FERRARI 250 GT CALIFORNIA 1962 achetée 2.400$, vendue 18.045.000 $
Achetée 2.400 $ en 1972, cette Ferrari 250 GT California Spyder châssis #3099GT vient d’être vendue en mars 2023 plus de 18 millions de US Dollars !!! Cette Ferrari illustre cette chronique de www.GatsbyOnline.com. Elle a été mise en grande pompe sur le devant de la scène d’Amélia Island lors d’une vente aux enchères “à l’américaine” en ce début mars 2023. Elle a été vendue 18 millions quarante cinq mille Dollars ce qui fait mousser le bon peuple ! L’acquéreur de cette Ferrari de 2.400$ payée 18.045.000 $ serait donc si ela s’était déroulé en Belgique, la victime de ce que la Justice (sic !) Belge, considère comme une escroquerie par comparaison avec ma LéaFrancis… Cet acquéreur n’a toutefois pas eu besoin de la faire voler au nom d’AXA par Hans Stevens, l’organisateur du show, qui m’avait demandé de l’exposer en acceptant un montant conventionnel de 200.000 euros ,et qui pour s’en soustraire et donc pouvoir prendre possession de ma voiture de collection, a produit des faux documents… Une opération réalisée en bande criminelle organisée par son Agent Général la SA Jean Verheyen, deux avocats : Jan Cuypers et Delphine Mallien et J.M. Meilleur, à l’époque Procureur du Roi des Belges qui a volé la totalité du dossier pénal… Tout ce Barnum Belge de style corruption-entre-amis, parce l’organisateur était financièrement incapable de couvrir le montant conventionne dure depuis 12 ans ! Pour plus d’infos et voir les têtes et les faux documents produits, cliquez sur ce lien : Vol, escroqueries et manipulations au nom d’AXA…
C’est une nouvelle religiosité des automobiles classifiées telles des monuments historiques. Ce joyau était accompagné par une cohorte d’autres Ferrari rares, à la vente Gooding&Co d’Amelia Island. Cette Ferrari y a été présentée à grands frais et tintamarre promotionnel comme étant l’une des Ferrari à empattement court parmi les plus désirables choses rares, hyper-chères produites… Tout Cartésien objectera que c’est là un objet d’une totale et absolue inutilité autre qu’assouvir un besoin inextinguible de possessions dérisoires, attisé par le besoin psychologique de jouer “à-la-mort”…
Dessinée par Pininfarina et habillée par la Carrozzeria Scaglietti, elle est présentée comme on le fait des déesses de l’Amour, assurément comme une sublimation qui touche au sacré, Ferrari devenant une entité divine hors de l’humain, toute parole y concernant étant sacrée, plus personne ne peut la remettre en questionnements. L’hominidé, ce soi-disant prodige de la création, est le seul animal à s’abaisser devant une machine. Il va même, suprême ironie du “progrès”, jusqu’à s’assujettir aux esclaves mécaniques qu’il a créé pour le servir. Lorsqu’il n’est point en quête de nourriture ou de femelles, il s’adonne au fétichisme de la bagnole au lieu de roupiller à l’ombre comme le ferait n’importe quel mammifère supérieur. Et pour sa bagnole, il est capable à tous les abaissements : bouffer du cambouis des heures durant à la recherche d’une improbable fuite, perdre le sommeil à trop penser à son faisceau électrique, brimer femme et enfant pour une nouvelle ligne d’échappement et aller au bout du monde dégoter une paire de jantes sans fêlures.
Son auto, pourtant, s’en fout comme de ses premières plaquettes. Pas sa femme. Parmi les tenants de cette étrange pathologie figure en bonne place le Ferrariste. En temps normal, l’essai d’une basique 246GT précipiterait tout péquin/péquenot à peu près censé, au volant de la première Smart venue, voire d’une Volvo 240 Turbo d’occasion, autos infiniment meilleures, et pas seulement pour une qualité mécanique sans commune mesure avec les ferrailleries italiennes. Mais le masochisme de l’authentique Ferrariste n’a d’égal que sa mauvaise foi. Non content de subir les caprices d’une bête à chagrin réunissant à peu près tout ce qui peut rouiller, fuir, rompre, exploser, de préférence prématurément, il clame une passion à toute épreuve envers ce qu’il qualifie de monument historique. La seconde craque ? Normal, c’est une marque de fabrique maison ! Le tableau de bord tombe en ruine ? Et alors, au volant, on ne regarde que la route ! La radio ne capte plus rien ? Qu’importe, tant le chant du V12 subjugue ! Une fois encore, nous touchons le cœur de la pathologie.
Les moteurs Maranelliens agissent comme le chant des sirènes sur Ulysse. La Ferrari 250 GT California Spyder n’est pas à proprement parler un spyder mais une déclinaison cabriolet de la berlinetta propulsée par le traditionnel moteur V12 Ferrari, elle sera produite à une centaine d’exemplaires, répartis à peu près équitablement entre une version châssis long (LWB pour long wheel base de 1958 à 1960) et une version châssis court (SWB pour short wheel base de 1960 à 1962)… Le 18 mai 2008, une Ferrari 250 GT California Spyder SWB bleu nuit s’est vendue, lors des enchères “Ferrari Leggenda e Passione”, organisées par Sotheby’s, à un prix record de 7 millions d’euros, devenant ainsi l’une des automobiles les plus chères de l’histoire. Ensuite, une Ferrari 250 GT California Spyder n’ayant jamais appartenu à l’acteur français Alain Delon dans les années 1960 contrairement aux menteries du staff du Commissaire-Priseur, a été acquise le 5 février 2015 pour près de 16,3 millions d’euros, lors d’une vente aux enchères à Paris chez Artcurial. C’était alors un record mondial.
Place maintenant au contexte et à la genèse des années cinquante et soixante aux USA : Depuis peu, l’Amérique se passionnait pour la compétition automobile pratiquée en Europe et pour ses minuscules voitures de sport, l’engouement était tel que la plupart des constructeurs de petites voitures de sport sur le vieux-continent écoulaient outre-Atlantique une grande partie de leur production. Et alors que les décapotables connaissaient un succès phénoménal, notamment sur la côte Ouest, deux importants concessionnaires américains, Jon von Neumann en Californie et Luigi Chinetti à New York, convainquent Ferrari de produire à son tour un cabriolet radicalement sportif qui serait exclusivement destiné à l’Amérique. Ils assurèrent à Enzo Ferrari qu’il existait un marché pour une déclinaison hardtop d’une voiture de course, niche que la luxueuse 250 GT Cabriolet PininFarina ne pouvait réussir à combler d’après Neumann. Chinetti expliquant qu’en Italie, il était difficile de sérieusement considérer un cabriolet comme une voiture de sport.
À l’origine, Enzo Ferrari ne souhaitait pas produire la California puisque la 250 GT Cabriolet PininFarina, populaire en Europe chez ceux qui en avaient les moyens financiers, était déjà disponible au catalogue de l’entreprise. Néanmoins, s’il n’avait pas accepté la proposition de Chinetti et Neumann, il est très probable qu’ils auraient acquis des 250 GT Berlinetta “Tour de France” SWB, et confié leur transformation en spider à Scaglietti ; c’est en effet ce qu’ils firent en 1967 à quelques Ferrari 275 GTB/4 alors que Ferrari s’y opposait. C’est ainsi qu’est née la 250 GT California Spyder, dont le nom est un clin d’œil à sa future clientèle californienne. Ses performances de voiture de course, son nombre limité d’exemplaires et ses spécifications propres à chaque modèle expliquent sûrement l’intérêt qu’on lui porte encore aujourd’hui. Dans un premier temps présentée en 1957 sous la forme d’un prototype, sa production en série débutera au deuxième trimestre de 1958.
Lors du Salon de l’automobile de Genève de 1960, la 250 GT California Spyder, jusqu’alors produite sur le châssis long de la Ferrari 250 GT Berlinetta “Tour de France”, dont l’empattement atteignait 2,60 m, fut remplacée par une version châssis court avec un empattement réduit à 2,40 m, à l’image du traitement reçu par la Berlinetta sur laquelle elle était basée. Cette réduction témoignait de la volonté de Ferrari d’améliorer les performances de l’automobile et notamment la vitesse de passage en courbe. Entre 1957 et 1963, Ferrari n’a construit que 106 exemplaires, dont seulement 56 étaient la dernière variante SWB dont Scaglietti avait redessiné la carrosserie autour du châssis remis à jour. Le résultat était une apparence beaucoup plus agressive et sportive, avec des ailes avant incurvées et des hanches arrière musclées. Alors que les premières LWB California Spiders présentaient un intérieur plutôt spartiate, la variante SWB mise à jour était plus spacieuse et luxueusement aménagée. Le cuir cousu main remplaçait la peinture pelure d’orange sur le tableau de bord, la moquette en laine remplaçait les tapis en caoutchouc et les sièges redessinés rendaient la nouvelle voiture plus confortable pour les longs trajets.
Construite pour le marché américain, sur base de la Berlinetta-SWB disposant d’un châssis plus sophistiqué, elle disposait de sièges baquets inspirés de la compétition, d’un toit rabattable léger et d’un pare-brise incliné plus fortement vers l’arrière. Achevée début 1962 vers la fin de la série, cette Ferrari particulière a reçu une finition de peinture azur métallique unique et un intérieur beige clair. Selon les recherches de l’historien Marcel Massini qui sont en outre étayées par la correspondance dans les dossiers de Jean Sage, passionné de Ferrari bien connecté, la #3099 GT avait été l’un des nombreux nouveaux modèles exposés sur le stand de Luigi Chinetti au Salon international de l’auto de New York, qui s’était tenu du 21 au 26 avril au New York Coliseum de Manhattan en 1962. Après ses fonctions de bête de salon, #3099 GT a été expédiée sur la côte ouest et livrée au représentant Ferrari de Californie John von Neumann, situé au cœur d’Hollywood.
Bien que l’on sache peu de choses sur la première histoire de propriété de cette California Spider, elle est restée invendue dans la région de Los Angeles; mais en voulant frimer au volant de la Ferrari, il a fait un tête-à-queue et a tapé un trottoir à une vitesse qui devait être assez élevée. Cet accident a endommagé la roue avant côté conducteur de la California Spider, le rotor de frein, la boîte de vitesse et le pédalier, les composants de la suspension avant gauche et l’échappement, mais n’a laissé aucune marque sur la carrosserie et n’a pas endommagé le châssis et transmission. Comme la difficulté de se procurer des pièces et le coût de réparation de la Ferrari Spider, vieille de près de dix ans, dépassaient sa valeur marchande alors modeste, la 3099 GT a été vendue à Rudi Klein, un marchand propriétaire de “Porsche Foreign Auto Wrecking” à Carson, en Californie, tristement célèbre pour acheter des Ferrari et les laisser pourrir en attente d’un acquéreur sous le soleil de Californie dans des parkings ou des hangars aux toits effondrés !
Parmi les figures les plus énigmatiques et mystérieuses impliquées dans le passe-temps de la voiture classique, il est utile de savoir que Rudi Klein, né à Rüsselsheim, en Allemagne en 1936 a travaillé comme boucher dans son pays natal avant de déménager au Canada à l’âge de 25 ans, puis il a migré aux États-Unis, où il s’est finalement installé dans l’enclave exclusive de Palos Verdes, en Californie. En 1967, Klein a commencé à acheter des voitures de sport et de luxe européennes détruites, endommagées et usées, ce qui l’a amené à établir sa propre cour des miracles. Homme d’affaires astucieux avec un nez pour sentir tout accord potentiel, les relations de Klein dans le secteur des voitures d’occasion et des épaves lui ont permis d’amasser une cache secrète de bagnoles exotiques exceptionnelles parmi les plus prosaïques qui ont alimenté son activité principale de pièces. Alors que son célèbre dépotoir en plein air contenait de nombreux exemples abandonnés de Mercedes et de Porsche relativement courantes, plusieurs bâtiments étroitement gardés abritaient les trésors cachés de Klein !
Plusieurs 300 SL Gullwing’s et Roadster’s, Lamborghini Miura’s quatre cames et des prototypes Porsche de voitures de course, en ce compris des raretés obtenues pour rien, telle une Iso Grifo A3 / L Spider, une Horch Special Roadster et un coupé Mercedes 500K unique ayant appartenu au pilote de course d’usine Rudolf Caracciola… C’est dans l’un de ces bâtiments que les passionnés de Ferrari Charles Betz et Fred Peters vont repérer pour la première fois #3099 GT vers 1970. Selon Betz, la California Spider semblait être en bon état et légèrement utilisée, ne remarquant sa roue et son rotor de frein endommagés qu’en y regardant de plus près. Comme Klein avait la réputation d’être un négociateur difficile, Betz et Peters se renseignaient poliment sur la Ferrari chaque fois qu’ils visitaient pour acheter des pièces pour d’autres projets. Finalement, en octobre 1972, ils ont surpris Klein dans une humeur de vente. Dans une correspondance au dossier, Charles Betz se souvient du jour où il a réussi à acheter la Ferrari California à Rudi Klein pour 2.400 $ !
“Un jour, Fred et moi sommes allés dans son chantier de démolition dans la région de San Pedro pour acheter quelques articles Porsche. Nous avions roulé dans une belle 250 GT/E que nous avions à vendre et pendant ce temps, nous avons eu notre conversation habituelle avec Rudy sur les voitures Ferrari. Aucune mention de #3099GT n’a été faite, il savait que nous voulions l’acheter et nous lui avions, à d’autres occasions, dit ce que nous étions prêts à payer. Il ne voulait pas vendre. Rudy était assez négatif à propos des Ferrari. Alors que nous nous préparions à partir, j’ai mis la main dans la voiture [la GT/E de Betz] et je l’ai démarrée instantanément et elle a tourné au ralenti parfaitement. Il n’y avait pas de fumée sortant de l’échappement et ça sonnait bien. Rudy avait cessé de parler et écoutait attentivement, après une brève pause, il a dit : “OK, je te vends cette foutue voiture!”... Lorsque nous sommes allés à Alameda où était #3099GT, avec de nombreuses voitures vraiment géniales, il nous a présenté la facture de 2.400$, ce total, y compris la taxe de vente et les frais de licence, était inférieur à ce que nous avions proposé de lui payer”
La propriété de Betz et Peters étant établie, #3099 GT a été rapidement réparée et stockée parmi leur collection croissante de voitures et de pièces. Alors que de nombreuses Ferrari importantes allaient et venaient, les partenaires ont reconnu la nature particulière de cette SWB California Spider qui est devenue l’un de leurs biens les plus précieux, partageant leur garage à Orange, en Californie, avec le prototype 250 Testa Rossa, une Berlinetta du Tour de France et une SWB Berlinetta. Au début des années 2000, Betz et Peters ont décidé que le moment était enfin venu de rendre à #3099 GT sa splendeur d’origine. La décision a été prise de restaurer la California Spyder aux normes concours. Au cours de ce processus, des sections intactes de la peinture originale d’Azzurro Metallizzato ont été découvertes et soigneusement assorties par Stan Betz, le légendaire peintre de Hot-Rod’s du sud de la Californie. Achevée en 2004, la California Spyder fraîchement restaurée a fait ses débuts au 40e concours national annuel du Ferrari Club of America au Quail Lodge à Carmel. Deux ans plus tard, elle a été exposé au Concours d’élégance de Pebble Beach et au Cavallino Classic en Floride, où elle a remporté à la fois un “Platinum Award” et la prestigieuse “Judges Cup”.
Pour “faire mousser” un descriptif historique avait été réalisé dont voici en extrait : “La Ferrari 250 GT présentée ici, châssis 3099 GT, vous est présentée comme étant sûrement la California Spider la plus désirable car s’agissant d’une version SWB dotée du traitement préféré des phares couverts que Scaglietti avait appliqué à seulement 37 exemplaires. Selon les registres d’usine Ferrari, cette voiture a été achevée en février 1962 et finie dans une palette de couleurs unique parmi les SWB California Spiders: Azzurro Metallizzato (bleu métallique) avec revêtement en cuir Naturale (Natural) Connolly Vaumol. Alors que Ferrari a appliqué le nom générique Azzurro Metallizzato à plusieurs nuances différentes de bleu métallique, la livrée aigue-marine spectaculaire de cette voiture est plus précisément identifiée par son code de peinture officiel Max Meyer, MM 16240. Rarement vue, cette couleur frappante a été spécifiée à l’origine sur un nombre limité de modèles 250 GT à carrosserie PininFarina produits entre 1960 et 1962. Mécaniquement, cette 3099 GT était équipée de caractéristiques typiques des modèles SWB de dernière production, bien qu’avec deux distinctions notables : au lieu des carburateurs Weber habituels de 40 mm, Ferrari a équipé cette voiture de carburateurs 42 DCL6 plus grands et de roues fils Borrani modèle RW3690 légèrement plus larges. Peut-être que la raison de la palette de couleurs dramatique de cette voiture et des caractéristiques mécaniques inhabituelles était son objectif initial”…
En 2007, la California Spider a été inspectée par le département Ferrari Classiche et en a obtenu la certification complète en juin 2008. La Certificazione di Autenticita et le Red Book qui l’accompagnent confirment que #3099 GT conserve toujours son châssis, sa carrosserie, son moteur (n° 914 E), sa boîte de vitesses (n° interne 29/61) et son essieu arrière (n° 406 F interne), ainsi que d’autres composants auxiliaires. Depuis 2008, cette remarquable California Spyder est la pièce maîtresse de l’une des plus importantes collections Ferrari nord-américaines, une écurie soigneusement organisée composée des meilleurs modèles GT carrossés et de production limitée, chacun sélectionné à la main pour ses qualités uniques. Au cours des 15 dernières années, #3099 GT a été exposée en de rares occasions, toujours avec un grand succès. En 2010, la Ferrari a remporté un prix First in Class au Concours d’Élégance d’Amelia Island et, plus récemment, au Cavallino Classic 2020, #3099 GT a été sélectionnée parmi plusieurs exemplaires exceptionnels présentés dans la catégorie vedette de cette année-là pour recevoir la 250 GT SWB California Cup.
Présentée dans un état magnifique et de qualité concours et apparaissant aujourd’hui comme lors de sa livraison en 1962, cette California Spyder bénéficie d’un intérieur complètement repensé et correct, ainsi que d’un service et d’une inspection récents par “Rare Drive Inc”. d’East Kingston, New Hampshire, les spécialistes réputés qui ont continuellement entretenu #3099 GT tout au long de ses 15 années de propriété. Au cours des six décennies qui se sont écoulées depuis qu’elle a quitté l’usine Ferrari, #3099 GT a mené un voyage fascinant. Après ses débuts sur le stand de Luigi Chinetti au Salon international de l’auto de New York en 1962, cette voiture a été livrée neuve sur son marché prévu – la Californie du Sud. En dépit d’être l’une des voitures de sport routières les plus exclusives de son époque, la California Spyder a été utilisée comme moyen de transport quotidien tout au long de la première décennie de son existence.
Acquise en tant que voiture d’occasion par l’opportuniste collectionneur de voitures exotiques Rudi Klein, #3099 GT a été redécouverte et restaurée à son ancienne gloire par Charles Betz et Fred Peters, des passionnés de Ferrari pionniers qui ont sauvé cette magnifique machine d’un destin incertain. Depuis 1972, cette SWB California Spider tout à fait unique est chérie par seulement deux gardiens, des collectionneurs Ferrari respectés qui ont occasionnellement exposé ce bijou rare avec un grand succès au principal concours d’élégance. Comme les Ferrari classiques de tous types sont devenues de plus en plus recherchées, les modèles ouverts les plus désirables sont particulièrement prisés et difficiles à trouver. Ces magnifiques 250 GT SWB California Spiders sont le fruit d’une brillante collaboration entre Ferrari et Carrozzeria Scaglietti, chaque firme opérant à la hauteur de sa puissance. Ce sont des objets mécaniques d’une beauté et d’une sophistication exceptionnelles qui ont longtemps capté l’intérêt des connaisseurs.
Gooding & Company établit une fois de plus le record de la voiture la plus précieuse vendue dans toute l’histoire d’Amelia Island; Chiffre d’affaires total de plus de 72 millions de dollars. La société est entrée dans l’histoire en réalisant plus de 72 millions de dollars et en vendant l’automobile la plus précieuse de toute l’histoire de la semaine des enchères d’Amelia Island avec la Ferrari 1962 GT SWB California Spider de 250, vendue 18.045.000 $.
Éclipsant le total record de 2022, Gooding & Company a atteint un nouveau chiffre record de 72.676.188 $, faisant d’Amelia Island Auctions 2023 sa vente la plus réussie à ce jour. De plus, l’entreprise a de nouveau vendu l’automobile la plus précieuse de toute l’histoire d’Amelia Island avec la Ferrari 1962 GT SWB California Spider de 250. Présentant une vente aux enchères de deux jours pour la première fois en 13 ans sur le site, Gooding & Company a vendu avec succès 148 lots sur 155, aboutissant à un taux de vente impressionnant de 95%. Au cours de l’événement du jeudi 2 mars et du vendredi 3 mars, 15 lots ont été vendus pour plus de 1 000 000 $. Dirigé par le célèbre commissaire-priseur Charlie Ross, Gooding & Company a vendu la moitié des 10 meilleurs lots de la semaine, comprenant cinq exemplaires Ferrari . Le lot le plus élevé était, bien sûr, la voiture vedette frappante de l’Amelia Island Auctions, la Ferrari 1962 GT SWB California Spider de 250, qui s’est vendu 18 045 000 $. Vétéran de la compétition d’après-guerre, la Ferrari 1953 MM Spider Series II 250 vendu pour un montant impressionnant de 3.525.000 $. Juste avant la vente, Gooding & Company était fier d’annoncer que ce véhicule avait une acceptation combinée à deux événements 1000 Miglia à venir, et a également reçu le prix Amelia Island 2023 Spirit of 1000 Miglia. Le faible kilométrage en grande partie original et non restauré de la Ferrari 1967 GTB/275 a contribué à atteindre 3.525.000 $, tout comme lAFerrari 1973 GTB/365 Daytona Spider, qui s’est vendue 2.535.000 $. La capsule temporelle aux spécifications américaines qu’est la Ferrari F40 a été vendue pour 3.085.000 $.
Une Duesenberg modèle J berline cabriolet de 1931, a atteint 2.205.000 $, et l’Alfa Romeo 1955C SSZ 1900, s’est vendue 1.545.000 $, établissant un nouveau record du monde aux enchères pour ce modèle. Parmi les classiques allemandes, la BMW 507 1958 s’est vendue 1.820.000 $, et la Mercedes 300 SL Roadster 1962, a rapporté 1.792.500 $. De plus, l’entreprise a établi un important record du monde avec le Ferrari Dino 246 GTS, qui a réalisé 967.500 $ et est devenue la Dino 246 GTS la plus précieuse jamais vendue aux enchères. De couleur magenta; la Porsche 1974 Carrera 911.2 Targa a grimpé en valeur à 201.600 $, et une Cisitalia 202 1951 SC Gran Sport Cabriolet a établi un record du monde aux enchères pour 720.000 $… Gooding & Company proposait également trois importantes collections automobiles et motos, avec 100% des lots vendus dans chaque collection. Top lots de La collection de motos Leo Schigiel, qui a mis fin aux ventes du jeudi et du vendredi, comprenait le Ducati 1974 Super Sport de 750, qui s’est vendue 201.600 $, et l’Indian Four Modèle 1941 vendue 106.400 $. Des sélections hautement recherchées de Pfaffenhausen ont été proposées avec la collection, RUF y compris la Blutorange RUF Turbo R 1998, qui a réalisé 1.550.000 $, et la 1997 RUF BTR2, qui a établi un nouveau record mondial aux enchères lorsqu’elle a atteint 720.000 $. Des offres sélectionnées ont également été présentées par La succession d’Erickson Shirley, comme la Lister-Chevy Sports Racer 1959, vendue pour 423.000 $, et la Porsche GT997 RS 3.3, vendue 268.800 $.
Lots vendus de plus de 1 million de dollars :
Lot 164 – Ferrari 250 1962 GT SWB California Spider, vendue 18.045.000 $
Lot 22 – Ferrari 1953 250 MM Spider Series II, vendue 3.525.000 $
Lot 150 – Ferrari 1967 275/GTB-4, vendue 3.525.000 $
Lot 25 – Ferrari F40 1990, vendue 3.085.000 $
Lot 135 – Ferrari 1973 GTB4/365 Daytona Spider, vendue 2.535.000 $
Lot 129 – 1931 Duesenberg Model J Cabriolet, vendu pour 2.205.000 $
Lot 38 – Ferrari GTB 275 1965, vendue 2.040.000 $
Lot 156 – Ferrari 1964 Superfast 500, vendue 2.012.500 $
Lot 18 – BMW 507 Série II, vendue 1.820.000 $
Lot 127 – Mercedes 300SL Roadster, 1962, vendu pour 1.792.500 $
Lot 116 – Ferrari 1963 250GT Lusso, vendue 1.765.000 $
Lot 42 – Mercedes-Benz 1955 300SL Gullwing, vendu 1.737.500 $
Lot 125 – RUF Turbo R 1998, vendu pour 1.550.000 $
Lot 158 – Alfa Romeo 1955 CSSZ 1900, vendue 1.545.000 $
Lot 123 – RUF Turbo R Cabriolet 1998, vendu pour 1.022.500 $
Nouveaux records mondiaux d’enchères :
Lot 158 – Alfa Romeo 1900C SSZ de 1955, vendue 1.545.000 $
Lot 188 – Ferrari Dino246 GTS, vendue 967.500 $
Lot 122 – RUF BTR 1997, vendu 720.000 $
Lot 27 – Cisitalia 202 C Gran Sport Cabriolet, vendu 720.000 $
Perspectives d’avenir Gooding & Company a l’honneur et le privilège de mener la vente aux enchères de la succession de Mark Smith le mois prochain à Lynchburg, en Virginie, où elle présentera des véhicules entièrement offerts sans réserve par le regretté et célèbre collectionneur américain Mark J. Smith. Une vente aux enchères en direct aura lieu au musée Midland Motors de Mark, au centre-ville de Lynchburg, le vendredi 7 avril à 11h00 HAE. Les enchérisseurs inscrits et les membres de la presse approuvés sont invités à assister à la vente aux enchères et à la visite précédente, qui aura lieu le jeudi 6 avril et le vendredi 7 avril. Les personnes qui ne peuvent pas assister à la vente aux enchères en personne sont encouragées à participer via des enchères en ligne sur le site Web ou l’application mobile de Gooding & Company, ou à participer aux enchères téléphoniques. Contactez Gooding & Company dès aujourd’hui pour toute question ou information sur l’inscription pour enchérir à la prochaine vente aux enchères et sur la coordination de la logistique pour assister aux événements à Lynchburg.
Succession de Mark Smith Auction : Vendredi 7 avril à 11 h 00 HAE Emplacement: Midland Motors, 1222 Main Street, Lynchburg, VA 24504
Aperçu: Jeudi 6 avril et vendredi 7 avril : 1631 Concord Turnpike, Lynchburg, VA 24504 – Téléphone: +1.310.899.1960
Inscription des soumissionnaires : 100 $, comprend l’entrée pour deux personnes à l’exposition et à la vente aux enchères Diffusion de la vente aux enchères en direct : www.goodingco.com
Facebook : www.facebook.com/GoodingandCompany
Instagram: @goodingandcompany #MarkSmithAuction #GoodingMarkSmith
Youtube: www.youtube.com/user/GoodingandCompany
Gooding & Company remercie Patrice De Bruyne CEO de www.GatsbyOnline.com pour ses articles exceptionnels concernant des automobiles de classe mondiale. Il contribue à fournir des commentaires de premier plan de la plus haute qualité tout en opérant avec ouverture et intégrité, offrant une réputation de confiance et de respect inégalée.
2 commentaires
2400 dollars de 1972 font après indexation sur l’inflation 17,177 dollars de 2023… Rudi Klein ne pouvait être visionnaire, il ne l’aurait pas traitée comme un tas de ferraille. Charles Betz et Fred Peters… lègueront un joli pactole à leurs héritiers. La position la plus enviable là-dedans est celle du commissaire priseur, lui gagne à tous les coups ?
J’ai pour ma part directement fait un lien intellectuel entre cette affaire et ma LéaFrancis, concernant les valeurs financières fluctuante à des niveaux effarants. C’est comme pour le seul Van Gogh vendu au Docteur Gachet pour l’équivalent d’une Livre de bidoche… Les Commissaires-Priseurs (Auctioners) gagnent un fee vendeur et acquéreur, mais monter une vente cataloguée dans des endroits comme Peeble Beach et Amélia Island n’est pas donné, en sus il y a les catalogues, la location des lieux, le personnel, les assurances etc etc… C’est du business… Beaucoup de voitures de collection font des “tournantes” dans toutes les ventes sur qqs années, vendues ou pas… dans le sens “ou pas” ou dans le sens “vendue” les objets sont présentés dans une autre vente d’un autre auctioner… En Franchouille on est moins habitué à ce business. Il y faut des moyens conséquents et un moral à toute épreuve en sus d’une amoralité totale. L’amour de l’art est une fumisterie destinée aux gogos… Valérie de son coté et moi du mien avec le vraisemblable voleur de ma LéaFrancis, avons eu des galeries d’art, donc ce qu’est un artiste et le cinéma de l’art, on connait et on n’y croit pas du tout, c’est un jeu d’argent qui est une soupape pour la casserole du marché et en dehors de ma modeste personne, aucun ne crache dans la soupe… J’ai peut-être tout faux, possible… J’ai peut-être raison et clairvoyance, possible… En fait je n’y crois pas dans le sens qu’on nous y oblige…Picasso en ce sens était très lucide et en a profité…
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