Victime d’une intoxication de stupidités,
j’ai subi une septicémie automobile,
qui s’est muée en choc septique mécanique !
Une légère infection, même passée inaperçue, peut dégénérer en une réaction bien plus grave, les germes se multiplient et se propagent dans tout l’organisme, c’est la septicémie…, cette infection peut mener au pire : le choc septique…., dans mon cas, deux semaines de souffrances et de traitements n’ont pas (encore) éradiqué le mal…
L’origine du mal, vient du fait qu’un organisateur (belge-flamand) de shows automobiles, qui avait loué une de mes voitures de collection (une LéaFrancis construite en aluminium à 5 exemplaires)… et n’avait pas respecté la convention signée en gré à gré stipulant qu’il en était gardien pour une valeur contractuelle assurée de 200.000 euros…, facilitant ainsi le vol de ma voiture (ou plus ?)…, non seulement fait tout depuis 5 ans des faits pour se défiler de ses responsabilités et curieusement diviser par 20 la valeur contractualisée en instrumentalisant la Justice (le procès de cette affaire doit théoriquement se plaider d’ici quelques mois)…, mais en plus a refusé de me payer le travail de créations d’affichettes pour ses shows de l’époque, sous prétexte que j’étais payé sous forme d’emplacements qu’il refusait par ailleurs de fournir, prétextant le vol dont il est pourtant responsable…
Embarqué dans un procès à multiples rallonges contre ce Sieur, sa finalité, concernant le paiement des affichettes, s’est retournée contre moi parce que la Cour d’Appel d’Anvers (Flandre) a estimé que j’avais été payé par les dits emplacements qu’il refusait de me fournir (sic !)…, mais en sus, elle a fait droit à sa demande de réparation de ce qu’il estime avoir été préjudicié, à savoir que j’ai caricaturé le vol de ma voiture sans le nommer, alors que cela ne fait pas partie de l’affaire des affichettes, qu’il n’a jamais déposé plainte même au civil pour cette caricature qui n’a de plus pas fait l’objet d’échanges de conclusions et pièces y concernant (cela mériterait Cassation si les montants n’étaient pas aussi ridicules, quoique, lorsqu’il est question d’honneur et de principes, rien ne devrait se calculer au coût de la justice)…
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Contractualisée à 200.000€ avant le show pour en retirer un important bénéfice médiatique afin d’attirer le public (payant), après le show elle ne vaudrait plus, selon le même organisateur, que 10.000€, avec une plainte pour escroquerie à la clef contre moi (non-lieu) afin de ne rien devoir payer du tout…
Déjà malade (du coeur) d’avoir été volé de 35.000 euros par Coys pour le non-paiement intégral de ma Chrysler Le Baron 1930 de 50.000 euros…, ma santé s’est aussi rapidement dégradée que mon moral (pensez donc, 5.000 euros (affichettes) plus 35.000 euros (solde Chrysler LeBaron) de perdus…, plus les frais d’injustice (15.000 euros)… et plus encore 200.000 euros pour la LéaFrancis ainsi que 5 ans d’intérêts…, ça commence à peser…, je ne sais même pas si tout y est passé, ce que réserve l’avenir… et, en finale…, cette accumulation…, pffffff…, outre un choc septique, j’ai attrapé la rage !
J’aurais du en rester là (mais à quelle date et quel moment ?)…, car confier des voitures de collection dans ces conditions assez floues et précaires, quelle qu’en soit leur valeur, génère une angoisse qui devient un stress insupportable…, tout tient à rien d’autre que des bonnes paroles…, car en matière de contrat, tout se limite à des remises en cause incessantes malgré les accords, les conventions, les échanges de courriers…., tandis qu’un sectarisme Flamand/Français évident en matière de justice, plombe toute confiance…
Et…, concernant les sociétés étrangères, il y a un risque financièrement mortel avec le Royaume-Uni d’Angleterre ou la procédure de justice n’est pas basée sue le Code Napoléon…, je souligne ici l’Entry-Form au nom de Coys, qui tel quel serait un boulevard sur le Continent, mais se traduit différement en Angleterre…, avec des conditions générales exclusivement en faveur de Coys-Angleterre…, alors que les ventes se font en off-shore en dehors du Royaume-Uni d’Angleterre… sans aucune garantie de suivi…, tel que je vais le découvrir suite à la vente de Essen (en Allemagne) en début 2011…
Cette vente Coys de Essen 2011 fut pour moi un Nième désastre, d’abord parce que le transport d’une Corvette a tourné à l’apocalypse, car accidentée par le transporteur de Coys qui a mis plus d’un an avant de payer les dégats, Coys pourtant responsable, se défilant lâchement de toutes obligations…, ensuite, parce qu’une Buick inscrite avec Entry-form signé et accepté n’a pas été placée dans le catalogue et donc ainsi rendue invendable…, pour finir cette trilogie d’abominations…, parce que ma Chrysler LeBaron inscrite pour 50.000 euros selon un Entry-form signé par les parties… a été vendue pour 17.500 euros sans aucune convention annexe signée de ma part…
D’ou un procès interminable, ou le bureau d’avocat de Coys a osé écrire dans ses conclusions, que le “Coys of kensington Automobiles LTD” du contrat, n’était pas le bon “CKA LTD” (soit les premières lettres de “Coys of Kensington Automobiles LTD”…, mais donc une coquille vide envers laquelle il ne servait à rien de faire un procès, puisqu’il n’y aurait rien à récupérer…, me réclamant en cette suite 2.000 euros d’indemnités de procédure (super mentalité !)…
Il y a de quoi réfléchir avant de continuer à participer à ces jeux de dupes…, il faudra 8 mois pour percevoir l’avance de 17.500 euros…, quand au solde, c’est pas demain la veille que Coys va payer ce qui m’est dû…, tout cela n’étant qu’une escroquerie préméditée à l’appui d’une organisation d’insolvabilité programmée depuis le début (mais quel journaliste peut en faire un article sans vivre réellement tout ces faits ?)…
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Contractualisée à 50.000€ avant la vente aux enchères d’Essen, après l’avoir présentée médiatiquement en catalogue et en vente pour attirer le public (payant), après la vente elle a été vendue sans traces ni factures pour 17.500€ sans aucune autorisation de ma part…
Après avoir gagné en Première instance, la Cour d’Appel à décrété que je devais procéder en Angleterre…, ensuite un avocat Britannique m’a fait payer presque 10.000€ de provision pour me rendre ce rapport et refuser d’aller plus avant : En Droit Britannique, un contrat n’a pas plus de valeur que des blablablas…!
Dans ces putains d’expositions automobiles et autres ventes aux enchères d’automobiles de collection que les plus crétins considèrent comme étant “indispensables”…, les plus vicieux friqués s’y sentent comme des poissons dans l’héro…, l’avantage c’est qu’en plus d’y respirer la classe (des autres) et d’avoir dans le larfeuille de quoi vider une partie de la marchandise exposée…, pour les plus en vue, pas besoin de payer une entrée ou de faire la queue comme des nazes, les organisateurs connaîssent les plus belles faces d’escrocs, mêmes rongées par la merde qui stagne dans leur corps de camés irresponsables…, de plus, ces endroits sont connus pour attirer les plus belles filles…
Avancer là dedans en étant complètement retourné donne l’impression de foncer dans un bordel géant…, on déboule tant bien que mal dans la salle principale, on est enveloppé de conneries comme jamais. on ferme les yeux… et on bouffe la puissance de l’argent du mieux qu’on peux…. allez…, ne restez pas là comme des glands, vous n’allez pas rester debouts et raides comme des nazes, suivez-moi…
Je cherche du regard des connaissances ou quelques minettes à aborder… et là, dés les premières secondes, voila qu’une Ferrari se distingue, belle, explosive…, impossible de l’atteindre vraiment, mais il ne faut pas déconner, je n’ai strictement rien dans les mains pour sustenter à l’irritation.., donc, direction le bar…, la fille qui sert, Virginie, je la connais, tout le monde l’a déjà vue quelque part, mais impossible de remettre un nom dessus, sûrement une ancienne figure d’autrefois, on la sent retapée, liftée… et malgré les traits tirés, la refonte presque totale de son ancien et si joli minois, elle reste attirante.
Mais à peine ais-je ressenti l’envie de parler avec cette vieille peau magnifiquement remise au goût du jour, que Lucie débarque…, métissée au possible, ses origines brésiliennes me sautent à la gueule, elle est simple, avenante, très pop…, le genre de visage qui vous revient sous la douche, ou qui vous parasite la tête en marchant dans la rue…, une fille accessible, mais pas facile, au sourire éclatant…, le mélange entre l’alcool et ce charme latin me vampirise la tête, comme toutes les latines, elle me rendrait presque dingue avec ses seins énormes donnant obligatoirement envie de s’approcher d’elle le nez dans le creux de son cou, pour suivre le mouvement de son anatomie.
D’un coin de l’oeil, je surveille malgré tout Cécile…, mais je reste scotché sur cette fille, malgré la dose énorme de coke dans le pif…, résultat, le reste de mes sens est monopolisé par cette déesse, qui pourrait mettre à genoux tout les mecs ici présent, elle est l’archétype de la fille ultra maquillée, pétasse et bandante au possible, bougeant son corps comme une folle…, bizarrement on ne voit pas qu’elle est à moitié dévastée par l’alcool…
Moi, je suis aux anges : Stéphanie me colle contre un mur pour se plaquer à moi franchement, je ne regarde plus rien, je ferme les yeux, elle me susurre des mots dans l’oreille, j’adore cette fille, craquante tout en étant rentre dedans, riche et intéressante mais assez directe pour m’éviter de lui déblatérer des conneries entre deux relents de vomis.
Les mélanges commencent à me casser le cerveau, il faut que j’aille m’asseoir dans mon coin toujours réservé pour mon petit plaisir…, Magalie s’y trouve…, aujourd’hui, la tête à l’envers, j’ai l’impression de lui déceler un certain charme, entre ses deux conversations presque insupportables, elle laisse transparaître une certaine beauté mélodique, presque cristalline.
Bah…, pas d’importance, Marie-France, Sarah et Christelle débarquent autour de moi, une sorte de fan-club quoi, je pourrais à l’occasion en rapatrier une chez moi pour tester un nouveau matelas, pourquoi pas, l’affaire est pliée, je rentre avec elle ce soir…, mais en chemin, je croise Julie…, comme les autres, charmeuse, aux courbes rondes, se fondant dans la masse sans pour autant réveiller une attirance incontrôlable.., sourire éclatant et bonne humeur communicative, je serais charmé depuis longtemps si mon attirance pour les filles “bien” était pas proche de zéro après avoir 3 grammes dans le sang.
Ras le bol…, direction le stand du galeriste Yvon Lambert…, une étrange nanana me prétend en être la responsable sexuelle…, bardée de tatouages tribaux, filant les fringues onéreuses avec un rythme endiablé, le genre à sublimer le style négligé…, débarrassée de toute fioriture, presque roots et tribale dans sa manière de communier avec ce qui l’entoure, elle ne laisse pourtant personne indifférent…, on a qu’une envie, c’est de rentrer dans cette transe primitive avec elle, tout en restant béat sur les petits éclairs de modernités discrètement distillés sur ses fringues et son corps.
Certaines oeuvres d’art sont plus évidentes que d’autres…, quand il s’agit d’un tableau d’un grand peintre, les prix que certains collectionneurs sont prêts à mettre peuvent atteindre des sommets…, de même pour certaines automobiles de collection qui au cours d’enchères régulières battent sans cesse des records…, pedigree, état concours, rareté, faible kilométrage… autant de facteurs qui jouent dans la côte de chacune de ces autos de collection…, il est donc plus difficile à croire que l’on puisse dépenser de fortes sommes d’argent pour acquérir une voiture accidentée…, c’est pourtant ce qui a eu lieu durant la Fiac, la Foire Internationale d’Art Contemporain, à Paris en octobre 2013.
Ce que certains pourraient voir comme un vulgaire tas de ferraille était en réalité exposé et mis en vente sur Le nom de l’oeuvre : Dino…, comme le prénom accolé à la Ferrari 308 GT4, réduite ici à l’état d’épave à la suite de tonneaux subits à son bord par l’artiste plasticien Bertrand Lavier… qui a décidé de la convertir en œuvre d’art en 1993…, il suffisait d’y penser !
Et c’est un collectionneur turc (sic !) qui en a fait l’acquisition au cours de la Fiac pour quelques 250.000$, soit environ 186.000€…, mais quand on pense qu’un tel modèle en parfait état de marche peut se négocier autour de 15.000€, il y a de quoi se poser des questions, dont, à l’inverse : Si ma LéaFrancis avait été ainsi cabossée en tous sens, elle aurait sans nul doute pu être affichée à 1.500.000 euros dans le show de l’organisateur ou elle a été volée !
Depuis le début des années 1970, Bertrand Lavier interroge les rapports de l’art et du quotidien ainsi que la nature de l’œuvre d’art en plaçant dans un environnement socialement identifié comme lieu d’exposition d’œuvres d’art, des objets empruntés à la vie courante, modifiés ou hybridés de façon à ce que leur statut même s’en trouve mis en question…, pendant les années-là, il réalise des travaux photographiques puis repeint des objets dans le cadre d’une réflexion sur la peinture : il recouvre un piano, une fenêtre, un réfrigérateur ou encore un miroir d’une épaisse couche de peinture tout en reprenant les couleurs d’origine des objets peints.
Ses premières œuvres exploitent l’ambiguïté résultant d’objets quotidiens (voitures, armoires en tôle, réfrigérateurs…) simplement recouverts d’une épaisse couche de peinture posée en larges aplats : ces objets sont à la fois l’objet lui-même (ils demeurent théoriquement utilisables) et l’image de l’objet, en raison de la peinture qui les recouvre…, dans le même esprit, Lavier repeindra ensuite partiellement à l’identique un tableau ancien, invitant à s’interroger sur le statut de l’œuvre.
L’artiste évolue ensuite vers des superpositions (réfrigérateur posé sur un coffre-fort, enclume posée sur un meuble à tiroirs) et combinaisons d’objets dont la valeur d’ensemble dépasse la somme des valeurs de chaque composant pris isolément…, la démarche de Lavier trouve ainsi des antécédents dans celles de Marcel Duchamp et des nouveaux réalistes (l’artiste indique d’ailleurs admirer passionnément l’œuvre de Raymond Hains)…, Lavier se livre à une exploration des catégories artistiques et des codes de présentation et de représentation de l’art qui met en évidence la fonction du langage, le rôle du socle dans la définition de la sculpture…, il s’intéresse aux réalités ambivalentes comme lorsque, dans ses Walt Disney Productions, il met en évidence les tableaux modernes, qui passent habituellement inaperçus dans les décors où évolue le personnage de Mickey.
Si tout objet peut ainsi cumuler plusieurs identités, le fait de rapprocher des images est aussi important que d’en créer : le travail artistique peut ainsi consister à rapprocher des images ou des objets que la réalité quotidienne sépare…, considérant que le ready-made est devenu une catégorie à part entière de l’art au même titre que la peinture ou la sculpture, Bertrand Lavier peut décider d’exposer une automobile accidentée (Giulietta, 1993), une montgolfière dégonflée (Dolly, 1993) ou un fragment de pylone électrique, prenant le contre-pied du principe d’indifférence qui faisait à l’origine la condition même de la possibilité du ready made.
Lorsqu’en 1993, Gabriel Orozco entreprit de réduire une DS Citroën d’un tiers dans le sens de la largeur, tronçonnant tout du long sa partie médiane (moteur compris), la voiture, déjà vintage, n’était plus le bel animal, symbole de confort et de modernité aérodynamique, décrit par Roland Barthes dans Mythologies.
Sortie d’une casse automobile par l’artiste pour 2.000 euros, elle ne symbolisait plus vraiment, en cette fin de XXe siècle, la confiance en l’avenir et en la prospérité retrouvée qui avait accompagné sa naissance, au sortir de la Deuxième Guerre mondiale…, reprofilée par Orozco, ses deux phares artificiellement rapprochés comme par un effet de strabisme, l’intérieur recadré autour du volant, une place à l’avant, une deuxième à l’arrière, tel le cockpit d’un vieil avion à moteur, la déesse est devenue un objet paradoxal comme on en trouve beaucoup dans l’oeuvre du sculpteur : offrant une image hyperbolique, presque caricaturale, de la vitesse, tout en étant privée du moyen d’avancer : stoppée net…, mais catapultée au delà du million d’euros, question valeur !
Lors de sa présentation initiale, à la galerie Chantal Crousel, les visiteurs pouvaient, en s’asseyant à l’intérieur, ressentir physiquement l’ablation dont le véhicule avait fait l’objet-ce qui n’est plus possible aujourd’hui…, une expérience qui, en s’appuyant sur la mémoire du corps et de l’espace à l’oeuvre en chacun de nous, ne pouvait que susciter un sentiment de décalage et d’étrangeté…
Autre style, autres créations, drôles, immédiatement accessibles, les oeuvres d’Erwin Wurm jettent un trouble sur notre quotidien pour en souligner les codes, les angoisses et les absurdités…, Wurm en allemand signifie “ver” et l’oeuvre de l’artiste autrichien Erwin Wurm s’insinue effectivement comme un ver dans le fruit de la société contemporaine, ou encore dans le fromage dégoulinant d’angoisses et d’absurdités des petits faits triviaux du quotidien.
“Je m’intéresse à la vie de tous les jours. Tous les matériaux qui m’entourent peuvent être utilisés, aussi bien que les objets, les sujets impliqués dans la société contemporaine. Mon travail parle de l’être humain dans toutes ses dimensions : physique, spirituelle, psychologique et politique”… m’a dit l’artiste.
Erwin Wurm est le fils spirituel et matériel des extravagances Dada, de Fluxus et de Joseph Beuys…, quoiqu’il fasse, il se réclame toujours de la sculpture et de ses principes fondamentaux : vide, volume, poids, équilibre…, sculptant la masse des idées reçues et des normes en cours, aussi bien que les objets de consommation courante, les corps humains, ou encore le temps et ses formes éphémères.
Ses toutes premières oeuvres sont à peine visibles : des traces de poussières dans les rues des grandes villes, des sculptures de vêtements sans présence humaine, et plus tard des mises en scènes filmées ou photographiées où des individus ont maille à partir avec leurs vêtements.
Wurm crée de la tension, des postures quasi chorégraphiques, des équilibres et des déséquilibres, de l’absurde et de l’étrangeté…, plus connues, mais tout aussi ténues, sont ses One Minute Sculptures…, le corps de l’artiste lui-même ou celui de volontaires deviennent ici les matériaux de sculptures humoristiques et éphémères : une femme haut perchée sur un balais, une autre écrasée par une valise, un homme en équilibre précaire sur deux ballons, un banquier avec des asperges dans les narines, une jeune fille émergeant d’un sac de voyage…, autant d’attitudes sculpturales absurdes qui provoquent de petits dérapages et narguent l’esprit de sérieux
Jouant avec le ténu et la fragilité, Erwin Wurm peut tout aussi bien s’amuser avec “l’énaurme”, le gonflement du réel, sa distorsion et sa caricature dans des figures grotesques (L’Homme qui a avalé le monde)…, lecteur boulimique de philosophie et de sciences humaines ou dures, Erwin Wurm interroge les fondements du savoir et la relativité de la connaissance.
Parmi ses oeuvres les plus connues, la Fat Car et la Fat House, objets hybrides entre technologie et biologie, représentent deux idéaux ordinaires de nos sociétés outrés ici jusqu’à la bouffonnerie symbole de surconsommation et de trop plein de richesses.
Par le vide ou le trop plein, mais toujours avec beaucoup d’humour, Erwim Wurm s’inquiète et inquiète le réel, le trouble et le tord, élabore ses oeuvres comme autant de symptômes des angoisses ou des malaises d’aujourd’hui, des petits tracas de la ménagère jusqu’aux grandes questions politiques et philosophiques contemporaines.
Revenu au parking récupérer ma Jeep Gr-Cherokke, j’avise un loustic qui s’agite à coté de la porte conducteur…, ce connard a rayé ma bagnole…, au regard courroçé que je lui lance, il me répond qu’elle vaudra 10 fois plus puisque la Ferrari 308 de l’artiste plasticien Bertrand Lavier a été vendue 186.000€…, je lui casse la tête en hurlant à la mort…, je ne distingue plus grand-chose de toute façon, excepté son nez à écraser…, je n’entends même pas les gardes du corps me sauter dessus pour me rouer de coup et me jeter au loin dans les ordures…, le nez dans le caniveau, je prends la résolution de ne plus jamais foutre mes pieds dans ces endroits, puis je m’évanouis.
La cause de l’infection est due à un trop-plein de stupidités automobiles, mais c’est très variable…, la septicémie automobile peut se développer à partir :
– d’un trop-plein de lectures débilitantes d’articles stupides de magazines crétins…
– à un empoisonnement psychologique du à la lobotomisation des communiqués de presse des constructeurs…
– à une indigestion de bétises roulables et roulantes vues dans divers salons et expositions…
La plupart du temps, la septicémie automobile est mortelle, le germe est présent dans le corps sans qu’il y ait pour autant de symptôme visible…, par la suite, le système immunitaire reconnaît les intrus, il réagit en libérant différentes substances…, la réaction va se traduire par un ras-le-bol, suivi d’une fièvre de rejet…, soit, au contraire, d’une baisse de toute envie…
La septicémie automobile, dont l’évolution est insidieuse, est souvent plus grave chez les jeunes cons fanatiques de F1 et Rallyes que chez les personnes âgées amatrices d’automobiles de grand confort, sauf celles qui ont un système de défense mental plus fragile et qui se shootent aux automobiles sportives hors de prix…, ensuite, une cascade d’événements se succèdent et quand leur système immunitaire est dépassé, il réagit mal : les substances libérées anéantissent tout sens de la mesure, résultat le système de pensée logique ralentit.
A ce stade, la vie de ces loques humaines est en danger, la septicémie automobile évolue vers un choc septique mécanique…, il faut alors identifier le germe responsable (souvent la Ferraria, la Masetaria, l’Alfaromeria), pour donner le bon traitement… et dans tous les cas, il faut rechercher la porte d’entrée de l’infection…, si la localisation est profonde, comme cela peut être le cas pour certains tifosi, un traitement radical est indispensable pour éradiquer le foyer infectieux.
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