L’affaire Ferrari 250 GTO, déjanté, hallucinant, incroyable et explosif !
1- La Ferrari 250 GTO machine à blanchir l’argent sale, est la cause du boum des années 1990…
Divers trafiquants de drogue souhaitaient blanchir leur argent sale… Ils ont eu l’idée de lessiver via quelques ventes aux enchères. Cette wasserette financière a fonctionné à plein régime avec quantité de voitures assez chères, mais, à force de blanchir de plus en plus blanc, en passant via des sociétés de plus en plus noires, il y eut soudain une exagération funeste ! Lorsqu’en 1988, une Ferrari 250 GTO, annoncée par la société Exclusive Impex comme étant une machine hautement spéculative et proposée en parts participatives (en actions pourries avant la lettre en quelque sorte)…, y a été achetée quasi pour rien par un trafiquant “présumé”… puis placée dans une vente aux enchères ou elle a été acquise 2 millions de dollars par une société “off-shore” nébuleuse qui lui appartenait, le FBI a senti comme une odeur de poudre… Le trafiquant présumé venait de blanchir 1.900.000 dollars pour une 250 GTO achetée 100.000 dollars un mois plus tôt… et que la société Exclusive avait acquit pour 20.000 dollars… De quoi se poser des questions ! Beaucoup de gens s’en sont posées…
Quelques-uns ont même reçu les réponses ! C’est ce simple système qui a créé le boom des valeurs des automobiles de collection ! Ce qui va s’en suivre est du plus haut comique… Mais, simultanément, le monde est devenu fou… Le monde de la voiture ancienne, s’entend ! Tous les possesseurs de vieux tacots, de bagnoles plus ou moins vieilles, d’épaves, de casseroles et de pitreries roulantes, dès qu’ils ont su qu’une Ferrari 250 GTO qui valait à peine 20.000 dollars deux mois plus tôt… avait trouvé acquéreur à 2 millions de dollars…, ont cru que le miracle annoncé depuis 2;000 ans était arrivé ! Ils se sont mis à croire, pour de vrai, que leurs affaires sans vraies valeurs, en avaient soudainement beaucoup… On a soudain vu des MGB passer de l’équivalent de 1.000 dollars, à 8.000 dollars… Des Ferrari 365 GTB Daytona invendables à 10.000 dollars, soudainement se vendaient à 100.000 dollars… Les valeurs se sont mises à monter en flèche, de plus en plus. Rien ne pouvait arrêter cette folie. Certains se sont endettés pour des Ferraillleries, des Porscheries, des merderies, des conneries… En 1989, à l’apogée de ce premier boom, une Ferrari 250 GTO a été vendue à un acheteur japonais pour 14,6 millions de dollars, plus commission et on croyait que c’étair l’apothéose ! Pas du tout… Tout a débordé pour créer de la valeur au départ de rien d’autre que de la création de valeur et de la spéculation sur celle-ci ! A suivre…
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Ferrari 250 GTO… Première partie : La folle histoire ! – Gatsby Online
2-Lorsque les Bardinon’s “posent un lapin”…
Mi des années 2010, les Ferrari 250GTO atteignaient 50 millions d’euros et un des héritiers Bardinon a voulu en profiter et vendu cash pour son compte la Ferrari 250GTO familiale acquise plusieurs années auparavant pour à peine 10.000 euros ! Plainte de la famille s’estimant lésée ! Au mois de juin 2018, le tribunal correctionnel de Guéret, dans la Creuse, n’avait jamais eu à traiter un tel dossier : huit avocats, quinze témoins, un prévenu : Patrick Bardinon…, deux plaignants : Anne et Jean-François Bardinon (tous les trois enfants de Pierre Bardinon, considéré comme un “grand” collectionneur de Ferrari antiques)… et le Fisc, à l’affut pour percevoir les droits de succession et obtenir une amende plus salée que la mer du nord…, tout ce monde voulant une part d’un enjeu sordide, l’héritage de Pierre Bardinon dont sa Ferrari 250 GTO que Patrick Bardinon s’est accaparée (à tort ou à raison tranchera ultérieurement le tribunal) et a vendu 50 millions d’euros…, mais bien plus d’euros sont en jeu, plus de 200 millions d’autres Ferrailleries… auxquelles s’ajoutent les usines, les immeubles, dont le château et ses dépendances… ainsi que les trésors automobiles… A suivre…
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Ferrari 250 GTO… Deuxième partie : L’affaire Bardinon… – Gatsby Online
3- II est encore possible d’acheter une Ferrari 250 GTO », disait William Favre dans la brochure qui présentait la série limitée de répliques qu’il se proposait de commercialiser pour l’équivalent de 150.000 $... Alors que les originales, dont 39 exemplaires seulement avaient été construits entre 1962 et 1964 et dont tous les numéros de châssis sont repris dans un livre signé Pourret, qui sert de bible en la matière…, se négociaient en 1984/1985 aux alentours des 450.000 $ (quatre ans auparavant en 1980 une authentique Ferrari 250 GTO s’achetait 20.000 dollars… et en 2008, une même authentique Ferrari 250 GTO a été vendue 28.500.000 €uros fee inclus !)… La même en mieux made in Favre pour 150.000 US$ ! Oh l’impudent, comment osait-il apposer le sigle du petit âne cabré, le nom magique et vénéré de Ferrari sur des voitures qui ne seraient pas construites à Maranello ? Pour qui se prenait-il, ce jeune sorti de nulle part, pour avoir le culot de faire recréer avec une précision diabolique et un soin minutieux de l’authenticité, des répliques de la fabuleuse 250 GTO qui avait gagné trois fois de suite le Championnat du Monde des GT… ? William Favre s’est retrouvé au trou, en tôle, au gnouf, en priso, cinq jours au secret derrière les barreaux ! L’infortuné FAVRE a ainsi eu tout le loisir de se remémorer comme une litanie, comme une prière à Saint Enzo, la liste innombrable des faussaires, magouilleurs de tout poil, chipoteurs de bas étage, fabriquant depuis dix ans, quinze ans, vingt ans et plus…, des répliques de Ferrari sans être inquiétés… A suivre…, les procès-verbaux, les mises sous séquestre, les commentaires judiciaires ! A suivre, surtout ne ratez pas l’interview exclusif de William Favre ! Il va ensuite se suicider d’une balle dans le dos tirée à 3 mètres ! Il avait “le bras long” !
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Ferrari 250 GTO… Troisième partie : Garnier & Favre, de Charybde en Scylla… – Gatsby Online
4- L’essai exclusif de la Ferrari 250 GTO à fond dans le col d’Eze…
Contact… et bizzz, les doubles pompes à essence se mettent à fonctionner. Quelques secondes se passent, puis la clef de contact s’enfonce dans le tableau de bord et le démarreur se met à chuinter… Briieuileuiieuiieu…, et puis…plus rien…! « C’est rien », dit-Jean-Jacques « faut amorcer les pompes ».
Bon, et re-coup de démarreur, et toujours rien. Puis la lumière s’éteint. Puis elle se rallume pour s’éteindre à nouveau… et “JJ” sort de la GTO comme un diable hors d’une boite… et s’en va actionner l’interrupteur d’éclairage en s’écriant : « Merde de putain de charrette, c’est chaque fois la même chose avec cette poubelle, j’en ai marre ! » Atterrés, nous nous demandons avec frayeur s’il va se mettre à lui donner des coups de pied dans les pneus, ou pire encore, s’il va lui remettre son drap blanc la et ranger à sa place… et fini le reportage sur la GTO ! Mais non, “JJ” reprend ses esprits… et dit d’une voix tremblante de colère contenue : « // n’y a probablement pas assez d’essence dans le réservoir et donc les pompes n’amorcent pas…, mais cela mis à part, toutes ces Ferrari sont des saloperies, toujours en panne, toujours des merdes et des conneries. Je ne comprend pas pourquoi tant d’idiots payent des millions et des millions pour acquérir autant de merde ! »
A suivre : l’essai le plus déjanté et sans aucun respect d’une Ferrari de 28.500.000 dollars !
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Ferrari 250 GTO… Quatrième partie : L’essai exclusif ! – Gatsby Online
5- Malgré toute son histoire, particulièrement ses victoires au championnat du monde 1962, 1963 et 1964… et sa fin assez misérable lorsque l’ancien éleveur de poulet qu’était Carroll Shelby a battu le Commendatore Enzo pour le titre de champion du monde en 1965, la Ferrari 250 GTO continue d’engendrer une mystique qui transcende toutes les autres automobiles, y compris toutes ses congénères Ferrari.
Cette “dynamique” de marché à part, la 250 GTO continue d’enflammer les tifosis amateurs de sensations fortes, qui ne voient en elle qu’une relique d’Enzo distillant au monde sa pureté absolue de conception… Ayant connu ce vieux briscard, un peu salaud sur les bords (et même plus), j’ai crainte qu’une association plus dévote que les autres ne songe à le faire canoniser…! Saint Enzo Ferrari…, ça aiderait les ventes ! Et pas que des voitures, les parapluies, t’shirt, casquettes, dessous de verre, stylos, gomme, papier toilette à la gloire et la sainte figure du Commendatore…, ça ferait exploser les marges bénéficiaires qui sont déjà au top ! La rareté et les valeurs financières de la 250 GTO ont donné des ailes aux opportunistes dont certains ont créé un mouvement visant à répliquer cette voiture légendaire. A suivre…
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Ferrari 250 GTO… Cinquième partie : What Else ? – Gatsby Online