Avoir du chien…
La nuit précédente…, Blacky m’a demandé s’il était vrai qu’il existe un pays merveilleux où les chiens se rendent après avoir quitté notre monde, où ils vont mais ne reviennent jamais…
Je lui ai répondu en lui grattant les oreilles que ce pays est une légende pour certains, une réalité pour d’autres…, mais que grâce à ce pays, les chiens peuvent communiquer une dernière fois avec leur maître, mais que celui-ci ne peut répondre, jus…te pleurer…
– Tu sais, Blacky, le véritable temps n’est pas mesuré par les horloges. On peut l’accélérer en étant occupé… ou le ralentir en ne faisant rien. Le plaisir précipite le temps tout comme l’ennui ou le chagrin le ralentissent… Bien avant l’invention des clubs canins et des instituts de beauté leurs dédiés, le chien est peu à peu devenu un accessoire domestique dans le foyer de l’homme-humain. Ce dernier, extrêmement sensible à la flatterie, choisit de voir là un gage d’amitié, de fraternité, d’amour sincère et tout le tremblement : c’est ainsi que le mythe prit naissance. Depuis ce temps, les chiens-chiennes de gens-humains profitent d’horaires flexibles, d’un logement en pension complète sans problème et, avec un peu de chance et un minimum d’efforts, d’une totale adulation”…
J’ai su qu’il m’avait écouté et compris car il agitait la queue et me léchait d’amour tandis que sa patte cherchait ma main…
C’est pour positiver que j’écris cela, car il est des myriades de gens peu-humains qui martyrisent les chiens-chiennes, par égoïsme, sadisme, bêtise…
Mais, comme dans les belles histoires, ces humains sont comme des chiens qui sont limités à n’avoir qu’une seule ba-balle pendant leur vie… et qui rêvent d’une boîte pleine de ces rondeurs : une délicieuse impression de soudaine richesse.
Les politiciens français doivent éprouver une sensation analogue quand ils sont élus à un poste important et qu’on leur permet la libre disposition de châteaux, de limousines et de caviar aux frais de la princesse France…, pas étonnant qu’ils s’accrochent au pouvoir bien longtemps après avoir passé l’âge où on aurait dû les ranger dans une maison de retraite…
Les chiens-chiennes ne savent ni ne peuvent ainsi extrapoler, mais ont la mimique craquante, le fameux sourire langue pendante qui témoigne du bonheur et de la reconnaissance, le vrai Amour pour toujours.
Les politiciens n’offrent pas cet amour et cette reconnaissance en retour.
L’arrivée d’une saison déclenche un instinct primitif qui rôde au cœur de l’espèce humaine, chaque saison à le sien…, dans toutes les parties du monde.
Au printemps les hommes s’assemblent, s’arment jusqu’aux dents et s’en vont livrer bataille à d’autres hommes, puis s’étonnent que les survivants font de même à leur encontre…
En été, les hommes se ressemblent : tous touristes… et en hivers pareil, tous frileux…
En automne, les hommes se rassemblent, pour chasser, grives, lapins, bécassines ou à tout ce qui provoque dans les buissons un bruit suspect… ils se tirent les uns sur les autres : il est bien compréhensible qu’après une journée décevante à poursuivre des illusions, l’homme veuille malgré tout rapporter quelque chose “à la maison”…
L’homme ne manque pas de courage, surtout quand l’adversaire est manifestement âgé, infirme et nettement plus petit que lui : certains s’efforcent donc d’ignorer la présence des autres tout en terminant leurs repas.
Mais, je suis sûr que vous l’avez remarqué, on n’apprécie guère son repas quand à peu de distance de votre oreille se font entendre les clameurs opprimées…
L’homme dérangé se rend de mauvaise humeur…, là aussi, cette irascibilité s’apparente à l’attitude du chien-chienne qui n’en peut plus d’attendre…
Question “pipi”…, il lui faut d’abord passer une dizaine d’endroits en revue afin de repérer une odeur sympathique.
Quand il l’a trouvée, cette odeur, il lui faut la flairer longuement, pour savoir à qui il a affaire.
Ce n’est qu’après cet examen minutieux qu’il décide de lever la patte, mais il lui faut garder des réserves pour d’autres odeurs qui peuvent être aussi sympathiques que la première…, c’est une question de principe sur laquelle les chiens ne plaisantent pas.
L’homme c’est pareil, même attitude, soit pour faire la guerre, soit pour faire l’amour, en ce cas pour chercher l’amour…
Au cours des siècles écoulés – depuis les premiers loups qui s’aventuraient près de nos feux de camp, jusqu’aux petites boules de poils qui se pelotonnent aujourd’hui à nos pieds – le chien est devenu le plus ancien et le plus fidèle ami de l’homme.
Les chiens sont nos gardiens et nos protecteurs ; ils guident les aveugles, sauvent des vies, chassent ou marchent à nos côtés et font partie intégrante de la famille…, mais plus que tout, les chiens nous aiment et nous chérissent de façon absolue, jusqu’à ce que la mort nous sépare.
L’amour que m’inspire Blacky et celui qu’il éprouve pour moi, m’a donné le secret pour capter l’âme d’un chien : se concentrer sur ses yeux…, qu’ils soient grands ouverts et brillants ou mi-clos sous des paupières lourdes, luttant contre le sommeil.
Ce peut être la lueur ensommeillée au fond des yeux… ou une expression guillerette… il faut rendre hommage aux animaux qui nous accompagnent depuis des siècles et continuent à être nos plus chers amis…
https://www.facebook.com/groups/BlackyCocker/
Que ce soit sur la route des vacances ou sur le chemin pour aller au parc ou autres, les chiens adorent passer la tête par la fenêtre de la voiture.
Mais pourquoi font-ils cela ?
Pour une grande partie des scientifiques et des experts, cela est lié à leur sens ultra développé de l’odorat.
Les chiens s’appuient sur leur odorat plus que n’importe quel autre sens…, quand les chiens passent la tête par la fenêtre d’un véhicule, c’est un buffet d’air gratuit, débordant d’informations sur le monde qui les entoure…