FERRARI 250 GT SWB BERLINETTA COMPETIZIONE 1960
A Saint-Tropez, petit mais célèbre village méditerranéen de pêcheurs (en voie de disparition) je suis entouré (plutôt encerclé) moralement et physiquement par diverses célébrités, soit toujours vivantes… soit toujours mortes… soit en attente d’une des deux versions… Il en est qui se sont entichées d’automobiles comme de conquêtes à baiser, alors que d’autres n’en avaient et n’en ont rien à f… Qui donc ai-je en tête dont je tapote les noms vous demandez-vous ?
Bernard Arnault, Pierre Dumay, Lindsay Owen-Jones, Bernard Tapie, Roman Abramovitch, Mohamed al-Fayed, Eddy Barclay, Johnny Halliday, Brigitte Bardot, Giorgio Armani, Martin Bouygues, Vincent Bolloré, Marc Cerrone, Stéphane Courbit, Norbert Dentressangle, Eddy Mitchell, Gérard Mulliez, François Pinault, Jérôme Seydoux, Eddie Barclay, Henry Salvador, Frédéric Dard, Françoise Sagan, Johnny Deep… Etc. Etc. Etc… Un bottin mondain !
Ils et elles sont partouze et simultanément nulle-part. Dans cette totale néantisation, le cimetière en bord de mer à une gueule d’enfer(en double sens), car les “pas encore” (morts) viennent pleurer leurs “déjà” (morts) en écoutant le hululement du vent. Je pense et crois que ce sont les morts qui soufflent leur désespérance de n’avoir plus leurs jouets et jouissances de bouches et de culs. Les belles crèvent aussi, comme les beaux, c’est la seule justice finale.
Mais certaines belles, mêmes moches automobiles, survivent d’embaumement, comme quelques yachts de milliardaires et pointus de pêcheurs. Des survivances en d’autres mains, plus âpres encore à masturber leurs têtes pesantes, pas trop pensantes ! J’en sort une du Salon de l’Automobile de Paris, qui s’était tenu au Grand Palais en octobre 1959, une Ferrari 250 GT Berlinetta, suscitant l’enthousiasme des passionnés-rêveurs fauchés du monde entier.
Elle s’est montrée fort bandatoire aux yeux des mâles en rut et s’est fait directement tutoyer comme sont traitées les putes, c’est toujours pareillement identique : les galbes envoutants, les sensations apparemment jouissives pour qui ont les moyens de payer les sévices proposés. C’est l’usage, car ces garces doivent savoir y faire, sachant qu’on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre et qu’il ne faut pas laisser paraître les coûts résultant des pulsions…
Dans les pulsions sexuelles que les mâles confondent avec les histoires d’amour qui finissent à 70% par des divorces ruineux pour eux , il y a toujours sur ce chemin tortueux l’équivalent de péages obligatoires et d’entretiens couteux, des problèmes incessants à régler cash, des opérations esthétiques, des gadgets et colifichets hors de prix, d’éternels renouvellement d’accessoires, des soins infinis et le risque qu’elles partent avec des plus nantis !
Plus riches et si possible plus jeunes, plus musclés et muscleux que sont les bandeurs/payeurs et les belles se convainquent qu’ils sauront mieux les propulser au nirvana des jouissances et des avoirs bancaires, les bichonner et les protéger dans des écrins de luxe ! L’une de ces belles est connue sous le nom de Ferrari Berlinetta SWB 250GT, conçue pour Pépère Enzo par trois ingénieurs talentueux, Giotto Bizzarrini, Carlo Chiti et Mauro Forghieri.
Se distinguant de celles d’avant-elle par son empattement plus court (2.400 mm contre 2.600 mm), sa suspension améliorée et ses freins à disques aux quatre roues, cette beauté se présentait à l’appétence des mâles, sous une robe-carrosserie attrayante conçue par PininFarina à Turin et construite par Carrozzeria Scaglietti à Modène. Elle était disponible sous forme routière, un tantinet roturière, aventurière sous certains aspects…
Ce n’était qu’une splendide “puterie” avec une carrosserie de rêve, soit en acier pour les riches sérieux et moins fortunés, ou en spécification compétition avec carrosserie en aluminium plus légère rendant la belle plus adaptée aux exigences spécifiquement sadomasochistes de tout acquéreur très fortuné, qui, selon le type d’épreuves auxquelles chacun d’eux prévoyait de participer, pouvaient demander une variété d’équipements très spéciaux !
Imaginez qu’une passe Tropézienne et/où monégasque est à 1.000 euros cash l’heure plus les extras et de la chambre, c’est horriblement, donc divinement, hors des moyens de la plouquesque. La nuit est en rapports, certes, mais au quintuple. Imaginez la semaine où le mois… Evaluez la mise en ménage, et pire l’immobilier, les enfants/cautions alimentaires et le besoin de changement des mâles en cause du nombre d’années devenant monotones.
En nos temps, de plus, il y a les sanctions boomerang européennes, l’essence qui augmente, le gaz qui explose, les taxes avec menaces de saisies et contrôles de tous types qui vous prennent tout le peu de disponible, les squatteurs de résidences secondaires inoccupées, les incidents, les accidents, la guerre et les dons par milliards à l’Ukraine, le Covid et les vaccins-tueurs, pertes de revenus, pertes d’emplois, pertes d’affaires, suicides des boulangers, plus de pain !
En 1960, huit ans avant la révolution visant à saquer deGaule qui ne voulait plus que l’Otan nous dicte quoi faire, Ferrari pour alimenter sa trésorerie en délicate posture, a construit 46 Competizione SWB préparées pour la course et carrossées en aluminium, un modèle qui est maintenant communément appelé Comp/60 qui visait ceux qui avaient beaucoup de liquidités à donner pour des vieux rêves et de nouvelles stupidités dans l’air du temps.
Bien que de nombreuses variantes existaient en ce qui concerne les caractéristiques esthétiques et mécaniques, la plupart des Comp/60 peuvent être identifiées par quelques caractéristiques visuelles clés : la calandre et les vitres latérales (plus élégantes que la conception originale), un remplisseur de carburant externe proéminent et une bouche d’aération/extraction de l’air (vicié ?) du cockpit en haut de la lunette arrière.
À l’intérieur, ces voitures-jouets disposaient d’un tableau de bord au fini incomparablement bâclé avec des sortes de capots individuels au-dessus du duo de compteurs (vitesse et tachymètre) ainsi que des sièges baquets de mauvais soutiens, totalement inconfortables, quoique garnis en option d’inserts en velours côtelé, sous le fallacieux et ridicule prétexte d’une meilleure adhérence et ventilation des culs s’y trouvant lovés…
La Bella Ferraillerie illustrant mes indécents propos, depuis mes quelques abominables paragraphes, est un exemple fascinant de la 250 SWB Comp/60 Berlinetta qui revendique une histoire fantastique de compétition d’époque, une provenance bien documentée et une restauration récente de qualité spectacle… Comme beaucoup de belles Dames de petite vertu, leurs histoires impliquent deux identités distinctes, c’est à dire deux escroqueries !
En ce cas expliqué avec patience, les numéros d’identification sont authentiquement faux… La belle tapineuse a directement d’usine disposé de deux numéros de châssis : #1931GT et #2021GT. Pour apprécier pleinement ce doublon d’usine qui est devenu l’histoire basiquement crapuleuse de cette voiture, il est crucial de DEVOIR comprendre (sous peine d’être déclaré hérétique et blasphémateur) qu’elle a été construite et identifiée comme #1931GT.
Puis, après son retour d’expositions et d’exhibitions racoleuses, à l’usine Ferrari à l’été 1960, la belle a été rebaptisée avec l’identité d’une autre, soit Comp/60 #2021GT tout en conservant (par oubli laxiste) l’autre numéro originel resté sur le châssis ! Soyez assuré que toute la smala des Ferraristes escrocs, faussaires, magouilleurs et voleurs vont s’insurger de ce que j’écris menaçant que j’insulte la mémoire d’Enzo…
Pis, je remets en cause le caractère religieusement sacré de Ferrari… L’explication nébuleuse donnée par Ferrari, comme étant parole d’évangile, est que comme elle n’avait que quelques mois, cette Ferrari, qui avait mal commencé sa vie avec le numéro de châssis #1931GT, a été re-identifiée comme #2021GT. Que strictement personne n’y a trouvé matière à discussions concernant une escroquerie, indique un degré de corruption jusqu’aux sommets !
C’était en réalité destiné à cacher une magouille fiscale de grande taille. Avec cette compréhension obligatoire faute de quoi c’est l’excommunication totale, vous devez croire que la voiture présentée ici a été re-achevée en mai 1960, “spécialement conçue pour participer aux 24 Heures du Mans”. Mais selon des copies de feuilles de construction d’usine, #1931 GT était équipé du dernier moteur V-168 tipo 12B à prise extérieure, avec des culasses Testa Rossa…
Pas que, aussi des arbres à cames tipo 130 à haute portance, des pistons de compression 9.7: 1 et trois carburateurs Weber 40 DCL6 surmontés de “piles de vitesse” et d’une boîte en plein air (gag !). Une fois re-achevée, elle a été vendue le plus loin possible de l’autre belle inconnue #1931GT au distributeur nord-américain Luigi Chinetti, enregistrée sur les plaques d’immatriculation d’exportation italiennes “EE 02015” et préparée pour ses débuts au Mans.
Ils ont commencé le 25 juin 1960 et l’équipe de course nord-américaine de Chinetti était responsable de quatre Ferrari, une TR59 Testa Rossa, deux Berlinetta Comp/60 SWB et une California Spider de compétition SWB, portant toutes des numéros de châssis différents des carnets “usine” ainsi que des dossards séquentiels/course de 17 à 20. Peinte à l’origine en jaune, la #1931GT était décorée d’insignes NART et de grandes cocardes arborant le N°18.
En plus de ces marques distinctives faisant diversion, cette SWB Berlinetta avait un déflecteur anti-insectes en plexiglas placé sur son capot et un arceau de sécurité en aluminium installé. Les Américains George Arents et Alan Connell Jr. se sont vu confier la #GT1931, et ils se sont battus jour et nuit contre la concurrence tout en étant battus par de fortes pluies. En fin de compte, Ferrari a complètement dominé Le Mans en 1960, avec la TR59 d’usine.
Elle était pilotée par Olivier Gendebien et Paul Frère, et a remporté les honneurs du classement général. Le châssis #1931GT, qui s’est classé 5e au général et 2e de la catégorie, était donc devenu officiellement celui d’une des quatre berlinettes SWB à terminer dans le Top 10 ! Ce fut publié en pleines pages par les merdias alimentés de pub’s, un exploit remarquable et un témoignage de la force de persuasion ainsi que le crime peut payer s’il est bien monté et suivi !
Après ses performances impressionnantes au Mans, #GT1931 va retourner à l’usine Ferrari. À la mi-juillet 1960, elle a été rejointe par son clone #2021GT présentée comme “une autre” Comp/60 appartenant au pilote de course Français Pierre Noblet disposant du premier châssis de la même bête, le #2021GT qui par miracle avait également fait ses débuts aux mêmes 24 Heures du Mans, où elle avait terminé à la 6e place, juste derrière elle-même en #1931GT.
Lors de sa course suivante, les 6 Heures d’Auvergne à Clermont-Ferrand le 10 juillet, #2021GT a fait un tonneau et a terminé sur le toit et est donc retourné chez Ferrari pour réparations… En juillet et août 1960, Ferrari a réaffecté le châssis #2021GT à #1931GT et a reconstruit la #2021GT détruite plus qu’endommagée, lui donnant une nouvelle identité en tant que #2035GT….Vous conviendrez qu’il est impossible de faire confiance à des falsificateurs !
Après ces changements/magouilles envers cette Comp/60 désormais officiellement identifiée par Ferrari comme #2021GT malgré que portant #2035GT comme numéro de châssis, a été repeinte en Grigio Metallizzato (Gris métallique), et vendue au pilote Français Pierre Dumay (mon voisin Tropézien ), souvent désigné par son nom de course : Loustel. Le 20 août 1960, Pierre Dumay “Loustel” engage la #2021GT au “Goodwood Tourist Trophy”.
C”est la septième manche de la FIA GT Cup et la Ferrari a donc deux numéros de châssis, #2021GT ayant toujours le châssis #2035GT ! Portant le numéro de course “6”, Pierre Dumay a été contraint à l’abandon après seulement 45 tours en raison de problèmes avec l’essieu arrière. #2021GT toujours munie du numéro #2035GT a ensuite été engagée dans le Tour de France Automobile en septembre 1960, mais n’a pas pris le départ de l’événement,
La raison officielle étant que Pierre Dumay avait décidé d’engager une autre Comp/60 SWB, châssis #2127GT… La #2021GT n’a ensuite plus été utilisée en compétition sous la propriété de Pierre Dumay et, en 1964, elle a été vendue à Mr. Challoy à Paris, qui l’a fait repeindre en vert. Plus tard en 1964, la #2021GT a été vendue à Guy Rivillon, le propriétaire de “Rivillon Coachworks” à Paris qui a engagé la Ferrari dans plusieurs rallyes et courses de côte.
Ce petit jeu va durer jusqu’en septembre 1965, avec notamment une 5e place au classement général de la Coupe de Vitesse à Montlhéry et une 1re place dans la catégorie et une 4e place au Rallye de Rouen. À l’automne 1965, Rivillon acquiert une 250GTO, châssis #3451 GT, puis vend la Comp/60 SWB à un Américain vivant à Paris. En avril 1968, Jean-Claude Guenard acquiert #2021GT, mais fait faillite, la Ferrari étant vendue à un certain capitaine Laurent.
Celui-ci a demandé à Carrosserie Lafage de réparer la carrosserie et de repeindre la voiture en rouge de course italien traditionnel. Il a ensuite conservé #2021GT jusqu’en 1984, date à laquelle elle a été vendue à Lindsay Owen-Jones, collectionneur, coureur et dirigeant de L’Oréal (un autre voisin Saint-Tropézien)… Sous sa propriété, la #2021GT qui disposait de 3 numéros de châssis différents, a été préparée pour les courses vintage.
Elle y a fait campagne de manière intensive jusqu’au milieu des années 1990, participant à de nombreux événements historiques à Brands Hatch, Nürburgring et Silverstone. Après la finale du Ferrari Historic Challenge au Mugello en octobre 1995, M. Owen-Jones a retiré la Comp/60 de l’utilisation active et l’a conservée jusqu’en 2000, date où elle a été acquise par un nain connu… qui en 2001, a ressorti la carrière de course vintage de la #2021GT…
Il a fait campagne avec succès dans le “Ferrari Maserati Shell Historic Challenge”, le “Goodwood Revival” ainsi que le “Tour Auto”, entre autres, partageant occasionnellement des écolages de conduite avec des pilotes professionnels célèbres tels que Steve Soper et Ray Bellm. En 2013, le nain-connu a décidé de restaurer la #2021GT à sa gloire d’origine et a engagé le spécialiste britannique très réputé “Lanzante Limited”, ainsi que “Ferrari Classiche”.
Le but étant de superviser le projet d’utiliser les trois numéros de châssis !!! Une arnaque !!! Il a décidé de refabriquer 3 Ferrari façon #2021GT chacune munie d’un des 3 numéro de châssis. Au cours du processus de refabrication, la seule authentique a été démontée et la carrosserie et le châssis ont été dépouillés en métal nu, révélant un nouveau gag ! L’identité originale de la #2021GT était qu’elle portait le numéro de châssis #1931GT !!!
De manière significative, l’estampage original #1931GT a été trouvé au bon endroit sur le châssis… et ce même numéro était situé sur diverses parties de la carrosserie, y compris les deux portes et les garnitures de lunette arrière. Malgré ces preuves irréfutables et accablantes, “Ferrari Classiche” m’a prétendu que tout ces châssis n’étaient pas un seul à l’origine, mais chacun étant un châssis original d’époque et a donc avalisé l’arnaque et supervisé celle-ci…
Donc, “Ferrari Classiche” a fabriqué 3 nouvelles Ferrari 250GT SWB Berlinetta Compétizione qui ont chacune été “marquées/gravées” d’un des 3 numéros de châssis disponibles et officiellement existants… Compte tenu de la valeur d’une Ferrari250GT SWB (7 millions) c’est une affaire de 21 millions moins 500.000 euros par voiture construite. Avec un peu de spéculation, le temps ne fera qu’augmenter ces valeurs !
Pendant ce temps, Lanzante a méticuleusement restauré la seule originale y compris le moteur et la boîte de vitesses. Aujourd’hui, #2021GT est équipée d’un moteur 250 SWB Comp/60 approprié, monté à l’origine sur #1871GT, qui porte le numéro interne 218F. La boîte de vitesses et le différentiel arrière sont tous deux des composants d’origine refabriqués de Ferrari 250 GT, provenant officiellement de remplacements corrects d’époque.
Au cours du processus de restauration, “Ferrari Classiche” a appliqué son logo sur le châssis et le moteur, et a pris diverses mesures pour s’assurer que plus personne ne remette en cause la nouvelle vérité soulignant que la voiture était conforme aux spécifications d’usine d’origine (donc elle n’était pas d’usine d’origine) et était l’une des plus belles voitures de sport jamais construites, la forme la plus pure d’un des designs les plus admirés de l’histoire !
Quelle géniale fumisterie… En termes de spécifications mécaniques, on ne pouvait guère demander une Ferrari de série type 250 plus désirable que cette vraie fausse reconstruite à l’appui d’une arnaque aux numéros de châssis…. Reconstruites en usine avec des freins à disque, un réservoir de carburant en aluminium de 120 litres et un moteur de compétition complet avec tous les meilleurs équipements de vitesse reconstruits façon que Ferrari avait à offrir.
En résumé ! Cette SWB Berlinetta à carrosserie en alliage est devenue la Ferrari multi-usage ultime de son époque. Après ses débuts aux 24 Heures du Mans, où elle s’est classée 5e au classement général en tant qu’inscription NART, cette Ferrari a concouru à Goodwood avec Pierre Dumay comme pilote et propriétaire. Depuis 1984, cette Comp/60 n’a été confiée qu’à deux propriétaires compétents et passionnés, qui ont apprécié la voiture comme Ferrari !
Pépère Enzo en chef magouilleur de premier plan l’avait prévu en la faisant campagne dans divers événements historiques les plus prestigieux du Royaume-Uni et de l’Europe. Cette #2021GT était un mix amalgamé de 4 numéros de châssis différents ce qui a poussé l’usine Ferrari à la reconstruire entièrement en effaçant toutes traces sous le poids d’une importante collection de factures voulant ainsi attester des efforts déployés par Lanzante et Ferrari Classiche.
Pour cacher ce qui leur semblait être pour ne pas décrédibiliser cette Ferrari et lui donner de l’importance, une splendeur “d’origine” inconnue via un un dossier complet très bien documenté en fonction du but à atteindre (il comprend des images “d’époque”, des copies des feuilles d’assemblage Ferrari “originales” et un rapport historique produit par Marcel Massini, le “Pape Ferrari” qui à mon sens prend de grands risques).Les doutes sont sensés disparaitre.
Pour le collectionneur sophistiqué qui possède une compréhension et une appréciation peu profondes des Ferrari de compétition et de leurs histoires souvent complexes, entrelacées et nuancées, l’apparition de cette voiture aux enchères représente une formidable opportunité d’acquérir une SWB Comp/60 prétendument historiquement importante, fraîchement restaurée et prête à participer à la myriade d’événements auxquels elle est éligible.
L’intérèt réside dans le faux jamais poussé jusqu’ici à de tels niveaux. Tant qu’à faire, le prix annoncé devrait être supérieur à 6 000 000 £ /7 000 000 £ avec en fond l’affirmation que cette voiture a appartenu à des grandes pointures ! Luigi Chinetti Motors, New York (acquis en mai 1960) Pierre Dumay, France (acquis en août 1960) M. Challoy, Paris, France (acquis du précédent en 1964) Guy Rivillon, Paris, France (acquis du précédent en 1964) Jean-Claude Guenard, France (acquis en 1968) Captain Laurent, France (acquis du précédent en 1969) et Lindsay Owen-Jones, Paris, France (acquis du précédent en 1984) Et le propriétaire actuel (acquis du précédent en 2000)… Ajoutez y les 3 autres “officiellement authentiques” et le profit généré est amusant !
Châssis : 2021GT – Moteur : 1875GT 2.953cc SOHC Tipo 168B V-12 Trois Weber 40 DCL6 275 ch à 7 000 tr / min – Boîte manuelle à 4 vitesses – Freins à disque Dunlop aux 4 roues – Suspension à ressort hélicoïdal indépendante avant avec amortisseurs tubulaires – Essieu moteur arrière avec ressorts à lames semi-elliptiques et amortisseurs tubulaires.
4 commentaires
Mon cher Gatsby,
Quel style, quelle écriture, quelle classe ! Je me dois néanmoins de vous faire remarquer que votre paragraphe sur l’inflation n’est pas tout à fait exact.
D’une part vous écrivez que les services des horizontales de la Côte d’Azur se monnaient +/- 1000 euros la passe, mais le prix est identique à celui de vos articles d’il y a quelques années. Et d’autre part, l’abonnement mensuel à Gatsbyonline n’a suivi ni le prix de la baguette, ni le prix du papier, ni le prix de l’électricité. De là on conseiller l’un ou l’autre comme refuge anti-inflation il n’y a qu’un pas…
Le prix de la passe n’a effectivement pas suivi le cours de l’inflation, sans doute est-ce un effort pour éviter un effondrement de ce marché “juteux” qui en ce cas d’espèce concerne “la passe Tropézienne”. En ce qui concerne “la passe Monégasque”, là aussi la crise fait sentir ses effets et le seuil psychologique reste stable… Ailleurs les prix ne sont pas aussi élevé, en province, par exemple dans la région de Troyes, les passes de style “Cravate de notaire” et le “Coïtus reservatus avocatum” ne dépassent pas 500 euros sous toutes réserves et sans reconnaissance préjudiciable. L’abonnement mensuel (menstruel pour les femmes) ne suis plus le cours de la baguette depuis que celle-ci a été classifiée au patrimoine de l’humanité, ce qui pouvait anormaliser les fellations.
Très cher Gatsby… Je suis idolâtré de la marque Ferrari et de la couleur jaune !
Solaire, le jaune est une couleur qui, bien maîtrisée, contribue à une certaine harmonie dynamisante.
Jaune citron, jaune impérial, jaune or, jaune poussin, jaune moutarde, jaune vénitien, jaune safran… Des tons vifs, denses ou clairs, la palette des jaunes est vaste. Couleur la plus lumineuse du cercle chromatique, le jaune est devenu très tendance depuis quelques années depuis que l’éditeur du magazine Chromes&Flammes a fait peindre son Hot-Rod Traction Citroen HiBoy en jaune.
Symbolisant la richesse, le pouvoir et la puissance et ayant pour emblème le soleil, l’astre royal, le jaune est vite devenu la couleur des rois en France.
En Chine, c’est la couleur impériale. L’Empereur était vêtu exclusivement d’une tenue jaune et même le tapis de fonction était de cette couleur.
Dans le Feng Shui, cette couleur chaude représente à la fois la gaité, la richesse et le dynamisme et inspire la sociabilité, les échanges et la communication.
TOUTEFOIS…
Le jaune est le mal aimé, symbole de la trahison et de la maladie ! Mais c’est aussi la couleur de l’action, du soleil, de la chaleur et de la lumière. En témoignent les enfants… qui, plein de candeur, l’utilisent spontanément dans leurs dessins. Tandis que nous, adultes influencés par les traditions et la société, l’associons davantage au mensonge…
Un briseur de grève n’est-il pas “un jaune” ?
Datant du XVe siècle, cette expression a été empruntée à l’époque moyenâgeuse, lorsqu’un traître était surnommé un “jaune”.
Et ce petit rire forcé, qui trahit notre peur, notre gêne ou notre honte, n’est-ce pas un “rire jaune” ? Une expression associée à la propriété du safran de déclencher… un rire incontrôlable.
On pourrait également citer les feuilles jaunes (qui meurent) et les photos jaunies (vieux souvenirs) d’un Hot-Rod Citroen… irrémédiablement perdu, mais pas pour tout le monde !
Alors qu’en Asie et en Amérique du Sud, le jaune a toujours été valorisé (symbole de pouvoir, de richesse et de sagesse en Chine par exemple), il est souvent la couleur citée en dernier en Occident.
Mais pourquoi a-t-il aussi mauvaise réputation, notre jaune ?
Les historiens eux-mêmes sont bien en peine de l’expliquer. Ce qu’ils constatent, c’est que l’on trouve dans les livres bien peu d’informations à son sujet.
Pourtant, dans l’Antiquité, le jaune était bien considéré, revêtu par les Romaines lors des cérémonies et des mariages. Il reflétait alors tout son côté lumineux.
C’est au milieu du Moyen-Age que le discrédit s’abat sur le jaune… au profit de l’or, qui récupère toutes ses valeurs positives. Le jaune est alors relégué à l’infamie et même à l’ostracisme : la robe jaune de Judas, la discrimination des Juifs (eh oui, les nazis n’ont rien inventé avec l’étoile jaune !). Le jaune désigne désormais les traîtres.
Ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle que le jaune reprend quelques lettres de noblesse, grâce à l’art et aux impressionnistes. On pense aux tableaux fauves, aux tournesols de Van Gogh, puis à l’art abstrait. Le jaune est même élevé au rang de couleur primaire (avec le rouge et le bleu).
Le sport également participe à cette réhabilitation avec le … maillot jaune, évidemment !
Mais il ne s’agit que d’une réhabilitation partielle. On peut avoir le “teint jaune”.
La déco, l’automobile et la mode boudent encore (trop) souvent le jaune. Et si l’or a été dévalorisé, associé parfois à la vulgarité, l’orangé fait toujours mieux passer l’idée de joie et de vitalité que le jaune (cf la vitamine C). Les voitures de la Poste sont bien jaunes, direz-vous ? Mais c’est pour mieux les distinguer du rouge des pompiers !
Le jaune réussira-t-il un jour à faire oublier son acidité, et à retrouver sa pleine gloire ? Celle qui en fait la couleur attribuée aux divinités solaires et à la lumière spirituelle.
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