Bruce Willis et Emma Heming en jeux BDSM…
Pendant des années, Bruce Willis a juré qu’il n’allait jamais se remarier.
Puis il a rencontré Emma Heming et s’est mis à grésiller, elle a changé son esprit et sa vie.
A tel point que Bruce à viré masochiste dans le BDSM… une “affaire” ou il s’est fait “tirer le portrait” avec sa femme, par Ken Markus, une légende vivante, “le” photographe par excellence de ce milieu.
INTERVIEW EXCLUSIVE…
A bon entendeur, salut, est la phrase stupide que je dis à Bruce, d’entrée de jeu (et il en parait interloqué), pour ouvrir le feu de mes questions envers (et contre) lui :
– Vous avez récemment subi une rupture difficile d’avec Demi Moore… si, si, c’est ce que toute la presse people a écrit… et à cette suite, vous êtes apparu maussade ou cynique, souvent les deux, en répondant aux journalistes au sujet de leurs questions… ce qui n’est pas identiquement pareil que de répondre à leurs questions…
– C’est une question de cœur, pour éviter de passer du temps à répondre à des questions stupides, me répond-t-il en riant… Je précise qu’il est accompagné de sa nouvelle épouse Emma… et entouré d’un kyrielle de personnes qui veulent toutes tenir le crachoir…
– Ca ne veut rien dire, ça : “une question de cœur pour éviter de passer du temps à répondre à des questions stupides”..., j’aimerai avoir des réponses plus profondes… Pourquoi avoir réalisé des photos BDSM ? Ce n’est pas vraiment l’image que vous donniez de vos relations féminines !
– Nous sommes écœurants, c’est ça que vous insinuez ?… me dit Bruce en secouant la tête avec une moue amusée… C‘est le fait que nous nous exhibons et que nous faisons l’amour en public, c’est ça qui vous turlupine ?
– Rien ne me turlupine… par contre c’est vrai qu’il y a un coté écœurant dans vos photos ! Pas vraiment pour les photos en elles-mêmes, qui sont suffisamment jouissives pour émousti-tiller vos admiratrices, ménagères lambda de plus de 40 ans… mais dans le coté pervers qui vous a amené à les faire, c’est typique de l’homme mur qui tient à montrer que non seulement il se “tape” une jeunette de 20 ans de moins, mais qu’en plus il se fait branler sans devoir beaucoup en faire… Il y a dans l’imagerie populaire de vos fans, une limite que vous n’êtes pas censé franchir ! Qu’est-ce que c’est donc ? L’aveu de pratiques fétichistes et BDSM suggérées ou réelles ? Ou alors allez vous me dire qu’il s’agissait de simples marques d’affection mises en scène par un éminent photographe sulfureux ? Emma Heming qui a 33 ans, semble en effet fournir exactement ce qu’il faut à un baroudeur cinématographique de 54 ans pour le transcender dans la sexualité déviante, non ?
– Correct, oui, correct… me déclare Bruce, inconscient du sens profond de ma question, car en réalité, Bruce Willis et Emma Heming, qui se sont mariés en Mars 2009 à Los Angeles, sont peu exhibitionnistes. Leurs déclarations d’adoration réciproque destinées à alimenter le contenu des magazines people, sont-elles toutefois faites avec sincérité désinvolte ? De telle façon que, sauf pour les plus acharnés d’entre nous toutes et tous, il est impossible de ne pas être heureux de les voir, imaginant leurs jouissances sur un lit de centaines de millions de dollars… et plus encore… que contient leur matelas d’amour ?…
– N’est-ce pas en effet le même Bruce Willis qui a passé les années 2000, depuis son divorce d’avec Demi Moore, pour s’appliquer dans l’effeuillage d’une chaîne discontinue de modèles pré-jouissifs, tout en décriant l’institution de la monogamie ?
– La charité est vraiment la réponse…me répond Willis, reconnaissant sa transformation… J’ai passé les 10 dernières années, seul et malheureux, j’étais comme dans un endroit sombre. Je n’ai jamais pensé que je me retrouverai en amour. Je me disais : “Je suis seul, mais je ne suis pas seul”… J’étais simplement “kidding”… Puis j’ai commencé à tourner autour d’Emma… et un jour, ma vie est devenue beaucoup plus heureuse. Je l’ai rencontrée à un Fitness-club de Los Angeles alors que je m’y trouvais en compagnie de mon entraîneur Gunnar Peterson, c’était en 2005. Son corps svelte à la beauté discrète attira directement mon attention, mais à l’époque, elle était engagée dans la vie avec l’entrepreneur Brent Bolthouse… et tous les deux sont devenus de simples relations amicales. Deux ans plus tard, la relation d’Emma était terminée et, à l’automne 2007, elle se préparait à le quitter et à s’en aller de Los Angeles. Le vendredi avant qu’Emma s’apprête à aller à New York, nous nous sommes rencontrés par hasard et sommes tombés en amour fou fou fou.…, quand je pensais : “Où dois-je aller pour trouver l’amour de ma vie”…, je n’imaginais pas que cela m’arriverait sans aller bien loin et que ce serait une personne que je connaissais déjà…
– Tu crois que c’est ça ?…. ajoute Emma…, je n’avais jamais vraiment daté l’âge que devrait avoir l’homme de ma vie. J’ai toujours favorisé une sorte de relation de personne à personne. Mais dans cette nouvelle étape de ma vie, je veux Bruce exclusivement. Tu sais quoi, Patrice, je voulais juste voir comment ça se passe. Et j’ai joui durant un jour et une nuit ! Sexuellement Bruce est extraordinaire, il prend son temps pour jouer avec mon corps, dans mes endroits les plus secrets. Après ces 24 heures en orgasmes continus, je me suis dit que c’était l’homme qu’il me fallait. Depuis, tous les deux on est pratiquement inséparables, voyageant souvent ensemble pour mes défilés de mannequins et pour ses films, avant de rebondir en va-et-vient entre Los-Angeles et Hollywood, où Bruce à trois filles bien vivantes. Mais c’est New York, qu’on préfère.
– Je dirais plutôt qu’il est tombé dans vos griffes, en double sens…, affirmation qui risque de me fermer les portes d’Hollywood, quoique les chroniques pestilentielles y sont très prisées… Votre couple prétend se moquer des allégations faites par la presse people comme quoi Bruce Willis a été cueilli par (à long terme) et dans (à court terme) vos mains, Emma, durant le tournage du film “Perfect Stranger” en 2007, parce qu’il était célibataire et cherchait de l’affection et du sexe… Même si vous, Emma, n’aviez qu’un petit rôle dans ce film, vous et Bruce avez affirmé que vous vous étiez connus avant la production du film, ce qui en soit, n’a strictement aucune importance ! Vous avez, depuis, conclu que jouer la comédie n’était pas votre “tasse de thé“, un point de vue que Bruce, depuis qu’il est votre mari, trouve “rafraîchissant“. Il y a sans nul doute une différence à faire entre jouer la comédie dans la vie courante et jouer la comédie au cinéma… chacun de vous étant artiste de sa spécialité… Au lieu de persévérer dans les rôles miteux, satisfaite d’avoir décroché Bruce en place du premier rôle dans une super-production de Steven Spielberg… vous avez dit, Emma, avoir l’intention de vous en tenir à une vie avec Bruce ou vous seriez la vedette… et de continuer quelques tâches dans votre job de mannequin, une profession dans laquelle vous avez connu un certain succès grâce aux campagnes publicitaires de “Gap” et “Victoria’s Secret“, entre autres marques.
– Soyez poli, des rôles miteux est un terme intolérable ! Elle gagne son propre argent…, me dit son agent depuis 10 ans : Faith Kates… et les clients l’adorent et lui sont incroyablement fidèles parce qu’elle est vraiment “une dame”. Elle dit : “s’il vous plaît” et “je vous remercie”… alors que les autres sont arrogantes et hautaines. Les clients travaillent avec elle, souvent cinq ou six ans de suite, ce qui est inédit dans notre entreprise.
– Il y a plein de serveuses et de caissières qui disent : “s’il vous plait” Monsieur Faith Kates et qui disent aussi : “je vous remercie” et qui ne deviennent pas pour autant “des dames” qui gagnent 10.000 euros de l’heure ! Je ne sais si vous êtes totalement déformés par l’argent facile ou bien si vous avez un total mépris des autres qui ne sont pas vous-mêmes, mais vous me mettez mal-à-l’aise ! Ce sont ces serveuses et caissières à 1.200 euros par mois qui louent ou achètent des DVD de Bruce Willis, vont au cinéma payer 25 euros la séance et se ruinent en magazines people pour suivre les frasques de vos majestés… C’est écœurant et je suis ravi de pouvoir vous le dire en face alors que vous ne pouvez rien faire d’autre que m’écouter puisque dans le fond vous vous en f… la seule chose qui compte c’est qu’indirectement j’assume votre promo en parlant de vous dans mon web-site GatsbyOnline ! Emma espère qu’après son mariage avec Bruce ces “cancans” vont passer…, sans se rendre compte que c’est justement son mariage, que les médias apparentent à l’équivalent du premier lot d’un concours de mensonges, qui lui permet d’être en couverture de la presse people… mais, fidèle à sa nature réservée, elle refuse de parler de ses relations passées, espérant éteindre les incendies. Emma Heming a grandi principalement en Californie avant de déménager à Paris à l’âge de 18 ans, elle n’était pas contente de se voir décrite dans la presse comme une célébrité sulfureuse, elle a déjà été, entre-autre, la maîtresse du fameux et fumeux milliardaire Flavio Briatore qui avrait l’âge de son grand-père de même que son look n’était pas celui d’un play-boy de l’âge d’Emma ! Cela ne vous empêche pas, cher Faith Kates d’aborder la question…
– Laissez-moi vous dire une chose espèce d’emmerdeur impoli : Fuck off connard ! Tous les gars riches et célèbres de New York demandent instamment d’avoir en priorité des filles qui ne se réfèrent qu’aux hommes riches et célèbres…, ça reste ainsi entre eux…
– Et bien sur, elles travaillent dans des agences de mannequins…
– Oui, en grande majorité, les gens riches et célèbres ne vont pas se fourvoyer avec des filles de bar, des caissières et des serveuses à 1.200 dollars par mois !
– Georges Clooney, oui ! Ceci précisé, quel mépris vous avez pour les gens qui ne gagnent que 1.200 dollars par mois. C’est ce que vous percevez en 5 minutes !
– OK, mais c’est exceptionnel, il devait vraiment avoir envie de baiser de suite… De toute façon il l’a laissé tomber pour vivre avec une starlette italienne.
– Donc, les hommes riches et célèbres invitent des mannequins riches et célèbres, ça simplifie leur vie…
– Oui, c’est ça…
– Et ils font quoi en dehors de la baise ?
– C’est pour les “configurer” à des dates pratiques, il n’y a pas de mal à se faire du bien…
– Insinueriez-vous que beaucoup de filles sont susceptibles d’être de “la chair à canons” ?
– Mais Emma Heming n’est pas ce type de fille…, elle se détache plus de ses consœurs comme une professionnelle accomplie, que comme une arriviste fêtarde. Elle va vous le confirmer, demandez-lui…
J’entends Faith Kates murmurer à l’oreille d’Emma Heming qu’ils se sont mis dans un sacré pétrin en acceptant d’être interviewé par moi, qu’il qualifie d’enculé… Il lui précise qu’il faut qu’elle abrège, qu’elle ne rentre pas dans des détails scabreux… Car il sent que je suis là pour les piéger !
– OK, je demande quoi donc… Quoi donc, Miss Emma ?
– Le chemin que j’ai accompli en tant que mannequin a été très commercial car je voulais faire de l’argent, payer mon hypothèque et prendre soin de moi et de ma mère, me dit-elle… et puis, de temps en temps, j’allais trouver quelque chose d’un peu plus “artsy”, créatif. Mais Bruce a restauré mon amour pour mon travail en plus de mon amour pour lui. L’approche de mon mari (Bruce Willis) à son travail est assez similaire. Bien que son combat permanent pour faire son pain et son beurre est dans l’explosion du cinéma d’action qui lui rapporte beaucoup de centaines de million de dollars, il m’a souligné à plusieurs reprises qu’il se trouvait plus heureux de tourner dans des films controversés et moins payants comme “Pulp Fiction”, “12 Monkeys” et “The Sixth Sense”. Nous avons tant de choses en commun. Nous sommes “self-made”, nous venons de la même toile de fond et, en allant au travail, on est devenu auto-suffisants. Bruce a eu un aperçu de ma ligne de travail sur le tournage de ce “Honeymoon Hôtel”, c’est à dire les photos fétichistes réalisées par Ken Markus, qui a pris fin avec Bruce dans quelques… euhhhhhhh, positions compromettantes….
– Oh, j’ai été maladroit, me dit-Bruce avec un rire timide…, si je l’avais fait avec une autre femme, je ne sais pas si j’aurais été aussi… en elle. (Rires de tout le monde)…
– En Mai Emma et vous Bruce, êtes apparu au “Metropolitan Museum of Art Institute” lors d’un gala costumé. Mais peut-être que ce qui a attiré Bruce vers Emma, c’est la couleur de ses yeux perçants qui vous rappelle votre ex-femme avec son élégance tranquille, mais avec 20 ans de moins…
– Oui, le thème de cette nuit de fête orgiaque était : “Le modèle comme Muse”…
– Beaucoup de mannequins et starlettes, la plupart avec des noms beaucoup plus reconnaissables que le votre, se sont montrées en “eye-popping-minidresses-eyeliner“… des femmes fatales.
– Exact ! Vêtue d’une longue robe fluide Donna Karan et portant du maquillage minimal, avec ses cheveux en un chignon simple, Emma y a semblé presque comme devant assister à un événement différent. Et pourtant, ceux qui n’étaient pas entièrement distrait par Gisèle Glittery en Versace, purent voir qu’Emma était une des femmes les plus étonnantes de cette fréquentation.
– Elle n’est jamais bruyante, jamais ostentatoire… me dit Kates, elle n’a pas besoin de faire cela !
– Emma est incroyablement calme et nondemanding…m’explique Robert Kraft, président de Fox Music et depuis des décennies ami de Bruce Willis : elle a fait de Bruce un autre homme. Bruce est bien évidemment un homme qui place la plus grande valeur sur l’auto-possession de sa femme, avec un sang-froid qui semble son incarnation terrestre.
– Elle est réservée, elle n’est pas tout : “Hé, oh mon Dieu !”... me dit Bruce en agitant ses mains avec frénésie et se transformant en une sorte de fou… avant d’ajouter : ok, c’était une mauvaise impression !
– Bruce Vous parlez généralement d’une voix modulée, de façon marquée, assez faible en volume, à tel point que par moment il est difficile de vous entendre…, déjà que c’est très difficile de vous comprendre… C’est la première fois, que vous adoptez une telle énergie frénétique pour désigner le genre de personne active qui vous désactive…. C’est presque comme si vous aviez le contrôle de votre tendance à parler au départ de votre esprit, quelque chose qui, dans le passé, vous a conduit à travestir vos propres vues…, une sorte de “bouzi-gouza” débile mais calculé pour cacher toute réalité… Car, vous n’êtes pas le Bruce Willis de vos films, dans la réalité, vous êtes milliardaire et vous savez ce que ça représente… vous savez aussi que cette montagne de dollars n’est pas venue de votre génie, mais de diverses opportunités… c’est dire que même si vous êtes beau, que même vous avez beau jeu d’être beau… un corps d’athlète grec, que même si vous n’êtes pas stupide… il n’en reste pas moins vrai que vous n’êtes pas le genre d’homme qui va philosopher au vu d’un soleil couchant, ni même va écrire des poèmes ou une thèse, voire un roman qui marquera son siècle… Vous êtes un saltimbanque qui fait le clown parce que vous êtes riche… alors que ceux qui font les saltimbanques parce que ce sont des clowns de la vie, sont pauvres ! Et si vous êtes adulé, c’est parce que vous êtes riche et beau…, tirant votre fortune des myriades de très moches pauvres…
– Vous recommencez à aller trop loin. Vous devez être un salopard de communiste ! Ici c’est l’Amérique Monsieur. Prenez, l’exemple de son niveau intellectuel… me rétorque Robert Kraft, et le fait qu’une grande partie de l’Amérique estime que Bruce Willis est l’un des acteurs parmi les plus conservateurs d’Hollywood… en second lieu c’est Mel Gibson !
– C’est dire… Bruce a par la suite, passé de nombreuses entrevues à tenter d’expliquer ses positions équivoques… ou à les modifier, comme quand il a dit à des journalistes, lors d’une conférence de presse, que les États-Unis devraient envahir la Colombie pour mettre fin aux trafics de drogue…, rectifiant que ce serait plus simple d’atomiser la Colombie… Sans rire !
– Pour mémoire, me rétorque Bruce Willis, j’ai voté avec enthousiasme pour Barack Obama, mes réflexions sur la politique du jour, sont celles d’un cœur qui saigne. Il y a 500.000 enfants dans le programme de placement familial à un moment donné et tout ceci pourrait être aidé par l’argent. J’ai été le porte-parole national pour les enfants en famille d’accueil lors de la présidence de George W. Bush et je continue dans ce rôle avec l’administration actuelle. “Donnez-nous simplement un demi-milliard et le système d’accueil pourra être énormément aidé” c’est ce que je dis aux politiques. Tout comme l’éducation pourrait être aidée par l’argent. On a dépensé 800 milliards de dollars pour renflouer l’industrie automobile, alors qu’on pourrait aider les enfants, les choses doivent être redéfinies. Mais ces jours, mes tirades passionnées vont venir moins souvent. Je suis vraiment conscient de moi, je sais ce dont je veux parler maintenant et ce dont je n’aime pas parler. J’ai appris “less is more”… Je sais aussi dire “Fuck-Off” à un connard de journaliste.
– C’est quasi électoraliste tout ça ! Mais tout l’argent du monde ne remplacera jamais les causes de l’abandon des enfants… La pauvreté, votre système de santé, malgré qu’Obama a tenté de le rendre enfin humain… avant que Trump détruise tout, ce sont les causes ! Que l’Amérique arrête de vouloir tout régenter et commence par s’aider elle-même… Et puis, à quoi riment des cachets cinématographiques en centaines de millions de dollars, je ne vous vois pas les utiliser pour aider des enfants…
– Je vais mettre fin a votre interview car vous ne me faites pas rire du tout !
– Vos réponses à mes questions démontrent que votre quotient intellectuel est celui d’une éponge qui boit ce qui l’entoure…
– Calmez-vous ! Quand Bruce est “Goofy“, bien qu’il le concède souvent, sa voix se glisse dans un registre plus audible. Vous n’avez pas compris qu’en fait il vous aime !
– Cela démontre également que l’intelligence n’est pas nécessaire pour être populaire, devenir milliardaire et pouvoir donner son avis sur tout et rien… Le fait de s’exhiber en masochiste BDSM, va dans le même sens, c’est plus facile et plus à sa portée que d’écrire un roman ou d’inventer un logiciel… Il y a donc un Bruce Willis qui est une autre version de lui-même, fier d’être un humoriste-léger, un mec qui peut rire de lui-même et de toutes les horreurs que l’Amérique toute puissante impose aux autres peuples.
– Shut Up connard, je vais te casser la gueule !… hurle Bruce…
– OK, j’en viens à des questions plus en adéquation avec la bienséance… Vous êtes la seule célébrité de votre acabit sur la terre, qui va régulièrement à l’émission de David Letterman sans un projet visant à vous promouvoir, vous y allez juste pour que vous puissiez faire le clown et effectuer des cascades stupides ?…
– Il faut pouvoir se moquer de soi-même et se moquer de la gloire, me répond Bruce…, mes apparitions au “Late Show” mettent vraiment une épingle dans le jeu des animateurs qui se prennent trop au sérieux. Emma a le sens de l’humour, c’est sa qualité que je préfère.
– Je me m’amuse du matin au soir avec lui, me dit-elle… et en plus, je m’entend facilement avec les enfants de Bruce ainsi qu’avec Moore qui a 46 ans, soit 31 ans de moins que son nouveau vieux mari : Ashton Kutcher. Je les ai rencontrés très tôt dans ma relation avec Bruce et j’étais vraiment nerveuse, parce que je n’avais jamais daté un homme qui avait des enfants et je voulais être vraiment sensible à cela. Mais j’ai vraiment été bénie de Dieu parce que dès le premier jour il a été à l’aise. Nos vacances ensemble à Turks et Caicos, furent inoubliables, on a même vécu des compétitions de volley-ball sur la plage. J’en ai gardé une cicatrice sur le genou… Moore, Kutcher et les filles de Bruce étaient aussi tous présents au moment de notre mariage sur l’île… Bruce avait été invité au mariage de Moore et Kutcher en 2005.
– Nous sommes devenus comme une tribu… me dit Bruce, qui a publiquement reconnu avoir travaillé d’arrache-pied à cause de sa colère et sa jalousie lorsque Moore a commencé à flirter avec Kutcher en 2003… cela a suscité beaucoup d’intérêt parce que tout le monde peut comprendre le ressentiment et la jalousie dans l’éclatement d’un mariage, mais ils ne comprennent pas comment je peux m’entendre avec mon ex comme ça. Avec Demi Moore, j’ai fait un choix de mettre en avant les enfants… et nous sommes vraiment heureux lorsqu’il s’avère que nous avons tous du plaisir ensemble. Je l’aime toujours et j’ai beaucoup de respect pour la façon dont elle vit sa vie.
– A propos des enfants : Rumer, 20 ans, actrice… Scout, 17 ans, étudiante en première année à l’Université… Tallulah, 15 ans, étudiante en pré-universitaire. C’est une bonne chose de les rencontrer si souvent depuis que les discussions concernant Bruce, autour d’eux, se déroulent avec autant de respect.
– Pour votre part, Emma, vous êtes une enfant unique élevée par votre mère après que vos parents ont divorcé quand vous aviez sept ans, et vous semblez vous plaire dans votre nouveau rôle de “stepmommy” et dans vos “relations individuelles” avec chacune des filles de Bruce.
– Les gens ne se rendent pas compte de l’incroyable capacité qu’à Bruce en tant que père, comment il est consacré à ses filles…, m’explique Kraft…, ma femme et moi étions au mariage et les discours que ses filles ont donné de leur père ont été brillamment émotionnels.
– Ce sont des enfants intelligents, dit Bruce… plus intelligents que moi. Ils ont également fait campagne pour Obama. Ils sont impliqués dans le monde, dans la politique. Ils savent exactement ce que Hollywood est en réalité… et ils savent ce que c’est que de dire “non”… et ils ne prennent pas tout ça très au sérieux. Compte tenu de mes propres relations difficiles avec la gloire, c’est quelque chose dont je suis particulièrement fier. Quand j’étais gosse, j’ai eu un bégaiement horrible. Vraiment ! J’ai été ce gars qui quand il venait de partir, laissait l’impression d’un pauvre type. Sur scène, j’ai constaté que mon bégaiement se calmait. Après l’abandon du programme de théâtre à Montclair State University, j’ai passé plusieurs années comme barman et j’étais peu rémunéré. La pire chose que vous pourriez faire à une personne, c’est de lui dire : “Voilà beaucoup de renommée qui ne va jamais s’en aller”… et ne pas l’expliquer !
– Je ne comprends pas tout ce que vous me dites, Bruce, et ce n’est pas parce que vous parlez très bas, c’est plutôt que j’ai une difficulté à saisir le sens de vos dires…
– Bruce, a passé des décennies ainsi.Sa célébrité et sa fortune sont venus par hasard avec les films “Die Hard”. Sa solitude après la fin de ses 13 ans de mariage avec Demi Moore n’a fait qu’intensifier ses angoisses, mais qui peut donc comprendre que ce héros de l’Amérique puisse être angoissé… sinon d’autres angoissés, qui eux resteront ploucs…
– J’ai eu une vision très sombre de mes chances, me dit Bruce… parce que quand j’ai réellement eu le temps de m’asseoir pour calculer mon tableau de ce que je voulais, c’est à dire une femme honnête, intègre, ayant de la classe, un sens de l’humour…, il me semblait que la possibilité de trouver quelqu’un avec qui je pourrais faire confiance et qui aurait envie d’être avec moi parce qu’elle m’aimait et pas seulement parce qu’elle avait le sens de l’avenir, était très faible ! Emma est venue ainsi. Elle était une personne réelle et elle ne voulait rien de moi… Saviez-vous que la célébrité est une invention du 20e siècle ? Charles Lindbergh a été la première superstar internationale. Avant cela, c’était juste des gens riches qui étaient célèbres. Les journalistes écrivaient sur ce que Diamond Jim Brady mangeait et à quel restaurant… et les gens le regardaient manger six canards ! Pourtant, la pire chose que la gloire est de la perdre…, mais je suis encore dans le match….
– Jules César était célèbre aussi, savez-vous, Bruce… Il y a eu une époque avant l’Amérique ! De plus, je ne connais pas votre Diamond Jim Brady… et qu’il mange six canards, ne me parait pas un motif pour devenir célèbre, sauf dans le Texas sans doute !
– Regardez sa longévité, m’affirme Kevin Smith, qui a travaillé avec Bruce Willis et Tracy Morgan dans une comédie à New York… Stallone, Steven Seagal, Arnold Schwarzenegger, aucune de ces étoiles n’a gardé une action indispensable et viable pour plus de 20 ans comme Bruce a fait. Dans cette époque de cynisme, où les gens prennent racine dans l’échec, les gens veulent lui succéder, parce qu’il a toujours été un bon cœur.
– C’est quoi ça “un bon cœur” ? Franchement, vous tentez de m’inonder de paroles creuses et sirupeuses, mais le fond, ou est le fond ? Regardez comme tout évolue…, Bruce Willis, vedette de “Surrogates”, un thriller de science-fiction sorti en Septembre 2009, est maintenant sujet à la critique spontanée de sa propre carrière…, c’est un signe, ça, non ?
– Il y a une poignée, non, quelques poignées de films que je voudrais simplement enlever de ma liste… me répond Bruce en serrant les poings…. car peut-être que je deviendrai un autre Bruce Willis maintenant que ma femme et moi avons tous deux, décidés de réduire notre travail afin de passer notre temps dans l’amour…
– Rien qu’à penser que Bruce s’en va pendant trois mois pour tourner un film, je deviens folle… j’ai eu des relations comme ça dans le passé… et ce n’est pas stable, me dit Emma qui ne confirme pas que des bébés sont dans leurs plans, mais elle laisse sous-entendre que c’était possible lorsque sa première priorité était d’avoir un travail… c’est maintenant ma vie personnelle. Bruce a adopté la même politique. Donc on reste ensemble pour ne pas nous perdre…
– J’ai entendu tellement de gens dans les relations d’amour dire : “j’ai juste besoin de quelques jours à peine, voire une heure de route”, me dit Bruce, que je ne veux pas être loin d’Emma. C’est la relation la plus singulière que j’ai jamais eu dans ma vie….
– N’est-ce pas plutôt du narcissisme : Bruce s’aimerait heureux… Bruce Willis serait en réalité le roi de l’amour-propre ?
– Tu vas vraiment en attraper plein ta gueule de sale communiste, espèce de taré !
– Là, vous allez de nouveau vous enliser avec des films nauséabonds… gagnant sans doute une paix intérieure et de l’amour, en plus d’une nouvelle montagne de dollars… mais est-ce vraiment de l’amour ?
– C’est vrai que Bruce est en effet à peine conscient du fait que c’est un peu fort, mais sans s’en excuser…
– La joie, est à comprendre ici dans ses jouissances multiples et ses dérives sado-masochistes qui le lient à un néant aussi fermement qu’Emma serre les noeuds… est sans nul doute une émotion qu’il ne va pas essayer de tempérer.
– Ce n’était pas toujours comme ça avant pour moi, me dit-Bruce… ce que vous voyez maintenant c’est que je suis en paix…
– Les liens de votre mariage ont été habilement ficelés par Emma, juste assez serrés pour vous laisser respirer, juste trop serrés pour que vous puissiez prenne plaisir à ces suffocations…
– Maintenant c’est terminé, va chier !