Vends ou échange cause mutation divorce plus retrait de permis :
2009 4×4 Range-Rover Vogue + belle mère + caniche + collection de godes…
Turbos neufs, la cinquième vitesse n’a jamais servi (pignons neufs garantis)…
Si échange, préférence pour voiture sans permis et trois chèvres naines…
Dernière lignée de l’industrie automobile Britannique, la Range-Rover a donné une fraîcheur toute légumière dans le monde du tout-terrain de grand-luxe inutile qu’ont peiné à égaler tous les autres 4X4 des villes dans la catégorie “primeurs”.
Elle a aussi offert à Ford la possibilité de perdre très rapidement beaucoup d’argent…, symbolisant enfin et surtout la descente aux enfers d’un groupe, qui s’acheva en 2005 par le naufrage de MG-Rover avant d’être racheté par BMW (1994), puis par le dit Ford (2000)… et cédé dans la joie à Tata (2008)…
Pour clore définitivement son cas, de l’aveu même d’un ancien fossoyeur dirigeant d’Austin-Morris, Ray Horrocks : “Elle ne ressemblait qu’à elle-même et était chère à fabriquer”…
A postériori, les esprits facétieux en ont pourtant fait une star malgré elle.
Au pays de l’humour caustique et des pari débiles, la Range-Rover avait tout pour devenir une icône.
Entre autres détails mémorables, il y a bien sûr cette face de topinambour que des enfants peu doués auraient tenté d’humaniser pour Halloween sans parvenir à esquisser autre chose qu’une expression à la profondeur bovine.
Mon cœur a toutefois et toujours balancé, cependant, en faveur de l’exécution grand luxe, dite “Vogue”, dont la marque et ses successeurs ont usé avec la même habileté qui conduisit Mercedes à vendre des taxis.
Tout aussi incontournable, l’aspect “armoire écossaise à roues”… inspiré d’un break de chasse Léa-Francis d’avant-guerre pour “sapins-verts”… est l’attribut définitivement “culte” de toute la lignée…, quant au pavillon délicatement recouvert de vinyle sur les premières séries, il conférait un indéniable statut de “collector” à ce bloc de granit….
A une époque où les préoccupation aérodynamiques semblaient avoir eu définitivement raison des ornementations les plus fantaisistes, il fallait oser greffer une face-avant à ce point frigorifique, surannée et inutilement “muraille” dans le sens des falaises de Douvres…
On ne sait si la face du monde eut été changée si le nez avait été moins drolatique, mais dans tous les cas de figure, pareil engin donnait à son conducteur un autre point de vue sur les voitures de luxe…, celles ou les mâles heureux conducteurs étaient avachis au fond de leur siège au raz du bitume, le buste recroquevillé sur leur volant et les jambes écartées en signe de soumission (sexuelle)…
Certes, Ford, BMW puis Tata se disputèrent tour-à-tour sa couronne galvaudée, mais aucun de ses caprices de minettes n’aura poussé le snobisme jusqu’à la doter de tablettes-écritoire dans les dossiers arrière, preuve que Range-Rover ne maîtrisait pas son sujet dans les moindres détails.
S’il s’agissait de rendre le kitsch “fashionable”, d’élever le has-been au rang de “must” ou de faire de l’anachronisme un art de vivre, les amateurs de décalage ont sans doute trouvé là leur carrosse…, mais les conseilleurs ne sont pas les payeurs !
Après la Seconde Guerre Mondiale, les routes étant en grande partie détruites, la demande de véhicules tout terrain se fit sentir.
La firme anglaise Rover réputée pour ses berlines réalisa un prototype d’une voiture qui serait l’équivalent de la Jeep, mais made in England.
En 1947, la Land Rover qui se voulait la voiture à tout faire des fermiers fût prête à rouler.
Pour y arriver, Maurice Wilks, le directeur de Rover, avait pris comme châssis, celui d’un tracteur agricole… et positionné le volant au centre, ce qui avait réglé le problème de la conduite à droite ou à gauche…, quant à la carrosserie, il avait choisi l’aluminium.
Une fois ce “chef-d’œuvre” de l’art du 4×4 achevé…, petit à petit l’idée d’en faire un véhicule tout terrain de luxe fit son chemin dans la tête de Maurice Wilks.
Il transforma le Land-Rover en limousine 4X4 ce qui donna naissance au Range Rover en 1966…, malgré son prix élevé, (2000 livres sterling), les commandes affluèrent…, mais la firme Rover eu bien du mal à y faire face, ce qui perturba à long terme sa fiabilité…
Il n’empêche que ce véhicule va se hisser rapidement en tant que seul 4×4 de grand luxe sur le marché mondial, une place que même Jeep et son Grand-Cherokee, Toyota et son Land-Cruiser et Hummer et son H2, ne détrôneront jamais…
Dans les années ’80 la firme Rover produisit un modèle haut de gamme, le Range-Rover Vogue…, pour l’occasion, elle fit appel au célèbre carrossier de la mini, Wood and Pickett de Londres…, le Range-Rover devenait l’engin incontournable pour les aventuriers et toutes les majestés planétaires, dont la reine Elisabeth II… et le pape Jean Paul II…, ainsi que la plupart des dictateurs et des escrocs d’envergure…
Le New Range fut mis sur le marché au milieu des années ’90, époque ou la marque Jaguar passa sous contrôle Hindou Indien, chez Tata…. qui absorba peu après (2008) Land-Rover et Range-Rover en tant que filiales de l’indien Tata…
Triste aventure pour Land-Range-Rover qui, après être passé dans le giron de l’allemand BMW en 1994, puis dans celui de l’américain Ford en 2000, terminait sous celui de Tata Group en 2008.
Mais les véritables passionnés du Range Rover continuent actuellement de s’arracher les versions du Range Rover malgré que la Range soit devenue une Tatamobile…
A l’heure où les 4X4 envahissent les villes malgré les augmentations de l’essence et du diesel… et les mouvements écologistes revendicatifs pour l’assainissement des grandes agglomérations…, le Range-Rover a encore de beaux jours devant lui !
Un berger faisait paître son troupeau au fin fond d’une campagne quand, d’un nuage de poussière, surgit une rutilante Range-Rover venant dans sa direction.
Le chauffeur, un jeune homme dans un complet Armani, chaussures Gucci, verres fumés Ray-Ban et cravate Hermès…, se penche par la fenêtre et demande au berger :
– Si je peux vous dire exactement combien de moutons il y a dans votre troupeau, m’en donnerez-vous un ?
Le berger regarde le jeune homme, puis son troupeau broutant paisiblement et répond simplement :
– Certainement.
L’homme gare sa voiture, ouvre son ordinateur portable, le branche à son téléphone cellulaire, navigue sur Internet vers la page de la NASA, communique avec un système de navigation par satellite, balaie la région, ouvre une base de données et quelque trente fichiers Excel aux formules complexes ; finalement, il sort un rapport détaillé d’une dizaine de pages de son imprimante miniaturisée et s’adresse au berger en disant :
– Vous avez exactement 1.586 moutons dans votre troupeau.
– C’est exact, dit le berger. Et comme nous l’avions convenu, prenez-en un.
Il regarde le jeune homme faire son choix et expédier sa prise à l’arrière de son véhicule, puis il ajoute :
– Si je devine avec précision ce que vous faites comme métier, me rendez-vous mon mouton ?
– Pourquoi pas ? répondit l’autre.
– Vous êtes énarque et vous faites des Audits, dit le berger.
– Vous avez parfaitement raison, comment avez-vous deviné ?
– C’est facile, vous débarquez ici alors que personne ne vous l’a demandé, vous voulez être payé pour avoir répondu à une question dont je connais la réponse et, manifestement, vous ne connaissez absolument rien à mon métier…, maintenant, rendez-moi mon chien…
Toujours plus longue, plus lourde, plus encombrante, cette évolution du Range-Rover est également plus élégante, luxueuse, sophistiquée, donc, bien sûr, plus chère…, la 3ème génération de la star des 4×4 n’a pas fait pas dans la demi-mesure.
Range-Rover est synonyme de franchissement mais également de “noblesse” aux yeux des parvenus…, son look si particulier a été conservé avec les années, officiellement en signe d’appartenance à un héritage… en réalité parce que c’est toujours un risque de heurter la clientèle en changeant radicalement l’image d’un produit…, car la Range-Rover n’est qu’un produit de consommation.
C’est dans cette optique que la calandre, le capot ou les montants latéraux noirs n’ont pas subit d’évolutions importantes.
Quelques détails trahissent tout de même les derniers modèles, de plus en plus agressifs, équipés de feux directionnels à projecteurs Xénon et de grosses jantes de 18 à 20 pouces selon les versions…, les proportions de la caisse ne changent pas, les porte-à-faux avant et arrière sont identiques et perturbent certains (rares) clients qui osent encore utiliser le Range-Rover pour le franchissement.
Le hayon en deux parties est très pratique pour faciliter le chargement, la roue de secours n’est plus debout dans le coffre mais cachée dans le plancher.
Dans l’habitacle, l’esprit ‘British’ est toujours présent, mais celui ci n’est plus du tout le même qu’il y a une vingtaine d’années.
Si la silhouette du Range-Rover évolue peu avec les années, il n’en est pas de même de sa conception ni de ses équipements.
La finition “Vogue” représente le sommet de la gamme et respire le luxe avec sa profusion d’équipements.
Une fois à bord, on est toutefois accueillis par une sobriété de bon goût, alliée à une habitabilité et une luminosité importante…, les sièges “Contour” en cuir de très bonne qualité sont ultra-confortables…, réglables sur plusieurs plans, ils permettent de trouver une position de conduite presque parfaite…, le dossier est ainsi réglable dans sa partie supérieure et inférieure… tandis que les appuie têtes se règlent électriquement au millimètre, au même titre que le volant.
Même les tapis intègrent des coins en aluminium qui les font paraître encore plus robustes.
Le tableau de bord intègre une multitude d’équipements ergonomiquement disposés, allant de la climatisation multi-zones avec volant chauffant, à un écran tactile sur le tableau de bord qui centralise les informations du GPS, de l’installation audio signée Harman Kardon, du lecteur de DVD, de la télévision (oui…) et des caméras situées à l’avant et à l’arrière du véhicule…, ces caméras complètent les radars de stationnement avant et arrière afin de faciliter les manœuvres du monstre (une troisième caméra portable et sans fil permet même à un passager de vous guider lors d’un franchissement délicat…, ça c’est du luxe) !
De retour dans l’habitacle…, les passagers arrière disposent chacun d’un écran intégré dans les appuie-tête avant et d’un casque audio pour de ne pas perturber le conducteur.
Au niveau des détails, certains matériaux souffrent d’une finition juste passable, les panneaux de portes notamment ne sont pas recouverts de cuir, ce qui rend quelque peu perplexe, compte tenu du tarif de l’engin (le toit ouvrant est aussi relativement petit).
Avec un tel équipement, le Range-Rover atteint le poids complètement délirant de 2,5 tonnes…, une motorisation “adaptée” est donc nécessaire pour mouvoir l’engin…, sa puissance de 177 ch, et ses 390 Nm de couple disponibles dès 2000 tr/min ne transforment pas le Range en 4×4 de sport mais suffisent à déplacer son poids considérable d’une ville à l’autre (sic !)…
“Noblesse” oblige, les 4 et 5 cylindres ne figurent pas dans la liste des motorisations disponibles, c’est donc le 6 cylindres en ligne 3.0 litres d’origine BMW qui est retenu pour cette tâche…, le 0 à 100 km/h demande 13,5 secondes… et la vitesse de pointe se limite à 179 km/h.
Heureusement, le freinage remonte le niveau en se montrant efficace et endurant malgré un touché quelque peu spongieux…, pour cela, un répartiteur électronique de freinage EBD couplé à l’assistance au freinage d’urgence BAS soutiennent l’incontournable ABS.
L’injection directe et la technologie “rampe commune” limitent énormément les vibrations du bloc, mais sa sonorité discrète n’est pas très enthousiasmante dans un tel 4×4.
Les consommations varient de 13 à tout de même 16 litres/100 km… et l’excellente boîte de vitesses Tiptronic à 5 rapports n’arrange pas les choses (cette dernière est couplée à une boîte de transfert).
Complètement revu lors de son passage chez BMW (au grand dam des inconditionnels de ce 4×4 anglais), le Range-Rover dispose d’une caisse autoporteuse en acier avec roues indépendantes en remplacement des anciens ponts rigides.
Les ingénieurs ont donc dû se pencher sur la solidité du pont ainsi que sur la tenue de route, au profit d’un débattement plus important qu’avec des essieux rigides.
Le débattement des suspensions peut varier avec une amplitude de ou – 93mm pour franchir les obstacles les plus difficiles…, la garde au sol réglable permet accessoirement de faciliter l’accès à bord ou de passer la porte des parkings souterrains…, en tout cas, ce ne sont certainement pas les fossés que nous avons franchis ni les rochers que nous avons gravit qui ont fait peur à notre mastodonte.
Allié à une boîte de transfert et équipé d’un différentiel central type Torsen avec répartiteur de couple ( 50% pour essieu avant et 50% pour l’essieu arrière ), le Range-Rover offre un potentiel de franchissement impressionnant.
Les suspensions pneumatiques remplacent les ressorts hélicoïdaux…, le confort et la précision du châssis n’en sont qu’améliorés, tout comme la réduction de la prise de roulis et le filtrage des irrégularités des routes les plus inhospitalières…, par rapport à l’ancienne version, le Range dispose donc d’une excellente tenue de route encore améliorée par le contrôle dynamique de stabilité : DSC.
Malgré le surpoids, l’assistance électronique joue parfaitement son rôle de soutien en s’occupant des éventuels problèmes de motricité et de trajectoires.
En descente, le Range dispose d’une également d’une fonction de retenue : HDC, qui limite automatiquement la vitesse et se révèle utile aux novices lors de certains passages plus ou moins abruptes.
Concernant la direction, une crémaillère remplace le boîtier à circulation de billes…, la direction devient donc très douce mais l’assistance devient trop importante à mon goût.
Pour info, l’empattement est de 2880mm, l’angle d’attaque est de 35°, l’angle ventral (pour l’arrivée en haut de la côte) est de 30° et l’angle de sortie est de 29°.
A l’opposé même du Defender de la même marque, le Range-Rover s’adresse non plus aux passionnés de 4×4 purs et durs qui passent leurs journées à faire du franchissement, mais aux passionnés de luxe et de confort qui doivent traverser une rivière et franchir des arbres abattus pour sortir de chez eux.
On ne peut plus exclusif avec ses 81.300€ pour la version TD6 Vogue, le Range-Rover est une alternative aux berlines de luxe moins polyvalentes qui croisent sur les autoroutes…, il ne lui manque plus qu’une grosse motorisation V8 ou V10 Diesel pour lutter à armes égales avec la concurrence teutonne.
Autrement dit, cette firme reconnait produire des véhicules polluants, mais plutôt que d’essayer de les rendre plus propre, a décidé de financer une centrale thermique dans l’Oblast d’Arkhangelsk, une entité fédérale russe du nord-ouest du pays, densité : 2,28 hab./km2.
Land-Range-Rover se revendique être : “le premier constructeur automobile à s’engager volontairement dans un programme de compensation des émissions carbone”.
Ça ne s’invente pas !
On appelle cela du “Greenwashing”…
Je prends pour témoin, le modèle amiral de la flotte, le Range-Rover 3.6 L Diesel avec 2 turbos-compresseurs à géométrie variable…, il affiche 299 g de Co2/km.
Je n’ose même pas me renseigner sur la version sport…, je me suis donc livré à un petit exercice de mathématiques.
Supposons que ce véhicule parcourt quotidiennement 30 kms par jour (en Russie où non, c’est pareil), sur un an il aura généré plus de 32 tonnes de Co2.
On a connu plus “vert”…
A l’heure ou les constructeurs communiquent sur leur réduction des émissions de gaz à effet de serre, à l’heure des moteurs hybrides et des primes et bonus écologiques…, se payer des pages “vertes” de publi-rédactionnel dans des grands quotidiens économiques, est un curieux choix marketing.
Vous avez-dit “Green-Business” ?
Il fait des colères si il est mal repassé…
Y’a celui qu’est toujours bien coiffé…
Monsieur est beau, c’est clair.
Y’a celui qu’explose tous les records…
Il brille, il écrase, il est tellement fort…
Monsieur est l’superman des affaires.
Y’a l’autre qu’a la Range-Rover…
Il pousse, klaxonne, montre son gros moteur…
Monsieur appuie sur le starter.
Y’a l’autre qui voit jamais ses mômes…
Il leur paie des voyages au bout du Monde…
Monsieur est un bon père.
Monsieur est l’homme idéal…
Il est beau, il est riche, il est très occidental…
Monsieur est monsieur.
Y’a celle qui traite son chien comme un humain…
Il est toiletté, griffé : Pierre Cardin…
Madame a du flair.
Y’a celle qui est toute stressée…
Il faut qu’elle soit belle, c’est bientôt l’été…
Madame a de nouvelles prothèses mammaires.
Y’a l’autre qu’a toujours le teint hâlé…
Ca fait jeune, d’être toute bronzée…
Madame est du signe du cancer.
Y’a celle qui ne mange plus rien…
A la télé, ils parlent des kilos en moins…
Madame est abonnée Wet Watcher.
Madame est la femme idéale…
Elle est belle, elle est riche, elle est très occidentale…
Madame est madame.