Traiter un indécis d’indécis le rend davantage indécis…
Il n’est pas dans mes habitudes d’être complaisant, j’ai trop souvent vu les ravages de la flatterie et de la veulerie qu’utilisent mes biens ch€r$ con(s)-frères afin d’obtenir les publicités nécessaires à leur survie de “grands éditeurs”, générant “partouze” des articles dithyrambiques d’une complaisance putassière qui finissent invariablement par faire vomir leurs lecteurs et lectrices qui, en conséquence, se dirigent vers d’autres ailleurs… En finale, la presse merdiatique encore diffusée en version “papier” va très mal, jusqu’à 80% de son lectorat s’est enfuit au loin, entraînant le principal diffuseur : Presstalis, au dépôt de bilan avec plus d’un milliard et demi de dettes, précipitant les éditeurs dans le gouffre qu’elle (la presse) s’est creusé. C’est le même, en copié/collé, que le puits sans fond de la bêtise humaine ! Waouwwww ! Lisez la suite qui est bien pire…
Le Coronavirus avait amplifié tout cela, mais avait “bon dos” car on lui a ensuite collé absolument tous les “maux-ginables”. La France s’est ainsi enfoncée dans des polémiques sans fin avant même que “qui que ce soit de réellement compétent” puisse ouvrir la bouche, ce dont a profité politiquement “notre” jupitérien président en s’envolant dans des péroraisons antiques sur l’état de guerre (Civile ? Médicale ? Politique ? Commerciale ? Industrielle ? Virale ?) en se contemplant dans le miroir des vanités et en décrétant un confinement et un “black-out” le temps de “voir venir”. Tout cela n’a fait qu’alimenter l’hallucination collective, dans laquelle nous nous étions engoncés à voir se poursuivre la chute, avec de très lourdes conséquences sur notre société, de notre économie, de notre mode de vie ainsi que de notre santé psychique et sociale ! Le principe créé est resté pour un nouveau Barnum avec l’Ukraine, plus fou encore !
Même principe de base avec rétro-commissions… Nos chefs de Gouvernements (tous y vont) donnent de nos impots et reçoivent en retour un énorme pourcentage sur compte off-shore indétectable… Toutefois… Finalement, il nous est demandé d’être positif, soyons donc positifs… On nous vend ainsi une illusion, guerres et surproductions d’inutilités consommables sont stoppées, les prix vont baisser car en Ukraine la main d’oeuvre est 70% moindre, on deviendra enfin moins dépendant du gaz et du pétrole Russe qui nous ruinent, la pollution disparaîtra, l’air redeviendra pur… En attente, les monumentales conneries que sont les matchs de foot et autres fausses sportivités hyper lucratives seront temporairement à l’arrêt, obligeant les vampires à suspendre la production de choses destinées majoritairement aux “footballeux-illettrés et escrocs financiers d’affaires”... Qui plus est, on sera autorisé, via le Web, à remettre en doute les fausses vérités officielles, les “Fake-News” n’étant pas celles qui sont dénoncées par les “politiquement-corrects” ! Illusions et propagandes…
Il est fut effet à relever avec ironie que la découverte d’une nouvelle utilité thérapeutique pour un médicament tombé de longue date dans le domaine public allait s’avérer décevant pour tous ceux qui espéraient un prix Nobel grâce à la fausse découverte fracassante pré-orchestrée d’une nouvelle molécule ou d’un vaccin… Cela avec la perspective des dizaines de milliards de dollars de revenus à prendre, là où la “Chloroquine” ne coûtait littéralement rien ! (elle ne rapportera toutefois pas ce que certains avaient imaginés avec l’antidote, qui sortant tel un lapin d’un chapeau haut-de-forme, a amené les vaccins à rapporter des fortunes en milliards aux laboratoires qui étaient sommés de reverser un part plus que substantielle aux mêmes chefs d’Etats déjà goinfrés des autres magouilles en attente de “la totale” avec les dons de charité à l’Ukraine, ristournés direct sur comptes offshores indétectables…
Traiter un indécis d’indécis le rend davantage indécis… L’indécis est une personne qui, devant un choix (mettons à deux composantes pour simplifier) n’arrive pas à se décider… les deux possibilités de choix sont symbolisées par des feux A et B qui au départ sont tous deux allumés… il est tout à fait raisonnable d’examiner avec soin les avantages et les inconvénients de chaque alternative car s’il n’y avait pas incertitude la question du choix ne se poserait pas… une personne décidée finit vite par appuyer sur l’un des deux boutons, ce qui éteint aussitôt le feu opposé… du coup les raisons qui militaient en faveur de ce dernier n’existent plus, seul brille le feu choisi et il n’y a plus de problème. L’indécis, lui, quand il appuie sur le bouton A voit au contraire son feu s’éteindre et le feu B briller du plus vif éclat, car toutes les raisons qui militaient en faveur du choix B apparaissent les meilleures et il regrette son premier choix… alors il rectifie et appuie sur B.
Mais aussitôt c’est le feu A qui s’illumine car, cette fois, ce sont les raisons qui militaient en faveur du choix A qui étaient sûrement les meilleures.. alors il appuie vite sur le feu A, lequel aussitôt s’éteint alors que le B se remet à briller de plus belle. Les raisons qui militaient en sa faveur étaient décidément celles qui s’imposaient et il revient au choix B lequel éteint aussitôt le feu B… il n’en sort plus, perd un temps considérable et, lorsque de guerre lasse il se sera enfin décidé à fixer son choix, il ne cessera de se tourmenter sur les raisons qu’il avait de faire le choix opposé : voilà un personnage bien malheureux. Finalement le plus sage, tant pis si on se trompe, est de décider au mieux car ce seront les événements qui feront après coup que cette décision aura été bonne ou mauvaise… il est vrai qu’avoir à décider est plus pénible que de décider.
Un internaute m’a anonymement contacté la semaine passée, m’affirmant vouloir m’acheter “d’urgence” tous les magazines de “la collection” de mes anciens magazines “papier” pour en faire les stars d’une étagère de sa bibliothèque me dédiée… C’était en finale d’une longue conversation Messenger durant laquelle je n’arrêtais pas de lui signaler qu’il lui suffisait de suivre les indications en page d’accueil de ce GatsbyOnline. Il m’a rétorqué qu’il allait me recontacter car il avait besoin de réfléchir sur la raison qui le poussait à commander les numéros 2, 3, 4, 5, puisqu’il ne lui manquait que le n°1… Il s’est re-manifesté le samedi suivant à 23h36, m’expliquant qu’il devait encore réfléchir, craignant un achat impulsif… L’indécision faisait de moi une victime… Jouer l’indécision après avoir mimé l’intéressement total, est-ce dans le but d’essayer/tester/réaliser “un essai” de plus ou moins longue durée ?
Certains se laissent parfois soi-disant entraîner dans un achat compulsif… Ce n’est rien que pour s’amuser de jouer avec la clause légale de rétractation pour prétexter principalement le refus d’un crédit qu’ils n’ont par ailleurs jamais sollicité et dont ils n’ont nul besoin pour acquérir d’anciens numéros de mes magazines “papier” ! C’est une plaie pour les agents immobiliers car les longs délais légaux leur font perdre une saison alors qu’en automobile la plaie n’est qu’une frustration et de la perte de temps. Mais pour ma modeste part, lorsque c’est une sorte de fou qui me fait réellement perdre quasiment une journée après m’avoir raconté les pires bobards, alors que jusqu’à présent j’arrivais à rester calme, poli et courtois, je plante les gens sur place ! Il y a quelques temps, un quidam s’était pointé pour m’acheter une Corvette Big-Block cabriolet que je ne voulais pas vendre pour acquérir une autre voiture…
J’ai eu tort d’être aimable… Après deux heures à discutailler et tourner autour de la voiture, il m’a dit qu’il voulait l’acheter à un prix convenu si l’essai s’avérait concluant. Rien n’avait été convenu… Durant ces deux heures, il n’a pas arrêté de me demander si la voiture était munie d’un certificat de conformité, et je lui ai a chaque fois répondu “non” précisant qu’en France le certificat d’immatriculation fait foi de l’autorisation de circulation. La Corvette étant immatriculée “Ancêtre plus de 30 ans“, je n’avais aucune envie d’affronter des complications inutiles au cas ou le prix astronomique demandé serait accepté… Je lui ai donc demandé : “Si l’essai est concluant, vous l’achetez telle quelle, avec l’immatriculation “Ancètre”, ne changez pas d’avis car je dois sortir au moins 6 voitures pour bouger la Corvette et en plus il pleut ce qui m’obligera à tout re-nettoyer“… Et il m’a répondu : “Oui“…
Nous voilà parti après que j’ai bougé les voitures et sorti la Corvette… L’essai fut plus que concluant… De retour, je lui ai demandé de signer un bon de commande et de me remettre un acompte, ce à quoi il m’a répondu : “Oui, mais, il me faut un vrai certificat de conformité et une immatriculation non collection“… Je l’ai jeté dehors… Il est resté à tambouriner sur la porte… Les voitures anciennes, dites “de collection“, ne sont pas des voitures “de tous les jours“, mon rôle premier et ma passion étant de chercher, débusquer, découvrir, déterrer, des voitures extraordinaires et de les collectionner. Je vends rarement sauf si…
Durant de longues années il me faut parfois rechercher les pièces rarissimes qui manquent, superviser les restaurations, le sellier, le carrossier, le peintre… C’est long et coûteux, tout cela représente un investissement considérable, tant financier qu’en temps passé.
Le bonhomme qui a été le déclenchement de ce texte n’était pas celui de l’exemple précédent mais un Luxembourgeois, prénommé Christophe. Même topo… j’aurais du me méfier, mais j’ai un bon fond… Il me téléphone milieu de semaine pour mon AMC Matador “X” et m’affirme vouloir l’acquérir… Il me dit être “AUSSI” intéressé par ma Corvette Big-block, par un de mes Prowler et par mon Pick-up’52… Mazette… C’est trop en une fois… Je flaire un fiscard qui va à la pêche aux moules… Il s’invite le samedi suivant à midi dans une splendide BMW série 5 Touring version M5 V-10 (ce qui exclu l’aspect fiscard), je l’oblige à m’offrir un dîner le plus coûteux/goûteux possible… Je lui montre la Matador “X” un seul propriétaire, importée neuve, seulement 67.543 miles, tous les documents en ordre, 1 seul propriétaire… Il y a même dans ma farde de 5kgs des magazines d’époque qui ont réalisés des reportages sur la voiture…
Durant 3 heures (de 15 à 18 heures) il va se coucher dessus, dessous et dedans, plonger dans le moteur, démonter le filtre à air du carburateur Holley quadruple corps, prendre note des numéros, les comparer avec son “Black book“… la totale… Pour l’essai je lui dis (et vous qui me lisez savez pourquoi en fonction de mon commentaire d’un peu plus haut) : “Donnez-moi un acompte, si l’essai n’est pas concluant, je vous le restitue aussitôt“… Conséquence, pas d’essai !
A 18 heures, il s’en retourne à son Luxembourg en m’affirmant : “Demain, dimanche, à midi sans faute, je vous téléphone“… Le dimanche suivant à midi… rien ! Tous les dimanches midi je constate que ce zouave ne téléphone pas et ne téléphonera jamais, jamais, jamais… Je n’ai plus l’envie ni le besoin de ce genre de stupidité… Rien ! Je n’en entendrais jamais plus parler…
Lors d’un Show de vieilles bagnoles à Monaco/Monte-Carlo, Léopold, un belge, s’y promène avec son épouse et m’accoste : “J’ai déjà vu TA GT-40 dans un show à Louvain en Belgik, une fois, hein meneer… hoevel ? asteblief ! combien pour moi ? Kotverdoum, j’aimerai acquérrrrirrr une proprepriété ici dans le sude de la Frankriekc, hein, une fois, ca être tof de rouler là dedans, kant je l’auras, y a l’air conditionné au moins ?“
Je lui réponds : “Elle n’est pas à vendre, je l’aime bien, une telle voiture, c’est rare“…
Il me rétorque : “Reprend ma Buick 1950 ET ma Corvette, que j’ai ici en foto de moi, hein maneekee, devant ton bec, exposées, rutilantes, hein, une fois, polichées de ma fem’ hein ! Bel Fem’ Hein Kotverdomme quelles miches, tu sais ! une fois, hein, meneer et je te paie la différence en black, une fois tu sais, hein en Belgik qu’on retourne dans deux jours“…
En tant que collectionneur, la possibilité d’un changement pour d’autres voitures qui m’apporteraient un flash au cœur, reste envisageable, je lui dis OK après que la différence en ma faveur sera discutée, sous réserve. Il me rétorque que sa parole c’est de l’or en barres, une foi, ca être foi dans le Belgik des bons belges qui viennent dépenser leur argent en France et que l’affaire est déjà faite et refaite dans sa tête, qu’il n’a qu’une parole et il me fait un baise-main et me demande en serrant et agitant ma paluche dans la sienne en gage de conclusion sincère (sic !) de préparer ma Brightwell GT-40, de faire un entretien complet, de la passer au contrôle technique “Belche” pour l’immatriculer à son nom… etc.etc… rendez-vous est donc pris pour livraison ; “Le mercredi en 15, une fois hein fieu, je suis serieuzos tu sais, je rigole pas, tu comprends le Belch de toi au moins, hein ? Tiens Pey, je te donne 50.000 d’accompte d’avance”…
Je devrais m’occuper de tout, courant comme un fou, partouze, mais son chèque est sans provision… Le dimanche soir suivant il me téléphone : “Allo, ne viens pas mercredi, je viens d’aller ziverer chez mon vétérinaire qui a une collection d’autos miniatures et il ne connait pas la Brightwell GT-40, donc je ne l’achète pas parce que je ne sais pas en connaître la vraie valeur vraie et authentic, hein fieu, voilà, tot zienssss… Je te laisse mon chèque en cadeau mais renvoie-moi la moitié…“ !!!
Point barre… Un escroc… Je ne dis rien de son chèque sans provision, lui laissant croire que je lui renvoie “la moitié”, de rien qui n’est donc rien… -“Tu sais, moi, manekee, tu sais, savez, moi, toi, tu connais les zotos et le press que t’écris dedans, mais ce que tu écris, dis, non, ça je sais pas suivre ton intellectualisme. Alleï hein, sans rancune de moi, hein, fieu, pour ta peine de moi kant on se voit je t’offre eine Kriek” !…
Voilà… et des histoires comme celles-là, pffffffff !!! J’en ai des tonnes en réserve… Un an plus tard, il reviendou au même endroit à Monaco et me dit qu’il regrette, qu’il aurait du l’acheter, qu’il va me faire une nouvelle offre… Et je n’en ai plus jamais entendu parler ! Il y a une forme de désespérance cachée au milieu des voitures anciennes, dites “de collection“, certains soi-disant collectionneurs n’y connaissent rien, ils veulent simplement faire des affaires, ces gens, indécis et “difficiles“, ont appris, souvent dès l’enfance, qu’en se montrant désagréables, ils mettaient les autres en position de faiblesse et ils comptent sur cette faiblesse pour obtenir ce qu’ils veulent, en l’occurrence, exclusivement un prix le plus bas possible, sans tenir compte de la véritable valeur de la voiture, qu’ils ne convoitent qu’en fonction de “l’affaire” qu’ils veulent réaliser sur le dos du propriétaire…
Face à une personne indécise et “difficile“, certains optent pour la passivité, parce que l’affrontement leur répugne et qu’ils préfèrent faire comme si de rien n’était… mais l’absence de réaction ne fait qu’encourager les personnes “difficiles” à recommencer envers leurs victimes pour les persécuter. Pour ma part, j’exorcise en écrivant… tout en essayant de ne pas exploser mon ordinateur…. Les personnes indécises “difficiles“, sont classées en sept types principaux. 1- Les indécis-agressifs-hostiles : Ce sont des butors qui se plaisent à malmener, rudoyer et intimider. Ils estiment que leurs victimes sont des êtres faibles qui méritent le traitement qu’ils leur réservent. Par conséquent, ils sont stimulés par les signes de faiblesse. On distingue trois sous-types à l’intérieur de ce groupe, chaque allant de mal en pire…
– Les Batailleurs ont besoin d’avoir raison et ils ne reculeront devant rien pour obtenir gain de cause. Arrogants, ils ne se contenteront pas d’attaquer la valeur de la voiture, ils s’en prendront au vendeur personnellement. La tactique la plus importante en face d’un Batailleur, c’est la défense. Si on ne se défend pas, il prendra le vendeur pour quantité négligeable, il n’existera plus à ses yeux. Si le Batailleur vocifère (ou pleure), il faut lui laisser passer la crise et lui donner le temps de se calmer (il le fera). Ensuite, il faut reprendre la situation en main, au besoin en coupant la parole au Batailleur pour pouvoir parler, car il n’a pas l’habitude de céder la parole aux autres.
– Les Sournois font des insinuations, des remarques sous cape et des taquineries pour ébranler. Ils ne sont pas aussi facile à repérer que les Batailleurs, mais leur comportement peut être aussi destructeur. Les Sournois utilisent habilement leur comportement importun dans des circonstances où la victime-vendeur sera la moins encline à répliquer de peur de provoquer une émeute. Les Sournois, tout comme les Batailleurs, ont des idées très arrêtées et ne connaissent généralement strictement rien aux voitures anciennes, ils veulent simplement briller dans leur cercle restreint en s’affichant avec une voiture que leurs amis ne peuvent (ou n’osent) se payer. Dans un show, un Sournois tient volontiers des conciliabules avec ses voisins, s’amusant à opiner de la tête tout en désignant un point précis de la voiture en murmurant : “C’est pas d’origine, ça…“, ce qui est une méthode imparable pour que tout le monde durant dix ans émet des doutes quand à l’authenticité de la voiture ainsi désignée..
– Les soupe-au-lait se disent d’adultes qui piquent des crises. Ces crises sont remplies de colère et de rage qui semblent à peine contrôlables. Assez souvent, la crise se déclenche au beau milieu d’une conversation qui, au départ, était amicale et calme. Habituellement, un Soupe-au-lait est une personne qui se sent menacée ou qui a vu ses plans malmenés ou ses idées contrariées. Par exemple, c’est une personne qui aime les Mercedes Pagode, qui n’aura jamais les moyens d’en acheter une, qui roule en 190 diesel de quatrième main, et prétend vouloir acheter une Cobra 427S/C authentique avec la signature de Carroll Shelby sur le couvercle de la boite à gants!
2- Les grincheux :
Les Grincheux trouvent quelque chose à redire sur tout. Et à travers leurs jérémiades, ils donnent à entendre habituellement que quelqu’un (moi), doit faire quelque chose pour eux concernant la reprise de leur Lada Grand Sport… Il peut être difficile de reconnaître un vrai Grincheux. Celui-ci sait poser les problèmes d’une manière si accusatrice qu’il est difficile de distinguer les vrais problèmes de ses griefs personnels, de plus, il est sans cesse sur la défensive.
3- Les taciturnes :
Ces personnes réagissent par un mutisme total aux réponses données à leurs questions, style : “C’est quoi c’te bagnole con ?“… Ils restent hermétiques aux explications. Lorsque j’insiste pour obtenir une réponse, au mieux elles marmonnent quelques mots, “ouaihhhhh” ou “boffff“, mais plus souvent, elles ne desserrent pas les dents. Il est difficile de discerner un Taciturne d’une personne seulement réservée, bien que cette dernière n’esquive pas en général les questions directes comme le fait le premier. Lorsque j’ai affaire à un Taciturne, ce qui me gène c’est son refus de répondre. Par conséquent, la meilleure tactique est de l’amener à parler. Pour y arriver, je pose des questions à développement auxquelles une réponse par “ouaihhhh” ou “boffffff” ne suffit pas. Une question comme : “Qu’en pensez-vous ?” est une bonne entrée en matière. Après les questions, j’invite le Taciturne à répondre en lui adressant un regard amical, sans parler. Pour éviter de faire moi-même les frais de la conservation, je suis direct et je lance quelque chose comme : “Puis-je savoir pourquoi vous n’avez rien dit ?” (une question à développement). Si cela ne donne toujours rien, après l’avoir invité de nouveau par un regard amical, je me prépare à entendre quelque chose comme : “Je continue ma visite, puis je reviens…” de la part d’un Taciturne particulièrement réfractaire.
4- Les Super-sympas :
Une personne Super-sympa veut être aimée et acceptée de tout le monde et pour y arriver, elle est ouverte, sociable et se montre sous son meilleur jour. Cependant, le danger ici, c’est qu’elle est d’accord avec vous sur une chose et ensuite sera d’accord avec quelqu’un d’autre sur des idées contraires. De plus, elle se portera acquéreuse à n’importe quel prix, mais finira pas disparaître sans acheter.
5- Les négatifs :
Les Négatifs ou les Rabat-joie sont souvent des personnes convaincues qu’une voiture autre que celle qu’ils possèdent ou ont possédés, ne vaut strictement rien… Le Négatif a le don de décourager tout le monde, il s’emploie à semer le défaitisme et l’impuissance. Au plus j’essaye de le convaincre d’un contraire et résoudre un de ses problèmes ou d’améliorer une situation déterminée, au plus il devient négatif. Le Négatif est persuadé que les autres (dont je fais partie), se moquent de lui ou qu’ils ne pensent qu’à leurs intérêts. Il finit par croire mordicus à ses propos négatifs. Lorsque je fais face à un Négatif, je n’essaye pas de lui dire qu’il a tort d’être pessimiste…
6- Les Je-sais-tout :
Les Je-sais-tout se croient supérieurs aux autres et le montrent en étant pompeux et condescendants. Il y a deux types de Je-sais-tout.
– Le Bulldozer est généralement quelqu’un de très instruit dans son domaine mais qui ne connait strictement rien d’autre. Il est convaincu qu’il est maître de son destin, qu’il sait exactement ce qu’il doit acheter et que par conséquent, il n’a rien à faire des idées et des connaissances des autres, donc des miennes. Face à un Bulldozer, je lui fait examiner les voitures exposées sans mettre directement sa compétence en cause, afin qu’il ne se croit pas la cible d’une attaque personnelle…
– Le Frimeur, comme le Bulldozer, attend des autres respect et admiration pour les voitures qu’il possède et qui sont les seules à valoir quelque chose à ses yeux…, mais il jette seulement de la poudre aux yeux, il n’est pas du tout expert, souvent, il ne se rend pas compte qu’il discute de choses qu’il ne connaît pas bien. De tous les gens “difficiles” décrits jusqu’ici, le Frimeur est celui qui m’occasionne le moins de soucis, sauf qu’il se vexe facilement si on lui dit que sa Ford Granada customizée est une voiture de Jacky que je ne peut échanger contre ma Cobra….
7 – Les indécis chroniques :
Les Indécis chroniques, au cœur de la population des indécis “difficiles” sont ceux qui tergiversent pour le seul plaisir de tergiverser. Cependant, comme ils remettent à plus tard leurs décisions, ce n’est pas toujours amusant à supporter. Face à un Indécis, j’essaye de l’aider à me dire pourquoi il trouve si difficile de prendre une décision (pour autant qu’il en prenne une). Il arrive souvent que l’Indécis chronique appuie intérieurement, et parfois ouvertement, tout ce que tout le monde dit autour de nous puisque certaines personnes se mêlent des conversations pour le seul plaisir de les faire capoter….
En conclusion, je n’écrirai rien de plus, me contentant de boire un Mojito bien frais et en vous invitant à faire de même, demain sera un autre jour…