Team Galag…
Mon Popu adoré, toi que j’aime car tu es lecteur assidu de Chromes&Flammes et de www.GatsbyOnline.com, toi qui rêve encore de l’hyper-luxe décadent véhiculé dans les romans et les films du style “Gatsby le magnifique”, croyant que les “riches” actuels vivent toujours ainsi, continue de rêver couché, badigeonné d’huile solaire sur ta serviette de bain sur la plage “sableuse” du camping “les flots bleus”…
Mis à part mon notaire qui se cache pour conduire sa Rolls Royce Phantom 2018 ou sa Bentley Cabrio 2016, en Costume 3 pièces…, la clientèle de ces “machins” est plutôt du style “Mister Bean” avec son modèle Phantom exclusif équipé d’un V16… et de princes arabes de 18/20 ans qui vivent une vie souriante et “je-m’en-foutiste” peuplée de très jeunes beautés rares style plantes vénéneuses qui marchent en jouissant tout en faisant la gueule aux poireaux qui les regardent…
Et ces gens disent à tous les Popus de la terre et même de l’univers, avec un sourire angélique dans une bouche pleine de dents immaculées : “Va te faire foutre pauvre merde”…, alors même que des centaines d’innocents pas si innocents qu’ils en ont l’air, leur font des signes d’amitié et de bonheur tout en immortalisant cet instant de vie par une photo…
Ces “ceusses-là”, fils de milliardaires, vivent de baises dans les iles paradisiaques, sur le yacht de papa, dans leurs propriétés, à bord du Jet familial, ainsi qu’à Gdsaat, à Saint-Tropez, à Monaco, Saint-Barth, Ibiza, Miami…, et collectionnent les automobiles supersportives d’hyper-luxe pour faire des tours en rond tout en cherchant l’extase “à donf” dans les tunnels de Monaco.
Mais ils n’ont pas que des Rolls Phantom…, les “Hyper-sportives” de plus de 500.000 euros sont leur passion, terminé le temps ou les Ferrari et Maserati rares qui concouraient sans publicités collées un pneu partouze étaient comme réservées à des Gentleman-Drivers empaquetés dans des Blazers flanelle avec pochette et gants à trous-trous pour parfaire leur chic…
Maintenant ce sont eux, les fils de milliardaires qui vivent façon “allez vous faire foutre”..., achètant et jouant avec les Hyper-sportives, Bugatti, Lamborghini, Ferrari, plus toutes les marques marginales aux noms exotiques qu’on oublie directement après avoir tenté de les prononcer…
Les deux vidéos ci-jointes vous en “parleront” plus que tout un roman.
Certains de ces millionnaires/milliardaires sont prêts à tout pour obtenir une automobile unique directement qualifiée de pièce de collection, elle doit faire sensation, une surenchère sans fin, et pour posséder un véhicule totalement autre, le fils d’une sommité d’Orient et son ami fils d’une autre sommité d’orient…, tous deux fans de Batman, le vengeur masqué, ont allié leurs connaissances et une petite part de leur fortune pour concevoir une Batmobile Akram en fibre de carbone, à partir d’une Lamborghini Gallardo.
Ils ont chargé le spécialiste suédois de l’automobile Koenigsegg (One:1 et Regera) de la mise au point… et c’est sous le logo du “Team Galag”, vétéran de l’épreuve, qu’ils se sont amusés à traverser l’Europe, de Suède en Norvège, d’Allemagne en Irlande en passant par la Belgique, puis “GO” de Dublin à Bucharest, dans le cadre du Gumball Rally 2016.
Avec en tête une volonté de te décrire la différence entre hier, cet aujourd’hui et ce qui pourrait se passer demain, mon Popu…, pour y arriver, j’ai du voyager dans des contrées hostiles au péril de mes bourses…, Dubaï, Monaco, Saint-Tropez, Gdtaad, Gréout-les-bains, Palavas-les-Flots, Fos-sur-Mer, Bruxelles, et plus encore, éreintant…
Pour réaliser cette enquête, j’allais être envahi de gens, la plupart d’entre eux titubant d’ivresse, des milliers de personnes s’évanouissant, pleurant, copulant, se piétinant les uns les autres et se battant avec des bouteilles de whiskey cassées pour arriver à se frayer un passage au milieu des foules de gnous déchainés afin de pouvoir réaliser une photo sur leur smartphone…
Pourrais-je jamais revenir du monde de ces milliers d’ivrognes délirants et trébuchants, devenant de plus en plus furieux buvant des canettes de bière goulument et se vomissant les uns sur les autres…, les rues devenant glissantes de vomi, des gens tombant par terre et s’accrochant aux jambes des autres pour ne pas être piétinés…, des ivrognes se pissant dessus…, un enfer…
Un prétentieux mélange de picole, de rêves manqués et d’une crise d’identité en phase finale, l’inévitable résultat d’un excès de stupidité dans une culture fermée et ignorante.
C’était samedi matin, le jour du Cannonball, et j’avais pris le petit-déjeuner dans un palace du hamburger, la nourriture était mauvaise, les serveuses semblaient souffrir de périostite tibiale, elles se déplaçaient très lentement, en gémissant et en maudissant les “cannonballer’s” qui attiraient trop de monde…
Passés la boisson et le manque de sommeil, mon seul réel problème à ce moment-là était d’arriver à me frayer un chemin dans la foule…, ce fut la dernière décision cohérente que j’ai été capable de prendre pour les prochaines quarante-huit heures…, à partir de là, j’ai totalement perdu le contrôle des évènements et passé le reste du week-end à baratter dans les horreurs d’un océan d’ivrognes, mes notes et souvenirs étant quelque peu brouillés.
Mais maintenant, en parcourant le bloc-note que je transportais, je comprends plus ou moins ce qui s’est passé…, pris dans son ensemble, avec des éclairs de mémoire sporadiques, mes notes semblent raconter ce qui s’est passé.
Le départ du Cannonball était prévu dans une heure magique approchant, je me suis dit que je devrais passer un peu de temps près des bagnoles dans une mer bouillonnante de gens en travers de la rue…, le chaos était total, pas moyen de voir quoi que ce soit… donc je suis retourné à l’hôtel… et le reste de la journée s’est brouillé jusqu’à la folie, la nuit-là aussi…, tout comme la journée et la nuit du lendemain…, des choses si horribles m’arrivèrent, que je ne peux même pas me résoudre à y repenser à l’heure actuelle, et encore moins à les poser sur papier, mais j’ai eu de la chance de m’en sortir finalement.
L’un de mes souvenirs les plus clairs de cette vicieuse période est celui où une nanana a abusé de moi…, elle avait déchiré son chemisier jusqu’à la taille, aucun coup ne fut porté, mais les répercutions émotionnelles furent énormes…, puis, comme une sorte d’horreur finale, j’ai tapoté un texte diabolique en essayant d’arranger les choses !
A un moment autour de dix heures trente lundi matin, mes yeux s’étaient finalement suffisamment ouverts pour que je puisse me concentrer sur le miroir de l’autre côté de la pièce et je fus stupéfait par le choc en me reconnaissant…, c’était comme ma caricature en proie à la maladie, enflée et ravagée par l’alcool… comme une version dessin animé d’une vieille photo d’album et c’était bien sûr mon portrait, horrible, horrible…
“Peut-être que je devrais dormir un peu plus longtemps”, me dis-je “je me sens trop proche de la mort pour descendre dans la rue à cette heure-ci”… et je suis retourné au lit pour au moins une heure de plus !
J’ai finalement décidé d’en finir une fois pour toute et j’ai tapoté un mail au fils du Prince des mille et une nuit pour qu’il m’envoie une cinquantaine de photo de sa Batmobile bataillant sur les routes d’Europe au milieu de la circulation.
J’ai reçu une réponse assez tard : “Blablabla, Bla, Blabla… Blablablablabla”…