Trabantimino, l’auto-transsexuellisme mis à nu…
(1987 Trabant 601 DeLuxe)
A travers son projet “Bodywork”…, la transformation d’une Trabant (automobile populaire de l’ex RDA), sur un châssis modifié de Chevy El camino Low-rider (mythe automobile US)…, Elisabeth Cohen a occupé tous les rôles : mécanicienne d’avant-garde, directrice de plateau, top-model, artiste contemporaine, culturiste, ethnologue, etc…, prétendant y avoir exploré autant de points de vue…, depuis les questions relatives aux communautarismes, jusqu’aux cloisonnements sociaux et culturels, en passant par les représentations des femmes dans l’industrie du divertissement et à leurs relations dans le monde du travail…, se plaçant à la fois au centre de l’attention (l’objet du désir), tout en étant l’initiatrice du projet, s’offrant la possibilité d’explorer ses propres fantasmes (transgenres), tout comme ceux des spectateurs.
La jeune artiste américaine s’est donc mise en scène, s’exposant comme top-model aux côtés d’une automobile en cours de transformation…, un double projet (mécanique et photographique), sur la métamorphose des choses et des êtres… et sur le décloisonnement des genres…, des statuts.
Il vous faut savoir, avant d’aller plus avant dans la folie…, que le terme “Bodywork” recèle une ambivalence sémantique à l’origine du double projet portant ce nom, en effet, “Body” désigne aussi bien la carrosserie d’une automobile que le corps d’un être humain…
Dans la photographie ci-dessus, l’artiste auto-proclamé(e), basé(e) à Phoenix (Liz Cohn y est née Elisabeth Cohen en 1973), est assis(e) sur un gros ballon d’entraînement, tenant un poids chromé dans sa main droite et fléchissant ses biceps…, elle porte des chaussures sexy’s à lanières rouges et hauts-talons ainsi qu’un très académique body fétichiste en latex et caoutchouc noir, coupé bas, rembourré dans les seins…, bousculant ainsi les idées reçues sur le genre et ses attributions, elle est allée dans le sens du cliché lorsqu’elle a décidé de poser quasi-nue aux côtés de son œuvre (mécanique) en vue de participer aux shows de Low-riders de la côte ouest des Etats-Unis.
“Bodywork” était et est resté, une histoire de transformation(s)…, l’idée de départ : faire d’une Trabant, une réincarnation symbolique…, l’artiste, initiatrice du projet y tenant plusieurs rôles, ayant suivi un apprentissage en mécanique, a participé pleinement à la métamorphose de l’objet, un rôle essentiellement masculin qu’elle n’a pas eu crainte d’endosser dans un basculement personnel sexuel, fascinée par les transsexuels…
Epaulée par un coach, “l’artiste” Elisabeth Cohen s’est métamorphosé(e) ainsi en Liz Cohn…, un modèle ambigü(e), posant à demi-nu(e) avec force maquillage et accessoires, prenant comme “il” se doit (sic !) des positions pour le moins suggestives, mettant tous ses attributs (sic !) féminins…, en avant…, une coquetterie contrastant fortement avec l’univers masculin des garages…
Oscillant entre la photo de mode et la photo érotique, le glamour et la vulgarité, ces autoportraits de Liz Cohen par Elisabeth Cohen…, ont brouillé (et brouillent encore), son statut d’artiste multiple…, quelques-unes des photographies le démontrent d’ailleurs, où l’on voit le modèle – l’artiste donc – c’est à dire Liz Cohn…, participer à l’effort mécanique (sic !), révélant ainsi une érection… euhhhhh !…, une ambiguïté… et a fortiori : sa dimension fictive.
Additionnant les savoir-faire, “la” jeune artiste américaine a multiplié les rôles et les expériences (gag !), n’hésitant pas à passer “de l’autre côté” en devenant son propre modèle…, ou occupant la place habituellement réservée à l’homme en mettant les mains dans la merde… euhhhh !, le cambouis (sic !)…, une façon de prétendre décloisonner les genres, briser les tabous et mettre un terme aux idées reçues…, le tout en un seul et unique projet : faire un max de flouze avant de décatir vraiment.
– Le Low-riding est devenu un passe-temps universel et il est évident que la communauté a commencé à s’étendre aux quatre coins du globe avec les clubs automobiles et les expositions de voitures qui se déroulent dans des pays comme le Brésil, le Mexique, le Japon et l’Allemagne. Les gens de tous les horizons de la vie utilisent leurs véhicules comme des méthodes d’auto-expression et, à la fin, ce sont des pièces d’art. De temps en temps nous nous heurtons à un véhicule qui est hors de la norme, mais fait d’une manière qu’il nous fait regarder deux fois, tout comme l’art moderne.
Avec son lourd maquillage, ses extensions de cheveux et son regard en confrontation avec la caméra (gag !), “elle” projette une attitude du style : “je ne fait aucun prisonnier”… qui fait partie intégrante de son look de dominatrice sadomasochiste pour pervers fortunés…, c’est-à-dire ceux (et celles, si, si !), qui peuvent acheter ses “créations” (double-sens, comprenez plutôt son “savoir-faire”)…
L’automobile est une 1987 Trabant type 601 Deluxe, équivalente Est-allemande de la Volkswagen Käfer/Beetle/Coccinelle…, une automobile à la fois pathétique et comique…, un emblème de l’échec du collectivisme… qui est à mi-chemin d’une métamorphose difficile que “l’artiste” décrit comme une automobile transsexuelle…
Typée sud-américaine (sa mère est panaméenne), Elisabeth Cohen (son père est israélien), auto-renommée (c’est un double-sens subtil) Liz Cohn pour marquer sa transsexualité ET ne pas s’afficher trop juif-juive dans le panier de crabes qui se vend à l’argent facile des multimilliardaires des pays du Golfe aimant collectionner les pitreries hors de prix…, s’est investie (sic !) selon “elle”, dans le processus de création d’un véhicule mutant : littéralement la transformation d’une Trabant en la “mixant” dans un Chevrolet El Camino, un pick-up américain devenu mythique auprès des bouseux et des Kustomizeurs !
La première rencontre de Liz Cohn avec la scène des Low-riders s’est déroulée lors d’une exposition de voitures “Kustom” dans sa ville natale de Phoenix, en Arizona, ce qui a mis en mouvement son désir de construire un Low-rider de ses propres-mains… et avec le temps “elle” a imaginé une collision de deux mondes complètement différents…
En réalité “elle” a eu l’illumination qu’il devait y avoir moyen de vendre un Low-rider en le présentant comme une “oeuvre d’art contemporain”..., une façon de tirer parti du mélange des genres…, la vision consumériste d’Elisabeth Cohen était donc de thésoriser sa face Liz Cohn en se transformant en même temps qu’une Trabant deviendrait auto-sexuellement un El Camino, qui s’appellerait : “Trabantimino”…, dans ce délire, Liz Cohn a donc acheté en 2002, sur Internet, une 1987 Trabant 601 DeLuxe pour $400…, elle pourrissait à Berlin… et a été expédiée aux Etats-Unis.
Elisabeth Cohen s’imaginait que ce devait être un travail facile, elle a cherché un carrossier capable de la satisfaire (sic !)…, la voiture a suivi et passé un bref séjour à Oakland, en Californie, où une partie du travail a commencé chez un carrossier local…, mais Liz Cohn n’y a trouvé aucun plaisir, étant encore incertain(e) de la direction à prendre.
Après son retour en Arizona, un an plus tard, Liz Cohn a voulu s’investir dans la transformation par elle-même (double-sens)… et, durant quatre années, “elle” a réalisé d’importants travaux sur sa “Trabantimino”…, qu’on peut résumer comme suit : après le démontage initial d’Oakland et l’expédition du monceau de pièces en Arizona (chez sa mère), Liz a fait construire un châssis par une bande de pro(los)…, qui, avec l’utilisation de pompes (c’est sexuel) et vérins hydrauliques (waouwww !)… devait permettre une “extension”, un allongement (je bande rien qu’à imaginer la scène)…, ainsi que toutes les figures habituelles des Low-riders Mexicano’s…, en pleine “extension”, il correspondait à l’empattement d’une 1973 el Camino… et, afin d’obtenir cette extension (ça y est, j’ai joui), un tube carré glisse de l’un à l’autre (j’ai honte !)…
C’est Sean Carlini de Rockford dans l’Illinois qui a imaginé et réalisé le système d’extension et de rétractation, y compris l’arbre de transmission télescopique (putain, je sais plus ou me la mettre)…, la difficulté étant le maintien de son équilibre…, l’interface est par-contre venu d’un Chevy S-10 qui a été utilisé pour sa partie mécanique : un V8 305ci équipé d’un carbu quatre corps Edelbrock
10 ans plus tard (sic !), la Trabant n’était toujours pas entièrement finie…, mais Liz Cohn estimait que c’était (et que c’est encore), un travail d’amour…, pour faire “zoli et bôôôôô”…, elle (il) a affirmé (et continue actuellement), qu’elle (il) avait effectué tout le travail de carrosserie et de mécanique, il-elle-même (c’est t’y pas possible de sauter du masculin au féminin, vous définirez vous-même pour la suite), arrachant le moteur deux temps d’origine de la Trabant pour y greffer un moteur V8 d’El Camino plus virillement puissant…, elle/il a prétendu (et prétend toujours) également, avoir “inventé” un système hydraulique innovant permettant à sa voiture (à son oeuvre) de “se dilater”… et de “se contracter”…, devenant soit plus longue, soit plus courte…
Pour cette personnalisation, Liz avait obtenu l’aide d’une équipe de mentors : Don Roberts et Tom Mello de Kustom-Kréations situé à Sterling Heights, Michigan, ont en effet transformé ce qui devait l’être…, Tom Galley et Ed Valentage du garage Al Sharp à Rochester, Michigan, ont complété le travail…, Liz Cohn déclarant (bien plus tard) qu’elle/il (on s’y perd) avait sous-estimé le travail nécessaire pour transformer la Trabant en un Low-rider de rêve…
Si son “œuvre” s’avérait n’être qu’une (mauvaise) enseigne publicitaire automobile, Liz Cohn n’était il-elle-même que sa caricature personnalisée sous la tutelle de son maître sexuel et accessoirement mécanicien : Bill Cherry…, la Trabant n’était alors qu’une carcasse apparemment pourrie (voyez la première série de photos), qui pouvait effectivement de se dilater et contracter…, ce qui était original, quoique totalement crétin…, mais pas assez pour se vendre au prix d’un Cézane ou d’un Picasso !
En cette suite, Liz Cohn, au bord de la dépression nerveuse, a erronément cru qu’il fallait trouver des galeristes en Europe, capables de peaufiner ce qui n’est que l’habituelle arnaque des prétendues “œuvres-d’art”…, les deux oiseaux ont donc beaucoup voyagé pour faire de la “retape”… mais, faute d’en trouver un…, c’est dans une ancienne usine (délabrée) de peintures industrielles de Stockholm, qu’il et elle ont échoué pour “travailler” sur la manière de présenter leur Trabant Low-rider comme étant une œuvre d’art majeure !
L’usine de peinture a été baptisée “Musée Fargfabriken de Stockholm”, où l’artiste (Liz Cohn) avait sa résidence officielle…, c’était l’un des “musées d’art” (sic !) parmi les plus aventureux dans le monde…, c’était aussi une boîte à partouze pour transsexuels et ceux et celles qui aiment s’y frotter !
Durant trois ans la (qué)quête de Cohen sera toute entière vouée à la “finition” (de la Trabant)…, ce qui éloignait “l’œuvre” du coté “brut” et “basique” d’une vraie pulsion sexuelle créative…, l’amenant vers la conséquence (ouvrière) d’un “bête” travail (de carrosserie) de grand luxe comme traitant de la restauration des belles (Ferrari) “de collection” se vendant le plus cher possible aux déviant(e)s friqué(e)s…
Cet aspect du projet artistique de Liz Cohn était aussi peu remarquable que la transformation d’une femme de tous les jours en une sirène…, le vilain petit canard se transformant en cygne majestueux est un thème familier…, mais une Trabant ne se transforme pas en Ferrari…
Finalement, Liz Cohn, touchant le fond…, s’est dévoyé(e) en présentant son œuvre enfin “finie” (peinte comme une cuisine laquée) dans des concentrations et dans des shows “Kustom”…, posant de manière vulgaire avec sa Trabant el Camino comme un épouvantail devant un modèle d’exposition, alors que la partie (érectile) mécanique du projet restait inachevée.
Pour Liz Cohn, cependant, la transformation était totale…, l’universitaire, nonchalamment sur-sexué(e), posait devant, dans et sur sa voiture, vêtu(e) d’un jean, de baskets et d’une casquette de base-ball, exactement comme un(e) simple mécanicien(ne) fièr(e) d’avoir “Kustomizé” une Trabant…
Le thème de l’auto-création-mutilation inutile est une norme américaine, bien sûr… et dans le cas de Liz Cohn, ce thème va de pair avec ses idées “essentielles” de l’identité féminine dans le monde moderne…, une identité qui peut être à la fois intensément sexuée et sexiste…, une équation complexe qui est rarement articulée très clairement…., elle y exposait sa Trabant avec neuf photographies d’elle…, par chance (pour elle) elle va y rencontrer l’artiste Helena Keeffe qui y exposait elle aussi, grâce au financement de son ami-amant Don Barselloti, propriétaire de Elwood Body Works à Scottsdale…
L’exposition de la Trabant de Liz Cohn à la Galerie Godin, un espace “créatif” en forme de galerie d’art pour artistes-déjantés-dépressifs ouvert dans le quartier du Marais (l’un des principaux quartiers d’art de Paris), présentant des artistes comme Wang Du et Claude Closky…, va changer l’univers (et la vie) d’Elisabeth Cohen…
Il a proposé à Elisabeth Cohen qu’elle vienne y exposer son auto-œuvre-d’art (c’est un double-sens)…, Barselloti notant avec ironie qu’il était le premier à prendre “la science de la mécanique automobile”…à ce niveau de l’innovation humaine, dans son “érectibilité”….
Les progrès “artistiques” d’Elisabeth Cohen à Elwood Body Works ont été documentés dans un livre de Onestar-presse-Paris (conçu par Elisabeth Cohen elle-même), ressemblant à un album de photos en noir et blanc, relatant les voyages de la Trabant des USA vers l’Europe et de l’Europe aux USA (gag !), un chapitre étant consacré à l’éviscération et à la re-construction du véhicule, devenant une “œuvre”…
Elisabeth Cohen a en finale chorégraphié une séance de photo en bikini mettant en scène son coté Liz Cohn…, le public étant invité à regarder tout cela (et participer aux agapes moyennant diverses contributions), dans le cadre d’une série d’événements appelés : “La plaque tournante entre les sexes, est la Trabantimino”……, mais ce n’est pas la voiture elle-même qui était “l’œuvre d’art”, c’est le processus et la performance de trouver des mécènes croyant en sa vision (et espérant l’avoir dans leur lit)…
L’artiste (sic !) a dès-lors passé trois mois à travailler (sic !) sur sa voiture et sur son corps en même temps…, Don Barselloti (propriétaire de Elwood Body Works à Scottsdale), lui a construit un atelier de carrosserie (et une salle de sport ainsi qu’un donjon pour déviances diverses)… et a embauché (débauché) quelques entraîneurs/entraineuses…
Comme tout ce barnum est complexe et que vous avez sûrement du mal à reprendre les choses en main (sic !), je résume : Elisabeth Cohen, âgée maintenant (en 2018) de 45 ans, a commencé sa carrière très jeune (trop !) en tant que documentaliste…, elle a également suivi des cours de photographie à l’école secondaire, après que son père, chirurgien professionnel et photographe amateur, soit décédé dans un accident de voiture, ce qui l’a rendue particulièrement proche de son Nikon 1968…
Tout cela parce que Liz Cohn était en rupture d’une sous-culture de sexe masculin…, les questions de genre et transgenre dans son travail étant sans cesse les plus évidents à son esprit torturé de sadomasochisme…, mais d’autres étaient tout aussi importants à ses yeux… et sans doute plus profonds…, elle a violé (waouwww !) ainsi délibérément la première règle de chaque artiste : ne pas (trop) s’impliquer…
Elle demeure maintenant à Elwood Body Works à Phoenix, où elle “travaille” dur… sous la tutelle du Maître mécanicien Bill Cherry, de l’artiste Helena Keeffe et de Don Barselloti, propriétaire des lieux…
Après avoir été diplômée de l’Université de Tufts, Elisabeth Cohen est partie pour “tirer des photos au Panama”…, et a réalisé un reportage “hot” sur les travailleurs du sexe transgenre près du lieu où sa grand-mère avait vécu… et comme elle est devenue très proche de ses “sujets” panaméens, ils l’ont habillée à leur façon… et elle s’est transformée lentement en “un” documentariste-interprète-photographe…, prisonnier/prisonnière de sa passion sexuelle pour les personnes du troisième sexe, tendance sado-maso…, comprenez donc pourquoi, sa “Trabantimino” est une automobile transgenre…
Dans une exposition de groupe en janvier, au Musée d’art contemporain de Scottsdale, Elisabeth Cohen a présenté sa Trabant enfin finie, en même temps qu’un spectacle de Low-riders appelé “Radical-Mod”…, son prochain objectif étant d’obtenir que sa voiture soit présentée en reportage dans les magazines automobiles (ainsi que dans les sites-web-auto)…, du monde entier…
C’est dans ce cadre (et pas pour les séances de sadomasochisme en partouzes) que j’ai rencontré Liz Cohn à Miami…, nos discussions se poursuivant sur le web durant plusieurs mois…, toutefois (et il ne faut pas s’en étonner) ce sont les publications sexuelles qui se sont investies dans la publication d’articles biaisés (à tendance libidineuse), certains proposant des sommes d’argent assez rondelettes pour que Liz/Elisabeth pose entièrement nue tout en exhibant son engin…
Bien…, bonbon…, le personnage de Liz Cohn/Elisabeth Cohen est régressif…, ce n’est pas faute de ses aspects post-féministes, dans lesquels la sexualité féminine est directement corrélée au pouvoir d’une Maîtresse sadomasochiste totalement détraquée… auprès de laquelle j’aurais peur de confier mes bijoux de famille…, la photographie montrant “l’artiste” posant avec sa voiture, tenant un broyeur industriel lourd entre ses jambes dans une version “Rust Belt” du vagin denté…, me donne des frissons… tandis que mes coucougnettes remontent dans mon ventre !
Une vieille parabole chinoise note que trois femmes dans la cuisine fait trop d’arguments…
Cohen multi-faces, est folle dans sa propre imagination pour savoir qui va régner de toutes ses déviances…, son identité est sans cesse en pleine érection/mutation…, sans aucun doute, toute cette histoire va changer plusieurs fois avant qu’elle ne soit écrite une fois pour toutes.
Extrait d’une interview où Liz Cohen évoque l’arbre de transmission :
http://www.believermag.com/issues/200711/?read=interview_cohen
“L’empattement est rallongé de 90cm et comme la voiture passe de la traction avant (Trabant) à la propulsion (El Camino) elle possède désormais un arbre de transmission qui doit se déplier au fur et à mesure que la voiture s’allonge. Cet arbre de transmission doit être équilibré et ne doit pas vibrer. Il m’a fallu un an et demi pour trouver cet arbre de transmission télescopique”.
Présentation de Liz Cohen lors du passage de l’expo à Paris en 2006 :
http://www.paris-art.com/marche-art/Bodywork/Bodywork/5050.html
Autres liens à voir :
http://www.laurentgodin.com/lc.html (1)
http://creative-capital.org/projects/view/101
http://www.artnet.com/magazineus/reviews/taubman/taubman11-21-06.asp
http://wheels.blogs.nytimes.com/2010/08/19/the-trabantimino-the-art-of-building-
a-trabant-lowrider/ (2)
Dans le lien (1) on découvre la “Trabantimino” totalement transformée, rallongée de 180cm, telle qu’elle est exposée dans les galeries où elle est passée.
Dans le lien (2) vous verrez comment la voiture se transforme dans une petite vidéo.
A noter que lors de l’exposition parisienne, un catalogue de 48 pages était édité par la Galerie Laurent Godin :
http://www.artbook.com/catalog–art–monographs–cohen–liz.html
Belle performance, non ?