THE LEGEND OF ThunderFlite
Ressemblant à une version grandeur nature d’un kit AMT, la Thunderflite a été construite dans les années ’90 par Suzie & Dean Arnold.
Suzie & Dean ont effectué plus d’un millier de modifications à une Thunderbird 1961, réalisant un engin de science fiction.
Immédiatement reconnaissable grâce à sa verrière en double bulle canopée, cette T-Bird a été peinte en “Chrome Effects” par House of Kolor.
L’engin, assez bluffant, n’a pas suscité la passion des foules…, mais a remporté un certain nombre de prix prestigieux sur la scène des Custom-cars… et est apparue dans de nombreux magazines, y compris le vénérable Rod & Custom magazine.
Réalisée dans des conditions assez confuses narrées ci-après, c’est Dean Arnold qui a construit l’engin et Deluxe Auto Interiors qui a restauré l’habitacle futuriste Rouge, qui, avec la peinture Chrome Effects, lors de la représentation de ce monument… a permis à l’engin de remporter le Best-in-Show 2008 du SEMA.
– La Thunderflite est équipée d’un V8 302ci accouplé à une transmission automatique.
– Best of SEMA Show 2008…
– 2ième place au Grand National de Pomona 2008…
– 1er place à l’ Albuquerque Motor show 2008
– Top 9 au salon Darryl Starbirds à Tulsa 2008
– 1er place au monde Autorama de Kansas City 2008
– 2ième place au Winfield Gene Show 2008 à Syracuse
Ce concept car étonnant est également apparu dans le SEMA magazine…, dans Rodder Magazine, Rod & Kulture Magazine, Rod & Custom magazine, et Dabs Ol’Skool Rod magazine…
Suzie et Dean Arnold ont construit un grand nombre de Custom-Cars, Hot-Rods… au cours des trente années de leur mariage.
Suzie s’occupait avant-tout de la partie administrative de leur carrosserie familiale, tandis que Dean concevait, construisait et peignait les voitures.
Avec sa manie de parfaire dans le respect des traditions du “travail à l’ancienne”, il a remporté de nombreux prix et a reçu une grande couverture médiatique.
Les Arnold ont alors eu l’idée de construire un Custom-Car flamboyant sur base d’une Thunderbird du début des années 1960 et ont porté leur choix sur une Thunderbird 1961.
Après avoir fait un croquis initial, Dean a rallié Don Johnson pour qu’il s’implique dans ce projet.
Don Johnson, de DA Johnson Design, est un consultant indépendant, spécialisé dans la conception d’automobiles, de yacht et dans l’illustration pour plusieurs magazines automobiles…
A force de travailler avec une grande variété de clients, allant des grandes sociétés jusqu’aux particuliers, en passant par diverses petites entreprises, Johnson a conçu de nombreux “one-of-a-kind automobiles” qui ont fait l’objet de reportages élogieux dans la presse automobile américaine.
Dean Arnold et Don Johnson ont travaillé ensemble sur une variété de productions limitées et ponctuelles…, Don les dessinait…Dean les construisait.
Lentement, le concept a évolué vers la fausse restauration d’une voiture d’exposition des années 1960 que Ford aurait pu avoir construit dans une époque ou tous les rêves étaient permis, ou un avenir radieux était promis de venir, après les décennies précédentes de la dépression et de la Seconde Guerre mondiale !
A cette époque, les satellites ont commencé à poindre dans le ciel et le public était en effervescence avec des discours de stations spatiales et même d’aller sur la lune.
C’est dans cette atmosphère de science-fiction, que le design est devenu plus aérodynamique et plus lisse, plus flamboyant et audacieux… et que les intérieurs ont été imaginés dans toutes les formes possibles. Quelle meilleure façon pour les sociétés automobiles, d’attirer les acheteurs dans les salons automobiles et les concessionnaires en surajoutant des slogans publicitaires : “Dream Cars” et “Voitures de l’avenir”… Chaque constructeur a voulu convaincre le public qu’il avait les voitures les plus modernes… et étaient donc les meilleurs.
Le staff des dirigeants de la Ford Motor Division s’était décidé, à la fin des années, ’50 de construire une voiture futuriste qui prépareraient les acheteurs potentiels pour une Thunderbird radicalement nouvelle destinée à remplacer la cuvée ’55,’57,’57….
Elle devait avoir un look de fuselage d’avion de chasse à réaction avec des ailerons et des “gimmick’s” de type “spatial” intégrés dans le design général…
Les jauges, tachymètres et autres contrôles devaient également être inspirés des jet’s.
Le tout a donné naissance à la seconde génération de Thunderbird commercialisée en 1958.
Puis, quelques années plus tard, tout a changé !
L’industrie a réalisé que le style inspiré des Jet’s et des soucoupes volantes n’avait pas de devenir et qu’il fallait changer radicalement.
Ford voulait montrer une voiture de rêve incluant des idées nouvelles pour les voitures de demain, précisant que les ailerons étaient hors de style.
Dans les années ’90, Don Johnson, Suzie et Arnold, ont donc utilisé une Thunderbird 61 cabrio… et pour lui donner le cachet ultime, se sont inspiré de la Thunderbird Futura modifiée par Georges Barris en Batmobile, pour créer une verrière ouvrante en deux parties… et l’effet global est impressionnant.
Après avoir “tourné” dans des shows de Custom-Cars et glané des prix et des articles élogieux dans la presse spécialisée, la “ThunderFlite” a été mise en veilleuse dans un entrepôt et a sombré dans l’oubli.
10 années ont passé et une légende s’est développée : “la Thunderflite existe encore”.
La voiture a été extraite de son hangar et proposée à la vente.
Steve Ashley, un marchand d’automobiles “de collection”, (http://www.sarides.com/index.html), informé qu’elle existait encore, l’a traquée, rachetée… et a décidé de vendre ce “bijou” via Dana Mecum’s Muscle Car Auctions à Kissimee, en Floride, mi janvier 2012.
Pour plus d’infos cliquez ici : http://www.mecum.com/auctions/lot_detail.cfm?LOT_ID=FL0112-121181
L’inculture américaine typique, fait que peu de gens connaissent la véritable histoire de cette voiture… et sont persuadés qu’il s’agit réellement d’un “Show-Car” conçu et fabriqué par Ford…
Une polémique s’est même installée…
Mecum ne s’investit pas dans un cours d’histoire sur la voiture, sa devise étant : “croyez ce que vous voulez, mais achetez-là”…