Mauvaise fille, mauvais livre, mauvais film…
La fille de Bernard-Henri Lévy avait sorti un troisième livre : Mauvaise fille.
Il fallait le brûler, parce que c’est un roman people dont le sujet Bobo traité est bien loin des vraies vies, mais aussi parce que c’est écoeurant d’inutilité, de fatuité et de stupidités…
On l’avait laissée larguée, la pôôôvrette…, on la retrouve abandonnée…
Justine Lévy est la fille du pseudo philosophe Bernard Henry Levy, ce qui en soit est une malédiction.
A l’époque, circa l’an 2004, elle s’était fait voler son mari Raphaël Enthoven, par Carla Bruni…, qui venait d’abandonner son autre amant : le père de Raphaël…
Coucher avec le père et le fils Enthoven, c’était le dessert d’une vie sexuelle bien remplie, avant que le mannequin gazouillant ne devienne une Madame Sarkozy au nez de jour en jour plus raboté.
De son largage et de son cornuage, Justine avait tiré un roman à clé pour gagner de l’argent tout en réglant ses comptes…
Rien de grave.
Au XXe siècle, cette histoire n’aurait pas dépassé Paris.
En 2004, le livre s’était transformé en best-seller, car étant écrit sous une bonne étoile, il était tout naturellement porté par le travail des amis des amis des amis du même clan, de la même obédience, de la même philosophie… et par le voyeurisme venu de la télé-réalité qui obéissait aussi aux “conseils” de ceusses qui tiennent celle-ci entre leurs mains grasses…, la Druckérisation télévisuelle étant une horreur que la nouvelle technologie des écrans plats, Plasma et Led, n’améliore pas…, au plus l’image est nette, au plus on voit que ce milieu n’est pas net !
C’était stupide et imbécile du temps des écrans noirs et blancs, ça l’a multiplié avec les télés couleurs… et, avec les écrans plats, on a eu droit en prime à une lobotomisation collective comprise et sans partage, la règle obligée des invité(e)s étant d’appartenir “à la famille” et d’afficher une indéfectible fidélité à “la cause”…
Justine Lévy a donc sorti son nouveau livre : Mauvaise fille.
Justine est devenue maman.
Dans la vraie vie ou dans le roman ?
Mais dans les deux, bien sûr.
En même temps qu’elle a enfanté, Justine a vu mourir sa mère.
Son ventre se gonflait de vie, celui de sa mère se vidait sous l’effet d’un cancer.
Dans la vie ou dans le roman ?
Vous connaissez la réponse, tsssss, tssss, tsss !
La mère de Justine, l’ex-compagne de BHL, c’était Isabelle Doutreligne.
Mégabelle (sic !), mannequin sublime (re-sic !), née Dequelquechose…, puis camée jusqu’à l’os, oubliant sa fille à la sortie de l’école juive de Paris qui pleurait abandonnée aux milieu des limousines Rolls, Bentley, Mercedes et BMW pilotées par des mères merveilleuses (re-re-sic !), la poussant à voler…
Glup…, si jeune, ne pouvait-elle attendre pour faire comme son père en Afrique ?
Et Justine de rappeler qu’à 7 ans, elle traînait sa mère overdosée, de la salle de bains à son lit partouzard, avec une bonne volonté de petite chienne.
Et Justine de décrire l’enterrement de sa mère, peuplé de quelques beauty-faces-télégéniques venu(e)s pour BHL… et de toute une faune de clodos versant sur sa maman des larmes rougies par la vinasse.
Mauvaise fille navigue entre l’auto-fiction de Gala et un témoignage lu dans Elle.
C’est un roman people parce qu’on ne peut pas le lire sans visualiser les stars qui se cachent derrière des pseudos de pacotille : les intellectuels télévisuels bornés qui craignent que les évènements du Moyen-Orient ne les dépouillent de ce qui fonde leur sentiment de supériorité (pouah! beurk !)…
On les plaint.
Mauvaise fille est un mauvais livre… et Justine Lévy, une mauvaise écrivain.
Mauvaise fille est une espèce de puzzle dont il manque des pièces, pas de ceux dont on découvre, une fois les pièces assemblées, l’intelligence de la mécanique…, au contraire, non seulement il en manque, mais celles qui sont là, ont du mal à s’accorder, grossièrement les unes à coté des autres…, les unes sur les autres.
Mauvaise fille est maintenant un mauvais film…
Au départ pourtant, l’intention semblait bonne.
Patrick Mille a mis en scène le roman de sa femme, Justine Levy (curieux, non ?)…
C’est resté la même histoire autobiographique qui voudrait questionner le rapport mère-fille-père, surtout quand ce dernier, philou-sophe d’envergure planétaire, était inexistant à l’âge de l’enfance.
Le film n’est donc que l’image grave d’une jeune fille à papa-BHL enceinte, jouée par Izia Higelin et alter ego de l’auteure, pleine de doutes sur sa capacité à être mère.
Pas de quoi en faire un plat de lentilles et encore moins un film…
Au chevet de sa génitrice, mourante, toujours droguée, mais moins partouzarde (c’est une des rares choses qu’on peut comprendre), elle ne sait comment lui annoncer sa grossesse.
Mais au lieu de creuser davantage ce questionnement sur la figure maternelle émaciée, on nous dresse plutôt le portrait du couple Bobo parisien….
Elle est lectrice, son petit ami est comédien, le père est un rocker à succès anglais : Bob Geldof incarne un BHL au look d’Higelin “père”…, normal quand on sait qui est Izia…, un clin d’oeil ?.
Mais, quand on se souvient que Bob Geldhof est l’abominable escroc qui a imaginé créer un festival en faveur de la dette du tiers-monde, qui, si elle existe, n’est pas une entité comme les Restos du Coeur ou une association déterminée…, il faut rappeler que les centaines de millions récoltés sont restés dans la poche de ce loustic !
La joie dans les coeurs, la générosité, l’amour entre les peuples !
Juridiquement inattaquable…, mais totalement abject, du même niveau de ce que BHL a commis en Afrique…, sans oublier la destruction de la Libye à mettre à son actif !
On voit ainsi que ceux qui se ressemblent s’assemblent…
Certes, Justine évolue dans ce milieu panier de crabes, mais était il nécessaire de le préciser avec tant d’insistance alors que le spectateur devait ce sentir proche (gag !) des personnages, cet excès de morgue et de dédain pour “les autres” l’en éloigne au contraire (sic !)…, si bien que le film devait fabriquer artificiellement quelques moments faussement humains pour susciter le pathos.
Les excès de la mère, son irresponsabilité, son autodestruction… sont toutefois expédiés en quelques images, saupoudrées ici et là par de mini flash-back.
Les acteurs ont fait ce qu’ils pouvaient dans ce film qui erre… et dont on ne voit ni les contours, ni la fin.
Au final, Mauvaise fille qui n’aurait pu n’être qu’un film chiant…, va plus loin, c’est un film nul !
Conseillez-le à ceux et celles que vous n’aimez pas…