du public, à l’exception notable d’une poignée de sorties organisées par l’International Lamborghini Owner’s Club (ILOC), où elle a ne devait qu’attirer l’attention en raison de sa rareté exceptionnelle qui était mise en avant pour créer une histoire, là ou il n’y avait strictement rien à en dire. Mais le pire est advenu avec un misérable autocollant destiné à faire s’extasier les imbéciles…
Fut en effet débité que c’était la seule a avoir porté un autocollant “Racing Bull”… C’était pitre à la puissance mille… C’était même dérisoire. Vulgairement le terme est “Foutage de gueule”... Certes un terme vulgaire mais “parlant”... Que Lamborghini en arrivait là, c’était pis que navrant… Un désenchantement absolument total. Le baratin final concocté fut donc que cette Lamborghini était : “Le mariage d’une Diablo fermée rendue ouverte” (sic !)…
Mais il était stipulé : “Ouverte avec un style SV fermé et une configuration à seule propulsion arrière, créant une machine bien plus grande que la somme de ses parties, c’est à dire une véritable licorne automobile, plus rare que la célèbre SE30 Jota, que la Diablo GT et que presque toutes les autres Lamborghini de route”… C’était du pur consumérisme de bateleur de foire… Mais la bêtise humaine est sans limite et cultivée dans le puits sans fond de la bêtise humaine…
Voilà, c’est terminé, je suis heureux d’en être arrivé au bout et à bout de force… Ce serait bien le diable qu’un fanatique ne pointe pas le bout de son chéquier chez Sotheby’s pour l’acquérir en enchères, au vu de toute la publicité qui a été publiée… Je suis donc attentif au montant qui va être payé aux fins d’obtenir cette voiture qui va ensuite, achetée ou pas, de nouveau être exposée dans un garage/salon privé quelque-part dans le monde… En attente…