Ferrari KC23
L’équipe des projets spéciaux de Ferrari dévoile ce que l’on pourrait considérer comme son modèle le plus spectaculaire à ce jour : une supercar one-off défiant presque toute description, en ce compris son prix… La Ferrari KC23 que vous voyez n’est pas un concept, ce n’est pas non plus une voiture de série, c’est une commande unique. Une supercar avant-gardiste facturée à prix d’ami pour plusieurs millions d’Euros, à un niveau où les taxes et emmerdes n’ont plus la même importance, de même que les frais d’usage. Prétendument conçue pour la piste, histoire d’alimenter les conversations inutiles, née de l’imagination du Centro Stile de Ferrari, sous la direction de Flavio Manzoni qui devait satisfaire un client imaginatif, passionné de la marque et exigeant (ce qui en général n’est pas compatible avec les réalités).
Baptisée KC23 sans qu’aucune explication n’a été fournie, cette dernière création du programme des projets spéciaux a été commandée par l’un des plus fervents collectionneurs de la marque au Cheval cabré. Imaginée avec deux configurations différentes, son aspect visuel devait être à la fois angélique et diabolique, c’est à dire transgenre, une beauté suave et vénéneuse hyper féminine avec exagération de ses attributs virils… La loi du genre en transfiguration, le chiffre 23 donnant sans ambiguité la taille de l’engin. Pas trop mal, le mâle qui compte et recompte de nombreuses innovations aussi bien au niveau de l’esthétique que des performances, qu’on prétend subliminales… Pour parfaire aux orgasmes, les prises d’air sont motorisées et l’imposant aileron arrière est amovible. Ou le mettre après usage, c’est la question bête…
C’est sous le capot que se trouvent le cœur et l’âme de la KC23, le même moteur que celui de la 488 GT3 Evo 2020, que les Tiffosi prétendent être la voiture de course la plus aboutie des 76 ans d’histoire de la firme de Maranello, avec à son palmarès, plus de 530 victoires générales et 119 victoires au championnat, indéniablement la base idéale pour justifier un prix hallucinant pour avoir construit la Ferrari privée ultime entre toutes. Au regard de la nature extrême de ce moteur V8 biturbo, (pas même V12, quelle tristesse) de son châssis et de ses suspensions, la KC23 a été conçue pour un usage hors compétition sur circuit, ce qui se traduit que les routes “ouvertes” sont à elle. À l’arrêt, on m’a fait remarquer que cette merveille recélait : “Quelques astuces aérodynamiques et de refroidissement prenant vie sous forme de lignes pures, fluides et sinueuses”...
J’ai rétorqué ne pas comprendre comment une voiture à l’arrêt, fut-elle Ferrari, aurait besoin d’astuces aérodynamiques puisque n’étant pas en mouvement…Quid du refroidissement d’un moteur à l’arrèt ? On m’a alors dévié (voie de garage) en me faisant remarquer la beauté pure de la belle, comme si elle avait été sculptée dans un seul bloc de métal. Mon air dubitatif nous a orienté vers les dispositifs de conduite. En appuyant sur le bouton de démarrage du moteur, celui-ci se met à fonctionner, c’est basique, mais ses accessoires sont pris de frénésie et la Ferrari change totalement d’allure grâce à sa cinématique personnalisée, qui vient révéler ses énormes roubignoles….. euhhhhh prises d’air et son aérodynamisme actif. Pffffffff ! Une véritable invitation à la pousser à donf en performances pures…
Cette transition est organique, c’est à dire sexuel, profondément sexuel, ce qui amène à l’autre face transgenre, comme si elle passait d’une tenue de soirée chic de femme fatale à un look Punk rock motard bodybuildé à la poursuite de la charge sauvage aérodynamique. Toute la purée, à grand coups… L’extase… La ou le KC23, prendra instantanément sa place parmi les designs Ferrari classieux tout en étant élégant(mâle) et sinueuse (femelle) selon les appétences de chacun/chacune… A l’arrêt, une simple pression sur le fameux bouton de démarrage (du moteur) révèle des caractéristiques aérodynamiques de bête de course. Dès le départ, la KC23 était destinée à être radicale et libre de toutes contraintes, habillée de manière sophistiquée et presque intemporelle pour en faire un classique instantané, apte à rivaliser avec les beautés rares et suaves les plus rares et les plus iconiques du catalogue.
Un Top-modèle, qui ouvre des perspectives alléchantes sur le futur des supersportives… Pour atteindre l’orgasme et cet objectif, toutes les lignes de la 488 GT3 Evo 2020 ont été redessinées, y compris les surfaces vitrées et les blocs optiques. La KC23 est également dotée de portes papillon qui s’ouvrent verticalement, comme celles de la LaFerrari, un élément qui vient renforcer son allure spectaculaire. Les phares et les feux arrière ont même été repensés, ceux de l’avant rappellent la 499P qui vient de remporter une victoire aux 24 Heures du Mans. La lamelle lumineuse dynamique en méthacrylate à l’arrière (j’ai cru à un gag science fictionnesque) , inspirée du concept-car Ferrari Vision Gran Turismo, est du plus bel effet une fois allumée. Vêtu d’une peinture Gold Mercury Space destiny spécialement développée qui change au soleil, le/la KC23 a un extérieur qui devrait ravir les fans de Ferrari du monde entier.
Il est associé à un intérieur de course totalement grotesque car trop épuré. Une autre caractéristique qui attire l’attention est sa couleur appelée Gold Mercury, une peinture à quatre couches spécialement développée avec une base en aluminium. Le métal liquide qu’elle contient lui donne un éclat étonnamment brillant à la lumière du soleil comme s’il s’agissait d’un être vivant. Waaaahhhhhh ! La couleur change en fonction de la lumière et de l’exposition. Le résultat est aussi captivant que la voiture elle-même. Certains vont passer des heures à regarder…L’habitacle est resté aussi épuré que la voiture de course, à l’exception des panneaux de porte et de la finition du tableau de bord côté passager. Le volant recouvert de boutons (de pustules) et le panneau d’interrupteurs à bascule viennent tout droit des courses d’endurance.
Les baquets en Alcantara, fabriqués sur mesure, complètent l’habitacle, plus où moins intégrés à la carrosserie citadine. Les portes de la KC23 s’ouvrent verticalement dans le style de la la la la la LaFerrari, tandis que les phares rendent hommage à la 499P Hypercar qui a récemment triomphé au Mans. Dans certains cas les Ferrari one-off ne sont jamais montrées au public. Pourtant la KC23 fait exception, le propriétaire souhaitant partager son bonheur et cette collaboration avec le monde entier. Summum de la personnalisation Ferrari, elle fera sa première apparition publique dès demain au Goodwood Festival of Speed au Royaume-Uni du 13 au 16 juillet (je reviendrais corriger cette phrase une fois cette épreuve passée), avant d’être exposée au Musée Ferrari de Maranello du 1er août au 2 octobre, pour le plus grand plaisir des Ferraristi.
Elle devrait inspirer de nombreux propriétaires milliardaires et amateurs de Ferrari (ce n’est pas incompatible) et leur donner des idées pour leur prochaine Ferrari de leurs rêves. érotiques les plus fou-fous… Pour un client visionnaire, ce rêve est bel et bien devenu réalité. Bizarre quand même qu’il ne prenne pas chez lui…”Le minimalisme automobile n’est pas un style, c’est une attitude, une manière d’être. C’est une réaction fondamentale contre le bruit visuel, le désordre, la vulgarité. En fin de compte, un tel projet de voiture se résume à la vitesse à laquelle ils peuvent se déplacer. Avec les efforts et les ressources investis, vous voulez plus qu’un trophée, une voiture que vous pouvez utiliser pour fumer les moins fortunés sur la route. Dernier point : Entrer et sortir de la voiture est un cauchemar. Il y a peu de marge de manœuvre, les pédales dont trop proches l’une de l’autre et les vibrations du V8 se multiplient avec l’augmentation du régime”…
2 commentaires
par sa beauté,je suis fasciné (my)
C’est comme Brigitte Bardot… Tous les hommes étaient fascinés et toutes les femmes voulaient lui ressembler… Maintenant c’est le cas, toutes lui ressemblent sauf Jane Fonda…
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