Vivre une année en Porsche 356 !
Comme dans les années ’50 ? Vivre un an le début des années ’50…, retrouver les joies de posséder une Porsche 356…, tel était le pari un peu fou d’une anglaise, mannequin pour des magazines féminins… et de son petit ami photographe de mode…, tous les deux un peu félés…, un pari qui hélas n’ira pas à son terme, aucun n’a survécu plus de trois jours.
Ils ont emprunté la machine à remonter le temps pour se réapproprier les “bonnes valeurs“…, se considérant trop hypnotisés par les nouvelles technologies ! Pour une immersion totale pendant un an : au placard les tablettes, les smartphones, les lecteurs MP3, les GPS, Internet, bref tous les outils modernes.
Lassés de constater l’inertie inquiétante des nouvelles générations, ils ont entrepris cette performance étonnante s’inquiétant des conséquences néfastes des outils modernes, tout a été remplacé par les standards de l’époque : deux vieilles radios à lampes, une encyclopédie papier, des livres d’époque et une porsche 356 ont repris le pouvoir pour stimuler leur esprit, trop “mou” à leur goût.
L’annonce avait fait les gros titres ce week-end, certains s’en étaient amusés, d’autres s’étaient interrogés : vivre un an comme dans les années ’50 était-ce possible ou même raisonnable? La tragédie qui a touché tour à tour ces deux personnes en fera réfléchir plus d’un. “Nous confirmons hélas le décès d’au moins deux membres de ce couple. Un est encore porté disparu”… a commenté le chef de la police locale de leur petite ville lors d’une conférence de presse…, selon lui, c’est leur impréparation à affronter un environnement hostile qui a été fatal !
“La vie était très très dure dans les années ’50, les gens ont tendance à oublier ces détails”… regrette le maire de la ville où la famille s’était installée dans une maison elle aussi construite fin des années ’40… “Selon les premiers éléments de l’enquète, la dernière victime serait la jeune femme qui a posé pour des photos réalisées par son petit ami devant leur Porsche 356. Partie ensuite travailler à l’agence qui l’employait, dans cette voiture sans GPS, elle n’a pas été retrouvée. Sans GPS, c’est très difficile de conduire, quand on n’a pas l’habitude. Il faut faire appel à ses souvenirs, sa mémoire, c’est très technique”… a expliqué le shérif.
Selon lui : “Elle s’est perdue sur la route entre son domicile et son lieu de travail, l’issue fatale ne fait plus de doute”…
C’est au bout de trois jours que le dernier survivant du couple a préféré mettre fin à l’expérience.
C’est la musique de l’époque qui était tout simplement insupportable. Il a essayé d’écouter mais il n’a réussi à tenir que trois jours.
Une fois de plus les autorités mettent en garde contre ce genre de pratique un peu farfelu : “Ce genre d’expérience ne peut être réalisée qu’avec des professionnels aguerris”…, ont souligné les autorités précisant que si ce couple avait réellement connu cette époque et possédé une Porsche 356, ils n’auraient pas été tentés par l’expérience.
Reportage exclusif !
Le 8 juin 1948, le prototype portant le numéro de châssis 356-001 est homologué…, la première Porsche, un roadster équipé d’un moteur Volkswagen, est née. “Parmi tous les modèles existants, je n’arrivais pas à trouver la voiture de mes rêves, alors j’ai décidé de la fabriquer moi-même”, racontera plus tard Ferry Porsche tout en pleurant devant la photo ou lui et Adolf Hitler se congratulaient…
Après la guerre, en 1946, le travail reprend au bureau d’études Porsche, sous la responsabilité du designer Karl Rabe.
La société initialement basée à Stuttgart est en temporairement domiciliée à Gmünd en Autriche, pour cause d’occupation américaine de son usine allemande.
Inspiré par Cisitalia, l’idée de construire sa propre voiture de sport occupait toutes les pensées de Porsche, surtout que malgré la crise en Allemagne, Volkswagen reprenait la production en série de la voiture du peuple rêvée par le Führer nazi, à Wolfsburg.
C’est pendant l’année 1947 que la première Porsche fût imaginée, avec un premier prototype roulant achevé en juillet 1947.
Le rêve devient réalité le 8 Juin 1948 avec l’homologation officielle : Porsche vient de réaliser sa première voiture de sport…
Ferry Porsche s’était donné l’objectif de construire une voiture de sport de petit gabarit au rapport poids/puissance avantageux et pour un tarif accessible.
Cette toute première Porsche disposait du 4 cylindres à plat VW légèrement modifié et disposé en position centrale arrière, ainsi que d’une carrosserie entièrement en aluminium posée sur un châssis tubulaire.
La Porsche 356 est présentée au salon de Genève 1949, un an après la présentation du prototype 356…, elle marque le point de départ de la production de Ferdinand Porsche et sa petite équipe d’ingénieurs et motoristes.
Mais les débuts de la petite entreprise ont encore tout de l’artisanat : la 356 est entièrement réalisée à la main.
Au sortir de la guerre, le marché des voitures de sport n’est pas très dynamique, aussi la présentation du coupé Porsche attire de nombreux hommes d’affaires nostalgiques…, en Suisse et en Autriche, n’ayant pas trop souffert de la guerre (sic !).
Avec 500 premières commandes enregistrées dès le salon de Genève, grâce à ces “anciens dignitaires” ayant passé entre les mailles du filet…, les ateliers Porsche à Gmünd en Autriche se montrent rapidement trop petits.
46 voitures communément appelées “356 Gmünd” (23 coupés et 23 cabriolets) y seront produits entre 1948 et 1951.
L’usine de Stuttgart étant toujours occupée par l’armée américaine, Porsche doit se résoudre à sous-traiter dans un premier temps la production au carrossier Reutter…, le cabriolet étant pour sa part confié à Heuer.
La 356 a abandonné le châssis tubulaire du prototype pour une coque autoporteuse plus classique, le moteur a été décalé vers l’arrière et présente désormais le célèbre porte-à-faux dont héritera la 911.
La véritable production en série de la 356 démarre en 1950 dans une usine de location à Zuffenhausen, un quartier de Stuttgart.
Pour des raisons de coût et de facilité, l’acier remplace alors l’aluminium pour la carrosserie et la voiture prend 100 Kg d’embonpoint.., c’est la principale différence entre les 356 “Gmünd” et les 356 “Stuttgart”.
Avec 800 Kg de masse à vide, le coupé 1100 pèse déjà plus de 200 Kg supplémentaires sur le premier prototype de Porsche tandis que son moteur a très peu évolué.
Comme l’avait souhaité Ferdinand Porsche, la 356 emprunte toujours beaucoup d’éléments mécaniques à la Volkswagen Coccinelle, dont une direction qui manque de précision, un freinage à tambours commandé par câbles peu efficace, une boite de vitesses à 4 rapports non synchronisés et un petit moteur 1L1 très limité en puissance (40 chevaux à 4000 tr/mn), mais particulièrement sonore !
La conduite de la 356 séduit néanmoins les amateurs de sensations, elle atteint 140 km/h en pointe et survire avec allégresse ce qui, lié au surpoids sur le train arrière lui confère un tempérament de toupie…
Sans beaucoup, voire aucune concurrence, les succès en compétition de la Porsche 356 construisent la légende Porsche, aux 24H du mans notamment en 1951 avec une victoire de classe.
Cette même année, toute la production réintègre Zuffenhausen.
Conscient de la prise de poids de sa voiture, Porsche propose à partir d’avril 1951 une évolution de motorisation, un nouveau 1300 cm3 toujours dérivé du moteur VW, vient se positionner au-dessus du 1100 de base…, il offre seulement 4 chevaux supplémentaires mais plus de couple.
Une version 1300 S (adaptée au Super) vient coiffer la gamme avec une puissance de 60 chevaux à 5500 tr/mn.
La 1300 inaugure également la nouvelle boîte de vitesses synchronisée maison et des freins à commande hydraulique, deux nouveautés étendues au modèle de base.
Le cabriolet 356 suit les mêmes modifications esthétiques et techniques que le coupé.
Série très limitée produite chez Heuer sur la base du cabriolet, la Porsche 356 Roadster America marque l’année 1952 comme les premiers pas de Porsche sur le marché américain, très demandeur de voitures sportives.
Le roadster ne pèse que 750 Kg et introduit une nouvelle évolution de cylindrée à 1500 cm3 qui fait passer la puissance à 70 chevaux.
Le roadster se distingue également du cabriolet par un intérieur très dépouillé avec sièges baquets, un pare-brise abaissé, une ligne plus basse avec des portières sans vitre et évasées sur leur partie haute ainsi qu’un capot attaché par des sangles.
Suite à la faillite du carrossier Heuer, seulement 16 exemplaires seront produits mais une nouvelle voie a été ouverte pour Porsche et Max Hoffman, le principal importateur américain de voitures européennes.
Succédant à l’éphémère Roadster America, la Porsche 356 Speedster va s’installer rapidement comme un best-seller de la marque aux USA.
En 1953 le coupé et le cabriolet adoptent le moteur 1500.
Achevé en 1954, le Speedster est un nouveau dérivé du cabriolet 356.., il est disponible avec les motorisations 1300 et 1500, en version normale ou “supercarburant” (1300 S et 1500 S).
Sa ligne basse dégage une grande sportivité mais aussi plus d’élégance que le cabriolet, notamment par l’absence de la capote qui brise la ligne de la 356 une fois repliée.
Le Speedster est aussi plus sportif et performant, notamment par son poids plus léger…, 1900 exemplaires seront produits.
7 ans après son lancement, le succès de la Porsche 356 ne se dément pas, pourtant Ferry Porsche sait qu’il se doit de poursuivre les innovations comme l’aurait fait son père.
Les 356 A se distinguent visuellement par la présence d’une baguette chromée le long du bas de caisse et un nouveau pare-brise.
On note aussi la poignée de coffre sur le capot avant intégrant le blason Porsche et des grilles de refroidissement sous les phares.
Dans l’habitacle, Porsche introduit un peu plus de confort, avec des accessoires comme le lave-glace, une nouvelle planche de bord dont la partie supérieure est rembourée et des sièges avant au dossier inclinable.
Sous le capot, le 4 cylindres à plat d’origine VW reste fidèle au poste, en version 1300 ou 1300 S (normale ou Super) en revanche le 1500 laisse sa place à un nouveau 1600 délivrant 60 chevaux à 4500 tr/mn ou 75 chevaux à 5000 tr/mn (1600 S).
Enfin, les modifications de trains roulants comprennent de nouvelles jantes de 15 pouces de diamètre, des suspensions revues avec barres de torsion et des voies élargies ainisi qu’une direction à vis (brevetée par Porsche).
Toutes ces évolutions ont pour effet d’accroitre sensiblement la stabilité et la précision à grande vitesse (A noter que le Speedster disparaîtra en 1958, remplacé par le “Convertible D” fabriqué chez le carrossier Drauz).
Présentée au salon de Francfort 1955, la Porsche 356 A 1500 GS, baptisée Carrera (en référence à la célèbre course Carrera Panamericana lors de laquelle Porsche s’illustre dès 1954 avec une double-victoire de classe), est la vraie grande nouveauté associée à la 356 A.
Proposée en coupé, cabriolet ou speedster, la 356 Carrera se démarque par sa mécanique directement issue du modèle de compétition.
Conçu par le Docteur Ernst Fuhrman, ce nouveau moteur 1500 cm3 est le premier qui peut être considéré comme authentiquement Porsche.
Ce nouveau 4 cylindres à plat en alliage léger à double arbre à cames et double allumage est alimenté par 2 carburateurs double-corps…, le bloc et les pistons sont faits d’alliage léger.
Ce moteur étrenné en beauté lors du Liège-Rome-Liège de 1954 développe une puissance de 100 chevaux (soit seulement 10 de moins qu’en configuration course) bien supérieure à celle du 1500 des 356 standard.
La Carrera inaugure également de nouvelle jantes plus larges et une double sortie d’échappement plus sonore évacuant les gaz sous le pare-choc arrière.
L’habitacle est lui aussi traité très sportivement avec des sièges baquets et un volant sport en bois.
Initialement proposée en série limitée à 100 exemplaires, la Porsche 356 A Carrera connait un très vif engouement et sera finalement ajoutée au catalogue comme une version à part entière à partir de 1957.
A partir de cette année, la Porsche 356 Carrera est déclinée en une deuxième version, la GT.
La GS reste au catalogue avec le 1500 de 100 chevaux, elle est rebaptisée “De Luxe”.
A côté, une version encore plus sportive fait son apparition avec le moteur 1500 poussé à 110 chevaux.
La GT plus n’est disponible qu’avec la carrosserie coupé et speedster et réduit son poids avec un capot et des portières en aluminium, des vitres en plastique et le chauffage en moins !
En contrepartie le réservoir passe à 80 litres pour augmenter l’autonomie en course et les freins à tambours sont de plus grande dimension.
En 1958, la Porsche 356 Carrera connaît sa première évolution, basée comme à l’habitude sur une évolution moteur importante : le 1498 cm3 est réalésé et atteint désormais 1588 cm3 portant la puissance à 105 chevaux à 6500 tr/mn dans sa version GS (ou De Luxe) et 115 chevaux en version GT destinée aux clients les plus sportifs.
Plus souple en usage courant, le 1600 GS est aussi plus fiable et simple d’entretien…, ces modèles baptisés 356 A Carrera 1600 se reconnaissent à leurs pare-chocs sans butoirs et à leur instrumentation dépouillée ou encore à leurs lève-vitres composés d’une simple lanière en cuir.
Porsche continue à développer sa voiture de sport et l’année 1960 constitue le début du 3ème épisode de la vie de la 356.
Porsche a ouvert sa troisième usine et pour soutenir le succès de son modèle, le petit constructeur, fidèle à sa philosophie de progrès continue à apporter quelques nouveautés.
La 356 B offre une meilleure visibilité et une plus grande luminosité avec une surface vitrée plus grande.
A l’avant, les phares sont montés plus haut et les ailes deviennent plus proéminentes…, les nouveaux clignotants en forme d’ogive caractérisent les 356 B… et sous le pare-choc on note deux entrées d’air inédites destinées à mieux refroidir les freins.
Sur le coupé comme le cabriolet, le rétroviseur extérieur n’est plus fixé sur l’aile avant mais sur la porte…, enfin, la baguette chromée du capot est plus large dans sa partie basse.
L’insonorisation est renforcée dans l’habitacle qui gagne de nouveaux sièges plus enveloppants et confortables… et la banquette arrière se dote d’un dossier rabatable en deux partie.
La série B introduit également une nouvelle version du 1600 nommée “Super 90” en rapport à sa puissance de 90 chevaux…, parallèlement les freins à tambours sont désormais en alliage léger.
La vitesse de pointe atteint 180 km/h et l’équipement ainsi que la finition sont plus que jamais au coeur des préoccupations des clients.
La Carrera 1600 GS n’est plus proposée et seul le modèle GT reste au catalogue.
Au salon de Francfort 1961, la Carrera, rebaptisée Carrera 2 et désormais disponible uniquement en coupé et s’affiche avec un nouveau 4 cylindres de 2 litres.
Moins sportive pure et dure que l’était la première Carrera, elle offre désormais un niveau de confort et de souplesse de conduite très acceptable grâce à son moteur plus coupleux à bas régime mais toujours aussi rageur dans les tours.
Elle est de nouveau disponible en versions GS (130 chevaux à 6200 tr/mn) et GT (140 à 160 chevaux selon options)…, la boîte de vitesse à 4 rapports est réétagée en conséquence et la Carrera 2 accroche désormais la barre symbolique des 200 km/h.
Autre nouveauté majeure, elle reçoit des freins à disques comme en compétition…, il était temps !
Le “Convertible D” disparait quant à lui du catalogue en cette année 1961.
Enfin, une nouvelle carrosserie baptisée “Coupé hard-top”, signée Karmann, fait son apparition avec la 356 B.
Construite à partir du convertible D sur lequel est soudé un hard-top métallique, elle ne connaitra qu’un succès d’estime en raison d’un prix trop élevé.
Ultime évolution de la Porsche 356, le modèle C est présentée à Francfort en 1962, soit un an seulement avant l’année où la nouvelle Porsche 911 va faire son apparition.
Les différentes versions du 1600 reçoivent quelques améliorations au niveau du refroidissement et des alliages pour optimiser leur fiabilité.
Le 1600 SC (Super C) remplace le 1600 S 90, avec 5 chevaux supplémentaires, un embrayage renforcé, un autobloquant en option et des amortisseurs Koni, la SC restera la dernière version sportive de la Porsche 356 jusqu’à l’arrêt du modèle en 1965, la Carrera 2 ayant déposé les armes en 1964.
Evolution limitée des toutes dernières B, la 356 C adopte de nouvelles jantes mais conserve intégralement la ligne des 356 B.
Dans l’habitacle, pas de révolution non plus puisque la planche de bord est simplement un peu modifiée…, les sièges sont plus accueillants et la position de conduite progresse un peu.
Dans sa version cabriolet, la Porsche 356 C inaugure une capote fermeture éclair facilitant sa mise en place.
Le freinage gagne les 4 disques de la 356 B Carrera 2 tandis que le 1600 60 chevaux de base disparaît au profit du 1600 75 chevaux.
Au printemps 1965, la Porsche 356 tire définitivement sa révérence sous la forme d’un cabriolet 356 C.
Personne, à l’époque, n’aurait pu prévoir le formidable essor qui la conduirait au rang de premier constructeur mondial de voitures de sport.
La Porsche 356 est un Janus à deux faces, elle est l’aboutissement haut de gamme de la VolksWagen, la voiture du peuple, voulue par Adolf Hitler… et elle incarne l’ambition de Ferdinand Porsche…
Née du régime Nazi avant guerre se double “rêve” s’est concrétisé pendant que l’Europe se remettait douloureusement d’une guerre dont l’ampleur a été sans précédent…
Ferdinand Porsche qui a profité des largesses d’Hitler, va ensuite profiter de la période de reconstruction où tous les espoirs sont permis, mais ou, on va voler les usines de louis Renault en l’accusant d’avoir produit des véhicules pour l’occupant Nazi…, simultanément on va aussi poursuivre des gens qui en ont fait beaucoup moins….
77.361 exemplaires de la Porsche 356 seront produits en 17 ans d’existence.
Ferdinand Porsche décédé en 1951, à l’âge de 75 ans, a légué à son fils Ferry Porsche les rênes d’une entreprise en excellente santé financière et promise à un très bel avenir…, d’autant plus que vient de s’ouvrir en Allemagne un procès que la presse servile ne commente pas : Porsche à DECUPLE sa fortune en milliards d’euros en trucant les cours lors du rachat de Porsche par VW…
Ca parait abstrait, mais en une nuit, si 3 milliards d’euros deviennent sans efforts, 30 milliards d’euros, en plus du passé d’avant-guerre, il n’y a pas de quoi y ajouter de la vénération…