BernardHenryLevy est-il devenu Nazi ?
Ou l’est-il depuis toujours ?
Il est vrai qu’il n’a pas l’allure d’un indigène Palestinien dont la famille, de descendance en descendance, aurait vécu sur la terre d’Abraham… (il est plus proche d’Abraham Lincoln que du mythe Judéo-Chrétien)…, mais d’un descendant du royaume khazar (qui est l’Ukraine actuelle), que les invasions mongoles du XIIIe siècle ont refoulé en nombre vers l’est de l’Europe…, là, ou avec les Juifs venus des régions slaves du Sud et des actuels territoires allemands, seront posées les bases de la grande culture yiddish… (Comment fut inventé le peuple juif : par Shlomo Sand : http://www.monde-diplomatique.fr/2008/08/SAND/16205)…
Pourquoi BHL, ce grand démocrate éclairé, manifeste-t-il son soutien à la révolution ukrainienne en accompagnant à l’Elysée les néo-nazis qui ont pris le pouvoir par la force ?
Parce qu’il défend ses frères de sang ukrainiens néo-nazis… et notre nullité de président serre toutes les mains avec un grand sourire…, niais…, sans se rendre compte qu’il n’est qu’un jouet manipulé !
C’est plus qu’une révélation sur la manipulation du monde…
La prétendue “révolution” Ukrainienne fut préparée, organisée et financée par les Etats-Unis faisant alliance avec les néo-nazis du parti “Svoboda” qui, faisant le salut nazi, déclarent sans rire : “Il faut nettoyer les Russes de Crimée, région où ils sont majoritaires et éliminer les Russes de l’Ukraine”.
La France soutient cette énorme manipulation avouée par les Etats Unis en la personne de Madame Jane Nuland, assistante du Secrétaire d’État pour les affaires européennes et euro-asiatiques du Département d’État américain, épouse de Robert Kagan, un “néocon” parmi les plus en vue à Washington : “Nous avons investi 5 milliards de dollars pour donner à l’Ukraine l’avenir qu’elle mérite”…
Voilà qui suffit amplement à comprendre la situation.
C’est strictement lamentable.
Et ce grand abruti de Kerry accuse Poutine d’envahir l’Ukraine.
Au fou !
À moins que nous n’avons rien compris…, qu’en réalité les USA sont nazis, de même qu’Israël et que l’Europe…, que nos dirigeants font semblant d’être contre les antisémites et les antisionistes pour nous apprendre à croire en tout et n’importe quoi…, pour nous rendre dociles, stupides et bêtes, esclaves du travail, condamnés à payer un maximum de taxes et impôts… et ne pas avoir le temps de penser librement, de ne rien remettre en cause, d’obéir et de croire…
Voilà pourquoi, BHL, le chantre de la paix universelle par les armes, le défenseur de l’Etat-Juif qu’est Israël qui a annexé la Palestine et l’a colonisé à 90% (tout en édifiant un mur de la honte bien après que celui de Berlin a été rasé), qui tempète contre l’humour de Dieudonné M’Bala M’Bala et contre les saillies antisionistes d’Alain Soral (jusqu’à pousser François Hollande et Manuel Valls à modifier la jurisprudence constante de la Cour Constitutionnelle pour empècher le populo de rire d’une blague sur les colons juifs)…, voilà pourquoi BHL, ce défenseur de la cause Juive et d’Israël défend les néo-nazis Ukrainiens…, c’est parce qu’ils sont juifs eux aussi, des Juifs-Nazis (si vous trouvez une meilleure explication à ces absurdités, écrivez un commentaire)…, traumatisés par cette dualité !
Ce grand philousophe non seulement doit vivre (et prospérer) lui-même dans cette dualité, mais aussi dans la loi des contraires : être socialiste donc pour le peuple de gauche… et entrepreneur hautain d’extrème droite qui a fait fortune dans l’esprit colonial d’une vaste entreprise d’accaparation de forêts africaines, avant de faire de même avec la culture des esprits en France…, réussissant dans cette ambiguité à motiver (financièrement en tant que porteur de serviette des intérèts américano-israéliens) Nicolas Sarkozy a utiliser l’armée de NOTRE France dans la destruction totale de l’Etat Libyen et l’assassinat-sodomisateur de Manouar Khadafi…, car BHL ne tourne pas casaque sans cesse, non…, il s’affirme être ce qu’il est : un socialiste de droite, cosaque, juif, ukrainien et nazi…, c’est angoissant…, car nous y perdons nos repères…, mais en fait, nous assistons à une mise en lumière…
Nous avons été dupé, mais tout est fait pour que nous croyons que nous nous sommes dupés nous même… et cela depuis Timisoara et la chute des Ceausescu…, depuis les deux invasions de l’Irak et celle d’Afghanistan…, depuis la guerre “mondiale” enclenchée contre la Serbie à propos du Kosovo…, depuis la catastrophique “intervention” en Libye et la délirante et unilatérale présentation du drame syrien…
On sait bien que les dirigeants des principaux états occidentaux, vassaux serviles d’une Amérique qui mène systématiquement la danse macabre…, n’hésitent devant aucun raccourci, aucune omission volontaire, aucun mensonge…, pour repeindre l’histoire en marche aux couleurs qui les arrangent… et pour susciter, provoquer puis utiliser un peu partout dans le monde des évènements, des troubles ou carrément des violences à même de servir les seuls intérêts de l’empire du bien qu’ils prétendent incarner !
On sait qu’en chacune de ces occasions aux conséquences toujours tragiques, parfois cataclysmiques, ces mêmes états occidentaux que l’on peut à juste titre qualifier de “voyous”, en cela qu’ils violent systématiquement et sans aucun complexe (ni conséquence) toutes les règles du Droit International et le principe même de la souveraineté des états pourtant gravée dans le marbre de la Charte des Nations-Unies (et la France fait aujourd’hui totalement partie de ces états voyous, notamment depuis le quinquennat de Nicolas Sarkozy… et son intervention criminelle en Libye sous pavillon béhachélien)…, on sait donc que les mensonges de pure propagande de ces états ont toujours été relayés systématiquement (et avec grand zèle) par la quasi-totalité de nos médias.
Merdias qui ont notamment pris l’habitude pour le moins saugrenue de reprendre comme un seul homme et sans se poser de questions, le qualificatif fumeux s’il en est, de communauté internationale… que ce quarteron d’états s’auto-attribue d’autorité à chaque nouvelle opération de piraterie impériale.
Une communauté internationale qui n’inclut pas, ce qui ne gêne apparemment en rien ceux qui la mettent systématiquement en avant… et excusez du peu : le plus grand pays du monde, la Russie…, les deux pays de loin les plus peuplés, la Chine et l’Inde…, la quasi-totalité de l’Amérique du Sud…, la quasi-totalité de l’Afrique et une bonne partie de l’Asie.
Une communauté internationale en réalité donc réduite à peau de chagrin, qui ne représente guère plus et au grand maximum qu’un presque ridicule sixième de la population mondiale, quasiment uniquement constituée des pays membres de l’OTAN, plus quelques pays affidés et hautement recommandables comme l’Arabie Saoudite, le Qatar ou Israël.
Une communauté internationale (on ne s’en lasse pas) qui n’est donc bien qu’un simple syndicat d’intérêts géopolitiques et géostratégiques de l’Occident, on devrait d’ailleurs bien plus encore écrire d’intérêt unique : celui des seuls Etats-Unis, systématiquement à la manœuvre…
Après l’Irak, l’Afghanistan, Le Kosovo, la Libye, la Syrie, c’est donc à présent à une déstabilisation fortement initiée puis attisée de l’extérieur, puis à un véritable coup d’état que nous venons d’assister en Ukraine…, une déstabilisation, par un fort heureux hasard, mise en œuvre au moment même où le grand frère russe et tonton Poutine étaient presque exclusivement occupés à la tenue (et la pleine réussite) des Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi, les mains liées dans le dos en cette occasion par la trêve olympique !
Pendant les semaines durant lesquelles se sont déroulés les Jeux, les représentants américains et européens qui avaient boycotté la cérémonie d’ouverture de Sotchi, n’ont de leur côté pas le moins du monde respecté la-dite trêve… et se sont rendus en masse en Ukraine pour encourager ouvertement place Maïdan, en flagrante ingérence dans les affaires intérieures d’un état souverain, des insurgés qui cherchaient à renverser un chef d’état certes corrompu mais on ne peut plus légitimement élu, au seul prétexte qu’il avait commis un crime de lèse-majesté impardonnable : avoir finalement, après de multiples tergiversations, refusé de signer un traité d’association avec l’Union Européenne !
Bien entendu, les médias français nous ont une fois de plus (et quelle surprise !)…, sorti le même refrain frelaté et usé jusqu’à la corde : “En Ukraine comme en Tunisie ou en Egypte lors des printemps arabes, un peu plus tard à Misrata en Libye, ou en ce moment même en Syrie, ce sont donc des foules courageuses de citoyens épris de liberté et de démocratie (à l’occidentale, cela va sans dire, mais encore bien mieux en le matraquant à longueur de reportages)… qui se sont dressées pacifiquement face à un pouvoir violent, totalitaire et corrompu” (concernant ce dernier point, quelle découverte concernant tous les gouvernements ukrainiens successifs, depuis la chute de l’URSS)…
Certes, toute personne qui a un peu voulu en savoir plus sur la non-violence et l’esprit démocratique des insurgés, sait aujourd’hui à quoi s’en tenir… et pour ce qui est de l’implication immédiatement décrétée par nos merdias du pouvoir renversé par la force dans le macabre bilan des victimes des dernières semaines, j’incite vivement les lecteurs à prendre connaissance du témoignage du Ministre des Affaires étrangères estonien, Urmas Paet, témoignage officiel mais totalement passé sous silence (et on ne se demande pas pourquoi) par la presse et les autorités européennes.
“Les autorités estoniennes ont confirmé l’authenticité d’un entretien dans lequel le ministre des Affaires étrangères Urmas Paet déclare à la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton que selon toute vraisemblance, les leaders de l’opposition ukrainienne ont recruté les snipers qui ont tiré sur les manifestants et les policiers lors des troubles à Kiev” : Article de RiaNovosti du 05 mars 2014 : http://fr.ria.ru/world/20140305/200651842.html :
Or, si les médias nous l’ont dans un premier temps soigneusement caché avant la pleine réussite du coup d’état, on le sait aujourd’hui : les principaux instigateurs de ce que l’on a appelé l’EuroMaidan sont bien les troupes de chocs d’organisations ouvertement fascisantes, voire même carrément néo-nazies, souvent paramilitaires, ayant noms Svoboda, Pravyi Sektor, Patriotes d’Ukraine, Trizouba, ou UNA-Unso.
Des partis ou groupuscules ouvertement racistes, antisémites, ultra-violents tous originaires de la presque seule Galicie, où il n’est pas rare d’assister à des grandes célébrations à la mémoire du collaborationnisme nazi ou de la Waffen SS.
Le parti néo-fasciste Svoboda y a d’ailleurs obtenu la presque totalité de ses deux millions de voix aux dernières élections législatives ukrainiennes…, Svoboda, dont le chef Oleg Tiagnibok n’hésite pas à régulièrement faire le salut hitlérien (qui n’est sans doute en réalité qu’une quenelle inversée ?)…, ce qui ne l’empêche pas d’être reçu, consulté, encouragé avec le sourire par Catherine Asthon, haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, ou John McCain, sénateur et ancien candidat à l’élection présidentielle américaine.
Ce sont bien ces groupes, véritables milices armées, qui ont assuré la sécurité sur la place Maïdan et devant la Maison des syndicats, prise par la force et devenue le QG du mouvement d’insurrection…, qui ont organisé les barricades ou recouru à la force (à grands coups de barres de fer, de cocktails Molotov ou même d’armes à feu) contre les forces de l’ordre ukrainiennes…, milices néo-fascistes bénies par les prêtres de l’église uniate eux-aussi pour l’essentiel venus de Galicie, prêtres si complaisamment montrés bénissant les rebelles dans de très nombreux reportages télévisés français, sans que jamais soient évoqués leur idéologie et leurs invraisemblables sermons !
Comme par exemple celui de Mikhaïlo Arsenych, curé d’une église uniate de la région d’Ivano-Frankovsk, déclarant entre autres joyeusetés : “À présent, nous sommes prêts pour la révolution… Les seules méthodes de combat efficaces sont l’assassinat et la terreur !… Nous voulons être sûrs que pas un Chinois, pas un Nègre, pas un Juif ni un Moscovite ne viendra demain confisquer notre terre”...
Une omniprésence de ces milices extrémistes que même le journal Libération, pourtant violemment russophobe, a fini par devoir reconnaître, sous la plume de son correspondant à Kiev Sébastien Gobert…, jje cite : “Les photos de jeunes hommes casqués, le visage recouvert d’un passe-montagne, un pistolet ou un semblant d’arme automatique à la main, c’est choquant… L’EuroMaidan, ce mouvement de protestations antigouvernementales, que l’on décrit, de manière de moins en moins justifiée, comme une mobilisation proeuropéenne… Que s’est-il passé pour que les manifestants en viennent à recourir à cette extrême violence ?… Et si les allégations de militants fascistes et d’extrémisme, véhiculées par le régime de Victor Ianoukovitch à l’encontre de ses opposants, étaient fondées ?”… (http://www.liberation.fr/monde/2014/01/23/ukraine-l-extreme-droite-s-incruste-a-maidan_975038)
L’homme dont la plupart de ces groupuscules se réclament plus ou moins ouvertement est Stepan Bandera, né en 1909 dans ce qui était encore l’Autriche-Hongrie, Stepan Bandera a dirigé l’organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) et fondé l’armée insurrectionnelle ukrainienne, sa branche armée (UPA).
Dès les années trente, sous souveraineté polonaise et au nom du nationalisme ukrainien, Bandera et l’OUN déclenchent une vague d’assassinats politiques, directement financées par le Reich nazi d’Adolf Hitler…, condamné à mort en 1934 (une peine commuée en prison à vie) pour avoir organisé un attentat contre Bronislaw Pieracki, le ministre de l’Intérieur polonais, Bandera sort de prison en 1939 grâce à l’offensive de l’armée nazie qui a envahi la Pologne.
En septembre 1939, après la signature du Pacte germano-soviétique, l’URSS envahit l’Ukraine occidentale… et en octobre, Bandera arrive à Cracovie et participe à l’organisation de deux bataillons ukrainiens au sein de l’armée nazie : le bataillon Nachtigall et le bataillon Roland, qui forment la Légion ukrainienne (certains de ses partisans ont également formé plusieurs divisions ukrainiennes dites galiciennes par les nazis, de la Waffen SS).
Dès 1941, Bandera et le régime nazi voient leurs intérêts diverger : Bandera est en effet nommé au gouvernement du nouvel État décrété par les nationalistes ukrainiens et proclamé le 30 juin 1941 à Lviv…, cet État n’est pas reconnu par les Allemands, les artisans de sa proclamation sont arrêtés… et parmi eux Bandera, qui est transféré à Berlin…
En 1944, face à l’avancée de l’Armée Rouge, les nazis le libèrent pour retrouver son concours mais celui-ci n’adhère pas au Comité national ukrainien qui prétend combattre l’URSS, car il a compris que l’Allemagne ne peut désormais que perdre la guerre… et que toute collaboration avec elle est donc désormais inutile et même dangereuse.
Après la guerre il restera en RFA où il continuera jusque dans les années cinquante à diriger les actions de l’OUN dans l’Ukraine désormais soviétique…, il mourra dans des circonstances tragiques (par empoisonnement) le 15 octobre 1959…, c’est ce même Stepan Bandera qui, il y a quatre ans déjà, avait été élevé à la dignité de Héros d’Ukraine dans un décret signé le 22 janvier 2010 par le président ukrainien issu de la Révolution Orange et héros démocratique selon les médias occidentaux : Viktor Iouchtchenko…, une dignité pour le moins très discutable, provoquant à l’époque un tollé dans la Fédération de Russie comme au sein de la population russophone d’Ukraine, ainsi que la protestation du Centre Simon-Wiesenthal adressée par écrit à l’ambassade ukrainienne aux États-Unis, concernant l’attribution de ce titre hautement honorifique à un “collaborateur nazi responsable du massacre de milliers de Juifs pendant la guerre de 1939-1945″…
Après l’arrivée au pouvoir en février 2010 de Viktor Ianoukovitch, ce président indigne qui vient donc d’être déchu par les héroïques démocrates ukrainiens, cet hommage avait été annulé et le décret déclaré invalide !
A l’issu de ce qui est donc bien un véritable coup d’état, puis d’un vote totalement illégal que la constitution ukrainienne ne leur autorisait en aucune façon, les députés ukrainiens, sous la menace directe des groupes armés et violents évoqués plus haut, craignant vraisemblablement pour leur vie, ont donc destitué le président légitime d’Ukraine, Viktor Ianoukovitch.
Un gouvernement illégal, sans aucune légitimité démocratique (aucune élection) a été immédiatement désigné par les putschistes, portant à sa tête Arseni Iatseniouk…, une oie blanche susceptible de tourner enfin la page noire de la corruption d’état ukrainienne !
Voire…
Car c’est bien ce même Iatseniouk qui fut nommé en novembre 2003, à seulement 29 ans… vice-président de la Banque nationale d’Ukraine…, ce même Iatseniouk qui, nommé en 2005 ministre des Affaires économiques dans le gouvernement de Youri Iekhanourov, initia grandement les pourparlers avec l’Union Européenne, puis avec l’OMC…, toujours le même Iatseniouk, qui, élu président de l’assemblée ukrainienne par 227 voix sur 450 en novembre 2007, fut contraint à la démission moins d’un an plus tard devant la fronde d’une très forte majorité de députés ukrainiens…
Iatseniouk encore, qui se présenta en 2009 à l’élection présidentielle ukrainienne… et dont la campagne, bien qu’il affirmât à l’époque ne bénéficier d’aucune alliance avec une quelconque force politique, fut estimée entre 60 et 70 millions de dollars…, Iatseniouk, qui malgré les millions de dollars dépensés, récolta seulement 6,96 % de voix à l’élection présidentielle…, c’est dire la légitimité, la représentativité du nouveau chef de l’Ukraine démocratique…, Iatseniouk enfin, qui a fait le salut nazi pour célébrer sa nomination !
Mais le plus beau est encore ailleurs : le nouvel homme fort de l’Ukraine est (divine surprise !), justement pile-poil celui qu’avait choisi de mettre en avant la sous-secrétaire d’état américaine Victoria Nuland, dans la désormais célébrissime conversation téléphonique enregistrée à ses dépens en janvier 2014 et dont les médias et les gouvernements européens n’ont fort opportunément choisi de retenir que le très fameux “Fuck the UE !”…, une conversation où Victoria Nuland exposait aussi très clairement sa parfaite connaissance de la réelle nature de “Tiagnibok et ses gars”…(http://www.laplumeagratter.fr/2014/02/12/affaire-victoria-nuland-conversation-entre-lassistante-du-secretaire-detat-et-lambassadeur-us-en-ukraine/)…, le hasard fait bigrement bien les choses…, un chef plus légitime (on l’a vu) pour une politique plus démocratique (parait-il) ?
Les premières décisions issues de la “révolution ukrainienne” ont immédiatement mis les choses au point :
– Interdiction dans plusieurs provinces d’Ukraine du Parti des Régions (le parti de Viktor Ianoukovitch) et du Parti Communiste (KPU) comme étant “contraires à l’intérêt national et violant les droits et les libertés des citoyens de l’Ukraine”…, ces partis représentant, et excusez du peu : 43,18 % du corps électoral aux élections législatives de 2012 !
– Annulation de la loi linguistique de 2012 qui autorisait les assemblées régionales à déclarer langue régionale celle qui est parlée par au moins 10 % de la population. Ce qui permettait aux citoyens russes (17 à 22 % de la population totale ukrainienne) ou russophones (encore beaucoup plus nombreux) de ces localités de faire leur démarches administratives et de recevoir un enseignement dans leur langue natale, ainsi qu’aux assemblées régionales ou locales de délibérer en russe.
– Nomination de Oleg Makhnitski, membre du parti néo-fasciste Svoboda de Oleg Tiagnibok (toujours lui !), richissime avocat d’affaires et principal financier selon Forbes de la droite extrême ukrainienne, au poste de procureur général par intérim, c’est à dire principal responsable de la justice dans la nouvelle Ukraine…, celui-ci a immédiatement réclamé un mandat d’arrêt international pour meurtres de masse contre le président démocratiquement élu et illégalement déchu Viktor Ianoukovitch.
On connaît la suite : affolés par ces premières mesures totalement liberticides et ouvertement russophobes, une grande partie de l’est de l’Ukraine s’est inquiétée ou carrément plus ou moins ouvertement rebellée contre le nouveau pouvoir auto-installé à Kiev…, les drapeaux russes ont fleuri un peu partout dans le pays oriental qui se sent proche de Moscou, le gouvernement de Crimée a refusé de reconnaître le gouvernement putschiste, puis appelé officiellement la Russie à l’aide.
Enfin libéré du joug olympien qui l’avait jusqu’alors empêché d’agir, Vladimir Poutine a immédiatement répondu à cet appel et figé, sans la moindre effusion de sang et d’un simple claquement de doigt, le processus délétère et potentiellement générateur de guerre civile en cours en Ukraine…, ce qui a donc mis les Etats-Unis et l’Union Européenne, jusqu’alors libres comme l’air pour mener à bien leurs manipulations et autres ingérences, en rage : les condamnations de la fameuse et fumeuse “communauté internationale” (c’est-à-dire encore une fois du seul bloc occidental), toutes plus ou moins grandiloquentes et outragées, ont immédiatement inondé les ondes et les journaux de tous les médias… et on nous a ressorti le spectre de la guerre froide et de l’ogre hégémonique soviétique.
C’est dans le même temps enclenché un sacré, un invraisemblable numéro, celui de l’hôpital militaire américain (pourtant à l’œuvre un peu partout dans le monde) se foutant ouvertement de la charité russe circoncise à la seule Ukraine en réalité en grande partie russophone… et même pour une forte minorité de sa population, de nationalité russe.
Une Ukraine, berceau originel de la Russie historique (Kiev est un peu leur Reims à eux)… et une Crimée qui n’a jamais été ukrainienne, mais qui lui fut offerte en un invraisemblable fait du prince le 19 février 1954 par Nikita Khrouchtchev, président de l’URSS d’origine ukrainienne, à l’occasion du 300e anniversaire de la réunification de la Russie et de l’Ukraine.
Que les stipendiaires des américains qui accablent Vladimir Poutine et qui l’accusent aujourd’hui d’insupportable ingérence dans les affaires d’un pays souverain, citent seulement un pays dans lequel USA et OTAN (et malheureusement aussi la France) sont intervenus durant les deux décennies passées, déclenchant à chaque fois des cataclysmes géopolitiques et de terribles bains de sang, avec plus de légitimité (et qu’elle soit historique ou diplomatique), que celle que la Russie a de le faire, aujourd’hui, en Crimée.
La palme dans le culot himalayen était revenue dans un premier temps au Secrétaire d’Etat américain John Kerry, dans l’émission Face The Nation sur la chaîne CBS…, le chef de la diplomatie américaine estimant en cette occasion que : “Moscou a un comportement datant du XIXe siècle en envahissant un autre pays sous un prétexte totalement fallacieux”…, de la part du représentant d’un pays étant intervenu totalement illégalement en de maintes reprises (Irak, Pakistan, Kosovo)… ou en outrepassant très largement les résolutions de l’ONU (Afghanistan, Libye) dans nombre de pays souverains au cours des dernières années…, avouons que l’argument ne manque pas de sel…, difficile de faire mieux ?
Non…, car avec nos amis américains, il ne faut jamais désespérer…, Hillary Clinton, ancienne Secrétaire d’Etat et candidate presque officielle à la succession de Barack Obama lors de la prochaine élection présidentielle américaine, ne voyant décidément définitivement pas les nazis là où ils se trouvent (c’est-à-dire place Maïdan), a fait péter tous les records en matière de point Godwin, en déclarant carrément : “Si vous avez l’impression d’avoir déjà vu cela, c’est parce que c’est ce qu’a fait Hitler dans les années 1930”, comparant encore la délivrance de passeports russes aux Ukrainiens qui ont des liens avec la Russie “à des mesures prises par l’Allemagne nazie avant qu’Hitler n’envahisse des pays voisins”… (http://www.lepoint.fr/monde/ukraine-hillary-clinton-compare-la-methode-poutine-a-celle-d-hitler-05-03-2014-1797994_24.php).
Sic transit, et même pas gloria mundi…, le regretté Michel Audiard avait savoureusement décrété que : “les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît”…, il faut bien l’avouer ou le constater encore une fois, les salopards aussi.
L’incontournable BHL en cerise sur ce fort indigeste gâteau (je sais, le repas qui vous a été servi ici est déjà particulièrement indigeste)… et pourtant, voici venu le temps du dessert, qui, lui aussi, vous posera certainement quelques soucis de digestion…, nous le devons comme il se doit au pâtissier en chef, à notre roi incontesté de la tarte à la crème (dans la figure), j’ai nommé l’inénarrable, l’irremplaçable Bernard-Henri Lévy.
Je vous entends d’ici crier : “Non, par pitié, pas lui !”…, mais si, vous allez voir, cela vaut le détour, justifie le voyage, comme toujours avec le gaillard.., commençons par visionner le discours délirant, belliciste, irresponsable et totalement affranchi des réalités géopolitiques locales du cuistre au brushing, sur la place Maïdan :
Quelques jours après ce grotesque réquisitoire anti-Poutine, BHL était sur le plateau d’I-Télé devant Laurence Ferrari…, la réalité des mouvements ayant initié la “révolte démocratique” ukrainienne étant peu à peu timidement apparue à la lumière médiatique… et fort peu agressivement questionné à ce sujet par son interlocutrice, notre guignol de concours fit la sortie suivante : “L’équivalent du parti Svoboda en France, c’est le front National de Marine Le Pen. Il n’y a pas plus d’extrême-droite en Ukraine qu’en France”…
Quel bouffon…, les faits et références relatés dans cet article le démontrent, en effet… et quoique l’on puisse par ailleurs penser du Front National de Marine Le Pen, que notre gugusse est tout à fait libre de combattre politiquement…, oser le comparer ainsi aux hordes paramilitaires néo-nazies ukrainiennes qu’on a vu à l’œuvre place Maïdan et qui ont de fait renversé par la violence et même le meurtre le gouvernement légal du pays, relève de la crétinerie crasse, ou plus certainement de la crapulerie de concours…
Balançant de telles énormités sans être aucunement contredit face à une “journaleuse aux ordres”… qui a prouvé en cette occasion et une fois de plus que, malgré un patronyme et (osons l’écrire) un physique de voiture de grand luxe italienne (sic !)…, elle avait bien, en guise de cerveau, un misérable moteur intellectuel à peine digne d’une Trabant (et une pugnacité journalistique frôlant le zéro absolu)…, l’histrion médiatique hier encore seulement grotesque jusqu’à l’exubérance mais aujourd’hui hélas (et depuis sa tragique et criminelle épopée libyenne reconverti en ignoble fauteur de guerre)…, a prouvé lui aussi une fois encore qu’il pouvait faire fonction de parfaite boussole inversée en matière d’honnêteté intellectuelle, de mesure, d’analyse et de compétence géopolitique…, de conscience de ses propres limites enfin, limites qui sont pourtant jour après jour (et pour tout autre que lui), absolument aveuglantes.
BHL, ou le symbole éclatant de l’outrecuidance et de l’impérialisme occidental à la solde de l’empire américain…, empire qui n’est d’ailleurs en réalité que le grossier faux nez d’un impérialisme nettement plus discret : oligarchique, financier et souvent fortement communautaire…, dont le sieur Lévy est l’un des plus virulents laudateurs, pour des raisons qui n’ont bien entendu rien à voir avec le tribalisme… et qui a principalement ses quartiers à New York, Londres… et Tel Aviv.
Que dire pour finir d’un pays (LE NOTRE)… qui refuse l’asile politique à un Edward Snowden, mais ne cesse d’offrir tribunes médiatiques et passe-partout élyséen à un Bernard-Henri Lévy ?
USA, Maïdan, Union Européenne, Svoboda, Ashton, Kerry, Iatseniouk, Clinton, BHL : vous avez dit obscène ?
Alors qu’elles commémorent le 100e anniversaire de la Première Guerre Mondiale, les puissances occidentales, une fois de plus en état de somnambulisme, foncent tête baissée dans un nouveau conflit destructeur…, son ambition hégémonique pousse Washington à interférer dans les affaires intérieures de l’Ukraine, mais la situation semble échapper à son contrôle.
Bricoler un changement de régime en Ukraine pour 5 malheureux milliards de dollars serait même une affaire, en comparaison des sommes colossales gaspillées en Irak (3.000 milliards de dollars), en Afghanistan (4.000 milliards de dollars), en Somalie et en Libye (2.000 milliards de dollars)…, de l’argent que Washington jette par les fenêtres pour aller tuer des gens à coups de drones au Pakistan et au Yémen, des fortunes claquées pour soutenir Al-Qaïda en Syrie, ou des sommes vertigineuses dépensées pour encercler l’Iran de 40 bases militaires et maintenir plusieurs flottes dans le golfe Persique, dans le seul but d’obtenir que l’Iran terrorisé se soumette.
Jusqu’à présent, la tentative de provoquer un changement de régime en Ukraine n’a coûté que quelques centaines de millions de dollars aux États-Unis, en sus de quelques centaines de morts et mutilés…, il n’y a pour l’instant que les Ukrainiens qui meurent ou se retrouvent estropiés, ce qui convient d’autant mieux à Washington qu’on peut faire porter le chapeau au gouvernement qu’on a décidé de renverser.
Le problème, avec le plan de Washington pour renverser le gouvernement élu de l’Ukraine et installer ses sbires à la place, est double : d’une part, les marionnettes choisies pour réaliser le fameux plan ont perdu le contrôle des manifestations au profit d’éléments extrémistes armés, historiquement liés au nazisme… et d’autre part, la Russie considère la prise de contrôle de l’Ukraine par l’Union Européenne et OTAN comme une menace stratégique pour son indépendance.
Washington a aussi négligé de tenir compte du fait que la partie financièrement viable de l’Ukraine d’aujourd’hui se compose des provinces historiquement russes, situées à l’est et au sud, que la direction soviétique avait fait fusionner avec la région occidentale, pour diluer dans cette Ukraine unifiée les éléments fascistes qui se s’étaient battus pour Adolf Hitler contre l’URSS…, ce sont ces éléments ultra-nationalistes à profondes racines nazies et non les marionnettes de Washington qui sont aujourd’hui à la tête de la rébellion armée en Ukraine occidentale.
Le gouvernement ukrainien démocratiquement élu étant renversé, les parties orientales et méridionales voulant se rattacher à la Russie…, la partie ouest sera pillée par les banquiers et les sociétés occidentales…, l’Europe s’apercevra à ce moment avoir été dupé par son ami et allié : l’Oncle Sam qui l’aura obligé à payer plusieurs dizaines de milliards d’Euros pour “sauver l’Ukraine” (avec NOTRE argent, NOS impôts)…, ensuite, l’ours russe va vraiment se fâcher… et les bases de l’OTAN en Ukraine se retrouveront sous le feu des missiles russes Iskander.
Ce serait une défaite pour Washington et pour ses crédules dupes ukrainiennes que de voir la moitié du pays (si pas le pays entier) retourner à la Russie… et afin de sauver la face, Washington est capable de provoquer une confrontation majeure entre puissances, qui pourrait bien signifier notre fin à tous !
– “Ils” sont derrière le coup d’État en Ukraine…
– Ukraine : Ou va-t-on là ?
– L’Ukraine rend fou… Bernard Henry Levy est-il devenu Nazi ? Ou l’est-il depuis toujours ?
– L’Ukraine et la fin de l’Occident…
– Voyage avec “Les loups de la nuit”, en Crimée !
– http://blog.realpolitik.tv/2014/02/lue-a-soutenu-un-putsch-contre-un-gouvernement-democratiquement-elu/#more-437
– http://www.polemia.com/a-kiev-rien-de-nouveau/
– http://www.voltairenet.org/article182424.html
– http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lections_l%C3%A9gislatives_ukrainiennes_de_2012