Lamborghini Murciélago 2003… Waouwww !
Que nul ne s’y trompe : loin d’être un prophète “automobilistique” égaré éructant dans le désert du web et celui des merdias papivores, je ne suis pas non plus un “lanceur d’alerte” qui tenterait en vain d’anticiper un cataclysme mondial à venir…, que nenni…, je m’en f…, je m’en tamponne…, je m’efforce seulement d’observer le présent qui passe et repasse sous mes yeux.
Et c’est peu dire que de constater actuellement combien le monde est en voie d’implosion, l’ensemble de la planète est sous le contrôle total de quelques multinationales tentaculaires face auxquelles la plupart des gouvernements et les Etats ont capitulé… et, comme nous allons bombarder les pays d’Afrique et du Moyen-Orient (tout en créant “le souk” dans les ex-pays d’Europe de l’Est) pour les délivrer de gérer eux-mêmes leurs richesses, de partout de là-bas affluent des migrants venant grossir les rangs des déshérités de tout bord (les rebuts de notre univers merdique), tandis que dans les “Zones urbaines” devenues des cloaques et des déchetteries inhumaines, les populations proliférantes de sous-humains se zombifient et sombrent dans la spirale mortifère de la loi du plus fort…, ce à quoi contribuent le nivellement zéro des sordides émissions de télé-réalité, incluant le culte des nullités intellectuelles comme le culte des “sportifs” (surtout les footballers)… tout en matraquant les ondes de ziques Rap mettant en scène des épouvantails bling-bling entourés de plantes vénéneuses, de bagnoles en millions d’euros…, des dégénérés couverts de bijoux, montres et putes que leurs fan’s mettraient 5.000 ans de Smic pour en payer une infime partie…
Le système repose, sous la houlette de nos présidents (shootés aux nano-particules) dans la création incessante de conflits, de tensions, de guerres, pour faire main basse sur tout, aidés par l’insaisissable système informatique déployé, topographiquement “inlocalisable”, dans les milliards de PC qui servent de routeurs…, l’arme la plus efficace étant la mise au point de virus capables de décimer tous ceux qui refuseraient de se soumettre à l’autorité létale des Cercles de pouvoir…
On connaît la chanson : “Ce qui a fait de l’Etat un enfer”, dit le poète Hölderlin, “c’est que l’homme a voulu en faire un paradis”…
Dans un tel contexte, la résistance ne peut plus s’incarner que dans un groupe d’individus isolés mais tenaces, dont ma modeste personne est l’élément tampon, malgré mes 70 ans et ma maigre retraite, vivant chichement avec mon Cocker Blacky, dans un misérable village de pêcheurs envahi par une faune d’hyper-milliardaires pour lesquels y sont créés sans cesse des boutiques d’hyper luxe et des restaurants-palace ou un repas ou une nuit valent un mois de Smic…
Parviendrais-je, avec mes maigres moyens, à mettre un terme aux dérives incarnées par le Nouvel-Ordre-Mondial ?
A l’appui d’un style très particulier, mêlant l’ampoulage traditionnel et les déviances littéraires et sexuelles, avec un soin particulier pour les double et contre-sens ainsi qu’aux associations visuelles exotiques afin de transporter ailleurs mes lecteurs et lectrices rien qu’en déroulant des substantifs ou des noms propres cosmopolitiques…, je compte achever ci-après ci-dessous… et ce, de main de maître, une saga techno-thriller où les technologies d’observation jouent en permanence un rôle de deus-ex-machina autrefois dévolu à des entités un rien plus métaphysiques.
Congédié le règne de l’individu et du libre arbitre chanté par les Evangiles…, les paraboles high-tech des Big-Data qui se substituent à celles bibliques, font place nette dorénavant à la rationalité épistémique/prométhéenne la plus inhumaine ou métahumaine qui soit.
De manière philosophique et transhumaniste, ce qui va suivre devrait spermettre à chacun de s’interroger sur le prix éthique à payer pour assurer la survie automobile d’un monde au bord du gouffre qu’est le puits sans fond de la connerie humaine, sinon de la planète entière…, après tout, qui, juste parmi les justes, pourrait bien endiguer un mal, non pas exogène mais endogène, inscrit en l’humain tel une sorte de code génétique dévoyé ?
Telle est peut-être l’aporie que désigne d’emblée ce texticule couillu…, à moins que, pour aller là où vous ne savez pas, il vous faille emprunter un chemin que personne ne connait encore…
La propriété des supercars n’est plus ce qu’elle était…, à défaut de pouvoir vous payer un trip à Saint-Tropez ou Monaco, pour vous en rendre compte, il vous suffit d’ouvrir toute application de médias sociaux et vous serez poussé dans une mer d’hommes-enfants à peine post-pubères qui braient comme des ânes, soit sur la façon d’obtenir une supercar étincelante et unique, soit pour se moquer de ceux et celles qui se gargarisent de la leur… en ces milieux d’hyper-luxe, les Yachts, hélicoptères, Jets et les voitures exotiques, sont incroyablement facile à atteindre…, et la chose la plus difficile à vivre pour eux est de choisir la couleur de leur prochaine…
J’ai décidé d’injecter un peu de réalisme graveleux dans le paysage automobile en achetant et en essayant de restaurer ce qui est sans aucun doute l’une des pires supercars, choisissant délibérément la moins chère…, la plus ahurissante de ce lot étant la Lamborghini 12 cylindres Murcielago, une sorte de cerise sur le gâteau immangeable d’un monde réellement pourri qui continue pourtant d’attirer les putes, hommes et femmes, capables de supporter les pires enculades sado-masochistes pour n’en avoir que des illusions perdues !
La Murciélago, quoique “as-been pour tocards” aux yeux des fils et filles des “ceusses” qui peuvent frimer dans la Bugatti Veyron de Popa (selon le Boss de Bugatti, en moyenne les clients qui peuvent se payer une Chiron, possèdent déjà une collection de 84 voitures, deux Jets et un Yacht) la Murciélago, donc, écrivais-je, est une pépite automobile particulière car une Murciélago a été utilisée dans “The Fake Of The Furious”, traduit en “Fast and Furious”, un ensemble de films réalisés comme une série TV, qui a fait plus d’argent au box-office que le PIB annuel de Monaco.
Pour les “Ceusses” d’entre vous qui seraient nouveaux à lire mes mésaventures automobiles (comportant divers triomphes occasionnels), j’ai créé le Web-Site www.GatsbyOnline.com pour enseigner aux internautes les réalités vécues à bord des automobiles de rêve qu’ils et elles ne connaitraient intimement pas autrement, du point de vue frugal “do-it-yourself”…, je réalise cela en thésaurisant diverses supercars et la boucherie qui en découle me désole de plus en pluche !
Il y a plusieurs mois, j’ai été approché par un ami faux-cul œuvrant (sévissant) à Monaco dans un somptueux show-romm dédié aux automobiles hors de prix, le genre qui prend l’habitude d’influencer les amis à vider leurs avoirs dans son entreprise (très spécialisée en cette matière particulière) afin qu’ils disparaissent dans des achats automobiles douteux.
Cet ami faux-cul est détenteur du record transcontinental des entourloupes particulièrement les Ferrari, mais il ne délaisse pas les Lamborghini…, une activité très lucrative ou il est devenu une autorité quasi-mondiale avec la bénédiction des pires constructeurs de ces “choses” avec un penchant particulier pour les Murcielago et les modèles ultérieurs LP640/LP670 qui sont presque comme les Excalibur, Clénet, Panther, des voitures “Casino” qu’on achète à leurs proprios qui n’en peuvent plus des frais qu’elles engendrent (d’où faible valeur) voitures revendues à des Gogos qui eux n’en savent encore rien et qui payent 4 fois en moyenne ce que le garage à acheté…, si quelqu’un est au courant de ces pratiques, ce type est le roi du genre.
Les principaux points à retenir de cette transaction sont que ce fut tout d’abord un marché de dupe, la Lamborghini Murciélago 2003, avait soi-disant appartenu à Gérard Depardieu, puis à Johnny Hallyday et ensuite à Florent Panini qui en demandait 150.000 € que mon ami aurait négocié 100.000 € pour en finale me la proposer seulement 80.000 € parce que j’étais son meilleur ami de toujours !
D’autres amis informés de cette affaire mirobolante étaient soi-disant prêts à sauter sur l’occasion de posséder cette voiture “mythique”…, le gars qui nettoyait les vitres du show-room lui aussi la voulait… de même que le livreur de Pizzas en scooter… et la serveuse avenante du bar d’a coté…, tous attirés par le même genre de perfection automobile (brisée)…, cependant, parce que leur argent était soit “attaché ailleurs” ou temporairement indisponible, j’étais le seul ami et la seule autre personne assez stupide pour considérer cette voiture sans pleurer sur moi-même pour en digérer l’achat !
“Aucune grande récompense ne vient sans grand risque”…, m’a dit mon ami faux-cul, me proposant sans rire un “deal”…il achetait ma Dodge Viper RTS de 15.000 km pour 20.000 €, et je payait 60.000 € en cash pour faire la différence et je partais de suite avec des plaques temporaires Monégasques après avoir reçu un avenant de l’assurance par émail…, on en est venu presque aux mains…
Les pare-chocs avant et arrière étaient des copies en fibre de verre qui avaient été faites en interne, la qualité de ces pare-chocs était extrêmement suspecte, leur ajustement était du n’importe quoi, l’ensemble avait été mal réalisé par un apprenti amateur sans aucune qualification…, tandis que le travail de peinture en pelure d’orange Arancio Argos de la voiture, avait du être précipité pour revendre l’épave au plus vite (à moi)…, c’était assez horrible sur presque tous les panneaux de carrosserie !
Cependant, le pire dans ce lot d’excréments était l’intérieur…., dans un bon jour, l’intérieur d’une Murcielago n’est guère plus qu’un cercueil exigu avec quelques pédales placées au hasard et un volant qui est positionné de travers presque en face du passager…, mais cette voiture avait un intérieur moisi et sur-bricolé…, le rendant non seulement plus claustrophobe que le dit cercueil, mais infiniment plus dangereux (quoique…).
L’airbag et les systèmes de contrôle de traction avaient été désactivés, une cage en tube “façon course” de Fiat UNO Corsica (sic !) avait été boulonnée dans la voiture, et la vitre de custode arrière manquait à cause des deux tubes épais menant dans la baie moteur…, de plus la vitre de la porte conducteur était brisée, ce qui avait amené à la pose d’un morceau de bois pour garder le restant de la vitre fermée.
En outre, la voiture avait un échappement sans chicanes, ce qui signifiait que le V-12 de 6,2 litres, en plus de produire près de 600 chevaux, faisait un hurlement capable de détruire les tympans et émettait tellement d’émissions de carbone qu’il rendait l’environnement extrêmement toxique, et, comme la lunette arrière manquait, les fumées entraient dans l’habitacle, et on ne pouvait plus baisser la vitre pour obtenir de l’air frais…, de plus la poignée intérieure de porte avait disparu, donc on ne pouvait pas sortir à moins que quelqu’un à l’extérieur ne l’ouvre.
Les “Air-Bags” étaient désactivés, mais cela n’avait plus d’importance parce que la cage de sécurité soit si près de la tête que tout impact convertirait le conducteur en cadavre plus rapidement que s’il y avait une bombe sur le siège passager (pas une bombe sexuelle avec des jambes interminables et gros nibards, bande de vicieux !)… !
De plus, aucun des sièges n’avait été boulonné, et le siège passager avait été remplacé par un modèle universel pour VW qu’on trouvait abandonné dans un vieux catalogue Summit Racing de 2O01… et le levier de vitesses était surmonté d’une boule magnifiquement sculptée qu’on n’avait pas pris la peine de souder correctement, donc il/elle avait à sa base quelques polypes contagieux.
Voulant mettre le moteur en marche, je me suis rendu compte que la clé était cassée à l’intérieur du cylindre d’allumage coincé dans la position “accessoires”…, il pouvait donc être commuté à “on”, mais le barillet interne n’était pas en mesure de tourner pour réellement démarrer le moteur…
Ce qui avait été fait était toutefois assez ingénieux : utiliser un interrupteur sur un câble de la batterie dans la baie du moteur comme un permanent “off”… avec un autre cable courant de l’extrémité positive de la batterie au début du solénoïde, avec un autre interrupteur au milieu qui avait l’air identique à une sonnette pour éviter de brûler le démarreur.
La procédure de mise en marche de la voiture était :
-Entrer dans la voiture…
-Forcer le barillet dans la position accessoires…
-Confirmer que le shifter soit en neutre…
-Sortir de la voiture…
-Placer un manche à balai dans la baie moteur comme accessoire pour maintenir le capot ouvert…
-Connecter la borne positive de la batterie aux terminaux subséquents…
-Tourner l’interrupteur de la batterie pour que le courant passe…
-Refermer le capot et placer le manche à balai dans le coin passager
-Revenir à la place conducteur en essayant de ne pas toucher le shifter pour que la voiture reste en neutre
-Démarrer sans caler…, faute de quoi il faut recommencer toute la procédure !
Je ne suis pas un homme qui valorise la connerie humaine ni exige les plus belles choses dans la vie, mais de devoir supporter tout cela dans une voiture qui valait neuve plus de 500.000 € et qui m’était proposée à 80.000 € soi-disant que c’était un prix d’ami venant de 150.000 € ramenés à 100.000 € puis à 80.000 €… m’a paru insupportable et inquiétant.
La grâce salvatrice était, selon mon ami faux-cul, que la Murciélago fonctionne plus ou moins bien… ce que les vendeurs sur Facebook Marketplace affirment être le plus important… il a ajouté que compte-tenu du prix demandé, c’était une affaire qui méritait des éloges… je lui ai enserré le cou et soulevé du sol en lui disant que c’était une fumisterie !
J’espère, chers internautes mâles et femelles (transsexuels aussi) que vous m’excuserez d’être geek et technique en n’explicitant pas ce qui a physiquement suivi…, si ce n’est que le prix demandé à diminué de façon très substantielle à 35.000…, cette épreuve terminée, j’ai fait envoyer la Murciélago chez un ami garagiste et j’ai commencé à réfléchir à la façon d’aborder la suite de cette affaire et aux défis qui m’attendaient…, il n’est pas commun que j’achète une voiture de cette sorte.
J’ai décidé qu’au lieu d’être un projet de Murciélago Hot-Rod façon Danton avec sa Lamborghini Espada et sa Porsche 911…, j’allais chasser les tendances trop dingues destinées à faire fumer les pneus et que je ferais restaurer cette voiture, aussi hagarde qu’elle était, à l’apparence qu’elle avait neuve…, ce serait ma guerrière des week-ends, une voiture de voyage dans l’enfer du quotidien…, pas pour moi, mais pour les millions d’internautes qui lisent www.GatsbyOnline.com et ceusses qui achètent Chromes&Flammes afin qu’ils (et elles) sachent ce que c’est vraiment que de démonter et restaurer une voiture que seuls les millionnaires peuvent acheter…, une œuvre quasi eucharistique, voire biblique, m’ouvrant de fait la voie du paradis… et pouvant spermettre une augmentation des ventes du magazine et des abonnements au site-web (5 euros par mois)
Quand j’ai pris livraison de la Murcielago, elle a été recouverte de ruban adhésif pour empêcher les panneaux de carrosserie de s’envoler, les rétroviseurs étaient manquants, les pare-chocs avant et arrière avaient été construits par des incapables, à l’intérieur manquaient les composants majeurs, comme les sièges et les panneaux de porte, les pneus étaient chauves, la suspension fuyait de toute part, le shifter avait été brisé en deux et mal soudé, et j’en passe…, le pourquoi et le comment de tout ce désastre ne m’a jamais été correctement expliqué!
Pour que vous compreniez vraiment l’étendue des arnaques concernant les automobiles exotiques, il vous faut savoir à quel point les prix des pièces des supercars italiennes sont absolument fous, je vais comparer les coûts des panneaux de carrosserie, “pommes-à-pommes”, à une voiture nettement moins sur mesure faite dans la même année : une 2003 Toyota Camry…
Les 2 rétroviseurs électriques extérieurs de la Toyota Camry coûtent un peu plus de 50 €, y compris l’expédition…, les rétroviseurs de la Lamborghini Murciélago coutent 11.500 € !
Mais attendez, comme disent souvent les présentateurs d’infopublicité, il y a plus.
Pour remplacer le pare-chocs avant d’une Camry, c’est 75 €… et pour la Murciélago c’est à peu près 10.000 €…, cependant le pare-chocs n’était pas de stock et on m’a proposé le tarif “dépannage d’urgence” avec livraison en 15 jours pour 15.000 € !
Une version en fibre de verre de l’original pare-chocs en fibre de carbone (sic !) provenant de chez Veilside aux USA pouvait s’obtenir en 3 mois pour la somme relativement dérisoire de 5.000 € + transport !
Maintenant, pour l’intérieur, juste entrer dans la voiture signifiait risquer une infection du tétanos très réelle en raison de la quantité surprenante de métal rouillé nu dans une voiture prétendument comme étant une construction en aluminium et en fibre de carbone !
Une nouvelle tige du shifter en acier inoxydable brossé : 700 €
La garniture d’accoudoir de console centrale : 1.200 €
La poignée de porte conducteur manquante : 300 €
La commande du régulateur de vitre conducteur : 600 €
Et pour les trois morceaux manquants de tapis, Santa’Agata m’a facturé 1.200 €
Cependant, comme la voiture est de 2003 et a été construite dans une usine qui encourage de boire quatre verres de vin au déjeuner, l’intérieur était plus que fatigué et défraichi, le coût de regarnissage entier avec la couture orange assortie et un nouveau cuir noir m’a couté 12.000 €
Ajoutez à cela le coût d’un bon siège passager d’occasion à 1.400 € et la superposition de fibre de carbone sur toutes les garnitures pertinentes pour rendre la voiture un peu plus récente qui a atteint confortablement la somme gargantuesque de 14.000 €
La Lamborghini Murcielago a été construite sous le règne d’Audi qui s’est considérablement impliqué dans la société Lamborghini, il y a des tonnes de pièces en commun, pour des économies de partage d’éléments en cours…, la Murcielago, en particulier les premières années de modèle, n’était guère plus qu’une mise à niveau esthétique de la plate-forme Diablo déjà vieille de dix ans, tant en fait que la colonne de direction, les accessoires, les freins, la suspension, les échappements et divers autres composants divers complètement interchangeables…, cela signifie que ma Murcielago n’était plus la set-in-its-ways-old-school… plus du tout la Lamborghini impraticable financièrement que tous ses prédécesseurs étaient !
Le V-12 de la Murciélago a été développé en 1963 et mis à jour comme un “doppelganger” Chevrolet small-bloc avec quatre cylindres supplémentaires, il coûte plus de 60.000 € à la source en cas de rupture…, je suis reconnaissant au ciel et à l’enfer que je n’en ai pas eu besoin, mais l’embrayage, une unité mono-disque de Ford F350 m’a coûté 6.000 €
Un roulement de roue, une pièce qui coûterait 25 € à n’importe quel Feu-Vert m’a été facturé 2.800 € x 2 en même temps qu’on me précisait que sur cette voiture et de façon standard chez Lambo, ces pièces ont tendance à s’user prématurément, nécessitant un retrait complet du moteur pour résoudre le problème : 15.000 € !
En outre, chaque jambe de force étant unique elle n’est pas reconstructible et coute 3.500 € pièce à remplacer, car les dites jambes de force comprennent chacune un élément d’amortissement actif qui s’ajuste à l’état de la route et un système de levage hydraulique avant pour passer sur les ralentisseurs : soit 7.000 € !
Ajoutez un travail complet de peinture de 15.000 €, plus 4 pneus pour 10.000 € et au grand total sur ce projet, mon investissement initial de 35.000 € plus 115.000 € de restauration a atteint 150.100 € !!!!C
ela écrit, vous venez de vivre gratuitement une aventure de 150.100 €…, une histoire immensément intéressante, je ne pense pas que c’est quelque chose que je ne veux jamais reproduire sur le marché des voitures d’occasion…, je suis 70.000 € au delà de ce que je peux éventuellement la revendre (c’est donc 70.000 € de perte, démontrant que s’aventurer avec ce type d’engin, dans des restauration, n’en vaut absolument pas la peine)… et ce fait me vaut chaque nuit de faire des cauchemars…, ces supercars, c’est franchement de la merde…,
Quoique…, la Murciélago m’a permis de rencontrer une superbe plante d’appartement toute en couleurs de luxe et technicolor comme un cinémascope… elle m’a demandé après dix minutes de bavardages qu’est ce que pouvais perdre mon temps avec une telle automobile, orange de surcroit et a ajouté : “Faites-moi plutôt la cour très cher”… et j’ai répondu oui : “Oui, pour votre tenue excentrique, pour vos jambes et votre chevelure, pour votre allure si superbe, pour les fards qui rosissent vos joues, votre odeur oui, je vous fais la cour, c’est ostensible, plus tard on prendra du champagne presqu’au bout du monde d’une chambre, vous annulerez vos rendez-vous à la chaîne, direz non aux autres hommes importants, aux avocats, à qui sais-je depuis une chambre prise le plus vite possible, arrêtons-nous dans le premier palace voulez-vous ? Décommandez tout ! Ensuite, très sournoisement je dénuderai votre dos, vos jambes, ce sera sauvage ou doux, nos regards brûleront de repas absurdement romantiques, de promenades en Murciélago en écoutant sérénades et tangos, ce sera presqu’insupportable mais vraiment délicieux, on jouera la comédie des étoffes, des mains et des sourires, jusqu’au lit, l’ascenseur et ce sera neuf semaines et demie ou le pillow book…, je vois trop de films pour que cette vie m’appartienne encore, je lis trop de livres, quand suis-je vraiment moi ? Je commande au matin du café, des fruits, des journaux incompréhensibles, finalement vous vous lèverez somptueuse, nous ajouterons une touche respectable à nos airs ambigus, nous nous dirons au revoir, déciderons d’un prochain rendez-vous, même endroit, même jour, exactement jour pour jour dans un an, mais plus la même voiture !