Plus de trente ans après, une nouvelle course…
Death Race est un remake de La Course à la mort de l’an 2000, un film réalisé en 1975 par Paul Bartel et emmené par David Carradine et Sylvester Stallone.
La version initiale allait inspirer un an plus tard le jeu vidéo Death Race, une longue route vers le succès !
Paul Anderson a acquis les droits du film précédent en 1994, mais il lui a fallu quatorze ans de réflexion et de travail pour parvenir au résultat final, confirmant son goût pour les univers futuristes, lui qui a notamment signé Mortal Kombat (1995), Event Horizon : le vaisseau de l’au-delà (1998), Resident Evil (2002) ou encore Alien vs. Predator (2004).
Death Race est produit par Tom Cruise et son associée de longue date, Paula Wagner.
Egalement à la production, Roger Corman, qui officiait déjà à ce poste sur la version d’origine.
Le réalisateur voulait absolument éviter tout recours aux images de synthèse ou aux effets spéciaux de post-production pour coller au maximum avec le réel.
Toutes les cascades et les explosions ont été réalisées à l’ancienne, sur le tournage.
Le film original de 1975 était avant tout une critique féroce de la société américaine, dans sa consommation, sa politique et son image.
Paul Anderson a voulu réduire son propos à la critique de la télé-réalité, pour lui, l’hypothèse de voir un jeu de télé-réalité mortel un jour n’est pas à exclure : ” C’est un peu comme les gladiateurs, on repoussera toujours les limites“…, remarque t-il.
Jason Statham a mis sa grande expérience de pilote chevronné acquise avec la trilogie du “Transporteur” au service du film, en effet, comme les autres acteurs, il a piloté son bolide sur chaque cascade, sans doublure.
Paul Anderson avoue d’ailleurs s’être fait peur sur certaines scènes…
Le film s’assume pleinement pour ce qu’il est : l’hommage à une icône de la série B des années 70, un peu bête et méchante, mais pour autant pas dupe de sa nature intrinsèque…
Dans un futur indéterminé, des prisonniers sont contraints de participer à des courses mortelles et retransmises en direct.
Histoire de booster l’audimat, un ex-pilote (Jason Statham) est enfermé de force pour endosser le rôle de Frankenstein, un concurrent masqué récemment décédé.
Très vite, il devient le chouchou du public.
Sous ses dehors bourrins de remake décomplexé, La Course à la mort cache un joli film-symptôme.
Au côté “Cannonball” et contestataire de l’original, Paul Anderson a substitué un métrage dégénéré à mi-chemin entre Running-Man et Carmaggedon, un mutant informe tout droit échappé de la fin des années 80, mais soumis au régime d’images de l’ère numérique !
Film de surface, La Course à la mort ne s’embarrasse d’aucun background ni profondeur de champ, seuls comptent ici la prison, le circuit qui l’enserre et la course qui y fait rage ; le reste, les spectateurs, le contexte, est remisé dans le hors-cadre, réduit aux chiffres froids de l’audimat et à quelques apartés.
A la limite, peu importe les enjeux ou le but, ici ne prévaut que la logique circulaire de la piste, le spectacle barbare et debordien d’un film qui ne veut en venir à rien d’autre qu’à lui-même.
Sans rivaliser avec le jusqu’au-boutisme et la beauté théorique du Rollerball de McTiernan, le résultat relève presque du bis conceptuel.
Sorte de carcasse allégée de ses habituelles justifications narratives, le film s’incarne tout entier dans ses bolides surpuissants et enquille les carambolages gores avec un entrain communicatif.
Comme conscient de cette nature profondément superficielle et déliquescente, Anderson habille son bébé des codes esthétiques les plus impurs.
Dans La Course à la mort, les gimmicks du jeu vidéo se mêlent à la doxa télévisuelle, les métaphores homo aux figures sado-masochistes, pendant que des bombasses en mini-short roulent du cul façon clip de hip-hop.
Il y a quelque chose de jubilatoire à cette avalanche de signes parfaitement erratiques, un plaisir coupable où la vulgarité finit par faire sens.
S’il reste loin de la poésie cinétique d’un Tony Scott, cet objet sans foi ni loi confirme en tout cas une tendance lourde de ces derniers mois : après Hyper tension, Doomsday et Wanted, le cinéma mainstream profite à plein de sa poussée de fièvre décadente.
Death Race version 2008 a un gros handicap, en l’occurrence la présence au scénario et à la réalisation du tâcheron Paul W.S Anderson (à ne pas confondre avec le génie Paul Thomas Anderson), l’homme ayant pourri Resident Evil, Alien et Predator.
L’original produit par le pape de la série B Roger Corman, était une vraie série B décomplexée, devenue culte, malheureusement, tout se qui faisait le culte du premier film est ici zappé…, l’identité de Frankenstein, qui dans l’original est la révélation finale, est évoquée dès le départ et sert l’intrigue dans le sens opposé.
Pas de piétons écrasés qui rapportent des points, de vieillards mis sur la route pour débarrasser les hôpitaux encombrés, de veuves recevant dans la joie un chèque après la mort de leur maris !
Tout ce qui faisait l’intérêt scénaristique de l’original est passé à la trappe.
Point positif, les courses en elles mêmes.
Déjà pas de voitures numériques à la Driven (ouf !), des cascades violentes en live, des références aux jeux vidéos (très bonne idée des plaques activant les armes) et un Statham vraiment en forme.
Bref en l’état, ça reste un simple divertissement (quel film ça aurait pu être entre les mains de Mc Tiernan, Paul Verhoeven ou moi qui commence doucement à me faire les mains et les neurones au montage de vidéos diverses)…, un joyeux bordel ultra fun.
Comme on dit : qu’est ce que c’est con…, mais qu’est ce que c’est bon…
Patrice De Bruyne : L’idée du film dans lequel vous êtres la Star féminine est vaguement inspirée de Death Race 2000 – La course à la mort de l’an 2000, ré-édité en DVD une semaine avant la sortie du remake, réalisé en 1975 par Paul Bartel, connu pour une centaine de rôles, principalement pour la télévision et pour la direction d’une bonne douzaine de films ou téléfilms. Ou vous situez-vous dans cette intrigue ?
Natalie Martinez : Paul W.S. Anderson, également auteur du scénario, s’est limité à reprendre les deux personnages principaux, Frankenstein et Machine Gun Joe Viterbo, placés par Paul Bartel dans le contexte différent d’une course transcontinentale. Je ne me situe donc nulle-part dans une quelconque intrigue, je suis consciente qu’il fallait une sexy star pour attirer les foules d’adolescents et c’est là que je me situe !
Patrice De Bruyne : Le pré-générique met tout de suite dans l’ambiance avec une séquence de la fin de la course.
Natalie Martinez : Le film touche à plusieurs genres, courses de voitures, univers carcéral, violence et, à plus faible dose, guerre avec sa profusion d’armes lourdes. La réalisation est aussi musclée que les pensionnaires de Terminal Island, body-builders coriaces, au diapason d’un accompagnement de hard-rock, techno et rap.
Patrice De Bruyne : La caméra, complètement frénétique pendant les scènes de course avec ses plans excessivement courts, se pose et s’assagit dans les autres scènes, avec quelques plans séquences sexy’s bien maîtrisés…
Natalie Martinez : Je vous souhaite d’avoir pleinement profité des scènes ou je figure en tenues très provocantes pour vous reposer les yeux et les oreilles avant que ça ne reparte pour une autre randonnée à tombeau ouvert.
Patrice De Bruyne : Le casting est judicieux.
Natalie Martinez : Oui, très ! Jason Statham, est à l’aise dans la peau de Jensen Ames/Frankenstein, mauvais garçon repenti qui retrouve toute son agressivité dès qu’on lui marche sur les pieds. Joan Allen, vue récemment dans La Mort dans la peau, puis La Vengeance dans la peau, avec son gros calibre pointé sur une partie très sensible de l’anatomie de Jason Statham…, se surpasse dans le rôle de l’exécrable et machiavélique directrice de la prison, avec une conviction qui pourrait lui valoir d’accéder au panthéon des “nasty bitches” (ou sales garces), aux côtés de la Glenn Close de Liaison fatale ou de la Jessica Walter dans Un frisson dans la nuit.
Patrice De Bruyne : Pour les seconder, une galerie de “gueules” qu’on n’aurait guère envie de croiser sur un trottoir…
Natalie Martinez : Pas pour moi, ça m’excite ce genre de situation !
Patrice De Bruyne : Vous crânez, là, car croiser dans une ruelle déserte et en pleine nuit l’inquiétant Robert LaSardo, reptilien, qui ne laisse voir ici qu’une toute petite partie émergée du tatouage qui lui recouvre tout le corps… c’est assez effrayant !
Natalie Martinez : Vous vous souvenez sans doute de lui dans son incarnation de l’inoubliable Escobar Gallardo, le trafiquant colombien de la première saison de Nip/Tuck.
Patrice De Bruyne : Dans Death Race, vous incarnez la navigatrice de Frankenstein, vous apparaissez comme une bomba latina très sexy, généreusement pourvue de tous les accessoires…
Natalie Martinez : De quels accessoires parlez-vous ? Laissez-vous aller : tournez la clé de contact et appuyez comme un fou sur le champignon !
Patrice De Bruyne : Revenons-en au casting…
Natalie Martinez : Dans le casting, il ne faut pas oublier la Mustang de Frankenstein, ni les autres voitures, des américaines des années 70 et 80 “customisées” dans un délire de plaques d’acier, de pare-chocs agressifs, d’armes automatiques et d’autres gadgets létaux, machines monstrueuses qui feraient bien passer les bolides rugissants de Mad Max pour de peinardes berlines familiales.
Patrice De Bruyne : Le summum est atteint avec le dreadnought/cuirassé, un gigantesque camion-citerne, une sorte d’effrayant coléoptère qui crache la mort et le feu par tous les orifices de son blindage.
Natalie Martinez : C’est quasi sexuel, ça me met en transe…, pas vous ?
Patrice De Bruyne : Si, si…
Natalie Martinez : Ou voulez-vous en venir ? Vous me draguez ?
Patrice De Bruyne : Pas du tout… Euhhhhhh, non, non…
Natalie Martinez : Dommage, je suis chaude comme une braise.
Patrice De Bruyne : Ben…, à vrai dire, là…
Natalie Martinez : Vous devriez conclure, je suis prète !
Patrice De Bruyne : OK ! Je concluerai cet interview en disant qu’il y a dans ce film du Ben Hur, du Rollerball de Norman Jewison avec cette course sans foi ni loi dont sortira vainqueur celui qui aura su tuer tous ses concurrents. Une réalisation très professionnelle fait de ce film de genre un bon divertissement. C’est probablement la meilleure réussite de Paul W.S. Anderson, au-dessus du discutable Resident evil.
Natalie Martinez : Vous avez un numéro de téléphone ?
L’affaire ne se termine pas là…
Disons que…, les voitures ont été récupérées par un garage spécialisé dans les voitures de cinéma…
Toutes ont été vendues, sauf deux, restantes, qui devraient faire le bonheur de quelques fanatiques…
La Mustang GT est à vendre 50.000 US$
Toit articulé, sièges éjectables, font partie du menu, de même que les plaques de blindage, les mitrailleuses et tout le toutim…
6 Mustangs 2006 ont été transformées, toutes identiques, pour les besoins du film, ce qui a couté plus d’un million de US$ aux studios.
Seules 2 voitures ont survécu.
L’une est propriété du plus célèbre collectionneur d’automobiles de cinéma (voir la vidéo ci-dessus), l’autre est celle-ci
La Buick Riviera GS est à vendre 30.000 US$…
Les Studios ont dépensés 500.000 US$ pour construire cette voiture ainsi que 2 clones destinés à être détruits dans les cascades, en ce compris un vrai maquillage Hollywoodien pour simuler la rouille et la saleté.
Le look a été spécialement travaillé pour donner à la voiture l’impression d’une voiture de “méchant“.
Seule cette voiture est restée “intacte” en finale du tournage.
En 1975, Roger Corman, le producteur spécialisé dans le fantastique et les petits budgets, qui a notamment lancé la carrière de plusieurs pointures comme Jack Nicholson, met en boîte avec le réalisateur Paul Bartel, le film : “Death Race 2000“, intitulé en France : “La course à la mort de l’an 2000“, puis : “Les seigneurs de la route“, en vidéo.
Le scénario ?
Débile…
Un futur incertain…, c’est la vingtième édition de la course trans-continentale américaine…, un jeu monstrueusement violent qui monopolise les foules, le tout cautionné par le gouvernement et le président.
Le but du jeu consiste à traverser le pays dans des voitures de course…, mais le fait d’arriver en tête n’est pas le seul objectif, il faut marquer des points… en écrasant des gens !
Le favori de l’épreuve se surnomme “Frankenstein” ( David Carradine ), à cause de ses multiples blessures infligées lors des précédentes courses.
Habillé en noir et portant un masque, Frankenstein a déjà remporté deux fois la Trans-Continentale… et ses fans sont hystériques.
Son principal rival, c’est le fou furieux “Mitraillette Joe Viterbo” ( Sylvester Stallone ), un pilote aussi habile que débile…
Autour d’eux, trois autres conducteurs bien ramassés, dont deux femmes (eh oui !) !
L’une des deux gazelles est d’ailleurs folle du nazisme, porte un casque et conduit une voiture illustrant bien sa passion…
La course démarre, commentée par un journaliste aussi hystérique que les spectateurs.
Mais une résistance ( française ! ) s’est organisée… et compte saboter la course en disposant des pièges sur la route et en attirant les pilotes avec des fausses cibles.
Annie, la co-pilote de Frankenstein, est la petite-fille de la fondatrice du mouvement de résistance… et compte bien nuire à Frankenstein.
Mais c’est sans compter sur la bravoure et le charisme de ce héros national gag !), qui est finalement loin d’être aussi azimuté qu’on pourrait le penser… et qui compte, à sa façon, régler les problèmes avec la société américaine…
“Death Race 2000” est un film mélangeant habilement science-fiction et action, mais reste surtout une oeuvre culte, de par sa critique acerbe de la société, de la politique, et principalement des médias.
En effet, rarement un film n’aura été aussi loin dans la critique du système médiatique ( principalement télévisuel )… et n’aura provoqué autant d’humour noir, par une description volontairement exagérée de cette société du futur ( mais pas si éloignée que ça de la réalité, surtout quand on pense aux “Reality-Shows” actuels ).
En effet, la fameuse course Trans-Continentale est l’hymne au meurtre et à la violence gratuite, le tout soutenu par le président himself !
Les règles du jeu sont édifiantes : plus les victimes écrasées sont jeunes ou vieilles, plus le pilote marque de points !
Le déroulement de la course est commenté par un trio de présentateurs tous plus tête-à-claques les uns que les autres : le jeune aux lunettes qui s’excite comme un fou en voyant les concurrents marquer des points, la grosse rombière qui fait du style glamour alors qu’elle est du genre périmée… et le vieux inexpressif qui semble être là depuis la nuit des temps…
A ce niveau, les dialogues sont d’une efficacité à toute épreuve… et ne peuvent que vous faire éclater d’un rire qui vire vers le jaune…
Quelques exemples :
– Il l’a fait ! Il l’a enfin fait ! Un joli hit ! Et la cible n’a pas souffert ! Dommage qu’il n’a eu que 38 ans, il suffisait de 2 ans de plus et il pouvait marquer trois fois plus de points ! Mais encore une fois, Joe Viterbo réussit l’exploit de marquer des points le premier !
– Et voici Frankenstein, qui a perdu un bras en 98, une jambe en 99, avec la moitié d’un visage, la moitié d’une poitrine, mais toutes ses tripes !
– Et la voici, cette fameuse admiratrice de la croix gammée ! Mathilda Attila, et son fameux co-pilote nazi, le renard allemand !
Plusieurs séquences atteignent une folie dévastatrice.
Alors que Joe Viterbo s’est égaré sur une vieille route qui finit en cul-de-sac, il tombe sur un pêcheur, qui lui dit avec entrain : “Oh, mais c’est vous le fameux pilote, j’ai suivi toutes vos performances, vous savez, ( à ce moment Stallone montre un air satisfait, lui qui déteste Frankenstein au plus haut point ), j’ai des tas de photos de vous dans les toilettes, et j’ai même donné votre nom à mon chien, monsieur Frankenstein !“.
Pas très content, Stallone lâche un : “Il va te coûter cher ton sens de l’humour, il te reste deux secondes à vivre !“.
Et il se met à poursuivre le gus dans la rivière en voiture, gus qui d’ailleurs ne lâche pas ses poissons, avant d’être écrabouillé dans un splendide bruitage !
Niveau interprétation, on retrouve David Carradine, dans l’un de ses meilleurs rôles (gag !).
Quant à Sylvester Stallone, il est encore débutant… et compose un rôle de méchant particulièrement réussi et jouissif !
Mary Woronov, Simone Griffeth, Roberta Collins et Martin Kove, figures habituelles du genre, sont aussi de la partie.
Avec un tout petit budget, le film réussit néanmoins le pari de mettre en scène une course de près de 80 minutes, avec une série de véhicules customisés tous plus délirants les uns que les autres, dont une Chevrolet Corvette transformée en reptile, mais aussi une Fiat, une Volkswagen, une Ford et deux Manta !
Explosions, victimes écrasées avec effets gores à l’appui ( dont une magnifique tête éclatée ! ), les voitures “tunées” traversent les étapes avec entrain, nous conviant à un spectacle qui a certes vieilli, mais qui reste néanmoins formidablement efficace.
Paul Bartel ( qui fait une petite apparition dans le film, comme John Landis ), réalisera un an plus tard “Cannonball“, reprenant David Carradine et le thème de la course Trans-Continentale, mais zappant la critique de la société et l’aspect futuriste.
Cependant, “Cannonball” reste un spectacle distrayant et parsemé de folles poursuites.
“Death Race”, le remake du film réalisé récemment par Paul Anderson, avec Jason Statham, ne conserve pas cet aspect acerbe et critique, pour ne garder que le côté spectaculaire de l’aventure, ce qui est dommage.
A noter que le film original existe en plusieurs éditions DVD, dont une disponible en bac promotionnel à 3 euros…
Le DVD édité par “Opening” chez “Mad Movies” vient de ressortir sous un nouveau “jaquettage“, pour profiter de la sortie DVD du remake.
Frankenstein et sa Chevrolet Corvette Custom !
La Fiat 850 Spider Custom, pilotée par Martin Kove.
La Volkswagen Karmann Ghia Custom, style fusée V-1 !
David Carradine a le popaul qui grandit en présence de Simone Griffeth !
C’était au temps ou il ne prenait pas de plaisirs solitaires en auto-bondage !
Mary Woronov face aux rebelles !
Frankenstein, héros national…
C’est sans doute là que David Carradine a pris le goût au BDSM…
Sylverster Stallone et son air supra-intelligent au volant de sa Manta !
Les automobiles au départ !
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