Les Protocoles, la suite…
Pour en finir…
La vérité, là, tout simplement, c’est qu’elle n’existe plus…, on l’a tuée la vérité, en vérité…, elle dérangeait trop !
Ma vérité, elle, date d’après 11 septembre 2001, quand j’ai compris la manœuvre, le pourquoi du comment et que j’ai cru qu’en écrire serait utile si pas nécessaire à aider pour comprendre qu’en vérité on s’était fait avoir, en tout sens, et que ça faisait mal de s’en rendre compte, pis que les gens n’en avaient rien à faire… Trop occupés dans leur esclavage quotidien… qu’ils n’ont plus de temps pour le temps qui passe… qu’à force ils l’ont perdu, qu’ils ne savent plus, qu’ils apprennent par procuration, en dérision, en chansons, parfois en écrits… mais avec une subtilité inversée… qui donne des nouvelles transformées, si pas inventées…
La vérité, tout simplement, dans mon chef, dans ma pensée, c’était de pousser au raisonnement, que tout ça n’était pas crédible, qu’il n’y avait aucune logique et trop de bruits et de fureur, de haine aussi… C’est pas plus et pas moins de ce qui se trouve dans le livre qui a tout déclenché…
Et quel livre… en fait pas très bon, trop long d’écriture, trop épais de comprenure (cherchez pas, c’est un mot inventé mais qui se comprend dans un contexte)…, comme les tours qui se désagrègent en poussières de rien… de même que les avions et les gens censés être dedans à gémir… mais qu’on retrouve rien d’autre qu’un passeport sous plastique, intact, comme neuf, luisant, tellement évident… rescapé de toute la destruction, carbonisation, la fumisterie grandiose, qui deviendra grandiloquente, fer de lance d’une croisade, la preuve irréfutable, un passeport d’évidence que c’était bien Mohamed Atta, un Islamiste, suppôt d’Al Qaïda, recevant ses ordres du diable : Ben Laden, l’auteur de tout, la bête à abattre, avec nous ou contre nous…
On y a tous cru au passeport intact, seule chose intacte sortie des décombres ou on n’a rien trouvé d’autre… Pensez-donc, un nom pareil, c’est signé au fer rouge…
Et qu’on sait même d’avance qu’en représailles faudra incendier l’Afghanistan, leur prendre tout…, bien consolider l’édifice, que déjà on sait que Saddam est aussi derrière tout ça avec des armes de destruction massive qu’il va déchainer sur notre monde pour détruire nos valeurs !
On y a cru, enthousiasmé qu’on était… On allait casser de l’arabe, venger l’affront de leur payer le pétrole, leur montrer de quel coté était Dieu, qu’on avait l’argent, l’occident… Et que si c’était pas assez d’y aller pour deux puis trois tours assurées des milliards… et qu’on allait de toute façon abattre, mais sans toucher alors l’assurance… il y avait aussi le Pentagone avec un avion évaporé dedans, liquéfié, disparu comme par miracle expliqué scientifiquement par des savants experts en explications magnifiques… tout un avion dans un petit trou, les ailes qui se replient jusqu’à disparaître avec les réacteurs, les trains d’atterrissage et les gens…
On y a cru aussi, même si on n’a pas retrouvé la moindre goutte de sang, pas d’os, pas de chairs, même pas de chaussures, ni de dents, ni d’os… rien, sauf des pièces d’autres machines, incompatibles avec l’évènement…!
La vérité de la troisième affaire… troisième miracle de la disparition totale…, l’avion de la révolte des beaufs, les héros qui téléphonent sans portable, qui parlent dans l’éther, de si haut que c’est techniquement pas possible, mais qu’en finale l’avion part en morceaux sur terre, dans une clairière, un petit trou comme un camion… et là aussi pas de traces, pas d’os, pas de dents, pas de chair, pas de chaussures, pas de sièges ni de train d’atterrissage, pas même d’aluminium ou de fer, rien que du vent loin de tout…
On y a cru aussi…
Certains ont même pleuré…, qu’on en a fait cérémonie, avec saluts, drapeaux, hommages, médailles et discours pathétiques…
La vérité, là tout simplement, c’est que c’était comme cinéma, Hollywood parade nommé 11 septembre, une superproduction loufoque que tout le monde pleure que c’est si beau, si vrai, si triste dans le comique… On y a cru, mais comme il pouvait y avoir des irréductibles, fallait faire plus fort encore, fallait inventer la guerre au terrorisme… le monde entier contre Ben Laden qui, tout seul avec son pote Mollah Omar (qui comme chacun sait roule en mobylette supersonique)… dirigent une armée de terroristes, des barbus patibulaires qui veulent tout faire sauter… que c’est eux partout, la moindre chose, le moindre accroc…, de loin ils dirigent, tellement ingénieux qu’ils communiquent encore en cassettes VHS sans image, que du ton monocorde, que personne ne comprend, qu’on sous-titre de n’importe quoi pour faire naître la peur de l’ogre aux petits-Poucets esclaves…
On y a cru, même qu’on devait y croire, que réfuter pareille mise en scène, ce spectacle affligeant, c’était comme du négationnisme…, refuser de croire… comme du temps de l’inquisition…
C’est alors que j’ai écrit un livre de tout ça nommé “Dictatucratie”, simple clair et tout bon…
Pas de succès, même pas d’estime, du flan pour un peuple même pas affamé… encore… crédule… qui préférait bouffer des salades, celles des autres qui s’en privaient pas, avec du mielleux dedans, du bon à croire pour devenir intelligent…
Plus loin dans le temps qui passe, y a Patrick qui est passé comme repassé par d’autres et autres choses, qu’il a proposé et que j’ai accepté de ré-écrire à quatre mains… la même histoire mais plus enrobée d’autres histoires, plus roman que biographie, plus que moins… Et qu’on l’a nommé “Les Protocoles de Sion” par dérision totale, qu’on avait lu “Les Protocoles Des Sages De Sion”, plus cuistre affaire…, plus triste histoire…, comme un mode d’emploi pour dominer le monde…, intéressante affaire… Tout publié avec des “attention à l’affaire”… “Soyez prudent”… “Un train peu en cacher un autre”… “Gaffe aux objets contondants”… “Y a arnaque dans l’air qu’on respire”… “Grosse misère dans les misères”…
On y a cru que publier un livre ça aurait plu, que le monde aurait été plus clair de comprendre le noir qu’on lui jette… un clair obscur de la littérature, en somme, une œuvre d’art… un guide, une source de réflexion… de quoi comprendre ce qui avait pas à comprendre…
Ca n’a pas duré une heure qu’ils sont tous arrivés en hurlant à l’antisémitisme…, voyez donc, l’engeance, les salauds, les blasphémateurs, qui osent dire le contraire, qui osent penser et écrire que tout ça n’était que fumisterie avec télécommande à la clé… que Ben Laden a été inventé sur manipulations bien profondes et vidéos VHS des cavernes d’Afghanistan, Al Qaïda en prime, inventé aussi, tout manipulé…la guerre au terrorisme… bidonneries bien pratiques pour augmenter la taille de l’Empire et se faire du blé, du pétrole, du pavot, bref des milliards de dollars sous des prétextes, que ça serait même, finale du livre, à atomiser l’Iran…
Prophétique… Diabolique !
D’un coup, d’un seul, nous voilà dérangeants, suppôts de Satan, anticléricaux et antisémites, presque nazis aussi, qu’on nous aurait vu en cuir, en gothique attitude, occupés à peinturlurer des croix gammées sur des tombes… Presque… Y a même eu un autodafé au Parlement de l’Europe, piqué les 10 seuls livres de la librairie du cru pour les faire flamber de honte qu’on osait écrire que les tours qui tombent sont pas tombées toutes seules avec les avions, pareil Pentagone et clairière…
Tout le monde, enragés, démontés, s’est mis à écrire qu’on mentait, que c’était délire… et pour être certain de tuer la révolte montante supposée des peuples épris de vérité… y a eu un miracle, une Dame qui passait par hasard devant une librairie, qui a vu le livre, qui l’a même pas acheté mais qui a su direct que c’était explosif, que les hordes arabes allaient faire révolution… “Monsieur le Procureur, je me plains, faites justice, c’est la révolution qui pointe, et ce mélange des drapeaux, l’américain et l’autre, avec l’étoile, la honte, laisser croire ainsi qu’il y aurait des sympathies et des dons d’argent, c’est antisémite… Faut les arrêter”…
Croyez donc qu’il y eut des rires, point du tout, comme par hasard, soudain épris de justice voilà le procureur vociférant qui ordonne des poursuites, des saisies… : “Auditionnez-les, ces cuistres, ces négationnistes, ces antisémites qui osent remettre en question la vérité officielle… qui osent même publier les fameux Protocoles… Ça risque d’éclairer le peuple, offense, trahison, lèse-majesté, tous les crimes en un seul”…
La vérité, là, tout simplement, celle du livre… pas grand chose, pas de raz-de-marée, le monde est obéissant à la voix unique, le monde espère la paix dans le Nouvel Ordre Mondial, même morts, tous, éradiqués, ils sourient encore, bêtes jusqu’au bout de la bêtise, qu’ils croient en lisant les diffamatoires façons, qu’hurler à l’antisémitisme est la seule pour que les n’en sachent jamais rien……
La vérité, c’est qu’en cause de ces agissements en sus que la librairie souffre d’une très grave crise de mévente…, y a pas eu de tremblements, ni de révolution…
Allez pas croire un seul zéro de tous ces prétendus tirages à 1.000.000… 40.000… et même 400 exemplaires… attrape-gogos…, seule la presse du cœur… et encore !… se défend pas trop mal… et un peu la série noire… et la blême… Patrick Poivre d’Arvor en plagiat nègre… sans oublier Drucker que les mémés aiment, qui raconte son frère et oublie son père qu’aurait fait pire que pis en guerre…
Quoi d’autre ? What else ?…
En vérité, on ne vend plus rien… C’est grave !… le Cinéma, la télévision, les articles de ménage, le scooter, l’auto 2, 4, 6 chevaux essence incivique et très chère électrique, font un tort énorme au livre… tout est en vente à tempérament, vous pensez ! et les week-ends… et ces bonnes vacances bi… tri-mensuelles… et les Croisières… salut, petits budgets !… vivent les dettes !… plus un fifrelin disponible… alors n’est-ce pas, acheter un livre… une roulotte encore !… mais un livre… l’objet empruntable entre tous !… Un livre est lu, c’est entendu, par au moins vingt… vingt-cinq lecteurs… ah, si le pain ou le jambon, mettons, pouvaient aussi bien régaler, une seule tranche ! vingt… vingt-cinq consommateurs ! quelle aubaine !… le miracle de la multiplication des pains vous laisse rêveur, mais le miracle de la multiplication des livres, et par conséquent de la gratuité du travail d’écrivain est un fait bien acquis.
Ce miracle a lieu, le plus tranquillement du monde, à la foire d’empoigne, ou avec quelques façons, par les cabinets de lecture, etc.. etc.. Dans tous les cas l’auteur fait tintin. C’est le principal ! Il est supposé, lui, l’auteur, jouir d’une solide fortune personnelle, ou d’une rente d’un très grand Parti, ou d’avoir découvert (plus fort que la fusion de l’atome) le secret de vivre avec moins que rien !
D’ailleurs toute personne de condition (privilégiée, gavée de dividendes) vous affirmera comme une vérité sur laquelle il n’y a pas à revenir, et sans y mettre aucune malice : que seule la misère libère le génie… qu’il convient que l’artiste souffre… et pas qu’un peu !… et tant et plus !… puisqu’il n’enfante que dans la douleur !… et que la douleur est son Maître !…
Prenez Patrick Heinderickx et moi, par exemple… Au hasard s’entend ! Vous vous doutez que je vais vous causer de notre bouquin : Les Protocoles De Sion… Pour sur ! Vrai ! Touché…
Au départ d’une plainte bidon, tout ce qu’il y a de plus… ou pas de moins ! Bref, au départ de moins que rien, y a une dame Cohen, prénommée Elisabeth, qui se plaint… amèrement, à pleurer, à gémir, le genre à se rouler par terre, contre terre… et hurlant au ciel, c’est dire : au Procureur : Dieu, Mon Dieu, t’es ou, t’inquiètes, je vais porter plainte contre les deux écrivains, qu’ils soient emprisonnés pour avoir osé écrire tant de texte sur le vrai qu’on cache…, au surplus, chacun sait que la prison ne fait aucun mal à l’artiste…
Au contraire… la véritable vie du véritable artiste n’est qu’un long ou court jeu de cache-cache avec la prison… et que cette mort sociale, avec tout le toutim des méchancetés colportées par des faiseurs de problèmes… genre qu’on ne la leur fait pas… genre qu’ils sont protégés par des politiques, les mêmes… qu’on peu plus rien dire… qu’il faut se cloitrer au fond d’une cave d’oubli… ou se jeter dans le puits sans fond de la bêtise humaine… qu’est inhumaine à vrai dire, pour terrible qu’elle apparaisse, régale parfaitement les beaufs et les gnous…, le peuple pour ainsi dire, attend les artistes !…
Tout artiste qui échappe à l’interdit basique, par oubli ou parce qu’il y en a tellement qui gênent… est escamoté sous des tonnes de crachats d’injustice aux ordres de qui est le plus fort à gueuler qu’il faut exécuter pour l’exemple (au poteau, si vous voulez) peut être considéré comme un farceur… Le genre qu’on dit pas crédible… Puisqu’il s’est détaché de la foule, qu’il s’est fait remarquer, il est normal et naturel qu’il soit puni exemplairement… toutes les fenêtres sont louées, déjà, et à prix fort, pour assister à son supplice, le voir enfin grimacer, sincèrement ! Place de l’injuste équité, par exemple…, la foule arrache déjà les arbres, en fait qu’un espace vide immense pour mieux lui regarder sa binette, quand on lui coupera le cou doucement, tout doucement, avec un tout petit canif… la fin du clown, celle qu’on attend !
C’est pas tellement qu’il soit ruiné, mièvre réjouissance ! c’est qu’on le ligote sur le chevalet ! ou sur la roue ! et qu’on le fasse là hurler quatre… cinq heures… c’est ce qui se prépare pour l’écrivain qui se conforme pas au politiquement-correct, qui ose critiquer les saintes familles royales, ou les présidents-crapules qui font la morale au peuple et s’en mettent un paquet en poche…
Les ceusses qui s’embrassent, se congratulent, se lisent des discours poèmes, des messages plein d’amour et de pépètes en retour sur compte numérotés, secrets, que si on ose évoquer, on sera ratiboisé par un procureur éructant la haine de ceux qui ne peuvent profiter comme eux du système…, clown aussi !… pardi !… il n’arrive à échapper à ce qu’on lui mijote s’il n’obéit pas au doigt dans le cul et à l’œil torve… que par roublardise, larbinage, tartuffiages, ou par l’une des Académies… la grosse ou la petite, ou une Sacristie… ou Parti… autant de refuges bien précaires !… pas d’illusions !
Comme ils tournent mal, et souvent, ces soi-disant refuges !… et ces engagements envers la loi qui tourneboule au gré des intérêts de ceux qui les font… hélas ! hélas !…, même pour ceux qu’ont trois ou quatre cartes !…, autant de pactes avec le Malin !…
Regardez Marinower, le pire, qu’on ne sait plus de quel bord il est, qui nage entre deux eaux, toujours dans le sens du courant… qui a poussé la Laurette ministre à jouir du haut de sa chaire en gémissant que les auteurs-terroristes du livre maudit n’en étaient pas à leur coup d’essai… Ahhhhhhhhh ! Quels coups ? Le dire ainsi en puissance, en ministre et c’est du vrai bétonné, y a plus qu’à croire… J’en reviens à lui, le meilleur pote du président des élus de Dieu, l’intouchable, qui se fait condamner pour viol de ses secrétaires… Deshonneur, prison ferme… Et c’est eux qui font la morale, qui exigent des sanctions…
Au total, si vous regardez bien, à cause d’autres mêmes qu’eux si pas eux-mêmes, vous verrez nombre d’écrivains finir dans la dèche, et servir d’exemple pour que les journaleux de sévices, eux, écrivent les âneries politiquement correctes qui ne font du bien que si on ne les lis pas… Même que les Juges et Procureurs, fonctionnaires… recevront des médailles, des avancements, des avances sur retraite… avec pension en prime, sans déprime… si leur tableau de chasse est en débordement d’âmes en peines fermes…
Z’avez déjà comparé le salaire de ces grands corbeaux en comparaison des vôtres, vous, les bouseux qui devez croire à ce qu’on vous met en tête, qui ne pouvez même pas remettre quoi que ce soit en question sous peine de recevoir des peines, des peines de prison… et des amendes, vicieuses, pire que des putains qui mettent leurs mains dans vos poches !… Comparez qu’y a pas de comparaison tellement c’est immonde, comparé à un indépendant, un commerçant, un bouseux, un ouvrier…, y a pas de comparaison…, surtout qu’il y a aussi, pour ces cul-bénis par le pouvoir d’emmerder le reste du monde, les vacances, les mois en supplément et les avancements, toujours certifiés, jamais dehors, du pain béni… et en finale les médailles, l’or, l’hermine, le cul dans le beurre et la fourrure… la retraite dorée, les titres, l’impunité…
Même quand ils font des grandes escroqueries, souvent en tribunal de commerce, qu’ils s’en balancent, qu’on les balance…., pas de danger, c’est tout bonheur… a peine dehors, poussé, la même main les réintègre, avec excuses et primes, bonus, argent encore et toujours… et c’est le con qui paie, toujours, toi l’andouille crétin qui me lit, et moi aussi…, on douille, on pète nos pépètes qui ne reviennent jamais…, tandis que vous trouverez rarement un juge, un Procureur et un politicard sous les ponts… n’est-ce pas cocasse ?…
Je parlais de tout ceci à Patrick, l’autre jour, il en connaît un bout, vous pensez !… il trouvait, pour ce qui me concerne, que je devrais bien essayer de rompre le silence qui m’a fait tant de tort ! le rompre ! un bon coup ! sortir de mon effacement pour faire reconnaître mon génie…
Je me suis mis à le rechercher, dare-dare, sans perdre une minute, car j’ai quelques aptitudes à jouer le jeu sociétal… pensant scientifiquement… Connaissant même des prières… J’ai compris illico presto que jouer le jeu, c’était passer à la Télévision… toutes affaires cessantes !… d’aller y bafouiller ! tant pis… n’importe quoi…, mais d’y faire bien épeler mon nom cent fois ! mille fois I… que vous soyez Sarkozy… ou Dupont !… la même sauce ! le même procédé ! filmer ma petite enfance, ma puberté, mon âge mûr, mes moindres avatars… Que tous les journaleux rappliquent !… Je leur expliquerai alors pourquoi ma petite enfance, ma puberté, mon âge mûr…, ma Carlotta chérie et ses cent anciens amants/amantes et entre d’eux…, qu’ils impriment tout ça, gentiment, puis qu’ils me re-photographient ! et encore !… et que ça repasse dans les journaux !… encore !… et encore !…
Moi, n’est-ce pas, pour ce qui me concerne je me vois déjà embarqué dans un de ces affreux pataquès !… justifier ci ?… glorifier ça !… d’ailleurs des amis, publicistes, m’ont tout de suite, carrément refroidi : Tu t’es pas vu ? t’es devenu fou ? pourquoi pas télévisionner aux USA aussi pour expliquer que les tours du 11 septembre c’était Bush et compagnie ? avec ta poire ? avec ta voix ? tu t’es jamais entendu ?… tu t’es pas regardé dans la glace ? ta dégaine ? Tu finiras à Guantanamo, 20 heures sur 24 en tortures diverses… et lentes pour que tu sentes bien passer les enculades ! Profond !
Je me regarde pas souvent dans la glace, c’est exact, et le peu que je me suis regardé, à travers les ans, je me suis toujours trouvé de plus en plus beau… quant à ma voix, je la connais… pour crier au feu ! elle porte !… mais elle est aussi capable de charme… en somme : écoutable, regardable !… Mais de là à passer en télévision, c’est comme en religion chez le pape…, c’est la croix et la bannière, autrement dit : Va te faire foutre…
C’est toujours la croix, la bannière, pour avoir quelqu’un bien profond… ils partent en cure juste au moment ou tu arrives à leur rendez-vous, bien certain ainsi de n’être pas soupçonnés responsables…, puis ils en reviennent… si ils en reviennent, des fois qu’un politicard qui leur en voulait les fasse rester sur place… ils ont tellement des lettres en retard qu’ils sont des mois à répondre… dicter, redicter… une fois mis les lettres sous enveloppes, collé les timbres, ils sont à bout, sur le flanc… ils repartent en cure… ils ont vraiment tout le temps pris, tout l’État-Major… vous comprenez pas…
Quand j’écris vain…, je pose pour eux des questions idiotes… je ne suis rien à leurs yeux, bon à rien foutre ! fainéant d’auteur !… parasite de l’Édition !… Je rêve, voilà !… je rêve !… La réalité m’échappe !… ce qui est réel, c’est qu’ils puissent repartir en croisière… encore !… encore !… Et toucher leurs dividendes, leurs salaires, leurs pots de vin, leurs royalties, leurs dessous de table, leurs honoraires… et leurs cadeaux…
Un interviouweur comme moi qui reste là, qui parte pas en cure !… mais qui écrit sur l’invraisemblance de la version officielle de l’écroulement des tours du 11 septembre, et le Pentagone aussi, toutes ces invraisemblances qu’on ne peut parler ni penser, remettre en cause, même pas en discuter, faute de quoi c’est un ministre qui monte au créneau, au Sénat, qui harangue, qui hurle que je suis antisémite, que Patrick l’est tout autant, qu’on est des gens redoutables, des chefs de gang…, sûrement des chefs Afghans, qu’on a des armes de destruction massives dans nos caleçons…
Qu’elle, la Laurette, envoie ensuite ses troupes, sa police, ses services anti-terroristes, sa justice… à l’assaut de nous…
A force, les journaleux de sévices qui reçoivent tout ça en communiqués de presse, ils jubilent…, tant de signes gratuits, ils publient… un !… puis deux !… puis trois !… puis dix !… que toute la terre en parle, mais dans le même sens… Ensuite on pousse la justice, l’injustice en fait, au complet, tous unis derrière la Dame Cohen… leurs nez dans son cul pour ne rien rater de ses pets qui incitent à l’évanouissement…
C’est ça la vérité, personne n’ose en causer de peur de se ramasser un procès… Il y en a qui me disent que j’ai raison et qui voudraient bien témoigner… mais qui me posent une condition : que je ne les mouille pas !… que je ne les cite pas ! ils acceptent, mais anonymes !… Je comprends très bien les prudences… et comment !… on est jamais assez prudent !… Certains si déclamatoires !… d’autres tellement discutailleurs !… sournois et méfiants… C’est plus des romans qu’ils publient, c’est autant de pensums !… Pensums sarcastiques, pensums archéologiques, pensums proustiques, pensums sans queues ni têtes, pensums ! Pensums Nobéliens… pensums anti-antiracistes ! pensums à petits prix ! à grands prix !… Pensums Pléiade ! Pensums !…
Le Procureur, certainement, avait aussi son petit pensum, qui attendait depuis des années dans les caves du Palais., que quelqu’un se le fasse monter, qu’il y jette un œil… : Qu’est-ce qu’il se tapent comme plancton les écrivains qui osent remettre l’ordre à sa place…, oh, ils en dépérissent pas !… y a qu’à regarder un peu ce qu’ils se payent comme automobiles !… de vrais engins de squales de haut luxe… avec de ces dents de radiateur !… et la formidable carapace luisante, huileuse !… pardagon !…
C’est touchant la manière qu’ils besognent tous dans la tour de l’injustice… ils se copient tous, forcément… ils ont trop fréquenté les mêmes classes… c’est leur métier d’être dans les classes… et qu’est-ce qu’on apprend dans les classes ? à se toucher, et puis à se copier… tous les postulants se copient tous, c’est inévitable !… ils sont aussi stables, ressemblants, ennuyeux, inévitables, interchangeables…, que tous les Maîtres queue leu leu de n’importe quel Grand Salon d’anti-chambre ou on attend la médaille… la Médaille d’or du méritoire… Pensez donc si elle aurait en plus, des diamants pour s’être payé la tête de deux zouaves qui osaient écrire des interdits… Allons-y ! Messieurs !… mais pas de politique surtout !… pas de politique !… Ayez pas peur !…, aucune crainte! la politique c’est la colère !… et la colère est un péché capital ! oubliez pas ! celui qu’est en colère déconne ! toutes les furies lui foncent après ! le déchirent ! c’est justice !…
Moi, n’est-ce pas, on m’y reprendra pas ! pour un Empire ! jamais ! Qu’est-ce que c’est que tant d’histoire pour un simple débat philosophique ?… les bibliothèques en sont pleines ! et les terrasses des cafés !… tous les impuissants regorgent d’idées !… et les philosophes !… c’est leur industrie les idées !… ils esbrouffent la jeunesse avec ! ils la maquereautent !… la jeunesse est prête, vous le savez, à avaler n’importe quoi… à trouver tout : formidââââble! s’ils l’ont commode donc les maquereaux ! le temps passionné de la jeunesse passe à bander et à se gargariser d’idées !… de philosophies, pour mieux dire !… oui, de philosophies !… la jeunesse aime l’imposture comme les jeunes chiens aiment les bouts de bois, soi-disant os, qu’on leur balance, qu’ils courent après ! ils se précipitent, ils aboient, ils perdent leur temps, c’est le principal !… aussi, voyez tous les farceurs pas arrêter de faire joujou avec la jeunesse…de lui lancer plein de bouts… ils savent ce qu’il lui faut, les maquereaux I des idées I… et encore plus d’idées ! des synthèses et des mutations cérébrales!… plus que c’est creux, plus la jeunesse avale tout, bouffe tout ! tout ce qu’elle trouve !
Le langage écrit était à sec, c’est moi qu’ai redonné l’émotion au langage écrit !… comme je vous le dis !… c’est pas qu’un petit turbin je vous jure !… le truc, la magie, que n’importe quel con à présent peut vous émouvoir en écrit !… retrouver l’émotion du parlé à travers l’écrit, c’est pas rien… c’est infime mais c’est quelque chose !… Qu’est-ce qui gagne dans le monde entier ? qu’a la faveur absolue des masses et de l’élite ? je vous demande ? Pittoresque, les belles poupées, à poil, sans poils, les Tarzan, les éphèbes, les lions, les jeux du Cirque à s’y méprendre ! les jeux de boudoir à s’en damner ! la psychologie !… les crimes à la veux-tu voilà !… des orgies de voyages ! comme si on y était ! tout ce que ce pauvre peigne-cul d’écrivain peut qu’indiquer !… ahaner plein ses pensums ! qu’il se fait haïr !… il est pas de taille ! qu’il se rende ! qu’il s’acharne ! il est surclassé mille !… mille fois ! Toute la masse des débiles mentaux… la masse amorphe… celle qui lit même pas le journal… qui va à peine au cinéma, une sacrée clientèle ahurie en plus de débile !… Allez voir un peu lui parler des Protocoles de Sion… !… vous serez reçu !… rien de moins lyrique et émotif qu’un lecteur au cabinet !…
En fait, à écrire ce qui dérange, je me fout toute la masse à dos, en plus de l’élite !… l’élite a pas le temps d’être lyrique, elle roule, elle bouge, elle grossit du pot, elle pète, elle rote… et elle repart !… voilà l’évidence !… la vérité tue l’écrivain, par les nerfs, par les artères et par l’hostilité de tout le monde !… très sérieusement !… c’est une fatigue à pas croire en l’écrit… de toutes petites retranscriptions !… à la bonne vôtre !… c’est la revanche !… en dépit de tous les battages, des milliards dépensés, des milliers de plus en plus gros plans… des cils des présentatrices de journaux télévisés qu’ont des un mètre de long !… de soupirs, sourires, sanglots, qu’on peut pas rêver davantage, la propagande des gouvernements reste tout au toc, mécanique, toute froide… de l’émotion en toc qui capte pas les ondes émotives…, infirme de l’émotion… monstre infirme !… la masse non plus est pas émotive !… elle aime que la gesticulade ! elle est hystérique la masse !… mais que faiblement émotive ! bien faiblement!… Y a belle lurette qui y aurait plus de guerre si la masse était émotive !… plus de boucheries !… c’est pas pour demain !…
Vous observerez que les moments émus de la masse tournent rapidement à l’hystérie ! à la sauvagerie, au pillage, à l’assassinat instantanément, pour mieux dire ! la pente humaine est carnassière…!… ils m’attendent tous au tournant !…
Y a guère que deux espèces d’hommes, où que ce soit, dans quoi que ce soit, les travailleurs et les maquereaux… c’est tout l’un, tout l’autre !… damnés!… l’écrivain qui se met pas brochet, tranquillement plagiaire, qui chromote pas, est un homme perdu !… il a la haine du monde entier !… on attend de lui qu’une seule chose, qu’il crève pour lui secouer tous ses trucs !… le plagiaire, le frauduleux, au contraire, rassure le monde… il est jamais si fier que ça le plagiaire !… il dépend entièrement du monde… on peut lui rappeler, pour un oui ou un non qu’il est jamais qu’un jeanfoutre… vous saisissez ?… je peux pas vous dire, moi, en personne, combien de fois on m’a copié, transcrit, carambouillé !… et fatalement, bien entendu, par les pires qui me calomnient, harcèlent !… ça va de soi !… et depuis que le monde est monde il est sadique, réactionnaire, en plus de tricheur et gogo… il va au faux, naturellement… il aime que le faux !… les étiquettes, les partis, les latitudes y changent rien !… il lui faut son faux, en tout, partout !… pour moi c’est tout réfléchi !… je suis étiqueté… les libraires aimeraient mieux fermer boutique que d’avoir, même en réserve, un seul exemplaire des Protocoles de Sion ! et depuis que Dame Cohen a écrit sa haine, et que je me suis défendu… j’ai encore aggravé mon cas, je suis devenu, en plus de terroriste, traître, génocidaire libertaire, homme des neiges… l’homme dont il ne faut même pas parler !… oh, mais qu’on peut bien lui dépouiller encore ? et comment ! à zéro !… il existe pas cet infâme I et il a jamais existé…
Les meilleures choses ont une fin… et les pires aussi, comme quoi il n’est pas vraiment nécessaire de s’évertuer à les rendre meilleures : donner dans la théorie critique à destination d’un public d’abrutis (ou supposés tels) est complètement vain et finalement assez douteux, la position surplombante n’étant qu’une position surplombante de plus !… Le pire étant évidemment la théorie critique à destination des convaincus d’avance, la connivence avec ceux qui se gaussent en douce des abrutis…. Bref, jouer les petits profs est plus qu’agaçant et totalement inutile de surcroît…. Sans compter qu’on finit par succomber à l’auto-censure, comme un journaliste lambda ; à quoi bon, dans ces conditions ?
Certes, certes, le livre “Les Protocoles de Sion” n’était pas un défouloir pour les gens nourris de sciences sociales piquées dans les bibliothèques municipales…
Certes, encore, il m’a permis de rencontrer des gens intéressants, sympathiques, fauchés, psychotiques (rayer les mentions inutiles), mais je tiens à confirmer que pour emballer les filles, c’est nul. Pour tout arranger, c’est pas ce que j’ai fait de mieux. Et j’ai d’autres projets sous le coude, lesquels commencent d’avance à me gaver sévère, projets que je ne pourrais mener à bien si je continue à raconter pourquoi j’ai raison et les autres tort.
Donc, je termine ici… et plein de gros bisous aux gens qui ont suivi consciencieusement ce texte, cette affaire, cette saga…, par intérêt, par masochisme ou parce qu’ils sont de la Justice…