Aqui se queda la clara ?
Les sociétés secrètes…
Lors d’une émission sur la chaine ARTE, j’ai pu voir, une fois de plus, comment on manipule l’opinion publique sur des faux airs de libertés d’expressions et de la recherche de “LA vérité”… Historiens douteux, enquêteurs journalistes et professeurs orientés, non pas à la recherche de la vérité, mais mélangeant vérité, contre-vérités, faux mensonges contre vrais mensonges, en clair, une sorte de meting-pot où l’on ne peut plus distinguer le vrai du faux, mais n’est-ce pas le but ?
http://www.arte.tv/guide/fr/048059-001/societes-secretes-1-3
Ce premier volet cherche à comprendre pourquoi certaines théories du complot traversent les siècles. Ainsi, les juifs ont été régulièrement accusés de vouloir asservir le monde, thèse exploitée par les Protocoles des sages de Sion, faux plan de conquête publié en 1901 à l’instigation de la police secrète russe, qui continue aujourd’hui encore d’alimenter la propagande antisémite à travers le monde. Revenant sur l’origine de ce pamphlet virulent, les auteurs s’interrogent ensuite sur la faveur persistante de certaines rumeurs. Ces théories du complot seraient promptes à fleurir en période de doute et de crise…
http://www.arte.tv/guide/fr/048059-002/societes-secretes-2-3
Dans sa tétralogie Anges et démons, Dan Brown s’intéresse aux descendants des Illuminati, cette société secrète bavaroise fondée en 1776 par le philosophe et théologien Adam Weishaupt. Celui-ci voulait combattre le conservatisme du catholicisme romain afin de promouvoir une société plus libre et égalitaire, dans l’esprit des Lumières. Pour ce faire, Weishaupt pensait qu’il fallait infiltrer les hautes sphères du pouvoir et le saper de l’interieur. Ce deuxième volet explore son influence, puis revient sur la naissance de la Rose-Croix, au début du XVIIe siècle, dont l’ésotérisme attire encore de nombreux fidèles. Il analyse enfin le cas de la Skull and Bones (“Le crâne et les os”), ligue secrète et élististe regroupant des étudiants (blancs et mâles) de l’université de Yale, souvent accusée d’exercer un pouvoir occulte et dont de nombreux membres, parmi lesquels d’illustres personnalités politiques, occupent des postes stratégiques à tous les niveaux du pouvoir.
http://www.arte.tv/guide/fr/048213-000/societes-secretes-3-3
Le mouvement des francs-maçons, que d’aucuns prétendent issu des chevaliers templiers du Moyen Âge, est surtout lié à l’émergence des corps de métier organisés autour de la construction des cathédrales. Mais les loges, d’abord réservées aux artisans, deviendront au fil du temps des lieux de débats politiques, visés par une répression qui fut parfois féroce. Montesquieu, Sade, Goethe, Mozart, Washington furent des maçons en lutte contre l’absolutisme de leur temps. Aujourd’hui encore, le secret toujours exigé des adeptes alimente, lui aussi, les théories du complot…
La mort ne déblaie pas les cons tant que l’on maintiendra le public dans l’ignorance et la bêtise par des émissions telle que ” Le juste prix”, la dominicale de Drucher, “Vivement dimanche” et pire celle de l’affreux Cyril Hanouna ou encore Arthur, ainsi que des feuilletons tout aussi stupides que “Julie Lescaut” et bien d’autres… Terrifiant !
Les dix stratégies de manipulation de masse
1/ La stratégie de la distraction
Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »
2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions
Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple : laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.
3/ La stratégie de la dégradation
Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.
4/ La stratégie du différé
Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.
5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge
La plupart des publicités destinées au grand public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proches du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ». Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »
6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion
Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…
7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise
Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »
8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité
Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…
9/ Remplacer la révolte par la culpabilité
Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution…!
10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes
Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.