ATTENTION… ACHTÜNG…
Cet article est la cause de mon bannissement à vie d’un Forum consacré aux voitures américaines, au Rock&Roll et à la musique Country !
Publier des vérités est très dangereux, le virus N.A.Z.I. n’a pas été totalement éradiqué !
Les membres du site dont le modérateur-animateur m’a banni, ont affirmé sans rire qu’ils se foutaient totalement du passé crapuleux et criminel de certaines Stars du Rock et de la Country, car seule comptait leur musique !
Cela revient à dire (écrire) qu’il leur importe peu que Dutroux et Fourniret ont enlevé, séquestré, torturé, violé, tué de nombreuses fillettes et jeunes-femmes, tant qu’ils aiment ce qu’ils ont fait d’autre…, des réparations d’épaves automobiles et des travaux immobiliers pour Dutroux (spécialiste en caves secrètes)…, et des oeuvres subliminales pour Fourniret !!!
Cela revient à dire (écrire) qu’il leur importe peu qu’Adolf Hitler est à l’origine de la seconde guerre mondiale et de l’Holocauste de 6 millions de Juifs, tant qu’ils aiment sa peinture et son unique livre !
Cela revient à dire qu’il leur importe peu qu’un musicien tue sa femme à coup de marteau, tant qu’ils aiment sa musique !
Ou va-t-on, là ?
Et comme circonstance aggravante j’ai écrit que je n’aimais pas les gros bras tatoués, les vestes à franges, les chapeaux de Cow-boy, les Santiags, les déguisements débiles, les épouvantails, les cons (et connes) les abrutis, les illétrés, les “ceusses” qui ne savent pas lire (ni écrire) plus de 4 lignes…, que je déplorais le génocide des Indiens d’Amérique, l’évangélisation forcée en Afrique et en Amérique du sud… et que je ne croyais pas à la version officielle “terroriste” du gouvernement Bush sur les attentats du 11/9, de Madrid et de Londres….
L’ambiance, c’était comme si j’avais osé critiquer Hitler dans une réunion de SS, comme si j’avais osé critiquer Dutroux et Fourniret dans une réunion de pédophiles, comme si j’avais osé critiquer Bush lors d’une visite à Guantanamo…
Donc, ma façon de penser était trop libertaire pour eux, résultat : bannissement !
Méfiez-vous des tocards, des sectes et des “ultras”, le virus N.A.Z.I. les a contaminé grâââââve !
Que reste-t-il du mythe de la Country-music à travers les États-Unis, une musique synonyme d’aventures, de révélations et de toutes les libertés ?
C’est une voie sans horizon, comme on le constate chez divers auteurs américains contemporains de road novels, au moment où, justement, l’avenir de la nation américaine semble de plus en plus incertain.
Ce revirement n’est pas anodin : après tout, la Country est indissociable de l’American way, la voie royale de la poursuite du bonheur (droit garanti par la Déclaration d’indépendance) et de l’American dream, ou, tôt ou tard, le cow-boy finit par abandonner maison, conjointe et progéniture pour reprendre la route, car elle seule lui est familière.
Personne ne se revendiquant du mythe du cow-boy, aux USA, n’est vraiment capable de se fixer quelque part, parce que les américains sont fondamentalement des déracinés… et leur nostalgie d’une amérique idéalisée, celle des grands espaces et des grandes familles unies, les empêche de se fondre dans le melting-pot américain.
Pour souligner leur marginalité ces gens cherchent désespérément les cailloux blancs qui les aideront à retrouver le chemin vers leurs origines.
Selon la fameuse théorie de la Frontière, l’ouverture de la route vers l’Ouest aurait été à l’origine de l’exceptionnalisme américain, le contexte qui aurait permis l’apprentissage de la liberté, le rejet des hiérarchies et le développement des institutions démocratiques.
On peut bien sûr objecter que cette route a aussi favorisé un individualisme à outrance, une mentalité de hors-la-loi et une confiance aveugle en la force des armes.
Selon une logique qui rappelle étrangement celle de G.W. Bush à l’égard de l’Irak, les américains d’alors se préoccupaient moins de trouver les vrais coupables de quoi que ce soit… que de suivre la route menant aux comptoirs à whisky qui se trouvaient derrière la Ligne Médecine (la frontière avec le Canada).
Ils pouvaient ainsi faire d’une pierre deux coups : boire tout leur soûl et assouvir leur soif de vengeance en scalpant la première tribu d’innocents qu’ils croisaient.
Ironie du sort, les westerns ont servi à réécrire l’histoire…
Malgré ces accidents de parcours, la route reste un des premiers signes de la civilisation… et c’en sera sans doute le dernier.
La Country music, est un mythe mité associé maintenant à la Route 66…
C’est en réalité une musique de bouseux !
Les clichés sont tenaces, particulièrement auprès des français qui rêvent encore d’Amérique et s’imaginent qu’il y a là-bas des drapeaux sudistes partout, des pick-up garés sur le bord des routes et des cow-boys dans les drugstore’s, colt à la hanche qui fredonnent de la Country !!!….
L’Amérique profonde, en fait, c’est bien plus les lois anti-avortement et l’interdiction d’enseigner les théories évolutionnistes à l’école… chantés sur des airs de Country…
Lorsqu’on gratte le mythe et pas la guitare et le banjo… la réalité se dévoile de suite sur les chapeaux de roue : Jerry Lee Lewis, complètement défoncé, un Derringer calibre 38 à la main, surveillant la maison d’Elvis….
Jerry Lee, psychotique, rongé par des pulsions homicides et suicidaires : flinguer le King et régner définitivement sur le royaume du Rock’N’roll…, flinguer Elvis le pelvis…, ce Blanc se déhanchant comme un Noir qui n’était pourtant pas un mauvais garçon, seulement un jeune américain débordant d’énergie hormonale….
La réalité des petites villes provinciales aux USA…
Il fut un temps (pas si éloigné) où vous pouviez y apercevoir des pancartes lugubres à la sortie des comtés : Nègre, quitte la ville avant que le jour se lève, si tu tiens à la vie.
Elvis, soupçonné d’avoir volé le rock aux Noirs fut même recherché un certain temps, mort ou vif, par un Jerry Lee Lewis au bout du rouleau….
Le méchant rocker, accroc à la came, à la gnole et à la baise contre le sympathique freluquet à la brosse aérodynamique.
La Country, c’est une accumulation vertigineuse et paranoïaque d’anecdotes.
L’histoire sacrée et béatifiée de la Country a été délicieusement sabotée…, c’est un mythe qui plonge dans les chiottes du rock…, là où la vraie et sale histoire s’est écrite.
Pas de hagiographie ici, certains chanteurs de Country n’ont pas volé leur sticker : “AVIS PARENTAL SOUHAITE-PAROLES EXPLICITES“.
Sceptiques comme les fosses du même nom, écoutez Tommy Duncan qui chantonne : “Je peux te vendre de la morphine, de la coke ou de la neige“…, pour vous rendre compte que la vraie Country n’a rien à voir avec Lucky-Luke et les feuilletons : “Shériff, fais-moi peur !“…
Les chanteurs Country louent en effet les vertus du speed et de la benzédrine dans des morceaux comme “Benzedrine Blues“.
Comme Charlie Parker qui attendait désespérément sa dose au coin de Lennox….
Le dealer s’amenait en chaise roulante.
Bird lui a dédicacé un set…
La musique Country est indissociable du cauchemar américain, indissociable de la psyché américaine, ce bolide-suicide lancé a toute allure sur une express way.
Une culture de défonce et de destruction.
En 1964, Johnny Cash s’est fait serrer à El Paso avec 688 capsules de Dexedrine et 475 cachets d’Equanil…, de quoi métamorphoser un accord de guitare en soliloque de démon.
Johnny Cash a voyagé dans les bas fonds de la vallée de l’ombre de la mort dans une version qu’il a balancée aux flics.
Jerry Lee Lewis a foncé dans la rue, manquant de tuer un groupe d’écoliers et a déglingué sa Rolls à 46.000 dollars à l’intérieur d’un bar à putes….
Son fils fut interné dans une institution spécialisée avec une accusation de meurtre.
Deux épouses de Jerry Lee sont mortes dans des conditions suspectes….
C’est pas cette tapette d’Elvis qui aurait pu faire ça !
L’homo agrestis americanus ultimus.
Durs à cuire de la Western, petites frappes de la Honky Tonk, Jerry Lee les enterre tous vivants.
Son swing Country dégénèré a fait hurler les sillons, les vinyles flambaient, l’artiste chantait hors beat.
La luxure, l’orgueil et la gourmandise explosaient dans un vacarme capital.
La vie d’Elvis fut moins chaotique, mais sa mort fut pathétique…
Un cadavre boursouflé et bourré de plus de treize drogues différentes gisant sur le carrelage d’une salle de bain…
Le sourire angélique d’Elvis cachait des rictus morbides !
Ce jeune camionneur qui faisait danser votre grand mère arrosait sa “graine de violence” (Titre français du film Blackboard Jungle réalisé par Richard Brooks), qui montrait des ados blancs middle-class faisant régner la terreur dans une high school.
Violence gratuite et actes barbares perpétrés par de jeunes rebelles sans cause…, la face cachée du Rock…, le rock du bagne…, des hors-la-loi mélomanes déchiffrant le blues du pénitencier.
Le rockabilly a offert un exutoire aux blancs-becs des nulle-part provinciaux.
Les jeunes blancs de l’Amérique profonde s’ennuyaient sévèrement, il leur fallai du sexe et de la violence.
Dans la nuit américaine scintillaient les feux de la démence.
Le rock d’Elvis a encore maintenant des vertus thérapeutiques.
Drugstore, Drive In, Dr Pepper (célèbre marque de soda), tout ça peut vous rendre dingue si vous en abusez.
Elvis le pelvis a opéré une razzia sur la soul…, le casse du siècle.
Les rockers noirs étaient souvent interdits de concert.
Les majors de l’époque multipliaient les clauses restrictives dans des contrats bidons.
Elvis usurpateur ou éclaireur ?
La question reste en suspens.
Pour narrer la réalité américaine j’ai travaillé comme un entomologiste.
Au microscope.
J’ai retrouvé les histoires de plusieurs musiciens placés sur le devant de la scène, j’ai étudié les ramifications de la musique Country, les connexions avec le jazz, le blues, le R’N’B…
Comme un égyptologue questionnant un message abscons, j’ai aussi analysé l’origine des mots.
Ainsi le mot juke aurait la même origine que le mot “wolof dzug”, qui veut dire : mener une vie dissolue. Certains noirs appelaient “Tonk” les bars de la Nouvelle-Orléans, d’où le mot “Honky-Tonk“.
L’expression “rock” est polysémique et schizo : elle signifie baiser et louer dieu… !!!
La plupart de ces mots sont nés dans des bouges, des bordels, des parties de cartes entre charlatans prédicateurs à la Elmer Gantry.
L’argot du rock empruntait autant à la bible qu’aux arrières cours d’hôtels de passe.
Les redneck, ces paquebots dévots, se trémoussaient sur des rythmes endiablés.
Dans les églises, les fidèles continuent d’entrer en transe et communiquent avec l’au-delà, soutenus par l’implacable tempo hypnotique du piano.
Tirez sur le pianiste, car les “Holly Rollers” comme on les appelle, ont définitivement intégré la musique profane.
Le rock était et est encore une énorme plaisanterie de mauvais goût.
Jerry Lee était ce qu’on pourrait appeler : l’ancêtre de l’artiste gangsta, une racaille qui réglait ses problèmes existentiels à coup de flingue et de substances chimiques.
Il a tiré dans la poitrine d’un de ses musiciens avec un 357 Magnum !
Aux flics qui l’interrogeaient, il répondit : “Je pensais que le flingue n’était pas chargé“…
Sale hérédité aussi, son père lui a appris à tirer quand il avait sept ans.
Un père perpétuellement sous le coup de la loi, qui quittait l’état après chaque mauvais coup.
Un serial killer nommé Charlie Starkweather traversait les États-Unis en laissant des montagnes de machabées derrière lui, brûlant la route 666 à une vitesse effroyable, l’auto radio crachant : “Great balls of fire” de Jerry Lee, Starkweather exultait.
Tandis que Jerry Lee agonisait, l’amérique continuait de swinguer sur des sons de plus en plus déjantés…
Les chanteurs de Country vivent des existences grotesques et absurdes.
Les cow-boys débonnaires ont tourné la page.
Nouveau chapitre et nouvelles malédictions.
Prenez un musicien comme Spade Cooley…, il a construit un gigantesque parc d’attraction dans le désert du Mojave.
Ce mec a connu son heure de gloire dans les années quarante avec son orchestre de western-swing.
En 1961, il ne supportait plus que sa femme le trompe : il lui a brûlé les tétons avec sa cigarette…, puis il la tabassé jusqu’à que mort s’ensuive…, tout ça sous les yeux de sa fille de quatorze ans.
Ce business-man minable a même dit à sa fille : “Tu vas me regarder la tuer” !!!
Pitoyable.
Pendant de très longues années, Spade Cooley égrènera sa mélodie en sous sol, dans la prison de Vacaville, au nord d’Oakland.
Il mourra d’une crise cardiaque en plein concert sponsorisé par… l’association du shérif adjoint du comté d’Alameda !
Les artistes Country collectionnent les fins tragiques, certains finissent en taule, d’autres à Lexington, en cure de désintoxication.
La Country aurait pu être une musique asèptisée pour garçons vachers lobotomisés, mais elle a viré au cauchemar, devenant une routine de tocards et de meurtriers, une catharsis pour psychopathes en fin de carrière.
Les valeurs américaines de la liberté et de la poursuite du bonheur que devait véhiculer la Country ont été totalement altérées.
Le chanteur de Country baigne en pleine aliénation.., Johnny Cash en étant un autre exemple…
C’est peut-être le sens de la musique country : la perdition, l’absence de repères.
En Country, on pouvait trouver des morceaux comme : “Move them niggers north” (chassez les Négros vers le nord), hymne à la gloire du Ku-Klux-Klan…, et d’autres choses encore plus étonnantes.
Les types étaient malades : dans la chanson “I was born in a One nigger town” (Je suis né dans une ville ou il y a qu’un seul Negro), Tom T.Hall déclare : “Nous les bouseux haïssons les négros parce qu’ils ont des grosses queues” et quelques mesures plus loin il dit : “Quelle putain de déception quand tu te pointes en cours et que tu dois haïr ton camarade de classe à cause de la couleur de son cul“…
Essayez seulement d’imaginer la souffrance cosmique de ce type !
Reste Emmet Miller, un illustre crétin qui a révolutionné la Country de façon souterraine.
Miller par-ci, Miller par-là, il squatte nos neurones comme des pubs subliminales.
La Country affecte notre perception du monde…
Vous pourriez bien faire ce cauchemar la nuit prochaine : Jerry Lee Lewis, en bas de votre immeuble, complètement raide, un smith et wesson dans chaque main, l’écume aux lèvres, le regard hagard….
Et vous êtes Elvis !