TRUMPY Paramount’61 Rolls Silver Cloud V8 640ci 850cv Supercharger
Rien à foutre de l’électrique… Fuck-Off… Fuck-You… Bullshit… Les “Ceusses” de Ringbrothers sont les empereurs du Kustomizing, les Rois du “Politiquement-incorrect” créant régulièrement certaines des constructions les plus excitantes et les plus extrêmes à se taper le cul par terre le sol. Digne de ces statuts impériaux et royaux, l’équipe est montée en gamme avec cette dernière création dénommée “Trumpy Paramount”. C’est une Rolls-Royce Silver Cloud II de 1961 qui est au Top du Top de tout ce qui roule. Rien que de la performance et du luxe grâce à son Chevy V8 640ci Supercharger de 850 chevaux.
Et tout cela a été adapté aux temps incertains actuels pour fêter la victoire de “L’ami Donald Trump” qui sera intronisé comme étant le 47ième Président des Etats-Unis-d ‘Amérique pour un second mandat qui devrait faire oublier et effacer celui de Joe Bidden. Ils ont donc voulu offrir cette Rolls à Donald Trump. La seule fausse note est qu’il aurait fallu utiliser une Cadillac hyper classieuse plutôt qu’une Rolls Royce Silver Cloud II, symbole de la Royauté Britannique. Oupsssssss ! Faute de goût et erreur de casting… Ringbrothers n’a pas été renvoyé mais prié d’offrir cet hommage à une autre personnalité.
Cela s’est avéré un choix difficile… Après Donald Trump qui a donc refusé l’hommage, c’est Elon Musk (né le 28 juin 1971 à Pretoria), qui a été approché, mais cet entrepreneur/chef d’entreprise milliardaire est triple-national, sud-africain, canadien et américain. Etant aussi l’homme le plus riche du monde avec une fortune estimée à 251,3 milliards de dollars et Big-Boss de SpaceX et Tesla, il n’avait que faire d’une Rolls-Royce de 850cv. Le Boss de Ringbrothers a alots pensé à Kamala Harris en lot de consolation, puis à Joe Bidden en cadeau d’adieu, mais ce fut décliné… J’ai envoyé ma candidature et attend une réponse…
Quoiqu’en fait après réflexion, c’est trop ostentatoire et encombrant pour mes déplacements Saint-Tropéziens car je ne bourlingue plus comme au temps de mes magazines “papiers”… Non… Mon Web-site 3 en 1 : Chromes&Flammes/GatsbyOnline/SecretsInterdits en numérique, me cloitre quasi religieusement entre Brigitte et Bernard et nous nous déplaçons simplement : Smart pour moi, Renault 4L pour Brigitte et Citroën DS pour Bernard, respectivement pour ne pas attirer l’attention des malfaisants… Nous ne sommes pas ostentatoires et vivons simplement dans l’air du temps au gré des saisons…
C’est dire que Ringbrothers va conserver sa Rolls Royce “Trumpy Paramout” comme modèle de savoir faire dans les show’s tel le fameux Sema, ce qui qui lui servira d’hommage à Donald Trump. Contrairement à la plupart des créations de Ringbrothers, cette “Rolls-Trumpy-Paramount” est très sobre et presque toujours aux spécifications d’usine. Un badge Ringbrothers se trouve sur le couvercle du coffre, mais c’est le seul indice du travail de cette “White as Fluff”. Sous cette carrosserie se trouve un nouveau châssis en acier fabriqué par ‘Roadster Shop’.
La suspension avant est une “RideLine” et à l’arrière c’est un système à quatre barres avec bras de suspension en deux parties fabriqués en interne. Parmi les autres points forts, citons les barres stabilisatrices avec les biellettes d’extrémité provenant d’une Corvette C6, ainsi que des combinés filetés Fox RS SV de 6 pouces aux quatre coins. La vedette du spectacle est un Chevy V8 suralimenté de 640ci qui fournit 850cv. Il est couplé à une boîte de vitesses automatique Bowler Tru-Street à 10 rapports, qui envoie la puissance à un pont-différentiel arrière Strange Engineering Ford de 9 pouces.
Ca tourne par le biais d’un arbre de transmission en carbone. Un ensemble de disques Baer Brakes de 15 pouces avec des étriers à six pistons permet de très bons freinages. Ils sont dissimulés par un ensemble de jantes EVOD Industries de 18 pouces avec des capuchons gyroscopiques. L’intérieur de n’importe quelle Rolls-Royce est toujours un endroit à visiter…, mais c’est particulièrement vrai pour cette pièce unique. Les Ringbrothers ont travaillé avec Sean Smith Designs pour recréer complètement l’espace, avec un magnifique travail du cuir et des détails en bois plus modernes.
Les planchers ont même été modifiés pour permettre plus d’espace et de confort pour les passagers. Chaque “chose” semble bien adaptée à cette “Rolls-Trumpy-Paramout”, ce qui est une norme difficile à respecter. Il y a même 1000 LED cousus dans la garniture de toit, car vous ne pouvez tout simplement pas avoir une Rolls sans un plafond étoilé de nos jours… Bien que ce ne soit pas la première fois que Ringbrothers s’éloigne des Muscle-cars, il est rafraîchissant de voir leurs talents appliqués à un autre segment. La Silver Cloud II n’est pas le produit le plus recherché que Rolls-Royce ait construit.
Mais elle en impose quelqu’un finira par l’acheter après avoir contemplé ce pro-tourer unique dans cet article décalé… On cause de deux millions de dollars… Un coup d’oeil rapide suffit pour bien l’évaluer… Avec l’arrivée des Silver Cloud, tout avait commencé de façon magnifique, c’étaient des sculptures d’élégance intemporelle et d’exclusivité. Elles n’étaient pas tant des voitures particulières que des carrosses à moteur qui rehaussaient non seulement la position sociale du propriétaire, mais aussi son statut social. Cela a certainement suscité un certain intérêt dans divers milieux et l’inverse dans d’autres.
Aujourd’hui, les choses sont différentes. Le statut est devenu une tendance. Et à mesure que c’est redevenu à la mode, la beauté a été emportée dans la tombe. C’est dans de tels moments que l’on a envie de se frotter les yeux avec une brosse métallique. Mais il reste encore de la beauté à découvrir. Et cette Rolls Royce Silver Cloud II à la sauce Américaine avec son long empattement offre l’espace dont tout homme très riche a besoin. Il suffit de regarder la bête, vous n’avez même pas besoin de la conduire. C’est très instructif de voir comment une vieille chose fonctionne encore lorsqu’elle est bien repensée.
Comment ce qui n’est pas important devient important et ce qui est important devient sans importance. À quel point l’excès peut être rafraîchissant ? La “Trumpy Paramout” se passe de toute formalité tout en restant fidèle à elle-même. Cela n’est possible que parce que l’ADN Rolls Royce n’a aucun des attributs d’une voiture pour gens simples, mais a toujours incarné la sensation d’une automobile inaccessible au Vulgus Pecus. C’est seulement ici qu’il est judicieux de s’intéresser aux subtilités apportées par Ringbrothers. Les petites différences apparaissent lorsque la lumière blanche est créée à partir de mille couleurs…
L’impression que donne cette Silver Cloud II à moteur Corvette modifié est composée de mille petites impressions synthétiques. Cela fait écho : rien ne peut arriver aux intrépides qui y voyagent… Pour aller où ? Là, c’est une question sans réponse, car c’est une auto faite pour n’aller nulle part, mais dans un grand confort.. Oui, une telle chose existe encore aujourd’hui ! C’est là que les choses deviennent particulièrement intéressantes. Tout d’abord, un empattement long profite aux passagers arrière. Mais bien sûr, ce n’est pas tout : la climatisation automatique effectue automatiquement des ajustements…
En dehors de cela il n’y a rien… C’est comme la beauté du silence… Depuis 1904, c’est peu dire que l’histoire de Rolls a été fertile en péripéties mais, bien avant de s’abaisser à fabriquer des SUV pour rappeurs antipathiques et à décorer les plafonds de ses voitures façon Foire du Trône, l’illustre firme a connu une longue période d’immobilité conceptuelle. Ainsi, durant deux décennies, l’insuffisance récurrente de ses moyens habillait une forme de vétusté technique habilement dissimulée derrière des oripeaux d’autant plus charmants qu’ils étaient terriblement.
Ils ont ensuite commencé à intéresser des collectionneurs souvent intrigués par leur fatum tourmenté mais passionnant à explorer, tout comme certains irréductibles romantiques apprécient la visite des cimetières… Les irréductibles amoureux se noient dans les méandres d’une nomenclature aussi touffue que la discographie des Rolling Stones. Aussi surprenant que cela puisse paraître quand on parle d’une voiture anglaise, rien ne correspond à une certaine logique. L’atmosphère est celle d’un boudoir et exhale une telle sensualité que les imperfections demeurent à peu près inaperçues.
Les pieds s’enfoncent dans les tapis en haute laine avec une volupté coupable. La relative étroitesse des surfaces vitrées préserve votre intimité… et, si on tourne paresseusement la tête vers la custode, un miroir aussi exquis qu’inutile vous renvoit le reflet d’une âme comblée. À ce cortège de douceurs, parfaitement indécentes, s’ajoute la conscience merveilleusement décadente de se déplacer à bord d’un anachronisme roulant. La démocratie a tué le plaisir. En dépit de la sénilité de son concept, la Rolls-Royce continue d’incarner un très indécent signe extérieur de richesse pour le grand public.
Les voitures sont toujours trop chères lorsqu’on n’a pas les moyens de se les offrir et ce principe se vérifie d’autant plus en France, où la jalousie tient en haleine bon nombre d’individus toujours prêts à stigmatiser ceux qui, plud de deux cents ans après l’abolition des privilèges, continuent à contempler béatement l’esprit de l’extase planté au bout du capot, oscillant nonchalamment au gré des humeurs d’une suspension davantage étudiée pour les highways californiennes que pour les départementales ardéchoises ou elle n’ira jamais, quoique suffisamment silencieux pour que l’on entende le tic-tac de l’horloge.
Le huit-cylindres Corvette n’en pas moins abominablement soiffard. Déjà dépassée à sa sortie, refaite par Ringbrothers elle semble carrément déliquescente. Cette machine doit être abordée avec le respect dont on fait preuve lorsqu’on visite un musée : il faut s’adapter à sa nature et à son caractère. Une conduite smooth n’est pas simplement recommandée ; elle s’impose au bon sens et à la civilité. Il ne s’agit pas d’épater la galerie avec une fiche technique, mais d’adhérer (ou pas) à un art de vivre affable et flegmatique.
Et du flegme, il vous en faut, donc il convient donc de se poser les bonnes questions. Si on y répond de façon positive, un certain bonheur routier est possible, d’autant plus précieux qu’il personnifie le crépuscule d’un style archaïque émouvant issu de la thaumaturgie définie il y a plus de cent ans par Charles Stuart Rolls et Henry Royce, disparue, ensevelie sous des guirlandes et des chromes. Voilà, j’en ai fait le grand tour pour vous, comme si c’était avec vous. Je comprends pourquoi Donald Trump n’a pas voulu de ce cadeau pas assez Américain …
2 commentaires
Maître,
Vos lecteurs apprécient les lignes classiques de cette automobile. Mary Anne MacLeod Trump, née Mary Anne MacLeod le 10 mai 1912 à Tong (Stornoway, Lewis, Écosse) et morte le 7 août 2000 à New Hyde Park (État de New York, États-Unis), est l’épouse de Fred Trump et la mère de Donald Trump. Cela peut-il plaider en faveur de l’auto pour fêter la victoire du candidat détesté par le New York Times et autres médias ?
Je vous confie entre nous, confidentiellement, sous forme d’aveux publics dépourvus de remords et de causticité, que je suis “Fan” de Donald Trump depuis avant son précédent mandat de Président des USA, tout comme adolescent je l’étais de John Wayne quoique j’en ai écrit ce que mon deuxième moi-même plus profond en pensait plus profondément ce qui incluait les USA ou j’ai vécu (Hallandale, Floride, pas loin de chez Trump).
Je suis ainsi deviendou un jeune vieil homme de 75 ans totalement enthousiaste de mon désabusement général, qui tapote des texticules sur des Hot Rods tout en osant critiquer bien plus que les ceusses qui prétendent moraliser. Et pourtant je ne suis nullement démoralisé, ce qui doit être une anomalie relativement rare et un cas cliniquement incurable. Je vous recommande la lecture de ce texte :
https://www.gatsbyonline.com/ataraxie/letat-du-monde-442725/