Bonne nouvelle… Coys c’est terminé…
A Monaco, à Londres, partout dans le monde, les escrocs sont ratatinés… Quoique rien n’est jamais certain, rien ne l’est jamais… En ce cas, durant plus de dix ans, chaque année, en mai, une fois sur deux à l’occasion du Grand-Prix Historique (qui a lieu tous les deux ans dans la principauté de la vertu, du vice, de l’argent-roi et de la fiscalité zéro), Coys a suivi Bonhams, qui a suivi RM-Auctions, qui a suivi Artcurial… Chacun organisant, quasi en même temps, à la queue leu leu, parfois en superposition, une vente aux enchères d’automobiles de collection…, Un vrai délire collectif…
Au fil du temps…, Toutes… Les unes après les autres, ont périclité d’étouffer le marché qui, de plus, se portait de moins en moins bien, le consumérisme ayant ses “auto-limites”… En finale toutes ont “lâché le morceau qu’est le Rocher de Monaco”, sauf Bonhams et Coys s’arc-boutant pour ne pas perdre la face… En vain ! D’annuelles, ces ventes vaniteuses de vanités pour vaniteux & co… en sont revenues à suivre le GP Historique, chaque deux ans…
En 2014, nouvel effort, Coys s’enfonce… La vente est ratée… Le Boss, Douglas Jamielson, jette le gant et prend sa retraite (à moins qu’on l’y pousse) et la caisse… Et c’est Chris Routledgele qui prend les commandes de ce Titanic en dérive qui ne coule pas totalement grâce au génie britannique des attrapes-nigauds-fiscaux (les compagnies off-shore étant sur-utilisées car créées par évènements puis clôturées, tout en payant les clients avec des retards considérables… Partiellement et parfois pas du tout… J’en suis d’ailleurs une victime, ce que vous lirez plus loin)…
C’est une évolution “astucieuse” des ventes temporaires, pas vu-pas pris, bye-bye… Et cela en plein Grand-Prix historique, routes barrées, déviations, flics monégasques en pagaille, gendarmerie nationale (française) en renfort…
En 2016, le 14 mai, un samedi, Coys remet le couvert, c’est une matinale : montage dans la nuit précédente, finitions au petit-matin, exposition d’une centaine d’automobiles de collection dès 10h00… Vente à 11h00… Clôture à 14h00… Démontage dès 16h30… Disparition générale dans la nuit suivante…
Bonne chance à “ceusses” qui ont vendu, va leur falloir pleurer pour recevoir un chèque d’une banque UK pour une opération Off-Shore à Monaco (paradis fiscal), défiscalisée doublement en UK via des sociétés spécialement constituées et dé-constituées… Il n’y a plus personne au numéro que vous tentez de joindre, il n’y a jamais eu quiconque à l’adresse indiquée…
Venir de la Turbie pour aller à l’espace Fontvieille, c’est le cirque en multiples sens, déjà qu’en double-sens on ne s’y retrouve pas… Et waouwww ! Dans les voies souterraines, un labyrinthe… Si on loupe une voie, c’est le sans issue, le sens interdit, le retour vers l’enfer, divers détours…
Le plus simple, mais “il faut le savoir”, c’est de partir vers Cap d’ail devant la résidence P&V Costa-Plana, puis plus bas, de filer vers Fontvieille, là c’est cool… Sauf que ce n’est indiqué nulle part… Finalement, comme je “connasse” bien, j’y arrive, au Café du Cirque… Et comme il n’y a aucune place de parking prévue (c’est résidentiel) si ce ne sont ceux de l’Héliport, j’entre sans rien demander à quiconque… C’est rempli de camions-tranports-8 et de 4X4 avec remorque simple, en majorité des marchands d’occazzz’s allemands, désagréables, fuyants, peu diserts…
Comme la zone du cirque réservée à Coys, jouxte l’héliport, je tombe sur des dizaines de corpulences empaquetées dans des costumes de fonction à 1.200 euros le bout, avec des proéminences (des flingues cachés sous les tissus soyeux)… Ces brutes étant de plus en plus épaisses à mesure que je m’approche de la terrasse blanche, éblouissante (sic !), qui m’éclate tellement la rétine que je fonce tête baissée sur le marbre de Carrare (gag !)… Puis, hop…, Les stars débarquent des hélicoptères, foncent dans les limousines noires aux vitres noires conduites par les brutes ci-avant décrites, toujours habillées en noir… Et en quelques minutes, plus personne…
A l’entrée du cirque, d’un coté un tracteur Lamborghini, petit, minus, riquiqui, moche… De l’autre un bateau en bois (Riva ?) qui fait de l’ombre à une Shelby bleue qui a été parquée là par un opportuniste… Sous le chapiteau du Cirque, nommé “Espace Fontvieille”, la vente a commencé peu avant 10h, l’ambiance est sombre, les gens aussi, y a du glauque dans l’air… Les larbins guettent l’arrivée éventuelle d’un huissier venant réclamer le produit d’une vente précédente au nom d’un client du bout du monde, tandis que Chris Routledgele, le nouveau Boss, commissaire-priseur-président, préside en ânonnant en anglais, avec traduction abrégée simultanée d’une jeune dame…
On se les pèle grââââve, on baille, c’est assommoir… Cette grand-Messe va durer 4 heures de prêches pour en finale ne vendre que 10 voitures sur 100. Pfff ! Gag de voir quantité de gens affalés un pneu-partouze pour prendre notes des enchères alors que celles-ci sont aussi bidon que bidonnées. Pfff ! Jai compté environ 100 personnes dont la moitié en couple, ce qui revient à dire qu’il y a 75 acheteurs potentiels, quoique non, puisqu’un bon tiers sont les propriétaires de certaines voitures mises en vente…
L’équation est complexe mais simple simultanément… Il y a 100 voitures, pour 100 personnes en salle, dont 50 seules, 25 en couple (donc sur ces 75 acquéreurs potentiels, on retire le tiers qui suivent leur auto en priant qu’elle se vende, restent 50 potentiels effectifs… à supposer qu’il s’agit de 50 illuminés qui sont capables de flamber leur argent en suivant les estimations hyper-farfelues et astronomiques du catalogue, il y aurait un espoir de vendre quelques autos, mais ça tient du miracle…
Coys est revenu en mai 2016 à Fontvieille, pour tenter d’harponner des clients, car, dans l’imaginaire collectif, à Monaco, il y a de l’argent… Pitrerie, les tunnels n’ont que la couleur de l’or… Et si l’on y croise des Rolls nacrées qui y roulent comme des boules de bowling lâchées dans un immense bidet de marbre, leurs conducteurs/propriétaires ne sont qu’attirés par la gravité, le stupre et la flanelle qui se dandine sous l’air du large, le ciel bleu et les diamants qui brillent aux lobes de veuves empapaoutées comme des iguanes laquées, autochtones esseulées au milieu de lampées de touristes blêmis par leur long voyage, venus vérifier que tout est beau et bien astiqué, que tout feule sur des boudins d’air pur à valves plaquées or ! Toutes et tous sont venus voir si tout est plus cher alors que rien ne l’est vraiment..
C’est plutôt la foisonnante disponibilité de toutes ces choses qui brillent, qui attire ce magma perpétuel de terriens contreplaqués dans des villes-dortoirs du monde entier, qui y déambulent comme une délégation de pingouins de la banquise venant visiter un sauna aux Baléares, les vrais riches sont ailleurs… Je n’avais pas spécialement l’impression d’en faire partie, étant là, non pas en acheteur potentiel (je me marre) ni en tant que journaliste venu couvrir le Grand Prix historique de Monaco pour le seul site d’information automobile qui ne reçoit pas de pub (GatsbyOnline.com pour ne pas le nommer), mais pour papoter le bout de gras avec le nouveau Boss afin qu’il m’explique une fois pour toute, pourquoi à Essen (Allemagne), en 2011, la société Coys s’est permis de vendre ma Chrysler Imperial Le Baron 1931 (lot n° 245), pour 17.500 euros, alors que “l’Entry-Form” (le contrat de réquisition de vente) signé par les parties en cause presqu’un mois avant la vente, soit le 8 mars 2011, stipulait un prix de réserve de 50.000 euros…
Depuis des années que j’attend… De procédures en procédures, avec de multiples chausse-trappes et de non-dits, Coys a même prétendu que le Coys de la vente d’Essen ou cette escroquerie a eu lieu, n’existe plus, que c’était une off-shore créée spécialement pour se couvrir et disparaître ensuite… Etc.etc.etc…
Avant la vente c’est trop tôt, pendant la vente ce n’est pas le moment, après la vente c’est trop tard… De toute façon Chris Routledge, le Boss a pré-disparu, il s’est évaporé juste avant sa “disparition” (gag !), il a organisé une réunion d’urgence avec les “responsables” du département “Auctions” et surtout avec le comptable (dépité) qui n’a pas compté grand chose ni grands résultats…
Officiellement c’est un grand succès… Réellement il n’y a que 10 personnes (les acheteurs, en majorité Hollandais) qui sont en attente des “papiers” pour payer et emporter… Ce qui confirme : 1° mon calcul appréciatif (20% des 50 acquéreurs illuminés potentiels pour 100 voitures à vendre à des prix de dingos, pis que stratosphériques, ont levé la patte)… et 2° les “indiscrétions” glanées avec sagacité…
J’en profite pour glaner d’autres “diverses informations”, et on me re-dit que la vente s’est bien passée, mais que ce fut quand même catastrophique, une magnifique journée mais pas bonne du tout : “Monaco c’est fini, il n’y a plus de clients potentiels ici, plus autant d’argent qu’avant, on n’a vendu que 10 voitures”.. Puisque je suis là, sur place, je continue de faire le pied de grue pour voir Chris Routledgele, le Boss… Peine perdue, c’est un “Partner” qui vient me donner un papier sur lequel sont inscrites les coordonnées de l’avocat de Coys…
Ce n’est pas encore joué pour récupérer les 32.500 euros + frais et intérêts qui me sont dus depuis plusieurs années, c’est-à-dire depuis la vente Coys de Essen (Allemagne) du 02/04/2011, plus de 5 longues années ! https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=1066&cat=auto
Beaucoup de clients ont été grugés par Coys, surtout après que Coys a fait un crash fin du siècle passé (avant 2000)…, J’ai fait confiance à Coys durant des années, en finale je n’en ai pas du tout été récompensé ! Je déconseille à quiqonque de faire confiance à des escrocs…
Pour ma part, grâce à la “correction” de Grégor Wenner et d’autres avant lui, tout s’est plus ou moins bien passé juqu’à l’auction d’Essen de début 2011 pour autant que si je vendais une auto, il valait mieux en acheter une autre dans la même Auction, afin de ne pas devoir attendre des mois et mois d’incertitudes d’être payé par un chèque anglais mettant un mois avant d’être crédité sous réserves…
En tant que collectionneur privé, ça me permettait de changer de voiture “de collection”, mais à la longue, ça devenait pesant.. Depuis 2008, les ventes Coys sont devenues peu à peu, désastres après désastres, les pires étant les ventes de Monaco qui, dans les dernières années, n’intéressaient plus quiconque (j’ai vécu une vente ou il n’y avait que 20 personnes dans la salle, c’étaient les vendeurs des voitures exposées)…
Si chaque vente restait pour moi un prétexte pour voyager avec des jeunes et jolies, la crise de 2008 aidant, a rendu ce jeu bien trop frayeux, qui plus est : de moins en moins ludique, voire même dangereux question finance… D’ailleurs les acteurs des ventes (vendeurs et acheteurs) étaient de moins en moins certains de retrouver leurs voitures ou l’argent y investi…
Pour ma part, avant l’affaire d’Essen, Coys me devait une importante somme suite à la vente d’une Corvette ’66 en Angleterre et cela s’éternisait depuis des mois et des mois, la seule alternative qui m’était proposée étant d’aller à Monaco à la vente Coys acheter une voiture dont je n’avais nul besoin…, C’est vraiment grande humiliation que d’être ainsi obligé de quémander ce qui vous est dû, de devoir courir au bout du monde, dans une vente suivante, pour tenter d’obtenir un chèque et de devoir composer en achetant une autre voiture dans une spirale sans fin qui ,si on la brise, vous expose à des non-paiements, et à lancer des procédures judiciaires coûteuses et longues, longues, qui n’aboutissent à rien…
Qui plus est, les employés-directeurs changent de casquettes… Qui est chez Poulain LeFur va chez Bonhams dont les précédents vont chez RM-Auctions… et même de Coys à Bonhams…et de Bonhams à Artcurial (ex Poulain-LeFur)…, Coys me devait donc une grosse somme d’argent concernant une vente qui avait eu lieu l’année précédente, on était en mai, ou Coys, Bonhams et RM-Auctions organisaient leurs ventes Monégasques…, J’étais excédé des promesses de paiement sans suite…, J’ai du faire le voyage pour récupérer ce qui m’était dû, imaginez le coût selon la brève description des évènements !
Grâce à l’aide d’un des employés de Coys qui se plaignait et en avait “ras-le-bol” (comme d’autres de ses collègues), de n’être quasi plus payé (tout comme moi et d’autres clients), j’ai pu m’éviter une procédure judiciaire pour récupérer ce qui m’était dû, il m’a donné la date, l’heure et l’adresse d’un restaurant de Cap d’Ail ou les deux patrons de Coys avaient programmés de discuter en dinant avec leur staff et deux gros clients américains… J’ai pu m’inviter à leur table pour demander : “mon chèque”… devant les clients américains paniqués !
Les américains ont pris peur, c’est qu’ils avaient confié deux monstres sacrés hors de prix à Coys… et ils se demandaient si tout allait avoir une bonne fin… Pour sauver la mise, Douglas Jamieson, un des patrons, m’a dit bien fort que je pouvais venir le lendemain à l’emplacement Coys au Cirque de Fontvieille pour recevoir mon chèque, ce qui n’était toutefois pas une garantie de paiement, puisque ce chèque devait attendre d’être présenté à l’encaissement dans une banque continentale qui l’enverrait ensuite à la banque anglaise ad-hoc qui paierait sous réserve de bonne fin et provision, un mois et quelque plus tard…
Les deux américains sont venus le lendemain, anxieux, s’inquiétant de savoir si j’avais reçu mon chèque. Ils sont restés la demi-journée durant laquelle “on” m’a fait patienter, ce n’est qu’en les voyant prèts à annuler leur participation, que Douglas Jamieson, le patron de Coys, a fait tracer le chèque par son comptable tout transpirant.. Un grand moment, mais au moins, il y avait le début d’un acte de paiement, même si la finalité allait durer deux mois de plus…
J’aurais du en rester là…, Confier des voitures de collection dans ces conditions assez floues et précaires, quelle qu’en soit leur valeur, génère une angoisse qui devient un stress insupportable… Tout tient à rien d’autre que des bonnes paroles, car en matière de contrat, il se limite à un Entry-Form au nom de Coys, avec des conditions générales exclusivement en faveur de Coys-Angleterre, alors que les ventes se font off-shore en dehors du Royaume-Uni d’Angleterre… sans aucune garantie de suivi… tel que j’allais le découvrir suite à la vente de Essen en début 2011…
En plus de l’affaire de la Chrysler LeBaron, une Buick inscrite avec Entry-form signé et accepté n’a pas été placée dans le catalogue et donc a ainsi été rendue invendable… Et ce n’est pas tout, cette vente Coys de Essen 2011 fut pour moi un désastre, d’abord parce que le transport d’une Corvette destiné à cette auction a tourné à l’apocalypse, car accidentée par le transporteur de Coys qui a mis plus d’un an avant de payer les dégats, Coys pourtant responsable, se défilant lâchement de toutes obligations…
Pour finir cette trilogie d’abominations, concernant la Chrysler LeBaron inscrite pour 50.000 euros selon un Entry-form signé par les parties et vendue sans mon accord pour 17.500 euros sans aucune convention annexe signée de ma part (d’où un procès interminable), le bureau d’avocat de Coys a osé écrire dans ses conclusions, que le “Coys of kensington Automobiles LTD” du contrat, n’était pas le bon “CKA LTD” (soit les premières lettres de “Coys of Kensington Automobiles LTD”..., mais donc une coquille vide envers laquelle il ne servait à rien de faire un procès, puisqu’il n’y aurait rien à récupérer, me réclamant en cette suite 2.000 euros d’indemnités de procédure !
Super mentalité… Il y a de quoi réfléchir avant de continuer à participer à ces jeux de dupes ! Notez que le montant de 50.000 euros est bien indiqué comme prix de réserve et aussi que le directeur de Coys a indiqué “manuscritement” que le paiement se ferait dans les 15 jours suivant la vente ; il faudra 8 mois pour percevoir l’avance de 17.500 euros, quand au solde, c’est pas demain la veille que Coys va payer ce qui m’est dû !
Tout cela n’est qu’une escroquerie préméditée à l’appui d’une organisation d’insolvabilité programmée depuis le début… Donc, pour en revenir à la vente de mai 2016…, j’ai quitté le cirque (ce cirque) pour me détendre avec mon adorable Blacky dans les jardins alentours ou se trouve un bassin avec une mini chute d’eau et une fontaine (de jouvence) dans et autours desquels des ribambelles de canards s’amusaient…
Ni une ni deux, Blacky a sauté dans le bassin et s’est mis à nager vers les canards, heureusement retenu par sa laisse… Les gens éraient horrifiés, les enfants pleuraient, les canards disparaissant… j’ai faiT de même (avec Blacky totalement trempé et sentant le chien mouillé). Nous sommes allés voir ce qu’on pouvait encore voir (sic !) du Grand Prix Historique… Ce n’était qu’une partouze de milliardaires sans légitimité aucune par rapport au Grand Prix normal, mais qui coûte beaucoup moins cher au péquin moyen (moi, toi, vous) et permet de remplir les terrasses de touristes venus voir si tout est cher…
Ahhhh ! Les touristes ! Pfff ! Ils consultent la carte une main sur leurs sacs comme si on allait leur aspirer leur porte-monnaie avec des tapirs lubriques avant de se dire que finalement c’est à peine plus cher qu’ailleurs sur la Côte où ils ont posé leurs bagages, donc cher quand même, il suffit d’aller boire un sirop pour s’en convaincre…
Après ce cirque global, je suis rentré “at-home”, heureux de quitter ce souk, aspirant à une nuit de rêve, seul en compagnie d’un lit splendide avec strictement aucun élément publiable sur le Grand Prix historique si ce n’est que Blacky a aboyé pour me signifier son ras-le-bol.. La messe est dite…@ pluche…