Pagani Huayra Roadster BC 2024
Dans un Gonzo-monde uchronique où les Lamborghini et Ferrari seraient devenues plus courantes que les Citroën Ami, une Pagani Huayra Roadster ferait figure d’épouvantail et les fous qui œuvrent chez et pour Pagani Automobili seraient accusés de sorcellerie aux ordres du chef sorcier Horacio Pagani pour qui repousser les limites est tout à fait normal. Il ne serait donc pas surprenant d’apprendre que le constructeur vient de lever le voile sur ce qui pourrait être la plus extrême, la plus désirable et la plus chère des Supercars à ce jour : la Pagani Huayra R Evo. Doté d’une longue queue unique et d’un moteur V-12 sur mesure développant près de 900cv, ce modèle de piste a été conçu spécifiquement pour les clients les plus importants (et surtout les plus riches) de la marque, voire du monde, dont on sait d’avance qu’ils ne l’utiliserons jamais d’autre façon que pour la posséder dans un salon dédié…
Selon Horacio Pagani lui-même, l’idée de la Huayra R Evo lui est venue à la suite d’un événement IndyCar à Nashville, dans le Tennessee. Les cabines (de bronzage) à ciel ouvert fabriquées en polycarbonate de ces voitures de course à “roues ouvertes” ont intrigué les milliardaires répondant aux données “I.A.tiques” tels que vomis par les ordinateurs… D’autres sources d’inspiration pour le projet sont venues des voitures de course emblématiques du Mans des années soixante et soixante-dix, avec leurs “Zolis” traitements aérodynamiques “Codalunga” (ce qui se traduit par “longue queue” signifiant ce qui est sexuellement explicite quant à l’utilisation psychologique suivie d’une lobotomisation des volontaires…). En tant que tel, la section arrière de cette dernière voiture de piste est plus longue d’environ 7,5 pouces que la Huayra R standard qui est arrivée en 2021.
L’aileron arrière est maintenant aidé par un grand aileron central, avec des sortes de capuchons latéraux en métal de style Vintage. Des ajustements/réglages DEVRAIENT aider la voiture à produire 45 % d’appui en plus que la précédente création avec une efficacité aérodynamique supérieure de 21 %. Le fait d’enlever les panneaux de toit pour une expérience en plein air ne nuit pas (non plus) à ces performances, apportant cinq pour cent d’appui supplémentaire grâce à des charges verticales accrues. À 200 mph, la Huayra R Evo produirait ainsi plus de charge aérodynamique verticale que son poids à vide répertorié de 2.337 lb à sec. Un ensemble de suspensions à double triangulation avec amortisseurs électroniques se trouvent aux quatre coins, désormais assisté par de nouveaux amortisseurs dits “de pilonnement (toutes ces allusions sexuelles font partie de la stratégie de vente)…
Ils visent à séparer les changements de hauteur de caisse du contrôle individuel des roues. Sous le capot de la Huayra R Evo se trouve une nouvelle variante du moteur V-12 Mercedes, connu sous le seul nom de V12-R… Développés en collaboration avec HWA AG, ces moteurs reconfigurés à très grands frais reçoivent de nouveaux arbres à cames, des échappements retravaillés et un collecteur d’admission modifié pour aider à produire 887cv et 567 lb-pi… Il s’agit d’une augmentation de 50 chevaux par rapport à la Huayra R, avec 14 lb-pi supplémentaires en plus. La Redline est réglée à 9200 tr/min. Toute cette puissance est acheminée vers les roues par l’intermédiaire d’une boîte séquentielle à six rapports synchronisés. Un ensemble de roues décalées de 19 pouces à l’avant et de 20 pouces à l’arrière sont enveloppées de Pirelli P Zero Slicks. Après tout, il s’agit d’une machine réservée à la piste.
Derrière les roues se cachent un ensemble de nouveaux disques en carbone-céramique auto-ventilés CCM-R avec des plaquettes de sport automobile. Ceux-ci seront importants, car la Supercar est vendue à prix d’or pour une vitesse de pointe évaluée à 218mph,bien au delà des 300km/h. Même s’il vous arrivait d’avoir quelques millions de dollars sur votre compte, cette Pagani n’est pas pour vous, mes Popu’s Internautes qui n’êtes que des acheteurs fortunés très tristement “moyens”, limite minables aux yeux d’Horacio qui l’est lui même en pire mais tente de donner le change ce qui amuse fort La voiture fait partie du programme “Arte In Pista” de la marque, qui comprend un certain nombre d’événements sur piste organisés sur les circuits de la FIA tout au long de l’année. Le programme a été initialement lancé en 2021 pour les clients de la Huayra R, mais comprend également les propriétaires des anciens modèles.
Ce sont les Zonda R et Zonda Revolución, pour éviter des réunions anecdotiques prétextes à coucheries et baiseries organisées dans la luxure la plus luxueuse imaginable depuis la chute de l’Empire Romain… Il y a de fortes chances que le groupe de passionnés constitué se soit déjà prononcé en faveur de l’achat de tous les nouveaux modèles Evo, bien que Pagani n’ait pas commenté les chiffres de production pour le moment afin de “donner le change” et créer l’illusion de nager dans l’opulence illimitée…. Les Super-riches aussi surfaits que leurs Super-cars sont une chose étrange de nos jours. À l’époque de la Lamborghini Countach, de la Ferrari Boxer, de la BMW M1 et des autres, les Supercars étaient des objets de désir construits à la main en petit nombre par des entreprises ésotériques dirigées par des rêveurs flirtant perpétuellement avec la faillite…
Aujourd’hui, Ferrari est l’un des constructeurs automobiles les plus rentable au monde et Lamborghini apporte une très belle contribution aux résultats du groupe Volkswagen. Il y a donc plus de Supercars dans le monde que jamais, et par conséquent, la vue de l’une d’entre elles n’est plus tout à fait l’événement qu’elle était autrefois. Lamborghini a construit plus de 10.000 exemplaires de l’Aventador, alors que la firme n’avait réussi qu’à fabriquer 2.000 Countach. Vous voyez qu’une Pagani Huayra est un événement… J’ai toujours eu l’occasion d’essayer beaucoup de voitures sympas, mais l’occasion de conduire une Pagani ne se présente qu’une fois de temps à autre en solde de luttes et de chausse-trappes. Malheureusement pour moi, c’est arrivé un mardi matin pluvieux pour m’allécher afin que je claque quelques millions pour cette rareté équipée d’un V12 biturbo de 791 chevaux.
La bête est montée en Pirelli Trofeo R bien usés pour faire face à toute cette puissance. Il fallait faire vite car la voiture se rendait à une fête snobinarde chicos. La seule chose honnête à faire était de la traiter toute aussi malhonnêtement que tout milliardaire digne de ses avoirs ferait lui-même… Il s’agissait d’une Huayra Roadster BC que tout le monde chez Pagani appelle ” la RBC”, ce qui sonne bien coolesque tout en me faisant une belle jambe… La voiture s’est avérée n’être qu’une auto chicos chèros en millions, une exquise petite pute super-salope qui ne demandait que d’être prise “à la Hussarde” en contrepartie du paiement d’une somme rocambolesque… L’escroquerie devait être cool “à la proportionnelle”... Ce n’était qu’une monocoque en fibre de carbone tissée avec du titane, dont le châssis Space-Frame avec sous-châssis également spatial tubulaire en acier à l’avant.
A l’arrière des panneaux de carrosserie en fibre de carbone faisaient le show… Avec toutes les coquilles ouvertes, il était difficile de ne pas penser aux prototypes du Groupe C, en particulier les voitures Sauber-Mercedes que le fondateur Horacio Pagani a cité comme étant ses sources d’inspiration… Mais une voiture de course est un outil à usage unique, une Huayra RBC doit donc ressembler plus à une œuvre d’art qu’à un “déplaçoir”, ou plutôt avoir l’air (sans les paroles, ni aucune chanson) d’être une de ces nombreuses œuvres d’art boulonnées ensemble dans quelque chose qui ressemble vaguement à un machin destiné au transport de personnes… La différence entre une merde chic et choc en rapport avec une “pôvre merdouille” étant l’odeur de l’argent… Le souci du détail de Pagani est donc extrapolé pour chaque composant de cette voiture qui est conçue et fabriquée avec l’amour des plantureux profits escomptés.
Que ce soit le sélecteur de vitesses magnifiquement suspendu aux boulons (gag !) chacun en titane et estampillé du logo Pagani où d’autres détails, il faut que les Popu’s friqués sentent qu’ils s’approchent d’une Pagani comme on peut le faire d’une peinture ou d’une sculpture de Maître en se délectant des petits détails parfaits tout en appréciant leur contribution à l’objet dans son ensemble. Je pourrais presque comprendre pourquoi vous voudriez soudain en achetez une juste pour l’admirer dans votre garage/salon. La Huayra est toujours équipée d’un V12 Mercedes AMG qui semble collé à la cloison arrière, qui elle, mérite d’être utilisée. Et la gestion de la Huayra est charmante à l’ancienne. La direction est un point fort particulier, offrant des niveaux de communication inégalés par à peu près tout ce qui est en vente aujourd’hui.
Il semble étrange de comparer la Huayra à des voitures moins chères, mais c’est un grand éloge de dire que la direction rappelle McLaren et Lotus, qui restent la référence en matière de sensation de direction. Et la direction est également agréablement lourde, un bon changement de rythme par rapport aux jantes trop légères que nous obtenons maintenant chez Ferrari. L’ensemble frôle la surcharge sensorielle. Vous entendez les cailloux rebondir sur la monocoque de carbone. Il y a un sifflement de turbo omniprésent juste derrière votre tête. Même à des vitesses relativement basses, les volets aérodynamiques actifs de la voiture (deux juste en dessous de l’aileron arrière et deux près du nez), montent et descendent constamment, attirant constamment votre attention.
Et alors que d’autres constructeurs automobiles se sont éloignés des notes d’échappement éclatantes et crépitantes, la Huayra RBC adopte ce genre de chose. On imagine qu’il est assez facile d’effrayer les enfants lorsqu’on relâche l’accélérateur après une accélération enfiévrée qui forme des explosions en chaine dans l’échappement.. Un régal… Avec l’Aventador, la Huayra est l’une des dernières Supercars en vente aujourd’hui à utiliser une transmission manuelle automatisée à simple embrayage. Lorsque la Huayra est arrivée pour la première fois en 2011, le double embrayage n’était pas encore devenu la norme pour les Supercars et Pagani a opté pour un mono-embrayage uniquement pour gagner du poids. Comme on pouvait s’y attendre, le jeu des transmissions a beaucoup évolué au cours de la dernière décennie.
Par conséquent, cela rend le mono-embrayage Pagani plus charmant pour qui puisse admettre un élément désuet au milieu de la technicité…. La voiture par contre ne se contente pas de vous donner des vitesses sans relâche, avec une douceur totale, car on sait et on sent quand un changement de rapport se produit ici en plus du ridicule levier de vitesses dans la console centrale avec lequel jouer c’est passer le temps… Étonnamment, la Huayra RBC est presque quotidienne. Bien sûr, il s’agit pas d’un “Daily-Driver” mais d’une grosse voiture qui n’en a pas l’air mais qui s’avère compliquée au pont de compliquer votre vie, dont qu’il faut être sur ses gardes, et porter sans cesse attention à ce qui se trouve derrière… Si on ne s’en préoccupe pas, la vue est magnifique à l’avant les énormes rétroviseurs montés sur les ailes comme sortant de bouches d’aération qui soulignent les extrémités de la voiture. Presque du folklore…
Ensuite, il y a les complications rationnelles mais complexes tels les amortisseurs adaptatifs( réglés sur doux c’est mieux, bien que la qualité de l’amortissement qui signifie que tout est gardé sous contrôle reste aléatoire). Si vous pouvez surmonter la pression de conduire une voiture d’un prix d’achat de 4 millions de dollars plus les taxes, emmerdes, frais et autres, elle n’est pas beaucoup plus difficile à utiliser qu’une McLaren ou qu’une Lamborghini…. Ohhhhhh, oui, cette chose vous coûte bien plus que les 4 millions de dollars du départ, avec un million de plus près. Entre milliardaires, je ne pense pas qu’il vaille la peine de parler de valeur ici, parce qu’à un moment donné, l’idée de valeur devient hors de propos. La Huayra RBC s’intéresse autant à ses éléments intangibles, comme le sens de l’occasion qu’elle apporte à toutes les procédures ou à la nature artistique de ses composants et gens rencontrés…
Ca touche également à l’expérience de conduite si vous êtes infatiguable. Vous pourriez simplement vous procurer une McLaren 765LT si vous vouliez une voiture aussi rapide, mais elle ne ferait pas tomber les mâchoires de la même manière. Personne n’a trouvé le moyen de me licencier de ma propre affaire en prétextant que mes écrits peuvent déranger… Je m’en tape… Totalement… Du style “Rien à foutre”... Et cela à la grande horreur de tous ceux qui voient la voiture, et moi-même. J’insiste également sur le fait que je ne suis convertible à aucune religion même automobile… Toutefois, ma journée avec cette sculpture roulante de 791 chevaux de Pagani fait envisager le vol d’œuvres d’art que j’ai vécu il y a plus de 10 ans et qui en est au stade des poursuites que j’ai ouvertes pour les responsables, avec en finale une plainte pénale pour escroquerie et un dédommagement envers moi équivalent à la valeur de cette Pagani.
Imaginez si le Louvre vous remettait la Joconde pour une journée. Ce serait durant 24h votre propre chef-d’œuvre privé. Vous pouvez ramener la toile chez vous, la porter avec un fil de fer accroché autour du cou. Vous voulez passer vos doigts sur les coups de pinceau ? Allez-y, personne ne regarde. Incongru dans ce texte ? Pas du tout, pour un gagatesque passionné d’automobiles voir une Pagani Huayra Roadster BC d’une valeur de 4,0 millions de dollars, c’est comme poser les yeux sur la Joconde. Recevoir la clé en forme de Huayra et en tester une, c’est comme mettre La Gioconda sous votre bras et vous diriger vers la sortie…Car la Pagani n’est plus une automobile, elle est devenue une “sans attache” ni vraie raison d’exister. Ce Roadster est autant une sculpture qu’une voiture. C’est la dernière née de la gamme, qui date de 2017. Ahahahahahahah ! Une antiquité de bientôt 10 ans…
Imaginez le Grand Horacio qui tel Léonard de Vinci reproduit la Joconde ! 40 mêmes en suite les unes des autres…Seules 40 des BC de style Targa existeront, de sorte que l’entreprise est en mesure de travailler sur chacune d’elles pendant un certain temps. Faut voir l’atelier, dans lequel les mêmes panneaux en fibre de carbone sont méticuleusement alignés, les mêmes attaches en titane gravées de l’inscription “Pagani” et les toutes les sangles en cuir qui verrouillent les coquilles avant et arrière en place : les marques du créateur sont partout répliquées. Il y a toutefois de l’art dans la qualité de fabrication de chaque unité à-la-chaine individuelle. Trouver l’imperfection devient un jeu. Héééééééé, Horaciooooo, le tissage en carbone à l’endroit où la boîte à gants rencontre le tableau de bord est un peu décalé sur tous les exemplaires….
Ooooooohhhh ! Attendez. Cliquez. Parfait… Retournez à la case départ. J’ai rencontré le BC sur un terrain d’essai dans le désert, où il a vidé les bâtiments voisins comme une alerte à la bombe. Sans corde de velours pour le protéger, les ingénieurs et les amateurs de voitures l’ont assailli. Les hypercars sont peut-être de l’art, mais ce sont aussi des aboyeurs de carnaval qui crient à tous ceux qui sont en vue de monter : “Ne soyez pas timides ! Venez contempler la forme d’un autre monde d’une voiture italienne de 4 millions de dollars”… Il est difficile de ne pas être séduit par l’esthétique extraterrestre de la Huayra, les petits phares perçants en forme d’œil d’arachnide, les rétroviseurs minces montés sur les ailes qui sortent d’ouïes de refroidissement des pneus (gag !) rétros qui sondent vers le haut comme des antennes, la brillance chitinienne de l’exosquelette en carbone apparent à revêtement transparent…
Et aussi les volets mobiles à l’avant et cette queue avec son aile et ses quatre gros embouts d’échappement… Soudain l’oeuvre d’art fatigue car on vient de comprendre la méthode en constatant que le dingo qui sera au volant s’il veut du volume sur toute la plage de régime, à un bouton à disposition qui permet via un haut-parleur situé derrière la tête du conducteur d’amplifiera le bruit à des niveaux causant des acouphènes… C’est gamin… Changements de vitesse maladroits et en conséquence acouphènes après le trajet ! Si vous êtes Cannonbaleur, OK, on comprend la crétinerie mais quelqu’un pourrait vous demander où vous avez obtenu tout votre argent pour en arriver à un tel niveau de stupidités… Après un briefing sur les commandes de base et les quatre modes de conduite sélectionnables au volant pour le système de contrôle de la stabilité, j’étais Ready-prêt à débuter les essais….
Lancer une machine de 791 chevaux qui pèse moins qu’une Porsche 718 Cayman GT4, c’est comme essayer de faire fonctionner un kart à moteur Corvette dans une ruelle du nord pavée de louables intentions de se foutre de la g… du monde…. Mur de couple, empilé à 774 livres-pied de haut, et, arrivé à 2000 tr/min reste à monter jusqu’à 5600… Le programme de contrôle de lancement augmente le régime moteur à 3000 tr/min, ce qui est plus élevé que l’idéal, car le V-12 submerge les capacités des pneus arrière en première et en deuxième vitesse lorsque l’embrayage rencontre le volant moteur dans un PIIIIING de sous-marin… Parvenir à l’atténuation de ce patinage qui fait perdre du temps est la clé d’une course rapide. Le protocole de test exige la désactivation des fonctions de consommation d’énergie telles que la climatisation, même lorsqu’il fait 70 degrés à l’extérieur, à l’ombre.
Sous le soleil du désert, l’habitacle/cabane de la Huayra est comme un four. Alors que je fond comme un bloc de chocolat dans un four, la voiture ne bronche jamais durant les accélérations. Les températures de l’eau et de l’huile sont aussi stables au maxi qu’elles le seraient dans une antiquié d’avant-guerre. Lorsque j’ai bravé les instructions et allumé la climatisation, j’ai constaté qu’elle ne soufflait pas très froid face à la fournaise… Si vous envisagez une Huayra pour votre flotte à Dubaï, vous allez souffrir… Finalement, j’ai obtenu la mise en drapeau de l’accélérateur… La plupart du temps c’est pareil, répétitif… Mais même en parvenant à exploiter la poussée vers l’avant, la première vitesse trouve la ligne rouge de 6500 tr/min juste en dessous de 60 mph. La transmission à embrayage unique à l’ancienne prend son temps avec ce changement de vitesse, ajoutant de précieux dixièmes au temps de 60 mph…
Ce chiffre n’est pas si impressionnant dans un monde à deux secondes, mais l’accélération à trois chiffres vous fait transpirer encore plus que la chaleur à trois chiffres… On a le sentiment de s’être fait baiser à sec bien profond… VERDICT : Il faut rester stoïque, cool, imperturbable… Ce n’est qu’une voiture de merde pour merdeux et la Joconde n’est qu’une peinture à l’huile… Le quart tombe en 10,4 secondes à 148mph, et pour atteindre 180mph, il faut 16,5 secondes. De plus ? Ouaihhhhh ! Putain… Le compteur de vitesse à face métallique indique jusqu’à 415 km/h (257mph) dans cet exemplaire aux spécifications européennes. En fait seul le lancement initial est délicat comme pour une fusée Tesla… Pour atteindre ces grandes vitesses, il suffit de maintenir l’accélérateur enfoncé et de garder le volant droit.
Les changements de vitesse ne sont ni rapides ni fluides, mais la transmission fait le travail et Pagani affirme qu’elle est 35 % plus légère qu’une boîte automatique à double embrayage. Les changements de vitesse bruts et bruts sont en ligne avec le reste de la brutalité commise par la Huayra. Pourtant, je n’ai pas pu m’empêcher de fantasmer sur ce à quoi ressemblerait une boîte manuelle à six rapports qui permettrait d’accélérer et de transformer cette crudité en quelque chose d’encore plus proche de la mort éternelle… Avec l’aiguille du compteur de vitesse approchant les 200mph, la voiture reste stable malgré les vents et les vitesses changeants qui pourraient mettre un Boeing dans les airs, et la direction suit de manière vraie et ne s’allège jamais, au contraire. La bagnole axée sur la piste est dépouillée et est totalement exempte d’insonorisation ; Il n’y a même pas de tapis de sol.
À basse vitesse, vous entendez le claquement des pierres projetées contre le plancher en fibre de carbone, et à 70mph, il y a un son fort et punitif de 78 décibels. Si vous dépassez les 100 mph, le bruit du vent et de la route augmenter de manière exponentielle. Hommes riches, apportez des bouchons d’oreilles. Personne ne veut vous crier dessus au dîner… Les pneus Pirelli les plus exotiques et les plus adhérents homologués pour la route mettent les oreilles internes à l’épreuve. Chargés de maintenir la Huayra sur la piste les Trofeo R ont été développés pour Pagani et donnent à la Huayra tellement d’adhérence que le conducteur a besoin d’un moment pour s’adapter. Sur le patin, a été mesuré 1,15 g…. Les réactions aux sollicitations de la direction sont instantanées et délicates.
Un empattement relativement long atténue toute nervosité, et le faible poids à vide permet aux Pirelli de récupérer rapidement lorsque vous dépassez leurs limites. Les volets entre les phares se lèvent et s’abaissent sans cesse pour équilibrer l’aérodynamisme qui se cherche et pousser le nez vers le bas, ce qui aide à destabiliser le bestiau. Au fur et à mesure que la confiance disparait, il est possible de glisser doucement sur l’accélérateur sans craindre d’entrer dans l’histoire comme le gars qui a explosé la Joconde des voitures. Les rotors en carbone-céramique vous permettent de rester du bon côté de l’infamie. Les distances de freinage sont miraculeuses si vous priez le bon saint-connard…. À grande vitesse, l’aile se déplace contre le flux d’air lors du freinage et agit à la fois comme un parachute pour ralentir la voiture et un destabilisateur pour éviter de maintenir le transfert de charge équilibré et la voiture stable.
C’est dire que ça part en couille… Sur la route, les ressorts hélicoïdaux actionnés par des tiges de poussée et les amortisseurs à commande électronique offrent une conduite encore plus bizarre que ce à quoi je m’attendais de la part d’une voiture qui semble devoir nécessiter du Nomex.. Le nomex est une marque déposée de fibre synthétique hautes performances. Il a été le premier aramide commercialisé (en 1961, par la compagnie Du Pont de Nemours). Il s’agit d’un méta-aramide : le polyphénylèneisophtalamide), de sigle MPD-I. Ce matériau, comme tout aramide, peut être utilisé dans des conditions extrêmes. Sa faible combustibilité (il est auto-extinguible) et sa thermostabilité le destinent logiquement comme matériau de sécurité. Par exemple, le tissu en Nomex est utilisé dans la fabrication des vêtements des pompiers ou les tenues des pilotes automobiles, y compris la garniture intérieure des casques…
Depuis le siège du conducteur, le pare-brise incurvé, les ailes visibles et la fibre de carbone apparente créent certainement l’ambiance d’une voiture de course. Les grands rétroviseurs montés sur les ailes sont tellement éloignés que vous ne voyez rien, ce qui se trouve derrière la voiture reste un mystère, ce qui est une bonne chose pour mourir car le conduit de toit en option qui dirige l’air au-dessus du moteur aveugle le rétroviseur intérieur… Le design intérieur emprunte à l’école rétrofuturiste, semblant avoir été réalisé par Jules Verne et H.G. Wells. Les jauges analogiques auraient pu provenir d’un train victorien, et les poignées en cuir pour fermer les portes plumeuses ajoutent à l’aspect vintage. Un pommeau de levier de vitesses en bois (un clin d’œil à la Porsche 917, la voiture préférée d’Horacio Pagani) surmonte le squelette exposé du mécanisme de changement de vitesse.
Peut-être que la meilleure mesure de l’art est le type de réponse qu’il crée. Même en tant que sculpture statique, la Huayra remue quelque chose de chaud et de profond à l’intérieur qui vous rend pleinement conscient de vos genoux, que vous êtes bipède et intrinsèquement instable. Conduisez-en un et vous êtes rempli d’anxiété et complètement stressé par la voiture, le son et les forces du “G” qui inondent le système nerveux. Malgré les efforts déployés, comme toute construction de l’homme, cette chose est imparfaite. Elle est hors de prix et l’avoir c’est comme s’inquiéter de l’absence de sourcils de Mona Lisa. Le retour de la voiture est un soulagement. En tant qu’œuvre d’art, elle nous survivra probablement car dans un musée alors que la race humaine disparaitra à jamais… Qui sait si cette stupidité survivra pour démontrer que nous étions champion de la stupidité…
Prix de de base : 4 .058.360 $ plus options : Prise d’air sur le toit, 150.010 $ ; Chaîne hi-fi : 65.675 $ ; Carrosserie bicolore, 47.650 $ ; Peinture Pagani Grigio Mercurio, 41.875 $ ; Bagages ajustés, 29.325 $ ; Rayures de style Pebble Beach, 21.675 $ ; Jantes diamant noir, 18.475 $ ; Intérieur en aluminium noir, 12.650 $ ; Cuir brun, 10.325 $ ; Alcantara gris foncé, 10.325 $ ; Anodisation extérieure en noir, 9.675 $ ; Divers indispensables ; 6.675 $ ; Cadrans additionnels d’instruments, 6.450 $ ; Surpiqûres tricolores italiennes, 4.600 $ ; Etriers de freins rouge foncé, 4.100 $ ; « 20 » sur le toit et les portes, 650 $… Cout total de la voiture : 4.498.495 $ arrondis à 4.500.000 $ plus taxes, assurances, frais divers, emmerdes (inquisition fiscale et redressements d’impôts, amendes, dégradations, assurances, stress et frais d’hospitalisation en unité psychiatrique… Arrondis temporairement à un tout de 10 millions de $…
MOTEUR : V-12 biturbo Mercedes AMG avec refroidisseur d’air. Bloc et culasses en aluminium. Injection directe de carburant. Cylindrée : 365in3, 5980 cm3. Puissance : 791cv @ 5900 tr/min. Couple : 774 lb-pi @ 2000 tr/min
TRANSMISSION : Boîte manuelle automatisée à 7 rapports
DIVERS : Freins : disques en carbone-céramique ventilé de 15,7 po, percés en croix. Pneus : Pirelli P Zero Trofeo R F : 265/30ZR-20 (94Y) HP
R et 355/25ZR-21 (107Y) HP. Empattement : 110.0 in ; Longueur : 187.7 in : Largeur : 80.7 in : Hauteur : 46.5 in
Volume de l’habitacle (est) : 50 pi3 – Volume utilitaire : 3 pi3 – Poids à vide en ordre de marche : 3051 lb
RÉSULTATS DES TESTS C/D 60 mph : 3,3 s 100 mph : 5,7 s 130 mph : 8,2 s 1/4 de mile : 10,4 s @ 148 mph 160 mph : 12,1 s 180 mph : 16,5 s
Vitesse maximale (estimation C/D) : 230 mi/h – Freinage, 70 à 0 mi/h : 139 pi – 100 à 0 mi/h : 271 pi – Tenue de route, 300 pi _ Patinage : 1,15 g
ÉCONOMIE DE CARBURANT DE L’EPA : Non admissible sur routes – Combiné/Ville/Autoroute : 22/20/35 mpg