Il n’est pas dans mes habitudes d’être complaisant, j’ai trop souvent vu les ravages de la flatterie et de la veulerie qu’utilisent mes biens ch€r$ con(s)-frères afin d’obtenir les publicités nécessaires à leur survie de “grands éditeurs”, générant “partouze” des articles dithyrambiques d’une complaisance putassière qui finissent invariablement par faire vomir leurs lecteurs et lectrices qui, en conséquence, se dirigent vers d’autres ailleurs… en finale, la presse merdiatique va très mal, jusqu’à 80% de son lectorat s’est enfuit au loin, entraînant le principal diffuseur : Presstalis, au dépôt de bilan avec plus d’un milliard et demi de dettes, précipitant “la presse” dans le gouffre qu’elle s’est creusé, le même en copié/collé que le puits sans fond de la bêtise humaine !
Le Coronavirus amplifie tout cela, mais il a “bon dos” car on lui colle absolument tous les “maux-ginables”… la France s’enfonce dans des polémiques sans fin avant même que qui que ce soit de réellement compétent puisse ouvrir la bouche, ce dont profite politiquement “notre” jupitérien président en s’envolant dans des péroraisons antiques sur l’état de guerre (Civile ? Médicale ? Politique ? Commerciale ? Industrielle ? Virale ?) en se contemplant dans le miroir des vanités… et en décrétant un confinement et un “black-out” le temps de “voir venir”… alimentant ainsi l’hallucination collective, dans laquelle nous sommes engoncés à voir se poursuivre la chute, avec de très lourdes conséquences sur notre société, de notre économie, de notre mode de vie ainsi que de notre santé psychique et sociale !
Toutefois…, finalement… soyons positifs… la surproduction d’inutilités consommables est stoppée, les prix baissent, on devient enfin moins dépendant du pétrole qui nous ruine, la pollution disparaît, l’air redevient pur… les monumentales conneries que sont les matchs de foot et autres fausses sportivités hyper lucratives sont à l’arrêt, obligeant les vampires tels que Ferrari et VW-Porsche-Bugatti-Lamborghini-RollsRoyce à stopper la production de leurs bagnoles destinées majoritairement aux “footballeux-illettrés et escrocs financiers d’affaires”... qui plus est, on commence enfin, via le Web, à remettre en doute les fausses vérités officielles, les “Fake-News” n’étant pas celles qui sont dénoncées par les “politiquement-corrects” !
Il est en effet à relever avec ironie que la découverte d’une nouvelle utilité thérapeutique pour un médicament tombé de longue date dans le domaine public soit décevant pour tous ceux qui espèrent un prix Nobel grâce à la fausse découverte fracassante pré-orchestrée d’une nouvelle molécule ou d’un vaccin… avec la perspective des dizaines de milliards de dollars de revenus à prendre, là où la “Chloroquine” ne coûte littéralement rien ! (elle ne rapporterait pas ce que certains avaient imaginés avec l’antidote qui sortira tel un lapin d’un chapeau haut-de-forme)… Le coronavirus aurait pu rapporter gros… d’où les fake-news gouvernementaux…
Traiter un indécis d’indécis le rend davantage indécis…
L’indécis est une personne qui, devant un choix (mettons à deux composantes pour simplifier) n’arrive pas à se décider… les deux possibilités de choix sont symbolisées par des feux A et B qui au départ sont tous deux allumés… il est tout à fait raisonnable d’examiner avec soin les avantages et les inconvénients de chaque alternative car s’il n’y avait pas incertitude la question du choix ne se poserait pas… une personne décidée finit vite par appuyer sur l’un des deux boutons, ce qui éteint aussitôt le feu opposé… du coup les raisons qui militaient en faveur de ce dernier n’existent plus, seul brille le feu choisi et il n’y a plus de problème.
L’indécis, lui, quand il appuie sur le bouton A voit au contraire son feu s’éteindre et le feu B briller du plus vif éclat, car toutes les raisons qui militaient en faveur du choix B apparaissent les meilleures et il regrette son premier choix… alors il rectifie et appuie sur B.
Mais aussitôt c’est le feu A qui s’illumine car, cette fois, ce sont les raisons qui militaient en faveur du choix A qui étaient sûrement les meilleures.. alors il appuie vite sur le feu A, lequel aussitôt s’éteint alors que le B se remet à briller de plus belle.
Les raisons qui militaient en sa faveur étaient décidément celles qui s’imposaient et il revient au choix B lequel éteint aussitôt le feu B… il n’en sort plus, perd un temps considérable et, lorsque de guerre lasse il se sera enfin décidé à fixer son choix, il ne cessera de se tourmenter sur les raisons qu’il avait de faire le choix opposé : voilà un personnage bien malheureux.
Finalement le plus sage, tant pis si on se trompe, est de décider au mieux car ce seront les événements qui feront après coup que cette décision aura été bonne ou mauvaise… il est vrai qu’avoir à décider est plus pénible que de décider.
Un lecteur de mes magazines Chromes&Flammes m’a anonymement téléphoné la semaine passée, m’affirmant vouloir m’acheter “d’urgence” tous les magazines de “la collection” pour en faire les stars d’une étagère de sa bibliothèque me dédiée… en finale d’une longue conversation durant laquelle je n’arrêtais pas de lui signaler qu’il lui suffisait de suivre les indications en page d’accueil de GatsbyOnline, il m’a dit qu’il allait me retéléphoner le dimanche midi car il avait besoin de réfléchir sur la raison qui le poussait à commander les numéros 2, 3, 4, 5, puisqu’il ne lui manquait que le n°1… il n’a pas rappelé dimanche midi, comme dit, mais le samedi à 23h36… baragouinant qu’il devait encore réfléchir, craignant un achat impulsif…
L’indécision débouche de plus en plus sur de l’impolitesse et un manque total de savoir-vivre, de la part de personnes s’affirmant extrêmement intéressées (et bien plus !) par l’achat de tout et n’importe quoi.
Ces comportements désagréables minent toute joie de vivre mais contribuent aussi à démoraliser les plus endurcis qui, avec le temps passant,ont de moins en moins envie de rester calme, poli et courtois devant des personnes qui estiment avoir tous les droits…
Ce qui est en cause, c’est de sciemment déranger les gens alors qu’aucune envie/pulsion d’achat ou de simple envie”raisonnée“n’existe mais simplement le besoin maladif de passer son temps à “discutailler“!
Concernant les automobiles, certains s’amusent à jouer l’indécision après avoir mimé l’intéressement total, dans le but d’essayer/tester/réaliser “un essai” (de plus ou moins longue durée) d’une ou plusieurs voitures extraordinaires… implorant que préalablement toute leur famille puisse poser devant et dans les voitures, chacun son tour, se prenant les uns-les autres en photos…!
Pour ma part, je commence à m’en fatiguer, je “laisse courir” lorsque cette indécision “cinématographique” en multi-conneries grand-écran se déroule lors d’une exposition, parce que dans ces manifestations, les gens ne viennent pas nécessairement avec une volonté d’achat mais viennent passer leur temps d’ennuis, certains se laissant parfois soi-disant entraîner dans un achat compulsif… rien que pour s’amuser de jouer avec la clause légale de rétractation… prétextant principalement le refus du crédit qu’ils n’ont par ailleurs jamais sollicité !
C’est une plaie pour les agents immobiliers car les longs délais légaux leur font perdre une saison… en automobile la plaie n’est qu’une frustration et de la perte de temps.
Mais pour ma modeste part, lorsque c’est une sorte de fou qui me fait réellement perdre quasiment une journée après m’avoir raconté les pires bobards, alors que jusqu’à présent j’arrivais à rester calme, poli et courtois, je plante les gens sur place !
Il y a quelques temps, un quidam belge s’est pointé pour m’acheter une Corvette Big-Block cabriolet que je voulais vendre pour acquérir une autre voiture qui me plaisait d’avantage…
Après deux heures à discutailler et tourner autour de la voiture, il m’a dit qu’il voulait l’acheter à un prix convenu si l’essai s’avérait concluant.
Durant ces deux heures, il n’a pas arrêté de me demander si la voiture était munie d’un certificat de conformité, et je lui ai a chaque fois répondu “non” précisant qu’en France c’est le certificat d’immatriculation qui fait foi de l’autorisation de circulation… la Corvette étant immatriculée “Ancêtre“, je n’avais aucune envie d’affronter des complications inutiles pour une vente “à l’export”…
Je lui ai donc demandé : “Si l’essai est concluant, vous l’achetez telle quelle, avec l’immatriculation “Ancètre” Française, ne changez pas d’avis car je dois sortir au moins 6 voitures pour bouger la Corvette et en plus il pleut ce qui m’obligera à tout re-nettoyer“…
Et il m’a répondu : “Oui“…
Nous voilà parti après que j’ai bougé les voitures et sorti la Corvette…
L’essai fut plus que concluant…
De retour, je lui ai demandé de signer un bon de commande et de me remettre un acompte, ce à quoi il m’a répondu : “Oui, mais, il me faut un conformité et une immatriculation normale…”
Je l’ai jeté dehors… il est resté à tambouriner sur la porte…
Les voitures anciennes, dites “de collection“, ne sont pas des voitures”de tous les jours“, mon rôle premier et ma passion étant de chercher, débusquer, découvrir, déterrer, des voitures extraordinaires et de les collectionner.
Durant de longues années il me faut parfois rechercher les pièces rarissimes qui manquent… superviser les restaurations, le sellier, le carrossier, le peintre…, c’est long et coûteux, tout cela représente un investissement considérable, tant financier qu’en temps passé.
Le bonhomme qui a été le déclenchement de ce texte, n’était pas celui de l’exemple précédent, mais un Luxembourgeois, prénommé Cristophe… même topo… j’aurais du me méfier, mais j’ai un bon fond…
Il me téléphone milieu de semaine pour une AMC Matador “X” et m’affirme vouloir acquérir cette rareté… dans la conversation il me dit être “AUSSI” intéressé par ma Corvette Big-block, par un de mes Prowler et par mon Pick-up’52… mazette… c’est trop en une fois… rendez-vous est pris malgré que ce soit l’attitude typique d’un fiscard qui va à la pêche aux moules…
Il arrive le samedi à midi dans une splendide BMW série 5 Touring version M5 V-10 (ce qui exclu l’aspect fiscard), et, à peine là, il n’a aucun regard pour le Pick-up’52… bizarre !
Je lui montre la Matador “X” un seul propriétaire, importée neuve en Belgique, seulement 67.543 miles), tous les documents en ordre, 1 seul propriétaire…, il y a même dans ma farde de 5kgs des magazines d’époque qui ont réalisés des reportages sur la voiture…
Durant 5 heures (de midi à 17 heures) il va se coucher dessus (et dedans), plonger dans le moteur, démonter le filtre à air du carburateur Holley quadruple corps, prendre note des numéros, les comparer avec son “Black book“… la totale…
Pour l’essai je lui dis (et vous qui me lisez savez pourquoi en fonction de mon commentaire d’un peu plus haut) : “Donnez-moi un acompte, si l’essai n’est pas concluant, je vous le restitue aussitôt“…
Du coup…, pas d’essai…
A 17 heures, il s’en retourne à son Luxembourg en m’affirmant : “Demain, dimanche, à midi sans faute, je vous téléphone“…
Dimanche midi… rien ! Dimanche après-midi… Rien ! Je n’en entendrais jamais plus parler…
Lors d’un Show de vieilles bagnoles à Monaco/Monte-Carlo, Léopold, un belge, s’y promène avec son épouse et m’accoste : “J’ai déjà vu TA GT-40 dans un show à Louvain en Belgik, une fois, hein meneer… hoevel ? asteblief ! combien pour moi ? Kotverdoum, j’aimerai acquérrrrirrr une proprepriété ici dans le sude de la Frankriekc, hein, une fois, ca être tof de rouler là dedans, kant je l’auras, y a l’air conditionné au moins ?“
Je lui réponds : “Elle n’est pas à vendre, je l’aime bien, une telle voiture, c’est rare“…
Il me rétorque : “Reprend ma Buick 1950 ET ma Corvette, que j’ai ici en foto de moi, hein maneekee, devant ton bec, exposées, rutilantes, hein, une fois, polichées de ma fem’ hein ! Bel Fem’ Hein Kotverdomme quelles miches, tu sais ! une fois, hein, meneer et je te paie la différence en black, une fois tu sais, hein en Belgik qu’on retourne dans deux jours“…
En tant que collectionneur, la possibilité d’un changement pour d’autres voitures qui m’apporteraient un flash au cœur, reste envisageable…, je lui dis OK après que la différence en ma faveur sera discutée, sous réserve.
Il me dit que sa parole c’est de l’or en barres, que l’affaire est faite, qu’il n’a qu’une parole et me demande en serrant et agitant ma paluche dans la sienne en gage de conclusion sincère de préparer la Brightwell GT-40, de faire un entretien complet, de la passer au contrôle technique “Belche” pour l’immatriculer à son nom… etc.etc… rendez-vous est donc pris pour livraison ; “le mercredi en 15, une fois hein fieu, je suis serieuzos tu sais, je rigole pas, tu comprends le Belch de toi au moins, hein ?”…
Je m’occupe de tout, cours comme un fou, partout… et le dimanche soir suivant : “Allo, ne viens pas mercredi, je viens d’aller ziverer chez mon vétérinaire qui a une collection d’autos miniatures et il ne connait pas la Brightwell GT-40, donc je ne l’achète pas parce que je ne sais pas en connaître la vraie valeur vraie et authentic, hein fieu, voilà, tot zienssss…“ !!!
Point barre… mais je lui rétorque : “Vous savez ce qu’est une Gaylord ?”…
–“Non peï, c’est koi ke cet esbrouff ?”…
-“Et une Muntz, et une Kurtiss ?”…
-“Non, je connais pas, ces bazarrrs fieu, tu sais, moi, manekee, tu sais, savez, moi, toi, tu connais ma Corvette et ma Buick, mais ce que tu as dis à moi, dis, non, ça je sais pas. Alleï; hein, sans rancune de nous, hein, fieu, pour ta peine de moi kant on se voit je t’offre eine Kriek” !…
–“Ok, je vous laisse chercher”...
Voilà… et des histoires comme celles-là, pffffffff !!! J’en ai des tonnes en réserve…
Un an plus tard, il reviendou au même endroit à Monaco et me dit qu’il regrette, qu’il aurait du l’acheter, qu’il va me faire une offre… et je n’en ai plus jamais entendu parler !
Il y a une forme de désespérance cachée au milieu des voitures anciennes, dites “de collection“, certains soi-disant collectionneurs n’y connaissent rien, ils veulent simplement faire des affaires, ces gens, indécis et “difficiles“, ont appris, souvent dès l’enfance, qu’en se montrant désagréables, ils mettaient les autres en position de faiblesse et ils comptent sur cette faiblesse pour obtenir ce qu’ils veulent, en l’occurrence, exclusivement un prix le plus bas possible, sans tenir compte de la véritable valeur de la voiture, qu’ils ne convoitent qu’en fonction de “l’affaire” qu’ils veulent réaliser sur le dos du propriétaire…
Face à une personne indécise et “difficile“, certains optent pour la passivité, parce que l’affrontement leur répugne et qu’ils préfèrent faire comme si de rien n’était… mais l’absence de réaction ne fait qu’encourager les personnes “difficiles” à recommencer envers leurs victimes pour les persécuter.
Pour ma part, j’exorcise en écrivant… tout en essayant de ne pas exploser mon ordinateur… bande de cons…
Les personnes indécises “difficiles“, sont classées en sept types principaux.
1 – Les indécis-agressifs-hostiles :
Ce sont des butors qui se plaisent à malmener, rudoyer et intimider. Ils estiment que leurs victimes sont des êtres faibles qui méritent le traitement qu’ils leur réservent. Par conséquent, ils sont stimulés par les signes de faiblesse. On distingue trois sous-types à l’intérieur de ce groupe :
– Les Batailleurs ont besoin d’avoir raison et ils ne reculeront devant rien pour obtenir gain de cause. Arrogants, ils ne se contenteront pas d’attaquer la valeur de la voiture, ils s’en prendront au vendeur personnellement. La tactique la plus importante en face d’un Batailleur, c’est la défense. Si on ne se défend pas, il prendra le vendeur pour quantité négligeable, il n’existera plus à ses yeux. Si le Batailleur vocifère (ou pleure), il faut lui laisser passer la crise et lui donner le temps de se calmer (il le fera). Ensuite, il faut reprendre la situation en main, au besoin en coupant la parole au Batailleur pour pouvoir parler, car il n’a pas l’habitude de céder la parole aux autres.
– Les Sournois font des insinuations, des remarques sous cape et des taquineries pour ébranler. Ils ne sont pas aussi facile à repérer que les Batailleurs, mais leur comportement peut être aussi destructeur. Les Sournois utilisent habilement leur comportement importun dans des circonstances où la victime-vendeur sera la moins encline à répliquer de peur de provoquer une émeute. Les Sournois, tout comme les Batailleurs, ont des idées très arrêtées et ne connaissent généralement strictement rien aux voitures anciennes, ils veulent simplement briller dans leur cercle restreint en s’affichant avec une voiture que leurs amis ne peuvent (ou n’osent) se payer. Dans un show, un Sournois tient volontiers des conciliabules avec ses voisins, s’amusant à opiner de la tête tout en désignant un point précis de la voiture en murmurant : “C’est pas d’origine, ça…“, ce qui est une méthode imparable pour que tout le monde durant dix ans émet des doutes quand à l’authenticité de la voiture ainsi désignée..
– Les soupe-au-lait se disent d’adultes qui piquent des crises. Ces crises sont remplies de colère et de rage qui semblent à peine contrôlables. Assez souvent, la crise se déclenche au beau milieu d’une conversation qui, au départ, était amicale et calme. Habituellement, un Soupe-au-lait est une personne qui se sent menacée ou qui a vu ses plans malmenés ou ses idées contrariées. Par exemple, c’est une personne qui aime les Mercedes Pagode, qui n’aura jamais les moyens d’en acheter une, qui roule en 190 diesel de quatrième main, et prétend vouloir acheter une Cobra 427S/C authentique avec la signature de Carroll Shelby sur le couvercle de la boite à gants!
– Les grincheux :
Les Grincheux trouvent quelque chose à redire sur tout. Et à travers leurs jérémiades, ils donnent à entendre habituellement que quelqu’un (moi), doit faire quelque chose pour eux concernant la reprise de leur Lada Grand Sport… Il peut être difficile de reconnaître un vrai Grincheux. Celui-ci sait poser les problèmes d’une manière si accusatrice qu’il est difficile de distinguer les vrais problèmes de ses griefs personnels, de plus, il est sans cesse sur la défensive.
3 – Les taciturnes :
Ces personnes réagissent par un mutisme total aux réponses données à leurs questions, style : “C’est quoi c’te bagnole con ?“… Ils restent hermétiques aux explications. Lorsque j’insiste pour obtenir une réponse, au mieux elles marmonnent quelques mots, “ouaihhhhh” ou “boffff“, mais plus souvent, elles ne desserrent pas les dents. Il est difficile de discerner un Taciturne d’une personne seulement réservée, bien que cette dernière n’esquive pas en général les questions directes comme le fait le premier. Lorsque j’ai affaire à un Taciturne, ce qui me gène c’est son refus de répondre. Par conséquent, la meilleure tactique est de l’amener à parler. Pour y arriver, je pose des questions à développement auxquelles une réponse par “ouaihhhh” ou “boffffff” ne suffit pas. Une question comme : “Qu’en pensez-vous ?” est une bonne entrée en matière. Après les questions, j’invite le Taciturne à répondre en lui adressant un regard amical, sans parler. Pour éviter de faire moi-même les frais de la conservation, je suis direct et je lance quelque chose comme : “Puis-je savoir pourquoi vous n’avez rien dit ?” (une question à développement). Si cela ne donne toujours rien, après l’avoir invité de nouveau par un regard amical, je me prépare à entendre quelque chose comme : “Je continue ma visite, puis je reviens…” de la part d’un Taciturne particulièrement réfractaire.
4 – Les Super-sympas :
Une personne Super-sympa veut être aimée et acceptée de tout le monde et pour y arriver, elle est ouverte, sociable et se montre sous son meilleur jour. Cependant, le danger ici, c’est qu’elle est d’accord avec vous sur une chose et ensuite sera d’accord avec quelqu’un d’autre sur des idées contraires. De plus, elle se portera acquéreuse à n’importe quel prix, mais finira pas disparaître sans acheter.
5 – Les négatifs :
Les Négatifs ou les Rabat-joie sont souvent des personnes convaincues qu’une voiture autre que celle qu’ils possèdent ou ont possédés, ne vaut strictement rien… Le Négatif a le don de décourager tout le monde, il s’emploie à semer le défaitisme et l’impuissance. Au plus j’essaye de le convaincre d’un contraire et résoudre un de ses problèmes ou d’améliorer une situation déterminée, au plus il devient négatif. Le Négatif est persuadé que les autres (dont je fais partie), se moquent de lui ou qu’ils ne pensent qu’à leurs intérêts. Il finit par croire mordicus à ses propos négatifs. Lorsque je fais face à un Négatif, je n’essaye pas de lui dire qu’il a tort d’être pessimiste…
6 – Les Je-sais-tout :
Les Je-sais-tout se croient supérieurs aux autres et le montrent en étant pompeux et condescendants. Il y a deux types de Je-sais-tout.
– Le Bulldozer est généralement quelqu’un de très instruit dans son domaine mais qui ne connait strictement rien d’autre. Il est convaincu qu’il est maître de son destin, qu’il sait exactement ce qu’il doit acheter et que par conséquent, il n’a rien à faire des idées et des connaissances des autres, donc des miennes. Face à un Bulldozer, je lui fait examiner les voitures exposées sans mettre directement sa compétence en cause, afin qu’il ne se croit pas la cible d’une attaque personnelle…
– Le Frimeur, comme le Bulldozer, attend des autres respect et admiration pour les voitures qu’il possède et qui sont les seules à valoir quelque chose à ses yeux…, mais il jette seulement de la poudre aux yeux, il n’est pas du tout expert, souvent, il ne se rend pas compte qu’il discute de choses qu’il ne connaît pas bien. De tous les gens “difficiles” décrits jusqu’ici, le Frimeur est celui qui m’occasionne le moins de soucis, sauf qu’il se vexe facilement si on lui dit que sa Ford Granada customizée est une voiture de Jacky que je ne peut échanger contre ma Cobra….
7 – Les indécis chroniques :
Les Indécis chroniques, au cœur de la population des indécis “difficiles” sont ceux qui tergiversent pour le seul plaisir de tergiverser. Cependant, comme ils remettent à plus tard leurs décisions, ce n’est pas toujours amusant à supporter. Face à un Indécis, j’essaye de l’aider à me dire pourquoi il trouve si difficile de prendre une décision (pour autant qu’il en prenne une). Il arrive souvent que l’Indécis chronique appuie intérieurement, et parfois ouvertement, tout ce que tout le monde dit autour de nous puisque certaines personnes se mêlent des conversations pour le seul plaisir de les faire capoter….
En conclusion, je n’écrirai rien de plus, me contentant de boire un Mojito bien frais et en vous invitant à faire de même, demain sera un autre jour…