J’ai intervieuwé Michel Drucker dans un ascenseur…
La vraie réalité télé, c’est que tout est faux !
Les interviews d’Ardisson, les vannes de Ruquier, le jeu de Cauet ou les traits d’esprit de Drucker sont écrits par des auteurs de télévision.
Des nègres.
Si !
Même les enchaînements de Nikos à la Star-Ac ou les trois mots du Père Fouras, sont l’œuvre d’une plume retirée dans son atelier à bons mots.
On nous aurait menti ?, comme diraient les Guignols, qui, pour le coup deviennent plus vrais que leurs modèles.
Si en France, la pratique reste discrète, assumée par peu d’animateurs, elle est complètement décomplexée aux Etats-Unis, où la grève des scénaristes a achevé de la mettre au jour : les téléspectateurs ont été privés du Late Show de David Lettermann et du Tonight Show de Jay Leno, pour cause d’arrêt de travail de leurs auteurs.
Ils sont un bataillon de 30 plumes rien que pour le Daily show de Jon Stewart.
En France, le premier à en parler ouvertement fut Antoine de Caunes, qui ne faisait aucun mystère dans les années 90 que ses sketches avec José Garcia étaient l’œuvre de Laurent Chalumeau et Albert Algoud.
Il le précisait aux journalistes, qui pensaient que c’était off, qu’ils ne pouvaient pas l’écrire !, se rappelle Laurent Chalumeau, A Canal+, à cette époque, une culture se mettait en place, où la télé était écrite pour une telle quantité de programmes que ça ne pouvait pas être un secret : les Guignols, l’essentiel de Nulle part ailleurs, Delarue au déjeuner… Un nouveau métier émergeait. Maintenant, c’est entré dans les mœurs.
Pour ceux qui penseraient encore que la télé ressemble au pays de Candy, un coup d’œil au générique indique quels animateurs assument la chose en créditant leurs auteurs : Cauet reconnaît qu’il a des auteurs. Il fait partie de cette génération de gens de télé qui assument, car ils savent qu’ils en ont besoin pour livrer leur émission, explique Stéphane Ribeiro, la plume de Thierry Ardisson, C’est plutôt l’ancienne génération comme Drucker qui a plus de mal à assumer : ses auteurs ne sont pas crédités au générique. Mais il ne fait pas forcément des vannes non plus.
De Caunes ou Ardisson rendent hommage à leurs nègres, car ils sont capables d’écrire eux-mêmes, si ceux-ci venaient à leur faire faux bond.
Dans le cas d’animateurs qui ne sont qu’animateurs, il y a peut-être parfois un complexe culturel ou intellectuel qui les retient au moment de dire avec qui ils travaillent, pour ne pas donner l’impression d’être la marionnette d’un ventriloque, selon Laurent Chalumeau, Les auteurs sont d’autant plus nécessaires quand il s’agit de soutenir le rythme d’une quotidienne. C’est un service à rendre au téléspectateur que de préparer au maximum ce qu’on va lui donner à voir : si on écrit, on peut relire, corriger et améliorer. C’est respectueux du public. Je ne pense pas que les gens ont l’impression qu’on les trompe. Ce qui importe, c’est que l’émission soit bonne. On est plus efficace et inventif à plusieurs que tout seul et ce n’est pas déshonorant de s’entourer.
Aux Etats-Unis, le procédé est à tel point entré dans les mœurs qu’un acteur américain invité aux Césars ou à Cannes réclame sa petite phrase avant d’ouvrir l’enveloppe si on ne la lui donne pas.
En France, lorsque Alain Chabat présentait les Césars, Stéphane Ribeiro se cachait derrière, car ce type d’écriture est technique, il faut être net, clair, concis, rapide et efficace, résume Laurent Chalumeau, Si on fait ça tous les jours pendant cinq ans, on se retrouve à ne plus travailler qu’avec un lexique réduit, des phrases courtes et un humour à l’efficacité immédiate, car celui qui dit la phrase doit être soutenu par des rires immédiats.
Stéphane Ribeiro a commencé en écrivant pour le Burger Quizz de Chabat sur Canal, travaille pour Nagui ou Thomas Ngijol dans Le grand journal sur Be TV.
Variant les styles, il n’a pas de mécanique, mais énormément de travail sur l’invité et l’actu pour trouver le twist qui fera la question marrante. On se met la musique de l’émission dans la tête.
Certaines personnalités invitées chez des animateurs caustiques se payent même le luxe de vannes sur mesure par des auteurs.
Fameux ou fumeux créneau !
Michel Drucker, lui, relativise et minimise tout, sauf lui-même…
Michel Drucker est le fils d’Abraham Drucker, juif natif de Davideni en actuelle Roumanie alors en Autriche-Hongrie, et Lola Schafler, juive d’origine viennoise, arrivés en France en 1925 et naturalisés Français dans les années 1930.
Son père s’est installé comme médecin de campagne dans le Calvados.
Il est le frère de Jean Drucker et l’oncle de la journaliste Marie Drucker et de l’actrice Léa Drucker.
Marié à Las Vegas à l’actrice Dany Saval, il est le beau-père de Stéphanie, décoratrice de plateau de télévision (notamment ceux de Michel Drucker), que Dany Saval a eu d’une première union avec le compositeur Maurice Jarre.
Autant dire que chez Michel Drucker, tout est une affaire de famille !
Et lorsqu’on parle de “Famille”, celle-ci est très large, on comprends mieux pourquoi tels et telles sont invité(e)s et d’autres pas…
J’ai réussi à coincer Michel Drucker dans un ascenseur avec Patrick Bruel qui a réussi à s’enfuir en hurlant juste avant que les portes se referment…
– Pourquoi s’est-il enfui en hurlant ?
– Je crois qu’il vous a reconnu, vous n’avez pas été tendre ni avec lui, ni avec moi dans vos articles sur le web, parlant de Druckérisation ! C’est pas très sympa !
– Ce qui est fascinant dans votre cas, Michel Drucker, c’est la longévité. Comment l’expliquez-vous ?
– En fait, ça me fascine aussi et je me pose régulièrement la question de savoir comment on fait pour être encore présent après tant d’années. Régulièrement, des gens me disent : « On a l’impression que vous avez été vendu avec le poste ! ». J’ai une explication qui vaut ce qu’elle vaut mais c’est la seule que je vois. J’ai commencé à faire de la télé il y a 43 ans, j’avais 22 ans. Quand le privé est arrivé, en 1987, avec ce que cela suppose comme violence économique, comme primauté de la pub, de l’audimat, du jeunisme, j’avais la chance, comme Patrick Poivre d’Arvor ou Jean-Pierre Foucault, d’être déjà là depuis longtemps, d’être, comme Jacques Martin, dans le cœur des Français. J’ai toujours eu une relation affectueuse avec le public. Les gens m’ont vu débuter en direct. En 1965, j’étais le seul jeune de la télé : tous mes pairs étaient déjà des anciens. Le public a montré une véritable bienveillance à mon égard, parce que j’étais jeune, autodidacte, provincial. Il a toujours gardé ce regard amical à mon endroit. Une relation de confiance et de sympathie s’est instaurée. Quand le privé est arrivé, mon public était déjà large et fidèle. Je suis d’une génération qui est passée au travers des mailles des ménagères de moins de 50 ans. Je suis passé à travers les modes parce qu’en n’étant jamais à la mode, je ne suis jamais passé de mode !
– C’est un boulot énorme de courir derrière les modes !
– Oui, que ce soit avec *Les rendez-vous du dimanche*, *Champs-Elysées*, *Stars 90* ou *Vivement dimanche*, j’ai toujours été à l’antenne le week-end, ce qui suppose de fédérer un grand public familial. J’ai démarré à une époque où il n’y avait qu’une seule chaîne, ce qui a permis à ma génération de s’installer durablement dans le cœur des gens.
– Vous voulez dire qu’aujourd’hui, un animateur télé ne peut plus ambitionner de mener une carrière aussi longue que la vôtre ? C’est réel bonheur, car à quoi sert un animateur qui prend le pas sur les sujets présentés, c’est plus une sorte de Grand-Messe “à-la-Drucker” qu’une émission relaxante et intéressante…, surtout que ce sont toujours les mêmes têtes que vous invitez, à la longue, ça fatigue, d’ailleurs les moins de 25 ans désertent la télévision, y préférant le Web !
– Ce n’est plus possible de percer en Télé : il y a trop de chaînes, trop de pression sur l’audience, on vous prend et on vous jette aussi vite. Aujourd’hui, certains ont besoin de changer de métier, comme Arthur, ou de toucher à tout, comme Laurent Ruquier. D’ailleurs, il n’y a plus beaucoup d’animateurs. Il faut dire qu’en 10 ou 15 ans, ils ont assuré leurs arrières, ils appartiennent à une télé qui rend riche. Moi, je gagnais le smig, le salaire minimum à 45 ans.
– Vous vous êtes bien rattrapé alors, parce que pour vous payer château, appartement triplex, limousines, voitures de sport et hélicoptères, c’est un smig à rallonge, ou alors il y a une part fiscale… Arthur a aussi gagné des milliards d’euros avec un look de garçon-coiffeur, mais en se rendant indispensable…, à la fois créant des émissions débiles, en les produisant et en se les vendant à lui-même via Endemol… C’est quasi de l’escroquerie juridique, mais c’est assurément de l’escroquerie intellectuelle !
– Pas de commentaire !
(Bruits divers derrière les portes de l’ascenseur que j’ai coincées, remue-ménage, cris gutturaux, coups frappés violement sur les portes… Ouvrez, ici la sécurité, libérez Michel Drucker et il ne vous sera fait aucun mal…, la police va bientot arriver… Michel, on est là avec toi, ne t’inquiètes pas, on va l’avoir cet empafé…)
– L’autre poncif à votre propos, outre la durée, c’est “Drucker est quelqu’un de lisse“, ce qui n’est pourtant pas vrai, je vous trouve très hautain en privé, très faux-cul devant les caméras…
– Je ne suis pas quelqu’un de lisse, je crois, mais les gens me perçoivent comme ça et c’est très difficile de changer le regard des gens. Cela dit, il est évident que je suis plutôt quelqu’un de bienveillant, qui aime l’harmonie, qui a le goût des autres et n’aime pas les conflits. Mais il s’est dit beaucoup de choses sur mon plateau : j’ai reçu Bedos, Desproges, Le Luron, Gainsbourg, je me suis entouré de Gerra, Bénichou, Miller, c’est pas des gens lisses. Ardisson, qui dit souvent qu’il se druckerise, m’a récemment avoué qu’il se rendait compte qu’il n’y avait pas de honte à être bienveillant. Pourquoi serais-je agressif avec des artistes avec qui j’ai commencé ? On fait le même métier, on a eu 25 ans ensemble, on se connaît depuis au moins autant… Mais je ne critique pas des gens comme Ardisson, Cauet ou Fogiel, ils ont du talent et il y a un public pour ça.
– Souvent, on s’aperçoit que les gens qui ont une image lisse cachent une cicatrice derrière cette façade : celle de Jean-Pierre Foucault, c’est l’assassinat de son père à Alger. Votre blessure, à la lecture de vos mémoires, c’est une certaine absence de reconnaissance de votre père ?
– C’est probablement juste. Je viens d’écrire un livre qui remplace le psy que je n’ai jamais eu. Je me sens apaisé de l’avoir fait. Mon père, en fait, m’a donné la clé de la réussite : il m’a tellement répété qu’on ne pourrait jamais rien faire de moi que cela a été un sacré moteur dans ma vie. Raymond Marcillac, qui m’a fait débuter dans Sport dimanche, m’a régulièrement rappelé le coup de fil surréaliste qu’il avait reçu de mon père après ma première apparition : mon père lui demandait de ne plus jamais me mettre à l’antenne car j’étais un bon à rien. Nul ne guérit de son enfance mais c’est la mort de mon frère Jean Drucker, patron de M6, disparu en 2003, qui m’a poussé à mettre tout ceci par écrit.
(Bruits redoublés, hurlements divers, sirènes… Ouvrez, Police, ouvrez…)
– Pouvez-vous me parler de Calixthe Beyala ?
– Pas de commentaire !
– Vous êtes sérieux quand vous dites que vous ferez de la télé jusqu’à votre mort ? Franchement, y-en-a-marre de vous voir tous les dimanches avec les mêmes amis et amies, toujours des promos entre mêmes des mêmes clans, lisse, pas de critiques pour pas fermer les portes par ou rentre les euros…, c’est tellement grandiose dans la petitesse qu’on en est malade… C’est typique d’une lobotomisation des masses…
– Sauf si on me zappe avant, je n’arrêterai jamais. Je ne veux pas être présomptueux mais si j’ai fait 43 ans de télé, je peux encore en faire 15. Quand je vois la forme qu’affichent sur scène Charles Aznavour, Jean Piat ou Roger Hanin à 83 ans, je me dis qu’à 65 ans, je suis encore jeune. Je fais chaque émission avec la même envie de rencontrer artistes et téléspectateurs. Mon père a été médecin jusqu’à 80 ans avec le même enthousiasme.
– Dites-moi plutot que vous vous êtes rendu incontournable, vous vous êtes construit un socle en béton, vous virer couterait tellement d’euros que vous pourriez vous construire un Porte-Avions comme le Charles de Gaulle… D’un coté c’est fascinnant, d’un autre c’est épuisant…, si la chaine ne vous zappe pas, les jeunes télespectateurs, eux, vous zappent, préférant le web, quand aux autres qui restent, c’est un public de lobotomisés, ça ne vous dérange pas d’être l’animateur préféré dans les asiles ?
(Police… Nous vous ordonnons de vous rendre et de libérer Michel Drucker…, votre acte pourrait-être considéré comme un acte anti-sémite…)
– Je dois à TF1 de m’avoir accueilli quand le président d’Antenne 2, Philippe Guilhaume, m’a viré en 1990 en m’annonçant au terme d’un repas que l’avenir de la télé ne passait plus par Drucker, Martin et Pivot ! Mais je suis un homme du service public. Je n’aurais jamais tenu 43 ans dans le privé, avec le stress de l’audience. J’ai fait 40 ans de ma carrière dans le service public : on m’a laissé le temps de m’installer et laissé faire ce que je voulais.
– La dernière phrase de votre livre est Es-tu fier de moi ? Votre père n’a jamais eu l’occasion de vous dire qu’il était fier de vous ?
– Non, quand il est décédé en 1983, je débutais encore ma carrière. Je n’avais même pas encore commencé Champs-Elysées. Je crois qu’il aurait aimé une émission comme Vivement dimanche.
(Dernier avertissement… Police… Nous allons faire sauter les portes…)
– Justement, on a l’impression que vous êtes très fier de cette émission et d’y avoir amené des politiques, assurément, vous maîtrisez l’art de vous rendre indispensable, flattant tout le monde, leur “offrant” un temps de parole ou de chanson…, ça doit représenter plus qu’un quadruple salaire !
– Succéder à L’école des fans de Jacques Martin, c’était un vrai stress. Alors pensez, y amener des intellectuels comme Jean d’Ormesson ou Jean Daniel ! Et des politiques. Au début, je me suis fait descendre par les journalistes politiques, qui demandaient ce que les politiques venaient faire là. La campagne présidentielle que l’on vient de vivre était évidemment la plus médiatisée et je suis content que l’émission ait permis au public de voir un autre visage de Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal. Je ne pense pas que l’émission ait un vrai rôle sur le résultat des élections. Le seul cas sur lequel je me pose vraiment la question, c’est celui de Lionel Jospin. Il a toujours refusé de venir. En 2002, il devait être le dernier invité politique avant la campagne. Il s’est désisté. Quand on sait qu’il a été battu de 195.000 voix par Le Pen et qu’un point d’audience équivaut à 555.000 téléspectateurs, je me dis que, s’il était venu, on aurait pu assister à un autre déroulement des événements.
-Vous faites votre promo, là, en dévoillant ce que vos représentants de commerce doivent dire dans leurs prospections… Aie, l’ascenseur s’est remis en marche, je crains que notre conversation soit stoppée…
(Les portes s’ouvrent… Police, je vous prie de libérer Monsieur Michel Drucker que vous avez séquestré dans l’ascenseur et de nous suivre au poste, mettez vos mains derrière le dos et n’opposez aucune résistance…)
Calixthe Beyala vient de publier son dernier roman, “L’homme qui m’offrait le ciel” chez Albin Michel.
Ce roman raconte la liaison passionnelle entre une écrivaine d’origine africaine, et un animateur vedette de la télévision.
L’écrivaine décrite dans le livre habite Pantin en région parisienne (comme Calixthe Beyala), a une grande maison au plafond très haut (comme Calixthe Beyala), a une fille métisse (comme Calixthe Beyala), s’est battue pour l’égalité (qui ne se souvient pas du collectif Egalité dirigé par Calixthe Beyala?).
En résumé, l’un des deux acteurs principaux de cette histoire ressemble très fortement à l’écrivaine d’origine camerounaise.
Le second personnage s’appelle François Ackerman, est journaliste sportif à Canal +, où il présente tous les dimanches une émission suivie par des millions de français, est dans le métier depuis plus de 40 ans, a été marqué par la mort de son frère, est marié depuis très longtemps avec une femme qui adore les animaux.
De qui peut-il s’agir ?
Aucun journaliste de Canal+ ne porte ce nom.
Par contre, des rumeurs tenaces prêtaient une liaison avec Michel Drucker à l’écrivaine Calixthe Beyala. Le Journal du Dimanche est d’ailleurs convaincu que François Ackerman=Michel Drucker.
C’est vrai que Michel Drucker a perdu son frère (qui fut président de M6), est considéré comme “l’animateur préféré des français” et anime d’ailleurs tous les dimanches une émission très regardée.
Le livre nous fait découvrir un personnage un peu différent de l’image que donne l’animateur (à supposer qu’il s’agisse de lui naturellement).
On découvre en effet un personne n’hésitant pas à railler les salaires indécents de ses collègues, mais laissant royalement un pourboire de un euro dans un restaurant chic !
Le livre nous montre un homme épris de passion et se découvrant une âme d’écrivain rédigeant des billets enflammés à sa dulcinée.
Une rumeur tenace voudrait d’ailleurs que les lettres d’amour publiées dans le roman soient des vraies.
On découvre également un personnage prisonnier des conventions, voire carrément raciste qui après avoir proposé à sa dulcinée (Andela dans le livre) de faire un enfant, cède aux injonctions de sa femme et aux conventions se demandant “ce que penseraient les français s’ils se remariait avec une africaine”.
Un homme qui cède avec “classe” puisque c’est son associée qui annonce la rupture à “Andela” par téléphone.
En marge de cette histoire d’amour passionnel entre l’animateur autodidacte et l’écrivaine, on observera avec intérêt une relation mère-fille qui verra la solide écrivain complètement désemparée face à son adolescente de fille, une adolescente qui décryptera pourtant “François Ackerman” mieux que sa mère ne saura le faire.
L’écrivaine Calixthe Béyala a écrit un livre pour Michel Drucker.
Une biographie qui devait être publiée chez Michel Lafon.
Coût de l’opération : 200 000 euros.
Seul hic, le livre a été rédigé mais la négresse en littérature n’a pas été payée.
Aussi, elle attaque l’animateur vedette en justice et exige…200 000 euros.
Mais l’histoire entre Calixthe Béyala et Michel Drucker n’est pas simple…, la miss a déjà écrit un livre qui évoque de façon romancée leur relation.
Une histoire d’amour éclairée par la lumière de l’ombre…
En sus, entre eux, le métissage relationnel avait oublié de s’accompagner d’un utile métissage mental…, ce qui avait permis à MD de sortir une phrase qui laisse sans voix : ” Que dirait la France profonde qui me regarde et la presse, si j’épousais une femme noire ? “.
La relation prend un méchant coup de boutou sur la nuque quand il poursuit vivement en philosophe du dimanche : ”Depuis la nuit des temps, les hommes ont toujours fait des promesses aux femmes qu’ils n’ont jamais tenus…je fais comme les autres hommes, j’ai pris des engagements auprès de toi et je ne les tiendrai pas”.
Aujourd’hui, l’affaire est entre les mains des avocats qui hier se sont rencontrés pour trouver une issue qui fait déjà dans le “si j’avais su“…