Dantomanie Ferraresque…
Cette étrangeté a été réalisée pour marquer le plus profondément possible l’histoire du Kustomizing de luxe “made in Danton” politiquement incorrect, ici capturé par des images qui, en une fraction de seconde, frappent de tout un flot de sensations, de vertiges, de stupéfactions et d’angoisses qui se reflètent sur les visages déformés des hallucinés confrontés à cette Ferrari Testa Rossa. La scène se reproduit dans chaque rue, dans chaque place des villes qu’elle traverse aussi bien lieux de fêtes populaires que champs de bataille entre admirateurs et détracteurs. Les photographies de la bête à 6 roues, questionnent sur son processus de gestation, de ses créateurs visibles et invisibles, du chaos généré, de ses mobilisations et de ses ruptures. Mais aussi de la grande participation asociale qui implique cris, hurlements, mains levées, poings brandis, mots soit désaprobateurs, soit enthousiastes mais pleins de courage…
Tout cela au milieu d’agitations et de troubles dans les reflets de la lumière de l’espoir d’une évolution, de la recherche de sensations inédites, exprimées en postures prises imposées des circonstances invraisemblables par lesquelles ces évènements dantesques se déroulent, témoignant d’une volonté de désobéissance civile afin de laissé une empreinte qui, sans aucun doute, modifiera l’histoire collective et personnelle des personnes confrontées à cette Ferraillerie. Les photographies témoignent de la dérive créative exercée comme profession, comme compromis social, ou comme pratique artistique. Cela tout en forçant à élargir les limites de toutes les réalités que chacun conçoit pour lui-même, en multipliant les signes de rejets ou d’approbations, en chaque endroit et moment… et en plusieurs lieux et situations à la fois, ce qui est la réalisation d’un énorme puzzle géré par les frères Danton expatriés aux USA !
Ils doivent de l’argent à plein de gens, grugés, ce qui les poussent à s’unifier par multiples et certains suivent la piste d’une Ferrari recomposée qui crée des débats parmi les spectateurs qui rêvent à un autre futur. Les photographies prises “au vif de l’instant” confèrent l’expérience vécue en un instant particulier qui s’avère être une rupture psychologique génératrice de traces qui ne se diluent pas… Le sagace étonnement de ceux et celles qui expérimentent ce vécu, oblige à garder en tête, avec fidélité, l’atmosphère, l’intensité et les dissonances. Mais aussi les émotion nées dans les moments cruciaux de la rupture financière répétitive… Grâce à l’avancée technologique, et aux compromis assumés entre les citoyens et les journalistes, les témoignages poignants ne peuvent être réfutés même des façons les plus obscures, nées de groupes de détracteurs opposés aux enthousiastes, vociférées par les relais merdiatiques,..
Ceux qui se sentent obligés de rappeler l’importance qu’implique de témoigner des faits qui se présentent, surtout s’ils pénètrent leurs propres histoires de manière textuelle, visuelle et sonore, affirmant de la nécessité d’armer de mots, d’amples secteurs de la société, mais également de connaissances techniques et artistiques, pour conserver, depuis leur propre regard, une trace de l’événement qui donne forme à notre mémoire, en incluant les aberrations nées des abus et excès laissés aux bonnes fortunes, lesquelles, il n’est pas besoin de le démontrer, n’ont en réalité, jamais été très bonnes. Les Dantons migrés aux USA n’ont pas seulement dû supporter les attaques de la classe politique locale, mais aussi le dédain et le mépris, spermettant que le problème d’acceptabilité croisse de manière exponentielle, en privilégiant les intérêts particuliers, tout en laissant les choses s’enfoncer dans le pourrissement.
On leur jeta même des bâtons dans les roues, en favorisant divers calculs politiques et des directives. Face à de telles agressions, l’isolement des frères Danton s’est confirmé, et a été mis en évidence par une nouvelle forme de solidarité. Leurs créations sont ainsi devenues des événements merdiatiques rassemblant des foules de kustomizeurs lassés d’une société du Hot Rodding maltraitée, qui mue par fortes revendications et mobilisations ! Peut-être que dans le fond, la même logique continue de prédominer. Celle d’associer les frères Danton à la création artistique d’automobiles hors normes. La démarche, quoique baignée de la nostalgie du mythique rendu magique, donne une image détonante de la réalité sociale que personne ne veut voir parce qu’elle demeure irrésolue, de mauvais goût, trop complexe et ancestrale.
Il se fait que peut-être personne n’a compris que le conflit quasi idéoloqique dans la créativité, qui n’a pas seulement affecté les populations, non, pas que… Mais, ce fut un véritable bras de fer généré par le pouvoir, contre la formation d’une large organisation citoyenne, exerçant son droit d’être en désaccord avec les normes pré-établies, exigeant publiquement une transgression de décomposition politique ne prenant pas en compte que les profondes fractures sociales qui tardent des années avant de se refermer, en raison du niveau alarmant de haine et de divisions engendrées, qui rendent alors impossibles le développement de la société du Hot Rodding libéré de toutes contraintes obligataires. Peut-être est-ce demander l’impossible, peut-être est-ce comme demander les fruits des arbres déjà abattus, qui sans nous en rendre compte, annonçaient symboliquement, le destin immédiat de nos institutions.
“Les sentinelles de la démocratie”, tels que s’auto-prénomment les frères Danton, ne mettent toutefois pas continuellement en pratique ce qu’ils prêchent. Ils mènent une politique discrétionnaire qui nie la transparence de leurs transactions financières, augmentant l’incrédibilité. Toutefois les images de la Ferrari 6 roues semblant abandonnée dans une station d’essence ont été également capturées et ces images, en une fraction de seconde, ont frappé les masses de tout un flot de sensations, de vertiges, de peurs et d’angoisses. Les photographies ne reflètent pas le chaos généré, les mobilisations et ruptures, impliquant agitations et troubles issus d’une expérience de désobéissance civile qui va laisser une empreinte modifiant l’histoire collective et personnelle… Ahhhhhh, combien de doses de courage pour attraper au vol certaines images, pour ne pas vaciller, ni trembler, dans l’instant précis de figer ces moments uniques ?
Quel art complexe que d’enregistrer les contradictions qui raviveront les consciences des générations présentes et futures en pouvant réaliser un énorme puzzle aidant à unifier les multiples et diverses pièces d’une société qui se débat et rêve à un futur meilleur. Avec ce témoignage graphique, peuvent être réfutées les versions les plus obscures, nées des groupes de pouvoir, vociférées par leurs relais merdiatiques qui envahissent brutalement la quiétude, comme le font les pires cauchemars, dans cette calme obscurité, quelques minutes avant l’éclat annoncé de l’aube. Des forces de polices ont fait irruption en mettant tout à sac, sans se soucier qu’ils laissaient sur leur pas, un sillage de désastres et de ruines dans une atmosphère fantasmagorique et spectrale… Brrrrrrrrrr !!! Il est temps d’en terminer, merci d’être venu me lire…