Jill Clayburg…
Puisque ton cœur a su l’enlever à mon cœur,
Que malgré mon amour le tien n’avait pas peur,
Tâche donc maintenant à force de l’aimer,
D’effacer de sa vie tout le mal que j’ai fait.
Fais la rire, fais la rire, fais la rire,
Pour elle tout peut recommencer…
Beaucoup se souviendront de Peter Falk, alias l’inspecteur “Colombo” qui vient de tirer sa révérence…, mais qui se souvient du sourire et des larmes de Jill Clayburg..?
Beaucoup de femmes sans aucun doute…
Pas une beauté classique comme la très jolie Marie-France Pisier…, un nez retroussé, des yeux un peu trop écartés avec un regard triste, une femme qui ne ressemblait pas à celles que l’on peut voir partout en couverture glacée dans la presse féminine…
Fais la rire, fais la rire, fais la rire,
De joie, de joie fais la chanter.
Non tout n’est pas perdu puisque tu viens ce soir,
Puisqu’elle prend ta main
C’est qu’il n’est pas trop tard,
L’amour est un soleil qui ne peut pas mourir,
Je la tenais dans l’ombre, à toi de l’en sortir…
“Du sourire aux larmes”…
Alors que je recherchais un extrait d’une vidéo du film : “Une femme libre”, je tombe imanquablement sur sa biographie.
Stupeur…
J’ignorais qu’elle était décédée l’année dernière à l’âge de 66 ans après un combat de vingt et un an contre une leucémie.
Si le film m’a autant marqué, ce n’est pas parce que c’est là mon histoire, mais par la remarquable performance de actrice et l’histoire d’une femme parmi tant d’autres…, qui pourrait être celle de notre amie, notre soeur, votre épouse, la leur…, celle qui danse un matin, après une nuit de calins et de tendresse…
Erika danse, danse, s’envole !
Cette scène est toujours restée dans mon esprit, car il m’est arrivée de danser comme elle, certainement avec moins de talent que la gracieuse Jill.
Petit retour en arrière…
Après seize ans de mariage heureux, une femme se réveille dans le bonheur d’une vie de famille heureuse, avec ses habitudes rassurantes et son lot de petits ennuis qui n’en sont pas vraiment…, elle est indépendante financièrement, elle est encore jolie et en pleine forme.
Alors qu’elle va “luncher” avec son époux, celui-ci est nerveux, elle ne se doute de rien, pourquoi douterait-elle, n’ont-ils pas fait l’amour cette nuit…?
Soudain, le mari commence à sangloter et lui explique qu’il a une liaison avec une femme plus jeune qu’elle et qretrouveraamoureux…
Pathétique…
Jill (Erica) retouvera une liberté après avoir fait le deuil de son mariage et fera à nouveau confiance en la vie, parce qu’elle n’a pas le choix autre que de croire encore à l’amour, de rire d’un homme jouant avec un cerf-volant…se prenant pour un oiseau et qui s’était pourtant empressé de ne plus être l’enfant qu’il était…
Jill Clayburg s’est envolée pour toujours, du même mal dans le film avec Peter Falk…
Lorenza
Voici votre chemin, fuyez ce carrefour,
Oubliez, je vous prie, mon pénible retour,
Oubliez qui je suis, de même qui je fus,
Et si vous êtes heureux, j’aurais un peu vécu.
Fais la rire, fais la rire, fais la rire,
Pour elle tout peut recommencer,
Fais la rire, fais la rire, fais la rire,
Car avec moi elle a trop pleuré.
Fais la rire, fais la rire, fais la rire…