T’as l’bonjour d’Alfred…
C’est à chaque fois édifiant de constater que la vie n’est qu’un éternel recommencement… Le personnage que je vais vous présenter, fait tout son possible pour être connu…, mais malgré tout ses efforts, il reste totalement inconnu… Et pourtant il ne se ménage pas…
D’origine modeste, mais décidé à gravir tous les échelons d’une société qu’il imagine dorée à l’or fin, il n’a pas choisi la voie des études, mais s’est retrouvé contraint à travailler pour survivre, dans l’euphorie du grand n’importe quoi qui caractérisait les années insouciantes et stupides des seventies. Natif de Rochester, New York, USA, Alfred J. Dimora a été fasciné par les voitures dès l’âge de dix ans, ce qui est, vous en conviendrez, d’une banalité extrême.
Il a donc été pompiste dans diverses stations-service en début de son adolescence, période durant laquelle, dans le droit fil émouvant des histoires de jeunes rebelles au sein du Hot-Rodding, il a reconstruit tant bien que mal une Buick 1939 qui avait brûlé dans une autre vie… et cela alors qu’il n’était toujours pas en âge de conduire. Courageux, il a a obtenu un diplôme de machiniste en cours du soir et est ensuite devenu un soudeur certifié.
En 1976, Alfred J. Dimora a échoué à Santa Barbara, en Californie, où il a été engagé comme soudeur salarié chez Clénet Coachworks Inc, une petite société de fabrication de répliques automobiles “Néo-classiques”. Clénet est sans doute la série automobile la plus bâtarde, la plus opportuniste et la plus géniale de ce style jamais construite, une idée simple qu’Alain Clénet, un Français émigré aux USA, a eu un matin en buvant un café, consistant à récupérer un châssis de Lincoln MKIV (ou MKV) des années ’70 sur lequel, après avoir repositionné le moteur d’un mètre plus en arrière, est monté une carrosserie arrière d’MG Midget reprenant les portes, la capote, le pare-brise et divers accessoires, le tout rhabillé de panneaux en polyester pour donner l’illusion esthétique d’une automobile improbable et fantomatique dans l’esprit des voitures des années trente…
Rien dans le fond, tout dans la forme, rien dans la culotte, tout dans la tête, l’opportunisme étant de surfer exclusivement sur le paraître, le coté génial se situant dans la réutilisation d’un maximum de pièces de voitures d’occasion sans grande valeur à cette époque, des pièces complexes et coûteuses à réaliser tels le pare-brise et son cadre, la capote complète et son système d’armature, les portes avec les charnières et fermetures en ce compris la partie de la carrosserie qui les englobent, les vitres et leur système d’ouverture et bien sur, tous les joints caoutchouc encore “obtenables” chez divers spécialistes…
Mais le coté génial visait aussi l’utilisation de la calandre chromée de la Lincoln MKIV (ou MKV), avec pour tout habillage entre cette pièce (qui aurait été complexe à fabriquer) et la carrosserie récupérée d’une MG Midget (ou d’une VW Cox par la suite), des panneaux non courbés, donc simples à fabriquer !
Il suffit de regarder attentivement les photos pour se rendre compte de cette sorte d’arnaque à l’esthétisme. L’affaire était bluffante, le coût de fabrication n’était pas très important, les bénéfices étaient mirobolants ! S’il faut encenser Alain Clénet, ce n’est pas pour son coté “designer”, mais parce qu’il a eu l’œil pour imaginer ces récupérations et l’art de les vendre à un prix stratosphérique, faisant croire que ses Clénet étaient des œuvres d’art roulantes…
Après 300 voitures construites et vendues hors de prix en tant que Clénet Séries I, Alain Clénet va se lancer dans la fabrication d’une voiture de même style mais comportant 4 places, nommée Clénet Séries II (appréciez la recherche), utilisant un châssis de Lincoln MKV avec une carrosserie de VW Coccinelle, en ce compris les portes et vitrages au complet, le pare brise et la capote, le reste étant également un habillage en polyester dans le style des années trente… Les tableaux de bord étaient en ronce de noyer italien, les vitres étaient gravées de motifs floraux et il y avait deux cendriers en cristal Waterford rétro-éclairés, plus kitch que cela était difficile. Les acquéreurs “people” étaient : Farrah Fawcett, Rod Stewart, Ken Norton, Sylvester Stallone Julio Iglésias et le Roi Hussein de Jordanie.
Comprenant que les Clénet n’étaient qu’un assemblage de plastique sur châssis Lincoln, réutilisant des éléments de carrosserie de MG Midget pour la première série et de VW Coccinelle pour la seconde, Alfred J. Dimora s’est dit qu’il pourrait faire aussi bien, voire certainement mieux dans un atelier qui le paierait d’avantage… Il a influencé Tom McBurnie (qui deviendra célèbre quelques années plus tard pour avoir créé la fausse Ferrari Daytona du feuilleton Miami Vice), pour qu’il crée une société qui fabriquerait des sortes de Clénet “améliorées”, c’est à dire, que les panneaux d’habillage, la calandre, les ailes seraient moins simplistes, donc plus élaborés avec des courbes mieux étudiées, une société dans laquelle il toucherait le double de son salaire chez Clénet, en contrepartie qu’il amenait les “secrets de fabrication”…
Tom a accepté et à la fin des années 1970, Alfred J. Dimora et Ray Kinney, également ouvrier de l’équipe Clénet, ont rejoint Tom McBurnie qui venait de former Sceptre Automobile Company, une carrosserie assez minable dans les faubourgs de Los Angeles ou ont été construites 16 Sceptre 6.6S, affichant un design art-déco rappelant très vaguement les lignes des Delage, Delahaye, Bugatti, Alfa Romeo et Talbot-Lago. Aussi dingue qu’on puisse l’imaginer, quelques mois plus tard, ce bitza nommé 6.6S Sceptre a remporté le Best-of-Show Award au Salon de l’auto de Los Angeles de 1978 !
Il est vrai que l’engin était bien mieux dessiné et plus en phase avec les formes de la carrosserie de la MG Midget… Mais, astuce complémentaire, si Alain Clénet utilisait des Lincoln MIV ou MKV neuves, Tom McBurnie et Alfred J. Dimora, eux, utilisaient des châssis et moteurs provenant de casses autos, le bénéfice ainsi réalisé sur les éléments de base, compensant le surcroit de travail en carrosserie.
Inutile de vous écrire que Clénet ne s’en est jamais remis. Ce pauvre chou, lui qui était devenu si arrogant, si puant de prétention, si suffisant, d’autant que si Alfred J. Dimora avait réussit ce coup fumant avec la Sceptre, d’autres employés de Clénet, avaient également co-fondé des sociétés-carrosseries pour y fabriquer des automobiles du même style. La liste est longue, de Sceptre à Kanzler (qui utilisait la cellule d’une Opel GT) en passant par Di Napoli, Matthews, Griffin et Gatsby (qui utilisaient une cellule d’MG Midget)… 1978 fut l’année des répliques “néo-classiques“, il y en eut tant et tant que ce marché florissant s’est effondré dans les années ’80, le coté “opportuniste” de ces fabricants étant peu conforme à l’esprit des vraies gloires automobiles…
Après tout ce bazar…, début des années ’80, Clenet Coachworks Inc a été forcé d’interrompre sa production au beau milieu de la fabrication des Séries II et, au moment du lancement des Séries III, Alain Clénet a déposé son bilan. C’est Alfred J. Dimora qui, tel un vautour, a acheté les actifs pour une croûte de pain moisi… Il a tenté de relancer la production des Clénet dans un petit atelier rebaptisé “nouvelle usine Clénet” à Carpinteria, en Californie, un hangar sordide ou Alfred était enfin son seul patron… En tant que nouveau propriétaire, lui qui du temps d’Alain Clénet, n’était qu’un soudeur parmi d’autres, s’est senti lui pousser des ailes et sa tête a enflé comme un melon géant… Il s’est bombardé des titres les plus ronflants imaginables, tel un sergent Congolais devenu Maréchal-dictateur se pare de centaines de médailles, d’ornementations diverses et de titres ronflants : chef de la direction et chef designer de Clénet automobile… Entre autres !
Devenu le roi de la réplique, roi de son univers, il a remis en fabrication la Clénet Séries I sous l’appellation Clénet Séries IV Sportster, une copie de copie… Et, dans la foulée, il a conçu un prototype nommé Clénet Séries V, une abomination esthétique qui a eu le seul mérite de contribuer à l’insuccès de la tentative d’Alfred J. Dimora… Il s’est définitivement coupé de tous les propriétaires des Clénet fabriquées du temps d’Alain Clénet, le jour il y a prétendu que plus de 580 Clénets avaient été produites et vendues par lui à des célébrités, diverses royautés et Tycoons d’affaires à travers le monde, dans le sens ou il s’en prétendait aussi l’auteur-créateur-concepteur-fabricant…
Ne reculant devant rien, partant du principe que le ridicule ne tue pas (seul un bonhomme qui n’a pas le sens du ridicule ose s’exhiber en short et pantoufles, assis sur l’aile avant d’une Clénet), Alfred J. Dimora a fait en sorte que le président Reagan déclare en 1986, qu’était décrétée l’Année du Centenaire de l’Automobile, que la Clénet Séries II, attribuée comme l’œuvre d’Alfred J. Dimora (quel cuistre), était choisie comme voiture officielle de ce Centenaire !
En conséquence, lui et une des Clénet Séries II construite du temps d’Alain Clénet, ont été honoré à l’Automotive Hall of Fame dans le Michigan, les Clénet’s ont de ce fait été appelées “Dimora Drive Art” par le magazine Automobile Âge et “Dimora American Rolls-Royce” par la revue Fortune. Un tel mépris pour l’œuvre d’Alain Clénet, même si elle était désuète, n’a pas été du goût de la Gentry-américaine et des “people’s” qui en avaient acheté…
Évidemment, après un tel soufflé, après un tel mensonge, après un tel vol intellectuel ET manufacturier, Alfred J.Dimora est devenu persona non gratta… totalement imbuvable, pédant, suffisant, se prenant issu de la cuisse de Jupiter, ne s’adressant qu’aux nantis, aux Stars et peoples milliardaires, tandis que le reste du monde était comme prostré d’une telle folie : une vieille Lincoln charcutée et habillée d’une carrosserie de VW Coccinelle en son arrière et de panneaux simplistes à l’avant, idolâtrée par une bande de parvenus comme étant la voiture du “Centenial automobile 1986”…, C’était l’apocalypse, le délire, la parodie au niveau ultime, la crétinerie institutionnalisée… Et que ce soit un obscur soudeur employé d’Alain Clénet qui reçoit ce type d’honneur, était totalement délirant… L’apothéose de la fumisterie… Au moins Alain Clénet avait l’excuse d’être Français !
La nouvelle firme Clénet by Alfred, malgré son titre de “Centenial Car”, n’avait plus un seul client, l’affaire Clénet étant définitivement enterrée, Alfred J. Dimora devait trouver de quoi alimenter financièrement ses besoins… En tant qu’entrepreneur et consultant en affaires (sic !), mais toujours avec son diplôme de machiniste et ses qualifications de soudeur en poche, Alfred J. Dimora a commencé une nouvelle vie de conseiller et développeur de sociétés dans des secteurs aussi variés que le recyclage chimique, la gestion des relations publiques dans l’industrie automobile, le développement de logiciels sophistiqués destinés aux grands groupes industriels automobiles, la production télévisuelle et les publireportages automobiles, ainsi que le développement immobilier. Vous aurez deviné que pour se lancer dans ces affaires foireuses, sans qualification, il fallait qu’Alfred J. Dimora ait le sens de l’entourloupe…
Il a ensuite siégé à l’American Society for Testing and Materials Comité en tant qu’ingénieur-chimiste… (on se demande comment il a fait !) Dans le milieu des années 1990, Alfred J. Dimora va innover, il se lance dans le recyclage des produits chimiques (la bienséance m’interdit de dévoiler ou il les faisait disparaître, il y a suffisamment de films d’horreur qui décrivent des situations similaires), la gestion des déchets industriels (idem que ci-avant) et la production d’un produit antigel pour camions, le premier “prêt-à-utiliser” en antigel 50/50 (un bazar dangereux installé à Salt Lake City, Utah, certains se souviendront de la fameuse explosion de l’usine de produits chimiques qui y a ravagé tout un quartier) !
En 1997, Alfred J. Dimora a fondé Star Systems Bridge, Inc pour promouvoir des technologies de calcul re-configurables des puissantes plates-formes informatiques de haute performance comportant : un logiciel d’un “langage nouveau” appelé Viva et une plate-forme pour superordinateur appelée hypercomputing (sic !)… Bien sur, Alfred J. Dimora a prétendu que ses clients étaient la NASA, l’US Air Force, et le National Cancer Institute (en ce dernier cas, on se demande ou est le lien avec les deux autres)… Vous vous doutez qu’Alfred J. Dimora y a servi en tant que président-chef de la direction, avant de quitter l’entreprise (qui a disparu subitement peu après), pour retourner en Californie poursuivre son premier rêve : ses amours automobiles.
A peine de retour en bord de Pacifique, cet homme extraordinaire (si, si, c’est rare d’en trouver un aussi dingue), a réinventé la roue… devenant un acteur majeur dans le développement de la plus grande roue du monde d’une taille de 600 pieds de diamètre qui sera construite à Las Vegas et à Dubaï (l’usage et l’utilité de cette roue n’ont pas été spécifiés)… Devenu ensuite Sir Alfred J. Dimora, c’est à dire un Noble (dans son esprit membre de toutes les royautés planétaires), grâce à son intronisation aux Chevaliers de Malte en 2001 (je vous assure qu’il y est arrivé, personne ne sait comment, mais c’est vrai)… il s’est fait membre de la Guilde Motor Presse (pour avoir une carte accréditive de journaliste) et de la Société des Ingénieurs de l’Automobile (gag !)…
En Octobre 2009, il a même été intronisé au Temple de la renommée des anciens de Gates-Chili High School, ou il n’a jamais été inscrit… Et, en novembre 2009, il a été honoré par une étoile sur le Walk of Palm Springs Stars… Tout ces hauts faits d’armes, l’ont amené à créer une nouvelle automobile… Un bazar entièrement virtuel qui est développé ci-après… Outre cette nouvelle fantaisie, Alfred s’est amusé à modifier quelques voitures dans un style assez étrange qui ont fait les beaux jours d’un magazine Mexicain de Tuning… J’hésite à vous les présenter…
Alfred J. Dimora vit à Palm Springs avec sa femme ; Yvonne et sa belle-fille : Chanel…et son beau-fils : Josh, qui sert dans l’US Marine Corps en Afghanistan.
Voilà… Au moment d’écrire ces lignes, le nom le plus prestigieux et le plus dispendieux de l’industrie mondiale revient à Bugatti, il est indéniable que ces soucoupes non volantes sont au sommet de la hiérarchie automobile, du moins en ce qui concerne les prix demandés qui, soit écrit en passant, n’ont strictement rien à voir avec une “calculation” logique, puisque le coût de fabrication de ces choses absolument inutiles, inutilisables, hors de prix et d’une fiabilité très douteuse a été imaginé en fonction des “possibilités” financières de quelques méga-milliardaires aventureux.
C’est dans ce créneau très “juteux” que l’inénarrable Alfred J. Dimora est venu s’aventurer après toutes ses aventures d’affaires évoquées ci-avant…
Fidèle à lui-même, Alfred s’est lancé dans la réalisation d’une chimère au départ de rien de concret… Certes, il y a des dessins en 3D, plus ou moins réalistes, il y a aussi des éclatés technique et des croquis colorés, j’ai même vu la vidéo d’une petite voiture grise censée être la fameuse Super Berline en crash-test, ce qui est une escroquerie car jamais Alfred J. Dimora n’a fabriqué la moindre voiture destinée à concurrencer Bugatti… Donc n’a jamais fait tester quelconque voiture dans un crash-test…
A ce jour, aucun concept réel n’a été présenté à la presse… Il n’y a qu’une panoplie d’informations et de clichés virtuels pour étaler le savoir-faire supposé d’Alfred J. Dimora pour la construction de la Natalia SLS 2 (le chiffre 2 sert à faire croire qu’il y en a eu une avant)… Elle sera, selon les dires d’Alfred, la berline fabriquée à la main la plus exclusive de la planète ! À 2 millions de dollars américains, la voiture devrait être sur le même pied financier que la chimérique Bugatti 16C Galibier et Alfred, tout à son affaire, promet qu’elle sera plus rapide, mieux nantie en termes de technologies de pointe et plus “distinctive” sur le plan visuel…
En visionnant les différentes propositions digitales, il n’y a aucun doute, cette voiture sera effectivement unique au point de vue design. Des voitures similaires, au même stade de conception, existent dans quasi toutes les têtes des jeunes garçons, on en voit parfois crayonnées dans des cahiers d’école, ou tracées avec une pelle sur une plage de sable en attente de la marée… Évidemment, tous les goûts sont dans la nature, mais personnellement, je ne trouve pas que les lignes de la Natalia SLS 2 soient aussi séduisantes que celles d’une Bentley Mulsanne ou d’une Bugatti 16C Galibier, par exemple…
Avec un prix aussi élitiste, il serait normal de s’attendre à une liste de matériaux exclusifs et performants. Pourtant, la fibre de carbone qui est d’habitude une formalité dans ce genre de projet n’est pas envisagée par Alfred ! Le châssis et quelques panneaux de la carrosserie seront plutôt fabriqués en Barotex, un matériau similaire à la fibre de carbone en termes de performance, mais qui provient de la roche de volcan.
Ca tombait bien, puisque le volcan islandais Eyjafjöll, endormi depuis près de 190 ans était entré en éruption le 20 mars 2010… Oui, vous avez bien lu, une limousine en roche de volcan ! Sans rire, Alfred J. Dimora prétend que l’avantage de cette composante est qu’elle est plus légère que la fibre de carbone, la Natalia SLS 2 serait ainsi environ 680 kg plus légère que les berlines luxueuses de mêmes dimensions.
Au cœur de cette gigantesque élucubration et sous le très long capot, le concepteur de la Natalia SLS 2 voudrait implanter un immense moteur V16 de 14,0-litres de cylindrée capable de produire une puissance de 1.200 chevaux. En réalité, il s’agirait de deux blocs V8 de 7,0-litres placés en file indienne… Le nom de ce double moteur a été décidé en même temps qu’un accord informel soit esquissé avec le distributeur des pièces en Barotex. Croyez-le ou non, mais le 16-cylindres en V porterait le nom de Volcano ! Alfred J. Dimora affirme que, malgré les spécifications “diaboliques” de la motorisation, la légèreté de ce dernier et un système de distribution variable des cylindres (sic !) feront que l’économie de carburant sera une des meilleures de la catégorie. Sans préciser que ce bazar devrait flirter avec les 80 litres aux 100 km, c’est à dire plus ou moins la consommation la plus basse d’une Bugatti Veyron (En usage courant, les 130 litres aux 100 Km sont largement dépassés)… On demande à voir !
Cette voiture utilisera une transmission intégrale, tandis que les 4 roues seront directrices. La suspension promet, selon Alfred J.Dimora, d’être hyper confortable tout en étant performante, ce qui est une N-ième phrase creuse de plus dans la liste longue comme un jour sans pain ! Au niveau de la carrosserie, une option de la voiture permettra aux pare-chocs de changer de couleur selon la température extérieure, ce qui est extraordinairement utile pour le conducteur et les passagers ! Une telle berline se doit d’être équipée des dernières technologies d’Alfred J. Dimora…
Pas moins de 60 systèmes informatiques seront incorporés à la voiture pour améliorer la performance, la sécurité, le confort, les communications et le divertissement dans l’habitacle, en ce compris un système de caméras extérieures qui aideront le conducteur à éliminer tous les angles morts. Le siège avant du passager sera aussi escamotable pour accommoder une personne à mobilité réduite…, il pourra pivoter sur un angle de 90 degrés et se déplacer vers le trottoir. Dans les phares avant, de petits écrans et un rétroprojecteur pourront diffuser des vidéos à propos de la voiture et des partenaires impliqués dans le projet… Imaginez la joie du peuple rodant d’envies autour de cette automobile qui se verrait ainsi offrir gratuitement des spots publicitaires. Accessoirement, le DVD dans le lecteur de l’habitacle pourra être diffusé sur un mur devant la voiture, ce qui est une subtilité géniale destinée aux hommes en attente de leur moitié occupée aux courses dans un supermarché, ils pourront ainsi passer leur temps d’attente à visionner un film porno…
Même les porte-gobelets de cette Natalia SLS 2 pourront chauffer ou refroidir votre breuvage. Sur le plan du confort, les sièges utiliseront un gel développé par la NASA…, si, si… un gel ! Un ordinateur sans fil avec clavier et imprimante s’ajoute aux écrans de télévision sur la banquette arrière. Des sources de courant électrique de 115V et 230V seront aussi disponibles dans l’habitacle. Il y aura aussi un bar pour ceux et celles qui désireraient savourer une coupe de champagne lors des longs voyages. Puisqu’il est question d’éclairage, celui à l’intérieur sera de type LED et à fibre optique. Évidemment, il s’ajustera aux besoins des occupants. Enfin, pour charmer les dames, Alfred, le créateur de la Natalia SLS 2 prévoit d’inclure une valisette porte-documents assortie à la voiture… d’une valeur de 12.000$ en supplément.
La liste des options et des luxes princiers et/ou royaux est interminable… Les moquettes seront en laine anglaise de mouton (de quel autre animal provient la laine ?)… Les cendriers seront en cristal éclairé en souvenir des Clénet’s. Le tableau de bord sera orné de noyer italien (sic !) et la banquette arrière sera disponible avec une option massage, quoique, engager une masseuse Thaïlandaise devrait coûter moins cher pour un résultat plus jouissif ! Et encore, la Natalia n’est qu’au stade de concept virtuel pour le moment, certain qu’Alfred se masturbe rien qu’à y penser… Soyez assurés que ce projet ne verra jamais le jour… et c’est tout bonheur que de le savoir !
Pour en terminer, il me reste à vous présenter les autres élucubrations d’Alfred J. Dimora… La première est une Oldsmobile Aurora 2001 personnalisée façon “tuning” à destination des classes aisées, cette Aurora a été baptisée “La Scattare” (ce qui signifie “la sauteuse” en italien) et ce véhicule sautillant porte ainsi bien son nouveau nom… Selon Alfred J. Dimora : “La Scattare est censée être un modèle unique pour le show-business. J’aime transformer des voitures ordinaires en voitures extraordinaires. Je suis passionné de toutes les voitures, donc je veux simplement réaliser mes rêves. Cette voiture a commencé sa vie en tant que berline quatre portes, mais, la Scattare est maintenant un coupé-pick-up à deux portes. Le coffre a été conçu pour accepter un grand écran de TV haute définition ainsi qu’un équipement audio-visuel. Les roues chromées Foose “azote” sont de 20′ à l’arrière et 18′ à l’avant. Le capot est équipé d’une prise d’air fonctionnelle en alu. Je suis fier de sortir des sentiers battus pour créer des véhicules uniques, des yachts, des motocyclettes, des kits. Si vous désirez une voiture particulière ou si vous souhaitez effectuer un style thématique à conclusion logique…, je conceptualise avec raffinement ! Si vous souhaitez faire tourner les têtes partout où vous allez, contactez-moi pour voir si la Scattare est toujours disponible. Si vous souhaitez que je modifie votre voiture selon un dessin que vous avez fait, je suis prêt à vous aider”…
La JX Coupe Concept a été conçue pour le cinéma. Souvent, une voiture de film est un véhicule minimaliste avec une apparence voulue, faite pour remplir un rôle particulier dans un film… et la voiture, ensuite, disparait…, elle n’est jamais revue, sauf, parfois, dans un musée. Mais, Alfred J. Dimora, homme génial et talentueux, à imaginé fabriquer une voiture de film qui n’a tourné dans aucun film… : “J’ai décidé de construire une voiture de film sans qu’aucun producteur ne me l’a demandé…, afin de prouver que j’étais capable de réaliser une voiture destinée à des films…, de sorte qu’elle peut être appréciée sur la route longtemps après le futur générique d’un film qui reste à tourner. Ce concept car est destiné à être conduit… et pas seulement à être admiré. Le Coupe JX a commencé sa vie comme une LXi Chrysler Concorde de 1999, une quatre portes, à roues avant motrices, une berline familiale pour cinq passagers équipée d’un V6 de 235 CV. Fin 2006, j’ai décidé d’en faire une voiture de cinéma dans le style d’une El Camino, pour démontrer l’art perdu de la carrosserie en acier aux USA. J’ai changé les roues stock pour des American Racing chromées en 18′, équipés de pneus BF Goodrich 235/50ZR18. La peinture est appelé “Sunrise Perla”, elle donne l’illusion que la couleur change avec la lumière à différentes heures de la journée ou avec différentes conditions d’éclairage”…
Les gens demandent : “Quand ont-ils commencé à faire cela ?… Où avez-vous acheter cette chose ?… Comment puis-je m’en procurer une ?… Combien ça coûte ?…” !
Elle a été photographié pour CarVision, la première publication automobile de la République de Corée…, Puis elle à joué la figurante à la course de Rods à Temecula, en Californie, où il avait foule… “Vous allez bientôt la voir à la télévision et sur l’écran de votre cinéma. Et si vous êtes chanceux, vous pourrez voir le propriétaire conduire cette voiture unique en son genre, avec fierté, pendant de nombreuses années à venir”… Qu’écrire d’autre ? J’espère que vous avez tout compris, parce que je ne répèterai pas : Alfred J. Dimora est un fumiste !