DeTomaso Pantera Si Coupe 1993
La DeTomaso Pantera est la voiture-arnaque d’excellence, la pire abomination roulable de l’histoire de l’automobile, avant la Tucker créée sur une épave récupérée dans une casse automobile et la Deloréan en plastique surcollé de feuilles d’acier inoxydable qui a servi “de moyen de créer du cash-Black” (ce n’est pas raciste) dans une escroquerie planétaire dépassant de loin la ridicule Bricklin “insécurisable” dont le prétendu design n’était qu’une grotesque parodie adaptée à une sorte d’écologie larvée consumériste. Il y en a quantité d’autres, souvent pires, mais de moindre importance car réalisées en petites quantités s’étant volontairement dirigées vers le monde des compétitions qui font souvent le bonheur des voitures volées, leur “design” n’étant qu’un maquillage.
La DeTomaso Pantera Si développée par Marcello Gandini, fut une consécration de l’arnaque, elle a été présentée au public lors du salon de l’automobile de Turin en 1990. En incluant les prototypes de crash-test (2) et les véhicules de développement (2) , seuls 41 exemplaires ont été construits jusqu’en 1993. Moins les quatre Pavesi Targa, des 37, seuls 34 SI coupé ont été produits. Selon les registres de production disponibles, cette Pantera Si jaune a été livrée en Italie en 1991 via le “Garage Italya”. En 2002, la voiture a été vendue à un Suisse et en 2006, elle a changé de mains pour un Suédois. Depuis 2018, la voiture est basée en Allemagne (propriétaire désirant rester inconnu). Les doc’s d’usine, dont des faux pour faciliter l’immatriculation, ont été livrés “d’usine”….
L’historique de propriété étant toutefois entièrement traçable et tous les travaux effectués étant documentés par des factures, il fut simplissime de démontrer qu’elle représentait l’arnaque finale en raison de l’utilisation d’une fausse date d’immatriculation pour lui donner un âge canonique de bien plus que les nécessaires 30 ans… Ce qui confirme mon affirmation (gag !)… Avec la grande aile à l’arrière de la carrosserie, on ne peut nier une certaine ressemblance (ratée) avec la Ferrari F40. Cependant, on ne payait qu’une fraction de son prix avec la Pantera Si, occasion unique d’acquérir “Une pièce de collection rare dans un excellent état d’origine avec seulement 33 000 km’… Cette mise en bouche effectuée, je passe à l’enculade pour parfaire !
Argentin longiligne d’origine italienne qui ne portait que des costumes réalisés sur mesure dans les plus beaux et chers tissus, les cravates les plus larges et les mouchoirs les plus doux de toute la région d’Émilie-Romagne, Alejandro de Tomaso, avec ses cheveux noirs et son front haut, rappelait les existentialistes du cercle parisien gravitant autour de Jean-Paul Sartre, avec une cigarette à la main… Alejandro de Tomaso, quarante-deux ans, ancien pilote de course (deux participations dans des courses d’endurance, deux départs en F1 sans arrivées dans les années 1950), chef d’équipe de sa Scuderia De Tomaso, aujourd’hui disparue, c’était était une sorte d’escroc de haut vol dont l’équipe de course basée à Modène a été responsable des pires fiascos de l’ère de la F1.
Cette équipe d’escrocs en bande criminelle organisée, utilisait des moteurs “récupérés” d’Alfa Romeo Giulietta qu’ils déréglaient jusqu’à ce que les bielles se plient et que toute la magie parte en fumée dans un énorme bang… Pour ceux qui ne sont pas particulièrement qualifiés par l’ingénierie : Les F1 De Tomaso étaient des voitures de courses à savon alimentées aux stéroïdes qui ont été envoyées sans scrupules dans les grandes ligues où elle ne pouvaient que périr d’une mort cruelle. Certaines de ces De Tomaso étaient équipées de moteurs OSCA (ceux des frères Maserati), parfois récupérs/volés regravés “Oscar” en hommage à Oskar Matzerath, un personnage qui baragouinait avec des cris perçant dans le roman de Günter Grass “Le Tambour”, aucun lien automobile…
Alejandro a été forcé d’admettre qu’en Formule Un, il avait mordu plus qu’il ne pouvait mâcher. Des langues malfaisantes murmuraient que ce fils(indigne) d’un politicien éleveur de bétail de Buenos Aires aurait mieux fait de rester de l’autre côté de l’Atlantique pour s’occuper de ses vaches. Après tout, il en savait évidemment autant sur la course automobile qu’une laitière sur la plongée sous-marine. Mais Alejandro a changé de vitesse et a commencé à produire des voitures de sport pour la route. C’était une sacrée mauvaise idée, parce qu’il a donné au monde la De Tomaso Pantera, la pire automobile de tous les temps… Il a replongé son orteil dans la F1 en 1970 pour commercialiser une abominable biplace à moteur central à carrosserie en tôle d’acier autoportante.
En collaboration avec le constructeur Gian Paolo Dallara et l’équipe Frank Williams Racing Cars, il a créé la De Tomaso 505, celle dans laquelle Piers Courage a couru jusqu’à ce que mort s’ensuive lors de la cinquième course de la saison. Finalement, Alejandro de Tomaso en a eu assez de la F1 (l’inverse est plus proche de la vérité) et a créé la Vallelunga, la première voiture de sport de route de De Tomaso Automobili en 1963, nommée d’après le circuit situé près de Rome. Cette pitrerie qui n’y avait jamais couttu, avait un châssis tubulaire central et un moteur central quatre cylindres en ligne Ford Cortina). La voiture était si plate et légère que deux bûcherons pouvaient la porter. L’intérieur était fait pour un pygmée, mais il ne pouvait pas avoir trop de viande sur les os.
La Vallelunga a été suivie trois ans plus tard par la Mangusta, qui est le mot italien pour Mangouste, un petit prédateur extrêmement rapide qui peut tuer un cobra. Il n’est pas difficile de deviner que la Mangusta était censée tuer l’AC Cobra de Carroll Shelby. Son museau faisait saillie vers le bas, lui donnant un aspect extrêmement diabolique et elle avait des portes “papillon” à l’arrière (sic !). Quand on les retournait un Ford V8 trop impatient vous sautait à la gorge (Señor de Tomaso a toujours eu un penchant particulier pour les moteurs Yankee complets, seulement il n’était pas autorisé à les mettre dans ses voitures puisqu’il ne payait aucune licence). Aucun des deux modèles n’a connu un grand succès, avec moins de cinq cents unités sortant de l’usine/garage.
En 1969, les choses ont radicalement changé, car De Tomaso a hypnotisé les gens de Ford et conclu un accord majeur avec eux pour commercialiser une sorte de Ford GT40 italienne : la Pantera, avec son V8 Ford Cléveland 5,7 litres, elle offrait un intérieur plus spacieux que la Mangusta avec deux coffres (arrière et avant) ainsi que la climatisation, les vitres électriques et la perspective de quelques acheteurs sur la côte ouest et dans le Sunshine State. Oui, la Pantera était plus “Workaday” que la Mangusta. Elle allait être selon Alejandro LA voiture de sport de route pur-sang du début des années 1970. Ford subjugué prévoyait d’utiliser son réseau de distribution Lincoln-Mercury pour vendre cinq mille unités par an !
Alejandro s’est probablement évanoui devant un tel chiffre, fantasmant même qu’il pourrait engager Enzo Ferrari comme majordome. Mais ses espoirs ont fini par être réduits à néant parce que la demande n’a jamais été importante. De 1971 à 1974, pas plus de six mille véhicules ont été livrés aux États-Unis. Toutes, absolument toutes avaient des défauts et tombaient en pannes irréparables. Procès, mauvaise presse, la catastrophe ! Ford s’est alors retiré de l’accord qui était une escroquerie car il y avait tout simplement trop de défauts de fabrication. En Europe, De Tomaso ne vendait pas plus de quelques centaines d’unités par an via divers intermédiaires aussi escrocs qu’Alejandro. Il s’en est sorti en rachetant presque pour rien les Detomaso américaines…
Pourquoi ? Pour les revendre au prix fort en Europe… De magouilles en saloperies et tromperies ce cirque a survécu jusqu’en 1993, date à laquelle la dernière série de modèles a été abandonnée. De Tomaso ne vendait pas plus d’une centaine d’unités par an en baratinant les gogos en leur affirmant que la DeTomaso Pantera était l’équivalent d’une œuvre d’art unique, une cracheuse de feu italo-américaine chauffée au rouge qui les emporterait au Nirvana avec des éclairs dramatiques, l’équivalent à 4 roues d’un animal sauvage qui avait été apprivoisé et ne devait pas être relâché dans son environnement naturel. Une dizaine m’ont possédé, invariablement elles tombaient en panne et l’une succédait à une autre…
J’étais convaincu à chaque fois être tombé sur un mauvais numéro. Je n’ai pas eu le courage de regarder la réalité dans les yeux. Toutes étaient des merdes ! Même avec les meilleures intentions, je ne pouvais pas garantir qu’aucune d’elles (au fur et à mesure) reviendrait en un seul morceau. Après une dizaine, je pense une douzaine, j’ai stoppé le cirque. Ce n’est que maintenant que j’arrive à reconnaitre que j’ai à chaque fois risqué la mort et la ruine plutôt qu’un autre coup d’œil dans leur direction. Ma pomme d’Adam tressaillit nerveusement rien que d’y penser. N’importe quelle petite chose pouvait mal tourner en un clin d’œil. Même un dieu du rallye comme Walter Röhrl n’a pas fait exception. L’histoire a été publiée dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung du 5 avril 1993 !
LE PILOTE DE RALLYE WALTER RÖHRL GRAVEMENT BLESSÉ DANS UN ACCIDENT AU VOLANT D’UNE DE TOMASO PANTERA– L’homme de 46 ans de Ratisbonne a percuté de plein fouet une Ferrari F40 entre Irlbach et Wenzenbach. Röhrl et son ami de quarante et un ans, le propriétaire de la DeTomaso Pantera, ont à peine pu s’échapper avant que la voiture ne s’enflamme et explose…. C’était moi en passager/vendeur… J’ai agrémenté les faits avec une petite information de fond “Génial !”… À ce stade, j’aimerais citer quelques mots de Walter Röhrl : “Avec un rugissement affreux la Pantera s’est soulevée et a décollé en faisant beaucoup de poussière. Lorsqu’on a atterri, je ne me suis pas lavé les cheveux pendant deux semaines par révérence religieuse pour le monstre et son maître”.
Il faut souffrir pour piloter une DeTomaso Pantera. Les sièges sont très bas et très inconfortables. Vraiment, ce sont les sièges sport les plus merdiques auxquels j’ai jamais soumis ma colonne vertébrale. C’est comme si la surface du siège n’existait même pas, juste le dossier avec un support latéral nul. Il existait une alternative : des coques de course. Chaque fois que je donnais vie au moteur et qu’il se mettait à rugir et que le frisson froid de la peur parcourait mon dos mouillé, je savais ce que cela signifiait : Moi seul, après tout, était à blâmer. Et la seule chose qui pouvait m’aider était un rapide “Mon dieu, pourquoi moi ?”... Le style “Dogleg” avait l’avantage décisif de pouvoir passer de la deuxième à la troisième vitesse sans avoir à changer de grille.
En bas, là où se trouvent les pédales, c’était serré. Dans le feu de l’action, il fallait faire attention à ne pas pomper l’essence alors que je devais et voulais réellement appuyer sur le frein. Je termine avec le souvenir d’un regard approfondi sur l’habitacle avec les sur-tapis arborant la marque de la ferme bovine de la famille de Tomaso, qui servait également de logo à l’usine automobile. Cela devait donner envie d’enlever ses chaussures et de conduire pieds nus. Allumage. Le chœur du mal s’éveille. Quel bâillement barbare ! Brut et vulgaire et débridé et plein de jus élémentaires, rehaussés par les accents d’un marteau-piqueur et étayé par la sinistre qualité tonale du V8 à grand volume. La Pantera hurle à tue-tête. La fureur émerge des profondeurs du temps !
J’étais en mutinerie contre le bruit du moteur, car il pénétrait mon âme pure et me faisait participer à son jeu tordu. Je criais alors : “A bas la folie du progrès !” L’affirmation cognitive venait des mots de Heimito von Doderer, un écrivain autrichien, peu connu pour ses prouesses intellectuelles, mais particulièrement réceptif au progrès technologique. C’était probablement vrai, parce qu’en tant que dialecticien en herbe il fournissait la preuve d’une réponse en vous posant la question perpétuelle : “Voudriez-vous réguler la de température de votre de réfrigérateur chez vous via votre téléphone portable assis devant un bar sur la plage de Copacabana ? Non, pas VOUS, votre cerveau !”… Des propos surréalistes!
Les folies vécues en DeTomaso Pantera étaient incessantes. C’est une époque ou j’ai ainsi appris le sado-masochisme automobile. Je voyais sans cesse arriver des problèmes que je devis gérer et réparer ! Je voyais tout arriver aussi clairement qu’une gueule de bois après une beuverie. Nous ne nous séparions que dans la douleur. La vieille Pantera et le vieux mâle que je devenais, devaient faire bon ménage. Quelqu’un a écrit un jour que vous avez besoin des bras d’un carrossier pour diriger la De Tomaso Pantera. C’était un Weenie et une mauviette… et peut-être même un Wuss pur et simple. J’ai quand même réussi à sortir de mes DeTomaso de toutes places de stationnement. Certes, ce fut un difficile travail de contorsioniste qui anéantissait toutes mes forces !
De mes souvenances héroïques en Pantera, sachez que le moteur huit cylindres ne fonctionnait jamais sans qu’un problème apparisse… Quand j’ai appuyé pour la première fois sur l’embrayage, j’ai pensé : Oups, c’est le frein.. Mais c’était bien l’embrayage, bien que la pédale ait donné à mon mollet une résistance considérable. Première. Obéissant, le moteur à pris de la vapeur. J’ai allumé le clignotant à la vue de la première station-service ; Je voulais que la bête soit remplie à ras bord. Des flammes sortaient des pots d’échappement. Méga cool. Soudain, quelque chose s’est cassé en moi. Une secousse m’a traversé. C’était comme être choqué par une clôture électrique. Puis il cela a voyagé jusqu’à mon œil droit. Celui de gauche est resté immobile mais légèrement arrosé.
“Des flammes, dites-vous, est-ce vrai ?” – ” De tous les tuyaux. Je sais ce que j’ai vu !”… J’ai été saisi par une vague de bonheur indescriptible : des flammes jaillissant dans le dos ! Les flammes causées par le chevauchement du calage des soupapes commun dans les moteurs de grande puissance, résultant du carburant non brûlé entrant dans l’échappement lors du rétrogradage et de l’allumage, sont, avec le rugissement, l’ingrédient le plus chaud d’une supercar. Le niveau d’escalade visible le plus élevé. En vérité, la dernière cracheuse de feu que j’ai conduit était la Detomaso Pantera SI. J’ai vu ses flammes dans le rétroviseur alors que je roulais à 200 km/h. Je me suis dit que la DeTomaso Pantera était sûrement l’un des plus grands mystères de l’histoire de l’humanité.
Elle est censée avoir renfermé les 10 principaux commandements gravés sur des pierres et données par le dieu de l’arnaque à Alejandro pour tromper les naïfs et les embarquer à bord d’un voyage sans retour croyant qu’ils allaient dénouer le mythe de la réalité ! La route était une tentation alléchante, et la Pantera attisait les flammes de sa colère. Mais elle était pleine et grasse sur l’asphalte, donc la confiance m’a rempli à débordement. La transmission avait un rapport de démultiplication large. Je n’étais encore qu’en troisième position. J’avais l’impression d’aller à 250 km/h, parce que les forces du mal tiraient sur le volant et que l’isolement phonique était plutôt maigre, ce qui le faisait rugir comme un fou dans le cockpit.
J’ai réduit ma vitesse mais je suis passé à la cinquième. Délibérément, j’ai conduit de plus en plus lentement jusqu’à ce que je rame en cinquième vitesse, la DeTomaso saccadant en hoquets maladifs. Puis j’ai rétrogradé (retour à la première vitesse) et j’ai donné un coup de pied sur le frein. En 1972 on disait d’elle qu’elle atteignait la vitesse de la lumière. Aujourd’hui, c’est presque une éternité. Mais sa nature brutale transmet un sentiment complètement différent. Il n’est pas possible d’aller vite sans risquer inutilement sa vie. Pourtant, des pensées troublante se sont glissée en moi… Un objectif noble, mais la sueur perlait déjà sur mon front. Le moteur qui respirait dans mon cou a fait monter la température intérieure à la torréfaction.
La climatisation ne fonctionnait pas. J’aurais pu casser la fenêtre sans réfléchir. Mais cela aurait été équivalent à une déformation criminelle des faits. Ma barre chocolatée se liquéfiait. Je me suis léché les pattes, pensant qu’il était maintenant temps d’augmenter l’intensité de mon essai routier. Et cela signifiait qu’au sommet du virage suivant, je devais appuyer sur la pédale d’accélérateur avec toute mon ttention. L’arrière ne s’est pas détaché brusquement (ce que j’avais soupçonné de toute façon) mais s’est déplacé vers l’extérieur d’une manière incontrôlable. En contre-braquant et en pompant la pédale d’accélérateur aux doses appropriées, j’ai maintenu une dérive respectable qui m’a donné une vue magnifique sur la route à travers la fenêtre latérale.
Le freinage, cependant, fut un jeu de balle complètement différent. S’il y avait quelque chose qui ressemblait à un point de pression, c’était certainement tard. Les humains sont une espèce adaptable. Il suffit de freiner plus tôt et c’est tout. Et pourtant, j’aimais tellement dériver que je ne voulais pas m’arrêter. Ils Manquait des panneaux “Attention DeTomaso Pantera en dérive”... À ce moment-là, la sueur coulait déjà dans mes yeux. Il devait faire cent degrés là-dedans. J’étais en enfer ! Une conduite dangereuse suite à une lutte entre l’embrayage et le changement de vitesse, sans direction assistée ni système d’aide à la conduite, il n’était pas facile de trouver le timing parfait. Je me sentais fantastique. Et je savais que tout irait bien. Je n’allais pas finir victime d’un meurtre.
La DeTomaso Pantera SI, à ce moment, à pris feu… Post-scriptum : Avant de publier ce drame, j’ai envoyé cette histoire, comme beaucoup d’autres, à un ami faux-cul spécialiste en bagnoles pour imbéciles richissimes qui prétend connaître les voitures difficiles et improbables comme personne d’autre. J’aime qu’il vérifie mes textes. Cette fois, il m’a répondu : “Patrice, tu as oublié que la De Tomaso Pantera est une italo-américaine de merde, mais il faut que tu ajoute l’Iso Grifo avec le moteur Chevy (plus tard Ford) et la Bizzarini, également avec Chevy sous le capot. Donc je te suggère d’ajouter le nom de toutes ces autres saloperies ensuite fait une pause, fais le tour du monde plutôt que le tour de Saint-Tropez !