FERRARI F80 2025
Quoiqu’on rêve ? J’ai noté… Faire le tour du monde en HotRod en parcourant les Palaces… Voir et toucher une aurore boréale… Visiter les 7 merveilles du monde… Traverser la Russie à bord du Transsibérien… Parcourir l’Inde à dos d’éléphant sacré… Circuler sur la route 66 en Harley… Piloter une soucoupe volante…Posséder un sous-marin atomique porteur de missiles nucléaires… Sauver les ours polaires et les baleines… Découvrir le trésor perdu des Incas… Changer de vie… Devenir digital nomad… Ne plus avoir à mettre de réveil le matin… Sauver des vies… Devenir meilleur écrivain… Vivre sur l’île aux trésors… Devenir veilleur de vie… Posséder le château du comte Dracula… Faire la Une de GatsbyOnline et Chromes&Flammes… Rencontrer Poutine et le Dalaï-lama… Parler et comprendre toutes les langues du monde… Rendre le sourire au monde… Ne plus devoir subir les imbéciles et les religions… Être à plusieurs endroits à la fois… Faire revivre Maman… Rendre Blacky et Valérie immortels si je le deviens aussi…
Les films pour Les Cinoches en survivance… où pour Netflix et autres, tout comme les jeux vidéos les plus populaires, sont souvent des adaptations, réadaptations et sur-adaptations de succès sortis il y a plusieurs années. Certains considèrent cette “mode” comme le signe d’une industrie à court d’idées mais disposant de moyens techniques extraordinaires. Pour d’autres, il s’agit d’une nécessité économique, celle de la “réassurance” des gens confrontés à un monde qui les dépasse… Donc, d’aucuns considèrent cette tendance comme le syndrome d’une industrie “en manque d’idées”, alors que d’autres y voient au contraire l’opportunité de revoir dans le meilleures conditions les films qui ont bercé leur enfance ou adolescence. La mode des remakes et autres remasters/remasterised a définitivement envahi le milieu du cinéma et du jeu vidéo, qui plus particulièrement rend impossible d’arpenter les rayons sans tomber sur un jeu vidéo déjà terminé il y a des années… C’est au prix fort, dans une version aux graphismes améliorés et au contenu élargi…
Certes, aucun art n’échappe réellement au phénomène. D’anciens films bonifiés avec une définition d’images en 4K sont régulièrement diffusés dans les salles obscures. Certains albums de musique sont recommercialisés des décennies après leur sortie initiale, profitant de voix égalisées ou de bruits de fond supprimés. Mais l’arrivée de ces rééditions est rarement considérée comme un véritable événement… Concernant les automobiles, c’est aussi pire en plus pire, on tombe dans le crétinisme jusque dans les manières de converser dans le vide avec une catégorie de gens/clients disposant de moyens financiers gigantesques obtenus par des moyens pis que douteux ou en tant que fils et filles “à Papa/Maman” qui n’en savent plus même compter leurs ressources. Chaque nuit, des millions de rêves sont créés pour faire vivre aux rêveurs/rêveuses multimilliardaires du monde entier des aventures extraordinaires. C’est comme un jeu coopératif. Au cours des dernières décennies, des jouets en taille réelle, tous vraiment étonnants sortent régulièrement des portes de l’usine Ferrari de Maranello.
Ferrari n’y construit plus des icônes de l’automobile comme la 250 GTO, mais des clones/clownesques/ réutilisant les appellations telle GTO pour vendre des suites “indispensables”… Une 250GT0 devenant 288 GTO, évoluant en F40 suivie une décennie plus tard par une F50 définie comme étant une Formule 1 légale pour la route, suivie de la “LaFerrari” et autres supercars pré-affirmées comme très recherchées… Ferrari vient d’écrire le prochain chapitre de cette illustre série avec la F80 qui illustre cet article. Là où les 288 GTO et F40 étaient équipées d’un moteur V8, la F50 d’un V12 et la “LaFerrari” d’un V12 hybride, la F80 cache un moteur V6 à 120° sous une carrosserie torturée reprenant tous les styles… Mais ne vous y trompez pas, ce petit riquiqui V6 de 3 litres délivre 900cv, ce qui en fait le moteur Ferrari avec la puissance spécifique la plus élevée de tous les temps jusqu’actuellement (300 cv/l). Et ce n’est même pas tout, rappelez-vous que nous sommes dans l’ère hybride de nos jours, il y a donc un essieu avant électrique et un moteur arrière ajoutant 300cv supplémentaires au mélange pour un total de 1 200cv…
L’inspiration prétendue, vient du consumérisme, Ferrari est une fabrique d’objets automobiles, l’application mathématique est comptable : il s’agit de fabriquer pour vendre et réaliser ainsi un maximum de profits. Ferrai dispose donc d’une nouvelle unité psychologique qui étudie les moyens pour obtenir des résultats largement assaisonnés d’ingrédients faussement réels mais ayant tout pour y laisser croire… Pour glorifier ce moteur V6, il est martelé qu’il vient directement de la course, plus précisément de la Ferrari 499P qui a remporté les deux dernières éditions des légendaires 24 Heures du Mans grâce à son régime moteur de 9 250 tr/min qui est présenté comme un exploit incroyable obtenu grâce à l’angle de décalage de 120° et à un ordre d’allumage de 1-6-3-4-2-5, qui permet toujours d’obtenir un son Ferrari traditionnel des collecteurs d’échappement en Inconel… Vous avez saisi le mélange des négations de genre, une double négation devenant une affirmation qui sera avalée comme parole d’Evangile obligée dans une consécration quasi religieuse interdite d’être remise en cause faute d’excommunication…
Rien de plus affreux pour un Ferrariste Tiffosi que d’être excommunié… La Honte… Donc, personne ne remet les Saintes Evangiles Ferrari en cause, tout le monde prie en chœur, la main sur le cœur, afin de faire partie des Elus qui auront le privilège d’en acheter une… CQFD… Comme le miracle du Saint V6 n’existe pas, Ferrari a développé, testé et construit en interne des moteurs électriques pour la Ferrari F80. Deux moteurs électriques se trouvent sur l’essieu avant, un pour chaque roue, pour créer une configuration à 4 roues motrices, et un moteur électrique supplémentaire est monté à l’arrière de la voiture. Ces moteurs électriques utilisent des solutions dérivées de la conception de l’unité MGU-K utilisée en Formule 1, grâce à une ingénierie étonnante, l’ensemble de la configuration du moteur électrique sur l’essieu avant ne pèse que 61,5 kg, tandis que l’onduleur de la batterie haute tension est capable de fournir 210 kW de puissance aux unités avant, tandis que le moteur électrique arrière peut recevoir jusqu’à 60 kW de puissance pour aider le moteur à combustion interne….
En fait, c’est pour générer jusqu’à 70 kW pour alimenter la batterie haute tension en mode régénération… Ce pack batterie est configuré avec 204 cellules connectées en série et subdivisées à parts égales en 3 modules, pour une capacité énergétique totale de 2,3 kWh et une puissance maximale de 242 kW. Tout cela coute évidement excessivement cher et va couter plus cher encore à l’usage avec une quasi impossibilité de pouvoir réparer sans être obligé de renvoyer la belle saloperie à l’usine… La nouvelle Ferrari F80 porte aussi les performances aérodynamiques à des sommets jamais vus auparavant, il y a un total de 1.000 kg d’appui à 250 km/h (qu’on ne sait atteindre nulle part) issu d’une symbiose consumériste entre tous les départements internes de Ferrari travaillant à la définition de l’architecture de la voiture en fonction du prix coutant et du prix qu’on pourra vendre… La justification légale (pour éviter l’escroquerie) est qu’entre chaque département a été instauré un équilibre plus où moins parfait entre l’appui et la vitesse de pointe, qui a été à la base de chaque choix de conception….
Ce miracle donnant forme à une série de solutions extrêmes dignes d’une véritable Supercar. D’où la justification d’un prix de vente de plus de 3 millions au minimum, toujours en rappelant que la F80 s’est inspirée des concepts aérodynamiques utilisés en Formule 1 et en Championnat du monde d’endurance (WEC), développant 460 kg d’appui à 250 km/h, même si ce n’est pas réellement les mêmes. Les 590 kg d’appui restants à 250 km/h (qu’on ne sait atteindre nulle part) grâce à la combinaison de l’aileron arrière actif avec le diffuseur, le volume d’expansion du diffuseur lui-même a été maximisé en inclinant l’unité moteur-boîte de vitesses de 1,3° dans l’axe Z, et par la configuration du châssis arrière et des composants de la suspension. Ahahahahahahahahah ! Le point de départ de la courbure ascendante du diffuseur a même été avancé, ce qui permettrait en plus d’obtenir un diffuseur d’une longueur record de 1800 mm (gag !), générant une énorme zone de basse pression sous le véhicule, qui à son tour aspire un flux d’air massif dans la zone du soubassement.
Sur circuit, peut-être, mais quid du quidam milliardaire qui va se lancer dans cette farce et attrape gogo ? Toutefois, l’aileron actif est la caractéristique aérodynamique la plus distinctive visuellement de la F80, qui complète l’ensemble du concept aérodynamique du véhicule et assure sa valeur stratosphérique… Sans cet accessoire de tuning, le prix n’atteindrait pas de tels sommets…. Le système d’actionnement de l’aileron arrière ajuste non seulement sa hauteur, mais contrôle également l’angle d’attaque en continu et de manière dynamique, pour une force d’appui et une traînée modulables avec précision. De nouveau, ou cela est-il praticable ? Dans la configuration à fort appui aérodynamique (HD), qui est utilisée lors du freinage, des virages et des virages, l’aileron prend un angle de 11° par rapport à la direction de l’écoulement de l’air pour générer plus de 180 kg d’appui à 250 km/h… Une sortie d’autoroute à 33° à 250km/h ???? C’est manifestement vulgairement écrit (c’est volontaire) un foutage de gueule maximal… Mais quel long et interminable chemin parcouru depuis la Ferrari BB Boxer et la 512 TR…
La carrosserie de la Ferrari F80 est entièrement fabriquée en fibre de carbone pré-imprégnée, créée de la même manière que les voitures de Formule 1, et la F80 est livrée avec des “portes papillons” similaires à celles vues sur la “LaFerrari”, avec un mécanisme de charnière à double axe de rotation leur permettant de s’ouvrir verticalement à un angle de près de 90°, et tout comme le reste de la carrosserie, ces portes sont fabriquées en fibre de carbone haute performance pour devenir une partie structurelle de la carrosserie en cas de choc latéral lors d’un accident, de plus le capot moteur arrière s’inspire du style de la porte, avec six bouches d’aération pour permettre à l’air chaud du moteur V6 de s’échapper, avec une calandre supplémentaire pour évacuer encore plus d’air… La F80 a des références claires à l’aérospatiale dans sa conception globale pour obtenir un impact futuriste dans son look, défini par une section transversale dièdre avec ses deux coins inférieurs clairement posés sur les roues tandis que la vue latérale s’accompagne d’un flux visuel qui montre l’importance de l’aileron arrière massif sur la F80….
Et lorsque vous regardez de plus près les passages de roue avec ce panneau vertical, vous n’avez qu’à vous rappeler le design de la vieille Ferrari F40. Si vous continuez à regarder la nouvelle Ferrari F80 de côté, vous remarquerez la “bulle flottante” du cockpit (encore un gag !), qui se trouve être 50 mm plus bas que la serre vue sur la “LaFerrari”, ce qui donne à la F80 lun faux air de large d’épaules alors que le cockpit est toujours compact et inconfortable… Les phares sont cachés sous une sorte de visière, un écran noir qui serait aérodynamique et aurait une fonction d’éclairage pour donner une apparence incomparable à la F80… Pour l’intérieur, c’est une ambiance monoplace qui a été décidée… et ce dans un confort plus que relatif… Quand vous regardez les sièges à l’intérieur de la F80, vous avez l’impression qu’il s’agit du même design que la Citroën AMI première série avec une orientation pseudo ergonomique du panneau de commande de la F80 vers le conducteur, créant presque un besoin de s’enfuir dans un vieux Saviem des années ’50… Une bulle étouffante autour de la personne derrière le volant.
Pour renforcer encore cette impression de voiture monoplace, le siège passager est recouvert d’une couleur totalement différente de celle du siège du conducteur, ce qui permet au passager de se fondre dans le reste du cockpit, ce qui rend le siège presque invisible dans le grand schéma, en plaçant le siège à un décalage longitudinal par rapport au siège du conducteur, ce qui place le siège passager plus en arrière, ce qui a permis de concevoir l’ensemble du cockpit plus étroit et encore plus inconfortable par rapport à la “LaFerrari” par exemple. Pour cette nouvelle F80, Ferrari a aussi développé un nouveau volant, qui sera utilisé dans d’autres modèles de route à l’avenir, bien que légèrement plus petit que les volants précédents, cette nouvelle unité est livrée avec des sections supérieure et inférieure aplaties, et un bossage plus petit, ce qui donne une sensation de sportivité indubitable dans vos mains. Mais les boutons qui se situent de chaque côté des rayons, en plus de la disposition entièrement numérique “retour à l’essentiel” avec des boutons compliqués à utiliser…
La Ferrari F80 sera produite en une série strictement limitée à seulement 799 unités, si vous êtes intéressé par certains chiffres, la vitesse maximale est indiquée à 350 km/h avec des chiffres d’accélération de 0 à 100 km/h en seulement 2,15 secondes, 200 km/h sont atteints en seulement 5,75 secondes à partir de l’arrêt, pour une voiture d’un poids total de 1 525 kg … les documents de presse ne mentionnaient pas de PDSF, mais j’ai réussi à connaitre le prix de vente de cette chose impropre à toute circulation et qui ne pourra pas être immatriculée dans aucun pays… 3.900.000 $ plus options et complément garantie portant la note à 5.000.000 $… C’est assez cher pour un objet inutile, inconduisible et inutilisable… Pour ajouter cette Supercars à votre garage, vous ne pourrez pas vous rendre chez votre concessionnaire Ferrari local et signer un bon de commande, cette Ferrari en édition hyper limitée n’est disponible que “sur invitation”… uniquement… désolé…. C’est pourquoi vous ne la voyez nulle part… C’est une question de relations…