Ferrari 599 Kode 57 2016…
L’hominidé, prodige de la création, est le seul animal à s’abaisser devant une machine. Il va même, suprême ironie du “progrès”, jusqu’à s’assujettir aux esclaves mécaniques qu’il a créé pour le servir. Lorsqu’il n’est point en quête de nourriture ou de femelles, il s’adonne au fétichisme de la bagnole au lieu de roupiller à l’ombre comme le ferait n’importe quel mammifère supérieur. Et pour sa chère automobile, il est capable de tous les abaissements : bouffer du cambouis des heures durant à la recherche d’une improbable fuite, perdre le sommeil à trop penser à son faisceau électrique, brimer femme(s) et enfant(s) pour une nouvelle ligne d’échappement, aller au bout du monde dégoter une paire de jantes sans fêlures.
Parmi les tenants de cette étrange pathologie figure en bonne place le Ferrailleriste. En temps normal, l’essai d’une Ferraillerie précipiterait le péquin à peu près censé au volant de la première Fiat 500 infiniment meilleure, et pas seulement pour la praticité d’usage ni la qualité d’arriver au bout du chemin. Mais la perversité masochiste de l’authentique Ferrailleriste n’a d’égale que sa mauvaise foi ! Non content de subir les caprices d’une bête à chagrin réunissant à peu près tout ce qui peut causer des problèmes, de préférence prématurément, il lui clame une passion à toute épreuve. La seconde vitesse craque ? Normal, c’est une marque de fabrique maison ! Le tableau de bord tombe en ruine ? Et alors, au volant, je ne regarde que la route !
Même si “le poste” ne capte plus Radio-Enzo, que lui importe, tant le chant du moteur subjugue ! Nous touchons là le cœur de la pathologie, les moteurs de Maranello agissent comme le chant des sirènes sur Ulysse. La vue de n’importe quelle Ferraillerie m’impose une question Maranellienne réflective : Et si la Ferrari était à l’homme ce qu’une paire de Louboutin est aux femmes, un objet d’auto-séduction, éminemment narcissique, exutoire de pulsions refoulées, pour ne pas dire sexuelles ? Je pousse plus loin mes pieds/raisonnements (d’une grande portée scientifique, cela va sans dire) et j’ose l’affirmer tout net qu’il existe un érotisme de la Ferraillerie comme il y a un érotisme des Louboutin’s.
Les deux font en effet l’objet de fétichismes parmi les plus obsessionnels observables. Car non content de ressembler à une godasse, chaque Ferraillerie fantasmée renvoie au même imaginaire érotique. Y prendre son pied résume la situation ! Quand le sage montre la montagne, l’imbécile regarde le doigt… Si une Enzo Ferraillerie exhale le même sex-appeal qu’une pantoufle orthopédique, la version extrapolée d’un designer aux yeux bridés est deviendou l’escarpin des garages privés. Les GT de luxe et bottes de cuir, les Supecars et cuissardes lacées, de l’alibi à la libido, il n’y a que des sous-entendus pornos. Capots phalliques et poupes callippiques répondent de concert aux talons agressifs et cambrures affolantes des chevilles gonflées.
Comment ne pas y déchiffrer autant de métaphores friponnes, entre détournement de symbolique masculine, exaltation de la féminité, goût du pouvoir et jeu de séduction ? Vous connaissez les articles chics des magazines précieux pour les avoir parcourus d’un œil distrait chez votre dentiste en attendant nerveusement votre tour de roulette. Certains prétendent que les femmes, une fois casées, achètent moins de chaussures, à fortiori sexuellement connotées (de là à croire que la hauteur des talons renseigne sur la disponibilité de la belle !) C’est aussi fréquemment après avoir enterré leur vie de garçon que bien des étalons fougueux se résolvent à quitter leurs bombinettes bolidées pour une bétaillère à mioches.
A moins bien sûr d’acheter une honnête familiale genre Mercedes berline… Erotisme de l’auto et de la chaussure se confondent dans le fétichisme du cuir, matière ô combien connotée, symbole de luxe et de luxure, qui épouse et fait reluire les sièges comme des mollets affolants. La descente de voiture de la beauté bottée en cuir coordonné à l’habitacle fait partie des poncifs des calendriers de tuning, imagerie porno chic et autres vidéos d’écraseuses de champignon (et de couilles) élégamment chaussées. Certains sites Web s’en sont fait une spécialité. Gatsby vous recommande sa section SecretsInterdits… Vous y découvrez des femmes sûres d’elles, aimant rouler vite, qui dominent leur machine et s’approprient la symbolique phallique du levier de vitesse !
Toutefois, dans l’esprit sexuellement leste et guilleret de cet article il faut se focaliser principalement sur les pieds de la conductrice que l’amateur aime voir se tendre et se cambrer de manière suggestive. Il manque la syncope lorsque la vidéo annonce “8 minutes de pieds en gros plan”. S’imagine-t-il, l’internaute, inconsciemment à la place de la pédale, piétinée par une dominatrice ? Le piétinement, justement, est un “fantasme spécialisé” étonnamment fédérateur en nos temps Macroniens de communautarisme numérique privilégiant les Transsexuelles muries à l’école des plaisirs détournés. A longueur de vidéos (payantes), on ne compte plus les bottes de cuir vengeresses crucifiant pêle-mêle cigarettes, nourriture, jouets et bien sûr, automobiles miniatures…
A chaque spécialité sa clientèle ! Le jeune blanc-bec refoulé en quête de trans-identité est un marché juteux ! Les plus sadiques, à l’inverse, prennent leur pied en matant de pauvres filles usant leurs galoches sur l’accélérateur de vieilles chignoles impossibles à redémarrer (le “Gas Pedal Pumping”). Les très nombreux clips vidéos disponibles, peu délicats envers les femmes, se terminent généralement par un gros pétage de plomb avec insultes en règle de l’auto récalcitrante, voire abandon des chaussures à talons dans la gadoue. Attention, stéréotypes à la chaîne et misogynie de très bas étage y fleurissent de grands jets salvateurs ! Fantasmes sophistiqués ou symptômes de la misère sexuelle qui étreint le solitaire en ces temps de repli sur soi ?
Venons-en à l’escarpin sacralisateur qu’est cette Supercar sauvage de 600 chevaux conçue en 2016 par l’homme derrière le look de la Ferrari 599 , qui l’un comme l’autre sont d’une autre époque. La Kode 57 du designer Ken Okuyama est basée par opportunisme et facilité sur la Ferrari 599 et pour parfaire un consumérisme primal et primaire a été consumériquement conçue comme un hommage à la Testa Rossa originale de 1957 (les hommages sont des attrape-nigauds, totalement larvés et pétris de suffisances hautaines pour créer un lien imaginé, de manière à générer un appel à un échange : de l’illusion contre 2.500.000€ plus taxes, emmerdes, frais, fixes et proportionnels au prix d’achat…, un super marché très classe)…
Attention, ce n’est pas de l’amateurisme, tout est impeccablement calculé, par les même McKinséistes que pour les discours Macroniens où Zeelinskistes ! C’est de l’art intoxicationnel de haut-niveau. Certains pêchent à-la-ligne, d’autres à l’explosif ! Un exemple basé qu’on ne cherche pas des clients en faisant la retape putassière en arpentant les trottoirs des Grands-Boulevards ! Que nenni ! Diantre ! On va caresser l’entre-jambes des mâles très fortunés et bien gaulés où ils se regroupent en bandes… A chaque Pebble Beach depuis 10 ans, une surprise attend les gnous fortunés envers lesquels Ken Okuyama est bourré d’attentions nauséeuses. A chaque fois une Kode ! C’est le code ! Très difficile de résister !
Cela a commencé avec la Kode zéro sur base Lamborghini mais la clientèle étant Tauromachiste, peu encline aux clins-d’yeux langouteux (le “T” remplace le “R” à juste escient) l’engin aplati comme une crêpe cunéiforme à fait fuir… Pour le Pebble Beach de 2016, la Kode 57 basée sur une Ferrari 599 jouait par contre sur un appel du pied : le fétichisme de la Louboutin adapté, a tapé fort entre les jambes des Ferraristes pervers (ils le sont tous en faits et gestes) et valait vraiment le coup de pied si pas dans l’œil… Pour y arriver chaque année, Okuyama est selon les articles de presse publiés par son agence de com’, le designer les plus polyvalent du monde, les communiqués de presse étant chaque année de plus en plus pantagruellement dithyrambiques !
On y dit que son entreprise crée des lunettes (pas de WC mais optiques) de style, des montres de style, des tracteurs de style, des slips de style, des stylos de style, des cravates de style et un train à grande vitesse Shinkansen de style, capable de foncer sur ses rails à 300km/h. Vont bientôt être commercialisés des Condoms XXXXlarge de style ! Incroyable ! En ce qui concerne sa carrière automobile, ses attachés de Com’ et presse ont fait fort, indiquant (avec un “prière de diffuser”) qu’il a passé près d’une décennie chez General Motors avant d’aider Porsche dans ses projets 996 et Boxster. Après cela il a daigné offrir l’opportunité de son génie chez Pininfarina, où Okuyama a conçu le prototype Ferrari Rossa pour le Mondial de l’automobile de Paris 2000.
Ne riez pas… Grace à ce barnum, deux ans plus tard, il était à la tête de l’équipe de design qui a conçu la Ferrari Enzo ! Avance rapide jusqu’à Pebble Beach 2016, ou Ken Okuyama Design présente sa Kode 57 en annonçant qu’il va débuter la construction d’une série limitée de cinq mêmes Supercars basées sur des Ferrari 599 qui seront appelées Kode 57, des Speedsters évolutifs qui rendent hommage à la Testa Rossa 57, avec une carrosserie en fibre de carbone aux lignes nettes et courbes… Il faut donc que je m’y mette aussi… Cet article est un hommage à ma première érection ! Je me souviens qu’elle a été douloureuse dans la découverte du gland… Bien… La parenthèse se ferme comme ma braguette !
Le fait de “glander” est humain et tout un chacun-chacune en a bénéficié dans le processus de reproduction. C’est ce qui anime également Ken Okuyama dans sa propre survivance… De là à écrire qu’il s’est spécialisé dans les enculades nous renvoie aux perversions sexuelles donc à Ferrari qui est une perversion automobile qui n’est soignée que comme le Covid : par les faillites produites et la ruine généralisée qui en découle comme du sperme purulent… La Kode 57 n’en doutez pas, est très pute sexy dans son coté transsgenre, qui attire les regards vers sa virilité exposée qui érectionne au travers du capot. Son déflecteur, ses jantes et tuyaux latéraux d’échappement, séduisant les amateurs d’émotions brutales en annonçant 600 chevaux réglés par Novitec.
Créer une voiture comme celle-ci est comme les arnaques bien élaborées, c’est un processus de trois ans grâce à une Ferrari 599 donatrice à portée de main. Si vous n’êtes pas encore con et vaincus, les perversions sexuelles Nippones sont de premier plan en matière de Bondage… et Ken Kiyoyuki Okuyama est l’un des plus célèbres adeptes japonais actuels ! Passionné d’automobile et de bondage depuis son plus jeune âge, il a découvert la jouissance extatique lors de l’Osaka Expo prosterné devant la Pininfarina Modulo, trouvant ainsi sa vocation ! Quittant son pays d’origine et sa ville natale Yamagata, il s’illustrera dans le monde entier, en créant des styles désormais iconiques.
Les plus grands lui feront confiance à l’instar de Ferrari, de Général Motors, Honda, Maserati, Pininfarina, Porsche… Véritable “touche à tout”(sic !), il a également participé à la conception de bâtiments, de trains, de motos, de meubles ou de lunettes via sa propre entreprise : Ken Okuyama Design. Né dans la ville de Yamagata, au Japon, en 1959, Ken Okuyama, de son vrai nom Kiyoyuki Okuyama, se passionne pour le design automobile dès sa jeunesse. Pour réaliser son rêve, devenir designer automobile, il part aux Etats-Unis où il est diplômé en 1986, de l’Art Center College of Design de Californie. A la suite de ses études, il retourne au Japon où il enseigne à l’Université d’Art & Design de Tohoku. En parallèle, il signe sa première voiture : la mythique Honda NSX.
Les prémisses sont lancés en 1984, avec Pininfarina. Le projet est nommé “Honda Pininfarina eXperimental” (ou Honda HP-X). Sa dénomination définitive sera finalement “New Sport Experimental” ou Honda NSX. En 1989, elle est présentée au grand public aux Etats-Unis, badgée sous le nom d’Acura HOA NSX (dénomination d’Honda Outre-Atlantique). En 1991, Kiyoyuki Okuyama revient aux Etats-Unis où il est conférencier à l’Art Center College of Design de Californie. Il devient également le concepteur en chef de General Motors. Chez ce géant américain, au “Advanced Concepts Center”, en Californie, il travaille notamment sur la quatrième génération de la Chevrolet Camaro, commercialisée en 1993.
En 1995, Ken Kiyoyuki Okuyama entre chez Pininfarina en tant que concepteur. Il continue à travailler avec General Motors pour qui il réalise la Chevrolet Corvette C5, sortie en 1997. Il se voit, également confier le design de la future Porsche Boxter (1996) et de la future Porsche 911 type 996 (1997). Il travaille également sur le concept-car Peugeot Nautilus, dévoilé en 1997 et reposant sur le châssis d’une Peugeot 605. En 1998, Ken Kiyoyuki Okuyama devient le premier concepteur en chef japonais de Pininfarina. En 1999, il se voit confier la création du concept-car Pininfarina Metrocube qui dépasse le concept de voiture traditionnelle dans une recherche de forme géométriquement neutre et simple offrant dynamisme et dextérité l’une des premières autonomes…
Les années 2000 seront prolifiques pour Ken Okuyama. Le designer japonais se voit confier de nombreux projets de plusieurs marques prestigieuses, il reçoit même de nombreuses récompenses pour ses créations. Parmi les plus belles, nous retrouvons la Maserati Quattroporte V (2002), le concept-car Maserati Birdcage 75th, élu meilleur concept de l’année et vainqueur du Louis Vuitton Classic Concept Award (2005), la Mitsubishi Colt CZC (2006) et encore la Maserati GranTurismo Coupé (2007). En 1998, Ken Okuyama devient également le premier designer non italien à concevoir une Ferrari avec la 456M GT. L’osmose entre la marque au Cheval Cabré et le designer japonais est tel, que la société italienne lui confiera ses futurs modèles.
En 2000, il imagine le concept-car Ferrari Rossa Concept, meilleur concept-car de l’année. En 2002, Ferrari dévoile la Ferrari Enzo. En 2004, il devient Directeur créatif chez Pininfarina et conçoit la Ferrari 612 Scaglietti. En 2006, sortent la Ferrari 599 GTB Fiorano ainsi que la Ferrari Pininfarina P4/5. Présentée au Salon de l’automobile de Paris 2008, la Ferrari California a pour particularité d’être à la fois un coupé et un cabriolet, une première Ferrari ! En 2006, il quitte Pininfarina pour fonder sa propre structure de conseils à Yamagata : Ken Okuyama Design. Cette nouvelle phase de sa carrière de designer lui permet d’ouvrir de nouveaux horizons.
Il designera des wagons de trains, des machines agricoles, des meubles, des robots, des produits de cosmétiques, des objets d’intérieur (théières, fauteuil de massage…), des montres, des parcs à thèmes… Il créera également, en 2007, sa propre marque de lunette : Ken Okyuama Eyes ! En parallèle, Ken Okuyama publie des livres, participe à des conférences dans les universités, inaugure deux bureaux de style : un en Californie et un à Tokyo, ainsi qu’une salle d’exposition ! Il dessinera les TGV et les rames de métro au Japon ! En 2013, il développe même son premier tracteur agricole avec le prototype YT01″ qui fut dévoilé, le 25 juillet, lors d’une présentation officielle au siège social de Yanmar Holding, à Osaka.
En octobre 2016, il présente “Yanmar Tractor YT3 Series” conçu par Okuyama lui-même qui lui permet de remporter le “Good Design Gold Award”. Toutefois, Ken Okuyama n’oublie pas son premier amour ! En 2007, il crée Ken Okuyama Cars. En 2008, il présente, au Salon de l’Automobile de Genève, une voiture de course qui peut rouler sur la voie publique. Il s’agit de la KO 7 Spider, une biplace en polymère renforcé de fibre de carbone et en aluminium non peint, reposant sur la structure de la Lotus Elise R… Ken Okuyama va également coopérer avec le fabricant de montres de luxe TAG Heuer avec une voiture, sobre et épurée qui s’inspire du design de la montre TAG Heuer Grand Carrera qui trône en bonne place sur le tableau de bord .
A noter que le toit est amovible et que la version KO 7 Spider est dépourvue de parebrise. Côté mécanique, la KO 7 Spider était équipée d’un 4 cylindres 2.0 offrant 210 à 250chevaux, d’origine Toyota. Quant à la KO 8 coupé, il était possible de choisir entre un 4 cylindres 2.0 de 240cv en provenance de la Honda S2000 ou un 4 cylindres 2.0 de 204cv en provenance de la Ford Cosworth. A noter qu’il était possible d’ajouter un moteur électrique (100KW) pour la version coupé. Avec un poids de 748kg sur la balance, leurs 3.58m de long (3.71m pour le coupé), leurs 1.85m de large et leurs 1.11m de haut, la KO 7 Spider et la KO 8 coupé sont des voitures ultra-maniables et performantes, abattant le 0-100 en 5.0 secondes !
Pour 240.000$. Les vingt premiers modèles de la KO 7 Spider furent pré-vendus à un cercle restreint, fans de Ken Okuyama. Elles furent par la suite produites à 99 exemplaires en 2009 et à 99 exemplaires en 2010. En 2013, lors du salon de l’automobile de Tokyo, Ken Okuyama présente ses nouvelles créations : la Kode 7 (Exclusive et Clubman) et la Kode 9. La première, la Kode 7, est une évolution de la K.O 7. Ce roadster biplace se caractérise par des optiques amovibles et des éléments en aluminium et carbone réalisés en impression 3D. Cette propulsion conserve un bloc nippon 4 cylindres 1L6 de 225/250cv, accouplé à une boite manuelle 6 rapports. La seconde, la Kode 9, reprend une ligne sportive issue de la compétition.
Ce coupé façon Targa opte pour une caisse Lotus complètement retravaillée par Okuyama. La carrosserie est conçue en carbone à l’aide de l’impression 3D. L’habitacle arbore un chronographe Tag Heuer et une bagagerie en cuir. A cela, s’ajoute un ordinateur de bord doté d’une caméra de vision arrière supprimant les rétroviseurs. Côté mécanique, le client peut choisir entre les blocs Honda (1.6/1.8 turbo classique ou 2.0 VTEC turbo de 370cv max) accouplé à une boite manuelle 6 rapports. Les performances s’affichent clairement : 0-100 en 3.5 secondes et 280km/h en vitesse de pointe. L’ensemble ne pèse que 920kg et s’achète sans négociation à partir de 85.000€ en fonction du moteur retenu. Elle double pour le 2.0 VTEC.
En 2015, toujours au salon de l’automobile de Tokyo, le designer japonais dévoile le prototype Kode 7 Serie II, la Kode 9 Coupé et la Kode 9 Spyder. En 2016, la Kode 57 est exposée au Quail Motorsport Gathering en Californie. Véritable hommage aux modèles des années 1950/1957, elle repose sur la structure de la Ferrari 599 GTB Fiorano avec une carrosserie en aluminium et carbone tandis que la face avant ressemble à la Ferrari Enzo. L’intérieur prône le confort avec des sièges baquets réglables, la climatisation et d’un système de suspension adaptable électriquement. Le bloc-moteur est un V12 6.0 de 700cv, en position centrale optimisé par Novitec. La production nécessite près d’un an de travail. Exclusive, elle n’a été produite qu’à cinq unités.
En 2017, Ken Okuyama dévoile, au Quail Motorsport Gathering, la Kode 0, basée sur la Lamborghini Aventador dont elle reprend quelques lignes de design retravaillées ornées d’optiques LED. La mécanique garde le V12 6.5 de 690cv de la Lamborghini, accouplé à une boite séquentielle 7 rapports. Les performances sont bluffantes avec un 0-100 abattu en 2.9 secondes. Le comportement passe par des pneumatiques Pirelli P-Zero 20/21 pouces. L’ensemble est, tout de même, plus léger que son homologue italienne avec 1.5 tonnes (-300kg). Si bien que certains propriétaires de Lamborghini Aventador optent pour la transformation en Kode 0, moyennant 1.500.000$. Il faut s’adresser à l’unique concessionnaire distribuant la voiture : TPE installé à Tokyo.
Quant aux Kode 0 d’origine, elles sont au nombre de 5 et ont été commercialisée pour plus de 160 millions de yens chaque ! Imaginez donc qu’il a gagné ainsi plus d’argent que vous n’en obtiendriez après 1000 ans de travail acharné jours et nuits…! Le pied intégral ! Il est milliardaire… Et j’ose me moquer… Ces changements colossaux qui sont à l’œuvre avec la généralisation des nouvelles technologies sont souvent vécus comme une menace par la majorité de nos gouvernants et de nos élites. Leur peur de l’inconnu leur inspire de mauvaises décisions. Au lieu d’employer leur énergie à se protéger d’inconvénients qui sont réels, ils feraient mieux d’en exploiter les points positifs, bien plus nombreux telle la capacité de créer, de nous organiser et de rassembler nos savoirs.
La publitude abaisse les frontières et remet en cause l’idée de nation. Et puis, pourquoi toutes ces angoisses ? Pourquoi tenter de réguler le futur avec de vieux modèles ? Macron ne défend pas la culture mais ceux qui veulent continuer à la distribuer à l’ancienne alors que l’Internet “disrupte” tout, comme Gutenberg avait été en son temps à l’origine d’une mutation très déstabilisante pour des pans entiers de la société. C’est toujours la même histoire des pouvoirs qui défendent les pouvoirs établis alors que la technologie chamboule tout et rebat les cartes. Nous sommes dans un de ces moments. Internet n’a pas à être tenu et régulé parce qu’Internet, c’est la vie… Et la vie, c’est le foutoir.