Ferrambo : Rambler Wagon V8 Ferrari Modena
D’expériences vécues, les Ferraristes et Tiffosi’s ne sont absolument pas des Hot Rodder’s… et ceux-ci ne sont qu’occasionnellement Ferraristes uniquement par goût de la provocation afin de se situer au delà des convenances puériles incluant les concours de qui pisse le plus loin, à les plus grosses couilles, les plus belles maîtresses et autres gamineries. C’est dire, pour meubler ici un peu de temps à perdre, que c’est une manière d’en perdre (le temps nous est compté même si on nous le compte et décompte)… et d’engloutir une part de son argent (même s’il coule à flots continus). Quand j’ai vu cette Ferrambo pour la première fois, j’ai dit “Cool”, sans prêter attention aux sarcasmes, médisances, dédains et sous entendus fielleux.
Je n’ai pas, non plus entendu la voix sépulcrale de pépé Enzo ressasser ses rancœurs et autres “bonimensonges-scélérats”. Je ne suis en faits, fanatique de rien ni de personne… Quoique m’étant formé aux expériences et étant déformé aux réalités, je ne pourrais que regretter mourir tout en étant heureux de comme m’endormir. Notez que ce ne fut pas une vie gérée par l’automatisme inculqué aux masses qui m’ont déformé mais mes expériences, toujours relatives… Je ne me vois ni m’imagine encore acquérir quelconque Ferrari ou Super-Hyper-Cars… D’en avoir été escroqué, pour s’en défaire sans y perdre beaucoup trop, il faut impérativement faire de même et considérer que c’est de pair, obligatoire, qu’on en rajouterai même par dérision.
C’est le coté conteur qui s’amuse des racontars. Si vous lisez souvent, vous comprenez que je fatigue de répéter sans cesse, mais m’amuse de conter mes trouvailles, le coté arnaque du consumérisme en toutes ses formes de même que ses adaptations dans les croyances qui gèrent les politiques et se parent de convenances “tralalalères” avec bénédictions et médailles, là, je fatigue, sauf à en écrire… Jusque quand ? Qu’il s’agisse de la 250 GT SWB Berlinetta, de la 250 GTO, de la 288 GTO ou de la F40, Ferrari n’a construit que des “merderies” pour tenter de gagner le plus possible tout en empoisonnant la vie des autres… Il n’y a aucune raison de s’amuser qu’en finale Pépère Enzo a du se vendre minablement à Fiat pour éviter une faillite retentissante… Quoique…
Donc, réfléchissez pourquoi personne n’a collectionné les chars de compétition des jeux du cirque Romain ? Nananana, je n’en écrirai pas moins sur les Hot Rods qui sont devenus des bêtes de foire d’exposition ou certains/certaines dépensent des millions de dollars pot se faire construire “LA VOITURE ULTIME”, qui est symbolisée par le fumeux “Ridler” attribué au plus beau machin créatif… C’est dingue… Certes, ca fait vendre mais c’est relatif, ça n’a pas empêché la presse de se casser gravement la gueule il y a quelques années… Et de rire sous cape de ceux et celles qui continuent de louanger sans moyens… Et même de se “spermettre” des éjaculations verbales de texticules ridicules dans les réseaux asociaux et donner des avis dont strictement personne n’y porte attention…
Ca dénote qu’on tourne à vide en bord d’un gouffre abyssal et que personne n’a trouvé la parade… D’un autre côté, peu me chaux que quiconque puisse apprécier une Rambler remotorisée d’un V8 Ferrari et que ce soit un Custom bien construit et méticuleusement assemblé… Pffffffffff ! Une Rambler Break/Wagon de 1960 remodelée et remotorisée d’un bloc V8 360 Modena, la belle affaire qui n’a même pas été construite du vivant de Pépé Enzo. Avec cela à l’esprit, la voix d’Il Commendatore a commencé à s’estomper du fond des limbes et j’étais libre de présenter mon avis sur cette épique construction. Peu de temps après, l’effroi a été remplacé par l’excitation, qui a atteint son paroxysme, lorsque j’ai calculé combien d’heures avaient été nécessaires…
“Nécessaires pour en arriver là”... Je précise… À première vue, à moins que vous ne soyez un connaisseur de Rambler, vous ne devinerez jamais qu’elle était autrefois l’une des voitures les moins chères construites aux États-Unis. Au lieu de cela, ses courbes amples, son carénage avant et sa peinture rouge vif vous feront vous demander si vous ne regardez pas un prototype de break à deux portes 250 GT Lusso oublié depuis longtemps et légèrement modernisé. Mais non, Ferrari n’a jamais fait une telle expérience. Il s’agit sans aucun doute d’une Rambler American de 1960 équipée d’un V8 Ferrari monté au milieu du châssis. Son histoire commence il y a près de deux décennies lorsqu’une Rambler Wagon blanche est arrivée dans la boutique de Tim et Scott…
Ce sont des “drivers de Startup’s”, dans l’État de Washington. En un rien de temps, Tim et Scott ont étudié la faisabilité de transplanter le moteur V8 d’une 360 Modena dans le vieux wagon. Tout a fait boule de neige à partir de là et, avec une épave de 360 entre les mains, l’équipage a commencé à modifier la monocoque du Rambler. Pour accueillir le V8 Modena 3,6 litres de 400 chevaux ainsi que sa boîte-pont, tout le plancher a dû être vidé et redessiné. Le plan initial étant d’utiliser un châssis Art Morrison avec suspension pneumatique et de monter un V8 moderne de construction américaine à l’avant, mais ce n’était pas assez Funny, l’équipe a utilisé la structure Art Morrison pour s’adapter à la carrosserie de la Rambler et abriter la suspension de la 360 Ferrari.
Et cela sans modifier radicalement la configuration d’usine Ferrari. De plus, le système de freinage d’origine de la Ferrari a été conservé tandis que le nouveau boîtier de direction était un autre composant provenant d’Art Morrison. Tim, Scott et leur équipe ne se sont pas contentés d’équiper la Rambler d’un moteur Ferrari, mais ont décidé de la faire ressembler à une Ferrari “Daily Driver”. Ainsi, le carénage avant a été redessiné façon 250 GT Lusso. Les ailes ont également été refaites avec des passages de roues plus larges et les zones autour des phares ont été allongées pour souligner le look Ferrari. La conception à deux portes de la Rambler originale a contribué à rendre le travail un peu plus facile lorsqu’il s’est agit de modifier la partie arrière.
Mais Shawn McNally, Jim Lykken et Russ Divers, les gars derrière la magie de la tôle, devaient encore refaire les passages de roue et apporter un tas d’autres changements subtils qui étaient tout sauf faciles. En fin de compte, la structure minutieusement modifiée a été peinte en rouge Ferrari Rosso Corsa par Shawn et Jim. La bête a ensuite été ornée de garnitures chromées personnalisées, de nouveaux phares et de feux arrière à LED, ainsi que d’un ensemble de jantes sur mesure fabriquées en interne par l’équipe de Divers Street Rods. Dotés d’une belle combinaison de noir et de chrome, les chefs-d’œuvre sont des 18×8,5po à l’avant et 20×10po à l’arrière. Tout aussi impressionnant que le châssis et la carrosserie, l’intérieur a également été redessiné .
C’est complexe en général mais le tableau de bord conserve une grande partie de la forme originale de la Rambler, ce qui correspond à l’ensemble décoré de panneaux finement rembourrés en cuir. Outre le tableau de bord, le fin cuir écossais safran a été utilisé dans tout l’habitacle pour renforcer l’exquisité de l’ensemble et lui donner une sensation de luxe italien, semblable à ce qu’un authentique cheval cabré offre (où plutôt se vend). Même le volant avec sa jante en bois a été façonné pour ressembler à un Nardi des années 1960. Avec la banquette arrière et le coffre traditionnel retirés pour faire de la place au moteur et sa transmission, Scott a eu la brillante idée de concevoir un coffre à bagages de type Ferrari sous le capot pouvant accueillir trois valises sur mesure.
Il a tout recouvert avec le même cuir beige que celui utilisé pour l’intérieur. La construction de la Ferrambo a pris environ trois ans et demi et, lorsqu’elle a été terminée, elle a époustouflé… Cette combinaison folle entre une 360 Modena et une Rambler a remporté le Ridler Award 2008, l’équivalent d’un Oscar pour la culture Hot Rod. Arrivant en 2025, environ 14 ans plus tard, la Ferrambo est tout aussi captivante et mérite d’être rappelée. Avant la nouvelle Ferrari FF Shooting Break, il n’y avait qu’une poignée de Wagons Ferrar : La 250 GTO “Breadvan” et plusieurs breaks 456T “Venice”. Mais qu’en est-il des familiales à moteur Ferrari ? C’est là que le plaisir commence vraiment car la Ferrambo a récemment été vendue pour la somme stupéfiante de 500.000 $…